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Salam alaykoum wa rahmatoullah wa barakatouh,

Je vous écris ce message, je suis enceinte de deux mois et demie, je devais faire mon mariage religieux, à force d'attendre du côté de la belle famille, le shaytan s'est immiscé et nous avons eus des relations sexuelles, je suis enceinte maintenant, la belle famille et le fils écoutant sa famille ne veut pas que je le garde mais que je l'avorte et je ne veux pas tuer cette vie qui est sacrée dans notre religion, je vis dans le pécher car je suis enceinte et la belle famille ne veut pas faire le mariage religieux.

Je précise que la belle mère n'a plus son mari (que dieu ai son âme), à la suite de roqyas charyas, l'imam me fait savoir que j'ai un sihr de séparation et que celui-ci est enterré dans un cimetière, j'ai faite ma prière de consultation : j'ai demandé à Allah de voir dans mon rêve qui me faisait du sihr, j'ai vu le visage se dessiner sur un t-shirt au crayon à papier et je me suis réveillée.

Tout d'abord, j'aimerais savoir que dois-je faire pour me repentir ?
Ensuite que me conseillez vous par rapport à mon état de grossesse ?
Et enfin que me conseillez vous par rapport à la belle famille ?

Je souffre de la situation, ma famille n'est pas au courant, je souhaite garder le secret.

Avec mes remerciements

Et enfin que me conseillez vous par rapport à la belle famille ?

De se taire ,même tuer un fœtus est inhumain après tout sa sera ton enfant




Courage pour la suite

Bonjour

Dieu a mis une vie en toi, c'est Sa volonté, donc tu ne dois pas aller contre Sa volonté. Tu dois à tout prix garder cet enfant.

Maintenant faut pas croire que parce que Dieu t'a donné une vie à t'occuper, que c'est forcément pour te punir. Peut-être le vois-tu ainsi, mais c'est une belle chose de pouvoir donner la vie et de l'honorer. ça ne veut pas dire que l'avenir sera facile, mais Dieu t'a donné une tâche à accomplir, va falloir être forte et honorer cette tâche.

Si les humains autour de toi sont contre, c'est eux qui sont contre la volonté de Dieu. Donc si tu es croyante, tu sais de quel côté te ranger.

Donc quoi qu'il arrive, tu gardes l'enfant. Maintenant, ou ta belle famille continue d'accepter le mariage, ou pas. Et là, faudra t'y conformer. Peut-être que c'est toi qui ne veux plus te marier ? Mais là, faudra réfléchir aux conditions de vie pour toi et ton enfant.

Dans tous les cas, si tu te fais rejeter et par ta belle famille et par ta propre famille, il faudra trouver des solutions pour continuer à vivre sans eux.

Affirme-toi, dis clairement à tous que tu es croyante et que jamais tu n'avorteras et organise ta future vie de maman. En solo, si tu as assez de force pour affronter tout cela seule, ou accompagnée de gens qui veulent bien te tendre la main.

Si tu as du mal à trouver de l'aide et que tu en as besoin, va voir les gens de ta communauté, l'imam de ton coin, ils te conseilleront peut-être des associations pour t'épauler.

Tu as quel âge ? tu travailles, tu es à l'école ? C'est quoi ta situation en fait ?

Se repentir, ce n'est pas que demander pardon, c'est aussi prendre les responsabilités de ses actes. Tu as fait une bêtise, Dieu te pardonnera si tu n'offenses pas Sa volonté. Donc va falloir t'occuper de cet enfant, quoi qu'il arrive.

Et si ton futur mari ne veut pas assumer, c'est que franchement, il ne méritait pas de t'avoir. En refusant d'honorer sa part du marché, il aura ton enfant sur la conscience toute sa vie. ça le hantera toute sa vie. Il sera maudit dans sa conscience. Il n'aura plus jamais l'esprit tranquille. Que toi, tu pourras dire fièrement "c'est difficile la vie, personne ne m'aide, mais j'assume quand même. Comme je peux."

Cherche de l'aide et tu en trouveras. Dieu n'abandonne pas les siens, même quand ils pêchent.

Je ne sais pas si tu habites en France, mais si c'est le cas et que tu te retrouves vraiment toute seule dans cette situation, voici un lien [www.sosbebe.org]

N'hésite pas à téléphoner, à prendre contact avec eux par mail, bref, fonce. Il y a des solutions.

Wa Alaykum Salam Wa Rahmatullah Wa Barakatuh,

La tentation s'est joué de vous mais il ne faut pas mettre toute la faute sur le Sheytan vous étiez consentant.

Ta belle famille est au courant et ne veut plus faire de mariage religion quel lâcheté qu'il assume sa bêtise c'est quoi des générations en toc!

De plus, je te conseil également d'assumer et d'en parler à ta famille tu ne pourra pas cacher sa longtemps qui craindre le plus Allah ou sa famille? Pose toi les bonnes questions.

Pour la prière du repentir il y a des conditions déjà 5 précisément après dans ton cas je sais pas comment sa se passe. Sur YouTube tu peux trouver

salam
Si la relation sexuelle entre l'homme et la femme se produit après l'acte de mariage légal entre eux et avant la cérémonie du mariage (la nuit de noce), il n'y a aucun mal à cela parce qu'elle est sa femme, et leur mariage est correcte (valable).
Mais si la relation sexuelle se produit avant l'acte de mariage : Premièrement : la question amène deux problèmes, qui sont :

1- L'acte de mariage avec une femme enceinte, et l'attribution de l'enfant provenant de l'adultère à l'homme :

A- Il n'est pas permis d'écrire l'acte de mariage avec une femme enceinte sauf si le nouveau mari est celui qui l'a mis enceinte ; et ceci ne peut se concevoir dans la législation islamique sauf dans des cas rares.

B- Et selon l'opinion de tous les savants, l'enfant provenant de l'adultère n'est pas attribué à celui qui a commis l'adultère avec sa mère.

Deuxièmement : Mais certains savants disent que si l'homme est sûr et certain que la grossesse provient de lui, et qu'elle ne fréquente personne pendant la période correspondant au début de la grossesse (avant qu'elle ne s'aperçoive qu'elle est enceinte), et qu'elle vit avec lui dans la même maison, il est permis alors de reconnaître l'enfant et le lui attribuer.

Et s'il reconnaît que la grossesse provient de lui, il lui est permis alors d'écrire l'acte de mariage avec cette femme - selon cette opinion ; car l'interdiction d'écrire l'acte de mariage avec une femme enceinte, provient de la peur du mélange entre les descendances (de peur que l'enfant ne soit pas réellement son enfant, et qu'il lui soit attribué et inscrit à son nom), et ceci n'est pas présent dans ce cas.

Et Allah sait mieux.

et autre avis
Louange à Allah. Paix et salut sur Son Prophète.

Chère sœur,

Selon l’unanimité des Oulémas une femme enceinte suite à un mariage valide ne peut se marier qu’après son accouchement, si ce n’est pas avec l’homme qui l’a rendu enceinte.

Le mariage de celle qui est tombée enceinte suite à un mariage de suspicion ou à un mariage invalide fait l’objet de divergence entre les Oulémas. Un certain nombre parmi eux permettent son mariage avec celui qui l’a rendue enceinte.

Celle qui est enceinte suite à une fornication fait aussi l’objet de divergence : certains Oulémas interdisent le mariage avec elle avant qu’elle n’ait accouché que ce soit pour celui qui a forniqué avec elle ou pour tout autre homme.

Tandis que d’autre le permettent mais ces derniers sont unanimes que si celui qui l’épouse n’est pas le fornicateur, il lui est illicite d’avoir des rapports sexuels avec elle avant l’accouchement.

S’il s’agit du fornicateur alors la légitimité du rapport sexuel avec elle avant son accouchement fait l’objet de divergence.

Et Allah sait mieux , islamweb

Citation
HIJAZI a écrit:
Salam alaykoum wa rahmatoullah wa barakatouh,

Je vous écris ce message, je suis enceinte de deux mois et demie, je devais faire mon mariage religieux, à force d'attendre du côté de la belle famille, le shaytan s'est immiscé et nous avons eus des relations sexuelles, je suis enceinte maintenant, la belle famille et le fils écoutant sa famille ne veut pas que je le garde mais que je l'avorte et je ne veux pas tuer cette vie qui est sacrée dans notre religion, je vis dans le pécher car je suis enceinte et la belle famille ne veut pas faire le mariage religieux.

Je précise que la belle mère n'a plus son mari (que dieu ai son âme), à la suite de roqyas charyas, l'imam me fait savoir que j'ai un sihr de séparation et que celui-ci est enterré dans un cimetière, j'ai faite ma prière de consultation : j'ai demandé à Allah de voir dans mon rêve qui me faisait du sihr, j'ai vu le visage se dessiner sur un t-shirt au crayon à papier et je me suis réveillée.

Tout d'abord, j'aimerais savoir que dois-je faire pour me repentir ?
Ensuite que me conseillez vous par rapport à mon état de grossesse ?
Et enfin que me conseillez vous par rapport à la belle famille ?

Je souffre de la situation, ma famille n'est pas au courant, je souhaite garder le secret.

Avec mes remerciements

Réponse de Sheikh `Abd Al-Bârî Az-Zamzamî





L’observance d’un délai de viduité (istibrâ’) par la femme ayant forniqué n’est pas une condition de validité du mariage qu’elle contracte. Si un homme et une femme forniquent ensemble, ils peuvent se marier l’un à l’autre sans aucun délai et leur mariage est valide islamiquement. Par ailleurs, il est permis de contracter mariage avec une femme fornicatrice après qu’elle se soit repentie à Allâh de son péché, le contrat fût-il établi une heure seulement après son repentir.



L’observance par la femme d’un délai de viduité pour cause de fornication fut exigée par certains savants par analogie avec la captive de guerre comme cela fut ordonné par le Prophète — paix et bénédictions sur lui — lorsqu’il dit : « La femme enceinte ne peut être connue qu’après avoir accouché, ni la femme qui ne l’est pas qu’après avoir eu ses menstrues une fois. » [2] Le Prophète — paix et bénédictions sur lui — ordonna que la captive de guerre observe un délai de viduité car elle est engagée dans une union licite et son enfant est légitime et doit être affilié à son père. Il convenait donc qu’elle observe un délai de viduité par mesure de précaution afin de préserver les lignées de tout mélange, de manière à ce que son enfant soit attribué à son père légitime. Les savants qui défendent cette opinion estiment que ce motif est également valable en cas de fornication. C’est pourquoi ils exigent l’observance d’un délai de viduité avant d’établir son contrat de mariage, afin qu’elle ne donne pas naissance à un enfant qui n’est pas de la lignée de son mari. Al-Baghawî dit dans Sharh As-Sunnah, volume 9, page 290 : « Lorsqu’un homme fornique avec une femme, celle-ci ne doit pas observer un délai de viduité car cette mesure est une marque de respect pour la semence de l’homme. Or, la semence du fornicateur n’a rien de sacré, étant donné qu’elle ne permet pas d’établir la filiation et qu’il est permis à une telle femme de se marier immédiatement. Cependant, selon Mâlik un tel mariage n’est pas autorisé jusqu’à l’écoulement de son délai de viduité. »



D’un autre côté, ceux qui affirment que la fornicatrice n’est pas tenue d’observer un délai de viduité s’appuient sur le hadîth rapporté par Jâbir selon lequel : « Un homme se rendit auprès du Prophète — paix et bénédictions sur lui — et dit : "Ô Messager de Dieu, ma femme ne repousse pas la main des caresseurs." Il répondit : "Répudie-la." Il dit : "Mais je l’aime et elle est belle." Il lui dit : "Alors, jouis-en." » [3] On retient de ce hadith que le Prophète — paix et bénédictions sur lui — dit à l’homme de jouir de sa femme, sachant qu’elle ne se refuse à personne, et ne lui a pas ordonné de veiller à ce qu’elle observe un délai de viduité. Bien que ce hadîth soit remis en question au plan de l’authenticité, son contenu et l’enseignement qu’on en retient est corroborré par le hadîth rapporté par Al-Bukhârî selon lequel : « Hilâl Ibn Umayyah se plaignit au Messager d’Allâh — paix et bénédictions sur lui — que sa femme avait forniqué avec Shurayk Ibn Sahmâ’. Alors le Prophète — paix et bénédictions sur lui — lui dit : "Soit tu en apportes la preuve, soit c’est un châtiment que tu ressentiras dans le dos." Il répondit : "Ô Messager d’Allâh, quand l’un de nous voit un homme sur sa femme va-t-il réunir des preuves ?" Alors le Messager d’Allâh — paix et bénédictions sur lui — insista : "Soit tu en apportes la preuve, soit c’est un châtiment que tu ressentiras dans le dos." […] » Dans ce récit, il ne faisait point de doute dans l’esprit du mari que sa femme avait forniqué car il la vit faire lui-même. Néanmoins, le Prophète — paix et bénédictions sur lui — lui réclama des preuves afin d’être en mesure d’appliquer la sentence aux deux fornicateurs, et non pas pour déterminer que cette femme avait réellement forniqué. Toujours est-il que le Prophète — paix et bénédictions sur lui — n’ordonna pas à cet homme de veiller à ce que sa femme observe un délai de viduité pour cause de fornication, ne serait-ce que par précaution. Ceci prouve que l’observance d’un délai de viduité n’est pas obligatoire.



source

Réponse de Sheikh `Abd Al-Bârî Az-Zamzamî