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Embargo pétrolier : l'UE frappe l'Iran au portefeuille
c
23 janvier 2012 22:14
Embargo pétrolier : l'UE frappe l'Iran au portefeuille

Les pays de l'Union européenne ont décidé lundi d'imposer un embargo pétrolier graduel sans précédent contre l'Iran, et de frapper sa banque centrale afin d'assécher le financement de son programme nucléaire controversé, des décisions «vouées à l'échec» selon Téhéran.

Dans la foulée, Angela Merkel, David Cameron et Nicolas Sarkozy ont demandé «instamment aux dirigeants iraniens de suspendre immédiatement leurs activités nucléaires sensibles». L'Occident, qui soupçonne Téhéran de dissimuler un programme militaire sous son programme nucléaire civil, durcit ainsi le ton dans l'espoir d'éviter une éventuelle opération militaire israélienne contre l'Iran.

Appel à négocier. «La porte est ouverte si l'Iran accepte de s'engager sérieusement dans des négociations de fond sur son programme nucléaire», ont ajouté les trois dirigeants européens. «Tant que l'Iran ne sera pas revenu à la table des négociations, nous resterons unis pour appliquer des mesures fortes qui compromettent la capacité du régime à financer son programme nucléaire et qui montrent ce qu'il en coûte d'emprunter une voie qui menace notre paix et notre sécurité à tous», concluent-ils.

Embargo pétrolier. Après avoir gelé les avoirs de 433 sociétés iraniennes et 113 personnes, restreint les exportations de produits sensibles et interdit des investissements dans le secteur des hydrocarbures, l'UE s'attaque aux ressources stratégiques du régime iranien. Les nouveaux contrats dans le secteur pétrolier avec l'Iran sont interdits avec effet immédiat. L'annulation des contrats existants interviendra d'ici au 1er juillet, pour laisser aux pays les plus dépendants le temps de se retourner. L'UE - essentiellement l'Italie, l'Espagne et la Grèce - a importé 600 000 barils de brut par jour d'Iran entre janvier et octobre 2011. A terme, elle pense avoir trouvé des fournisseurs alternatifs, comme l'Arabie Saoudite, pour compenser l'arrêt des importations d'Iran.

La banque centrale iranienne sanctionnée. Outre l'embargo pétrolier, l'UE a gelé lundi les avoirs de la banque centrale iranienne et partiellement interdit les transactions avec l'institut monétaire, y compris la production pour son compte de pièces et de billets. Aux 433 sociétés et 113 personnes dont l'UE avait jusqu'ici gelé les avoirs s'ajoutent désormais huit sociétés -- dont la banque iranienne Tejarat, qui a des filiales au Royaume-Uni, en France, et en Allemagne -- et trois personnes. L'UE a aussi interdit les ventes de ventes d'or, d'autres métaux précieux et de diamants à l'Iran, et élargi l'interdiction d'investissements dans l'industrie pétrochimique et celle d'exporter des produits sensibles.

Jerusalem et Washington applaudissent, pas Moscou. L'UE emboîte ainsi le pas aux Etats-Unis, qui ont gelé fin décembre les avoirs des institutions financières étrangères commerçant avec la banque centrale iranienne dans le secteur du pétrole. Les Etats-Unis ont d'ailleurs «salué» ce train de sanctions. Mais l'essentiel (65%) des ventes de pétrole iraniennes est réalisé en Asie, notamment en Chine, au Japon, ou en Inde. Pour qu'il soit clair, le message «a besoin d'être porté par une voix internationale», a estimé l'Allemand Guido Westerwelle. L'Occident ne doit pas être seul à appliquer cet embargo, mais l'Inde comme la Turquie ont jusqu'ici rejeté l'idée d'un embargo unilatéral sur le brut iranien. Saluée par Israël, la décision été critiquée par le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui juge qu'elle ne fait «pas avancer les choses».

La France tête de pont. Les Occidentaux et l'Agence internationale de l'énergie atomique soupçonnent l'Iran, sous couvert d'activités civiles, de chercher à se doter de la bombe nucléaire, ce que Téhéran a toujours nié. La France, par la voix de son ministre des affaires étrangère, Alain Juppé, s'exprimait déjà en faveur d'un durcissement des sanctions début janvier. Nicolas Sarkozy, lors de ses voeux au corps diplomatique, a déclaré que c'était la « seule solution » pour écarter le risque d'une escalade militaire avec l'Iran. Pour le président français, « ceux qui ne veulent pas le renforcement de sanctions à l'endroit d'un régime qui conduit son pays au désastre avec l'acquisition de l'arme nucléaire porteront la responsabilité du risque d'un déchaînement militaire ».

L'Iran dénonce mais minimise l'embargo pétrolier

L'armée américaine n'avait constaté lundi aucune réaction militaire de l'Iran au vote de l'embargo européen, alors que Téhéran a menacé par le passé de bloquer le détroit d'Ormuz en cas de sanctions contre son pétrole. Début janvier, l’Iran testait en effet la capacité de la marine iranienne à fermer le détroit.

Les iraniens ont donc réagi sur le plan diplomatique : «La menace, la pression et les sanctions injustes (...) sont vouées à l'échec», et «n'empêcheront pas l'Iran d'obtenir ses droits fondamentaux» en matière nucléaire, estime le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangère Ramin Mehmanparast. «Les besoins en énergie à long terme du monde sont tels qu'on ne pas peut sanctionner l'Iran, qui possède les secondes réserves de gaz et les quatrièmes réserves du pétrole» mondiales, ajoute t-il.

«Les sanctions contre les exportations pétrolières de l'Iran servent seulement les politiciens américains et européens (pour faire de la propagande, ndlr) et n'auront pas d'effet sur l'économie iranienne», a également affirmé Ali Adiani, membre de la Commission de l'Energie du Parlement, cité par l'agence Fars. «A l'heure actuelle, en raison de la situation du marché, l'Iran peut vendre son pétrole à n'importe quel pays (...) Avec les sanctions, le prix du pétrole va augmenter et ce sera au dértiment de l'Europe et des Etats-Unis», a-t-il ajouté.



L'ancien ministre du Renseignement Ali Falahian a néanmoins appelé à des mesures de rétorsion contre les Européens, suggérant de «cesser les exportations du pétrole iranien (vers l'Europe) avant la période de six mois (prévue pour la mise en oeuvre de l'embargo) afin de faire augmenter le prix du pétrole et perturber les plans des Européens».
[www.leparisien.fr]
c
23 janvier 2012 22:16
Iran/sanctions: nouvelle chute de la monnaie iranienne sur le marché noir


TEHERAN - Le rial iranien a de nouveau fortement baissé lundi face au dollar et aux autres devises étrangères sur le marché noir, alors que l'Union européenne imposait un embargo pétrolier sans précédent contre l'Iran à cause de son programme nucléaire, ont rapporté les médias.

Le dollar américain était échangé à 20.500 rials (au marché noir) bien que la Banque centrale ait déclaré illégale toute transaction en dehors des circuits bancaires officiels où le taux a été fixé à 14.000 IRR pour les particuliers, a rapporté l'agence officielle IRNA.

Le rial s'échangeait à 18.000 IRR au marché noir mercredi et a perdu 50% de sa valeur en un an, alors que les sanctions financières sévères mises en place en 2010 par les pays occidentaux ont commencé à asphyxier progressivement l'économie iranienne en créant notamment une pénurie de devises.

La semaine dernière, la Banque centrale a interdit l'achat et la possession de devises sans document d'achat, et prévenu que tout contrevenant risquait d'être arrêté et emprisonné.

Elle a donné jusqu'au 4 février aux détenteurs de dollars pour les déposer dans les banques du pays. Après cette date, les devises n'ayant pas de source définie seront considérées comme des produits de contrebande, selon un responsable de la Banque.

De même, tous les voyageurs entrant dans le pays avec plus de 1.000 dollars doivent désormais les déclarer à leur arrivée.

Les autorités monétaires ont en même temps fixé un double taux désormais obligatoire pour le billet vert: un taux à 11.300 rials pour les importations officielles, et un taux parallèle à 14.000 IRR pour les particuliers achetant ou vendant leurs devises chez les changeurs autorisés. Toutefois, seuls les voyageurs sont désormais autorisés à acheter des devises, dans une limite maximale de 1.000 dollars par personne et par an.

Ces décisions ont pratiquement gelé les transactions sur la marché parallèle et provoqué l'apparition d'un marché noir, jusqu'alors inexistant, sur lequel les cours se sont envolés.

Le ministre de l'Economie Shamseddine Hosseini, et le chef de la Banque centrale Mahmoud Bahmani, convoqués la semaine dernière devant le Parlement à ce sujet, se sont engagés à reprendre le contrôle des taux de change et à éliminer le marché noir.

Du fait des sanctions bancaires occidentales, l'Iran, deuxième producteur de l'OPEP, a de plus en plus de mal à se faire payer en devises ses exportations pétrolières, qui ont représenté plus de 100 milliards de dollars en 2011.

Cette situation devrait s'agraver après la décision lundi des pays de l'Union européenne de renforcer leur blocus contre l'Iran par un embargo pétrolier graduel sans précédent et des sanctions contre la Banque centrale, afin d'assécher le financement du programme nucléaire iranien controversé.

Les Occidentaux craignent que ce programme, dont Téhéran affirme qu'il est à visée strictement civile, ne dissimule une tentative de construire des armes nucléaires.

Début janvier, le président américain Barack Obama a ratifié de son côté une loi renforçant les sanctions contre le secteur financier iranien et les entreprises étrangères commerçant avec l'Iran.

Bien que le gouvernement iranien ait rejeté tout lien entre les sanctions occidentales et la chute du rial, certains responsables ont reconnu des tensions psychologiques ayant un impact sur la population.

Le pays connaît également depuis deux semaines une ruée vers l'or, en hausse de plus de 50%, et d'autres biens déconnectés des devises.


(©AFP / 23 janvier 2012 12h57)

[www.romandie.com]
b
23 janvier 2012 22:46
Souvenons nous que l'URSS est tombée sans guerre ni massacres lorsque les Etats-Unis ont fait chuter le cours du pétrole drastiquement.

N'ayant qu'une industrie médiocre, n'exportant aucun produit manufacturé, investissant monstrueusement dans son armement, les ressources en devises de l'URSS ont chuté à un point tel qu'elle n'avait plus assez de devises pour acheter son matériel industriel à l'étranger.

Ne pouvant plus payer les fonctionnaires ni les militaires, ni investir dans son armement, elle est tombée comme un chateau de cartes.

Le pognon, le pognon, le pognon, c'est bien plus efficace que des tanks.
24 janvier 2012 05:58
Citation
belane a écrit:
Souvenons nous que l'URSS est tombée sans guerre ni massacres lorsque les Etats-Unis ont fait chuter le cours du pétrole drastiquement.

N'ayant qu'une industrie médiocre, n'exportant aucun produit manufacturé, investissant monstrueusement dans son armement, les ressources en devises de l'URSS ont chuté à un point tel qu'elle n'avait plus assez de devises pour acheter son matériel industriel à l'étranger.

Ne pouvant plus payer les fonctionnaires ni les militaires, ni investir dans son armement, elle est tombée comme un chateau de cartes.

Le pognon, le pognon, le pognon, c'est bien plus efficace que des tanks.

est ce que tu justifies l'assassinat des scientifiques iraniens par les sionistes?
:o
B
24 janvier 2012 11:06
La Chine est le premier client de l'Iran.

Pékin tance Washington à propos de sa detteptdr

Premier créancier des États-Unis, Pékin estime que Washington a échoué à désamorcer «la bombe de la dette». L'agence de notation Moody's, moins sévère, s'est contentée d'un avertissement.

Le relèvement du plafond de la dette américaine, mardi soir après un vote du Sénat, n'a pas mis fin aux inquiétudes. Les critiques les plus virulentes émanent du premier créancier des États-Unis, la Chine. Washington a échoué à «désamorcer la bombe de la dette», a asséné l'agence de presse officielle Chine nouvelle mercredi matin.

Pour appuyer ce message, le gouverneur de la Banque centrale, Zhou Xiaochuan, a annoncé que «les réserves de change de la Chine vont continuer à suivre les principes de la diversification des investissements et de la gestion des risques». En clair, la partie des fonds investis en dollars continuera de baisser. «D'importantes fluctuations et une grande incertitude sur le marché des Treasuries auraient un impact sur la stabilité du système monétaire et financier international, et pourraient affecter la reprise économique mondiale», a ajouté le responsable chinois. Pékin a de quoi s'inquiéter : il dispose des plus larges réserves financières au monde, soit près de 3197 milliards de dollars à fin juin, dont 1160 milliards placés dans des Bons du Trésor américain.

L'agence de notation chinoise Dagong a par ailleurs abaissé la note des États-Unis de A+ à A, loin du AAA accordé par les agences occidentales. Selon elle, le relèvement du plafond de la dette ne pourra «qu'aggraver» la situation. Le spectacle des divisions entre républicains et démocrates ces derniers mois «reflète l'incapacité du gouvernement pour résoudre le problème» des finances américaines, estime-t-elle.
«Un premier pas»

Plus clémente, l'agence Moody's a confirmé la note AAA des États-Unis, tout en l'assortissant d'une perspective négative. «L'accord voté mardi soir est un premier pas vers le redressement des comptes publics», a-t-elle observé dans un communiqué. Mais la santé financière de la première économie mondiale, et donc sa note, pourrait être menacée si nouvelles mesures de rigueur ne sont pas adoptées en 2013, si la croissance ralentit encore, ou en cas de hausse soudaine des taux d'intérêt.

L'agence de notation Fitch a pour sa part indiqué mercredi matin dans un communiqué que, selon elle, «le risque de défaut des États-Unis est extrêmement bas». Cependant, «les États-Unis, comme la plupart des pays d'Europe, doivent se confronter à des choix difficiles au sujet des impôts et des dépenses dans un contexte de reprise économique molle», et afin de redresser suffisamment les finances publiques. Fitch a confirmé mardi soir la note américaine.

Standard & Poor's, la plus influente des trois agences de notation occidentales, ne s'est pas encore exprimée officiellement. Le directeur des notations souveraines Takahira Ogawa, a toutefois tenté, mercredi matin, d'atténuer les enjeux d'une éventuelle dégradation: «le marché a dans une certaine mesure déjà comptabilisé le risque potentiel d'un déclassement américain». S&P avait prévenu durant les négociations sur le plafond de la dette: les États-Unis doivent économiser 4000 milliards de dollars sur les dix prochaines années pour conserver leur AAA. Le plan adopté ne table que sur 2400 milliards.

Le Trésor américain a pu sonder l'état d'esprit de ses créanciers privés, ce mercredi. Réunis en comité pour conseiller Washington sur ses émissions de dette, ils se sont montrés confiants. «Aucun des membres ne pensait qu'un abaissement de la note était imminent», indique le compte rendu de la réunion.

[www.lefigaro.fr]
o
24 janvier 2012 20:33
celui qui dit d'un coté qu'Israel n'a pas sa place au moyen orient et qu'elle doit etre rayé de la carte et de l'autre enrichi l'uranium a reuni toutes les conditions pour se faire ratatiner par les occidentaux et Israel. Si les dirigeants iraniens responsables de la securité de leur peuple ne savent pas ça ce sont des demeurés.
B
24 janvier 2012 21:39
Citation
omar625 a écrit:
celui qui dit d'un coté qu'Israel n'a pas sa place au moyen orient et qu'elle doit etre rayé de la carte

Les media font l'impasse sur cette info:



Hamas has accepted Israel’s right to exist and would be prepared to nullify its charter, which calls for the destruction of Israel, Aziz Dwaik, Hamas’s most senior representative in the West Bank, said on Wednesday. Dwaik’s remarks are seen in the context of Hamas’s attempts to win recognition from the international community.

[matzav.com]
o
24 janvier 2012 23:42
Citation
amir a écrit:
est ce que tu justifies l'assassinat des scientifiques iraniens par les sionistes?

Est-ce que tu es pour interdire l'utilisation des OGM au lichenstein ?
l
25 janvier 2012 13:36
c'est franchement ridicule

est ce que vous croyez que l'avis de hamas, ou n'importe quel pays musulman compte? c'est israel qui refuse l'existance de palestine ! quand tu entend le condidat républiquain dire "le peuple palestinien a été inventé" vous pensez que l'avis de hamas sur l'existance d'israel est critique, ça ne fait que rigoler israel! on ne sait plus qui est la victime dans ce monde, ils se sont victimisés à un point ou on commence à les croire!

pour l'iran c'est injustifiable et inconhérent

la france, états unis, israel, disposent de bombes nuclèaires ben qu'ils fassent preuve de bonne volonté en détruisant leur arme nucléaire et si ils le font ben dans ce cas ils peuvent appliquer leur pseudo punition et fessés à l'iran! la connerie humaine! tfouuuuuuuuuuuu "la 3alam ki dayer une merde!
c1= sure de moi j'ai rien calculé c2= 32j c3= en cours
b
25 janvier 2012 13:50
Je crois que tu n'as pas compris.

L'Iran a signé le traité de non prolifération nucléaire.

Or le traité interdit aux pays n'ayant pas fait fait explosé d'arme nucléaire après 1967 de chercher à en fabriquer ou de chercher à s'en procurer une.

A cette fin, l'Agence internationale de l'énergie atomique contrôle et vérifie tous les pays signataires.

L'Iran a signé ce traité librement. Il lui appartient donc de le respecter et de respecter sa parole, en laissant l'Agence visiter ses installations.

Israël, l'Inde et le Pakistan n'ont pas signé ce traité. Ils ne peuvent donc pas mentir et violer leur parole, ce que fait l'Iran avec une fourberie ...... toute ayatollesque.

L'Iran est en train de violer un accord international. Ce n'est donc pas une victime, au contraire.
o
26 janvier 2012 20:02
selon des sites israeliens en 4 jours 4 hauts dirigeants des gardiens de la revolution iranienne dont l'un est responsable de la securité d'un site nucleaire, sont morts tous d'hemorragie cerebrale. Si cette info est vraie alors moi elle me rappelle la mort du dirigeant du hamas Mabhouh à Dubai. Au debut les autorités de Dubai ont cru à une mort naturelle c'etait une hemorragie interne. Le mossade a breveté certainement un produit "encephalo hemorragico"
 
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