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Moh Tsu a écrit:
Aoudou billah imina sheitan irajim. Bismillah irahman irahim. Aoudou billah imina sheitan irajim. Bismillah irahman irahim. Aoudou billah imina sheitan irajim. Bismillah irahman irahim.
Aleykoum salam
Ton cas ne relève pas de la médecine dite traditionnelle... Vu tout ce que tu racontes là, ton mal être, tes blocages (hakiz), ton état suicidaire... Cherche pas plus loin... Tu es atteinte d'un mal occulte, et cela concerne à mon avis tous les membres de ta famille qui se déchire pour rien, où ça se barre, fait la gueule, ça se sépare, dénigre, etc.
Des cas comme le tiens, il y a en des milliers...
As-tu déjà fait des séances de roqia de par le passé... ? Une ne suffisant pour des cas comme le tien...
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Cathy91 a écrit:
Bonjour
Quand j'étais jeune, j'étais partie dans des études de biochimie agroalimentaire. J'ai eu mon diplôme. Mais suite à ça, j'ai fait de grosses angoisses qui ne me permettaient plus de sortir de chez moi. Les années passent, on n'a toujours pas de situation et on voit nos copines s'installer dans la vie. C'était une période de ma vie pas facile où je me sentais vraiment nulle et incapable.
Au final, un peu par défaut, je suis devenue assistante maternelle. ça me permettait de gagner ma vie sans sortir de chez moi (cause de toutes mes angoisses : l'extérieur qui me terrorisait).
Moi qui devais être cadre, ben je me retrouvais dans la morves, les pleurs, la bave, le vomi et des gamins qui de toutes manières n'arrivaient pas à aligner deux mots convenablement et les parents qui te prenaient de haut parce que forcément, eux avaient une situation professionnelle plus enviable, enfin ... plus respectable aux yeux de la société.
Et puis ... les années passent et j'en ai vraiment fait mon métier. Et je gagne mieux ma vie que tous ces parents. Je ne t'énumérerais pas tous les avantages que je peux avoir, mais non seulement j'ai le salaire d'un cadre, mais en plus j'ai d'autres avantages financiers non négligeables, ainsi qu'une tranquillité de vie enviée par beaucoup. ça fait 16 ans que je suis nounou et je compte bien aller comme ça jusqu'à ma retraite.
Maintenant, avec le recul, je sais que c'est Dieu qui m'a orienté vers cette voie. Ces angoisses, c'est lui qui me les a donné pour que j'emprunte une autre voie. Cette voie que je ne voulais pas, cette voie qui m'a rendu honteuse pendant un moment. Mais je sais à présent que c'est cette voie qui m'aura rendu la plus heureuse. La plus heureuse dans ma famille, la plus heureuse dans mon travail, dans la vie en général. Je suis bien. Je comprends ce que j'ai gagné et je remercie chaque jour Dieu de m'avoir donné cette vie-là.
Donc là, tu es dans une période où tu te sens nulle, inutile, mais je suis intimement persuadée que Dieu te fait vivre ces épreuves pour que tu trouves la voie qu'il te propose. Tu es intelligente, puisque tu es capable de réussir des études. Mais cette intelligence, il faut que tu l'utilises à autre chose. Quoi ? ça je ne le sais pas. L'avenir te le dira. Cherche et prends ce qui vient. Mon métier d'assmat, il est arrivé à la maternité lors de la naissance de mon premier enfant. Pour une raison que j'ignore, je me suis intéressée à une petite annonce du Conseil Général glissée dans la mallette pleine de bons de réductions pour bébé qui annonçait que le département avait besoin d'assistantes maternelles. Vu mes problèmes de malaise, je m'étais alors dit que ce serait une bonne alternative pour pouvoir travailler et ramener quand même de l'argent à la maison.
ça a été une simple petite annonce qui a changé toute ma vie.
C'est comme ça.
Suis les signes qui s'offrent à toi. Ecoute ton instinct, c'est Dieu qui te parle. Il te montrera la voie. Demande-lui de te guider et suis sa voie, tu te sentiras progressivement mieux.
La vie, c'est comme s'habiller. Souvent, quand on est jeune, on achète des vêtements qui nous plaisent parce qu'on aime le rose, parce qu'on aime les pantacourts, ou les manches 3/4. Et au final, ce n'est pas ce qu'on aime qu'on doit acheter, c'est ce qui nous va. Et là, ça peut être du gris, ou du long, ou du sans manche. Peu importe, faut faire en fonction de ce qui nous va, pas de ce qu'on aime.
Tu aurais voulu faire médecine, mais ce n'est pas ce qui te va le mieux dans ta vie. Dieu te le dit à travers tes malaises. Il y a une autre voie qui t'attend, peut-être visiblement moins glorieuse, mais dans laquelle tu t'épanouiras. Faut juste que tu la trouves.
Pense à ton bien. Pas à ce que tu veux faire. Mais à ce que tu dois faire pour te sentir mieux. Donc épluche les petites annonces, les formations, cherche. Peut-être que c'est une personne dans la rue qui te parlera d'un truc et que tu suivras, ou une annonce faite à la radio alors que tu ne l'écoutes jamais habituellement. C'est tellement bête la vie. Mais je suis intimement persuadée que ta vie est écrite quelque part, faut juste retrouver la trace. Dieu te donnera des signes, j'en suis certaine.
Encore maintenant, j'ai du mal à comprendre comment j'ai pu répondre à cette annonce. Fallait que je le tente à l'époque, sans que je ne sache pourquoi je m'engageais dans cette voie. Et tu vois, j'en ai fait ma vie. Tu trouveras ta voie, comme tout le monde.
Tu es dans une période charnière de ta vie, c'est stressant, mais c'est parce que t'as pas encore trouvé. Aie confiance en la vie. Elle va bientôt t'apporter des réponses. Ce que tu vis là touchent beaucoup de jeunes adultes. C'est une période normale de flottement. Ne commet surtout pas l'irréparable, ça n'en vaut vraiment pas la peine.
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mamiche a écrit:
Perso je pense que tu es depression et que des antidépresseurs te seront d un grand secours
je ne crois absolument pas a un mal occulte dans ton cas ni possession ni autre
Une sorte d aboulie due a la depression, va vis un bon psy. Tu t en sortiras
Pour les etudes revois tes ambitions a la baisse vu ton etat de sante et chosis toi un cursus qui ne te demande pas trop d effort et d investissement.
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sakinaaa a écrit:
Salam ma soeur
C'est triste ce que tu vis.
Tu as vu une psy qui t'as donné une piste sur l'origine de ton mal etre. C'est courant chez les surdoués. Mais tu culpabilise tellement d'avoir échoué là où était sensé réussir avec facilité que tu refuse de croire que c'est ta "surdouance" qui t'as fait coulé.
Il se peut que tu sois touché par un mal occulte comme il se peut que ce soit juste la pression qu'on et que tu t'es mise pour réussir t'ai écrasé. L'essentiel est que tu n'étais peut etre pas prédestiné à devenir médecin comme te l'a expliqué Cathy ou alors que tu devienne medecin maintenant.
Le hasard n'existe pas. Tout ce qui t'atteint a une raison qu'on ne comprend pas forcement sur le moment.
Est ce que tu as déjà recontré des surdoués avec qui échanger vos expériences ? Ca pourrait peut etre t'aider de voir que tu n'es pas la seule à mal vivre ce décalage avec ton entourage.
Quand a ton orientation professionnelle qu'est ce qui t'as poussé à faire médecine ? Est ce une vocation ou c'est juste pour l'image prestigieuse qu'à ce métier ?
Tu es fragile physiquement et psychologiquement. Il y a pas un travail qui pourrait etre plus apaisant pour toi ? La médecine est un domaine très éprouvant peut etre bcp trop pour toi.
Pourquoi tu ne prendrais pas une année sabatique où tu pourrais te reconnecter avec toi en fesant des voyages spirituel comme une Omra ou pourquoi pas le hajj. Tu pourrais multiplier les prieres, les invocations. Tu as déjà fais la salat istikhara concernant ton orientation professionnelle ? Si c'est pas le cas je te conseille de la faire t'es sure de prendre la bonne décision.
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karml a écrit:
Bonsoir Mamiche!
Mon pédopsy m'avait prescrit à l'époque un antidépresseur (le Prozac) ainsi que des anxiolytiques plus ou moins fort (Xanax et Atarax). A part me faire dormir, je ne voyais de bénéfice. Mon aboulie était déjà présente à cette époque, ça n'a fait que le renforcer.
Il ne faut pas adopter une vision dichotomique. Certains voient que un cas de possession et d'autres un problème purement psychologique. Il faut trouver un équilibre entre les deux pour éviter les erreurs thérapeutiques. Par exemple, d'abord envisager une roqya (il n'y a en soi pas de mal à écouter le coran). Si absence de signe d'un mal occulte, la piste psychologique sera à privilégier et vice versa!
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mamiche a écrit:
le prozac n est pas le meilleur des antidépresseurs. T as pas eu des envies de suicide `il est connu pour ?
Atarax oui ca fait dormir un max
xanax est bon mais addictif. c est un traitement d appoint.
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karml a écrit:
Salam aleykoum à toutes et à tous.
Je sollicite votre aide afin d'obtenir des conseils qui pourront, je l'espère atténuer ma souffrance.
Actuellement âgée de 21 ans, j'ai eu une enfance plutôt agréable, sans encombre jusqu'a où arrive la période charnière de l’adolescence. Durant cette dernière, un très grand malaise s'installa en moi ; sentiment d'être bizarre par rapport à mes pairs, incomprise et mauvaise. J'ai très vite compris qu'il était vitale pour ma survie de porter un masque pour être socialement acceptée afin de ne pas être marginalisée. Néanmoins à force d'enfouir ma véritable identité, j'ai fait une dépression ainsi que de la boulimie vomitive et de l'anorexie mentale. Tout ceci m'a valu une série d'hospitalisation en pédiatrie, avec un suivi régulier par une pédopsychiatre qui au final ne m'ont rien apporté de concret sans oublier une quasi désertion du lycée.
Durant toute ma scolarité, j'ai obtenu de bonnes notes sans trop forcer, al hamdullilah j'ai jamais rencontré de soucis jusqu'a mon entrée en première S. Ce contexte particulier rythmé par la maladie étant déjà difficile à gérer, s'ajouta le départ de mes deux sœurs,le divorce de mes parents et les moqueries de mes camarades ainsi que ceux de mes professeurs. J'ai tout de même obtenu mon bac de justesse al hamdullilah. J'ai ensuite pris une année sabbatique, car désirant faire médecine, j'avais conscience que mon état de fragilité récent ne favoriserait de bonnes conditions d'études.
Je suis rentrée en paces la rentrée d’après, motivée et en meilleure forme. J'ai tout donné, obtenait de très bon classement aux concours blancs, mais subhanallah le jour de mon épreuve de chimie-biochimie, j'ai été "bloquée" (je ne serai encore l'expliquer) ne me permettant pas de finir l'épreuve. Kheir inch'Allah, la déception était là mais je m'en suis remis à Allah. Lors de ma deuxième tentative, j'ai obtenu un bon classement au premier semestre al hamdullilah! J'étais contente mais rebelote, je retombe à nouveau malade au second semestre, ce qui a induit bien évidemment mon déclassement et mon échec définitif. Pendant ce second semestre, j'étais dans un état inexpliqué de léthargie, je n'avais plus les capacités cognitives de travailler, ni la force de me motiver et de me lever. Je suis allée voir divers médecins, aucun examen laissait présager de problème hormis une petite carence en fer.
Dépitée, seule et sans soutient, me faisant traiter d'enfant stupide par mon père car tout n'est que de ma faute, je me suis isolée et mes idées noirs ont repris de plus belle. Mon père ayant raison, je me suis prise une grosse claque face à la réalité de ce que je suis ; nulle et débile. Pour gérer cette prise de conscience et ne pas passer à l'acte, j'ai donc décidé de consulter une psychologue musulmane qui me diagnostique " mon haut potentiel", "ma surdouance". Elle me passa des titres de livres à lire ; Trop intelligent pour être heureux? de Jeanne Siaud Facchin et Je pense trop de Christelle Petitcollin. Je me reconnais dans la majorité de point, c'est vrai mais la réalité fait que je n'y crois pas pour la simple et bonne raison qu’échouant à tous les niveaux (scolairement et relationnellement) ça relève plus de l'effet barnum. J'ai également fait des roqyas mais rien ne présage une possession et/ou sihr.
Depuis juin, je ne sais plus quoi penser, ni quoi faire. Je sais juste que je souffre terriblement de mon mal-être, de ma solitude, de n'être comprise par personne et de n'avoir aucun avenir. Je pense de plus en plus à mettre fin à mes jours, j'ai beau prier, rien n'appaise cette douleur. Svp, aidez-moi, conseillez-moi.
Je m'excuse pour la longueur de mon message et vous remercie de m'avoir lu.