La ceremonie de remise des prix aux lauréats de la 7e édition du «Prix de Tanger de la création poétique» aura lieu, samedi prochain à Tanger, a annoncé l'Association des jeunes créateurs (AJC) qui organise cette manifestation.
Le Prix de Tanger pour la création poétique, initié cette année sous le signe «Passerelles en vers», est destiné aux jeunes poètes de moins de 35 ans. Dédié à la découverte de nouveaux talents, ce prix est réservé uniquement aux œuvres poétiques n'ayant jamais été primées auparavant.
Le prix est ouvert aux œuvres poétiques dans quatre langues : l'arabe, le français, l'anglais et l'espagnol. Le soin de départager les créations candidates à ce prix est confié à un jury constitué d'hommes de lettres et d'enseignants universitaires.
La manifestation est dotée de deux prix pour les meilleures œuvres de chaque langue : un prix pour le meilleur recueil et un autre pour le meilleur poème. La cérémonie de remise des prix de cette 7e édition, qui se déroulera à la salle des conférences d'El-Minzah de Tanger à partir de 16h, sera marquée par un hommage au grand homme de lettres irakien Badr Chaker Sayab et l'écrivain marocain Mohamed Seghrini. Réunir ces deux grand noms de la littérature arabe dans cet hommage revêt une symbolique particulière et l'expression d'une solidarité avec le peuple irakien frère, expliquent les organisateurs.
Fondée en 1995 à Tanger, l'Association des jeunes créateurs s'assigne pour objectif la promotion de la création artistique des jeunes dans les divers domaines littéraires et artistiques. Outre l'organisation de rencontres, de conférences et de prix pour la création artistique, l'association procède à la publication des ouvrages des jeunes talents avec le concours des mécènes. La précédente édition du Prix de Tanger pour la création poétique a connu la participation de 82 jeunes créateurs représentant 10 pays du Maghreb, d'Afrique et d'Europe. Le premier prix du recueil a été décerné ex-aequo à la jeune poétesse égyptienne pour son ouvrage «il faut du temps» et au marocain Mohamed Bechkar pour son recueil «Khabt Ettayr» (battements d'oiseaux).
Source MAP
[b]"Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas."[/b] [i]Géronimo[/i]
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