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Échecs & dépression
k
13 octobre 2016 08:35
Salam aleykoum à toutes et à tous.

Je sollicite votre aide afin d'obtenir des conseils qui pourront, je l'espère atténuer ma souffrance.

Actuellement âgée de 21 ans, j'ai eu une enfance plutôt agréable, sans encombre jusqu'a où arrive la période charnière de l’adolescence. Durant cette dernière, un très grand malaise s'installa en moi ; sentiment d'être bizarre par rapport à mes pairs, incomprise et mauvaise. J'ai très vite compris qu'il était vitale pour ma survie de porter un masque pour être socialement acceptée afin de ne pas être marginalisée. Néanmoins à force d'enfouir ma véritable identité, j'ai fait une dépression ainsi que de la boulimie vomitive et de l'anorexie mentale. Tout ceci m'a valu une série d'hospitalisation en pédiatrie, avec un suivi régulier par une pédopsychiatre qui au final ne m'ont rien apporté de concret sans oublier une quasi désertion du lycée.

Durant toute ma scolarité, j'ai obtenu de bonnes notes sans trop forcer, al hamdullilah j'ai jamais rencontré de soucis jusqu'a mon entrée en première S. Ce contexte particulier rythmé par la maladie étant déjà difficile à gérer, s'ajouta le départ de mes deux sœurs,le divorce de mes parents et les moqueries de mes camarades ainsi que ceux de mes professeurs. J'ai tout de même obtenu mon bac de justesse al hamdullilah. J'ai ensuite pris une année sabbatique, car désirant faire médecine, j'avais conscience que mon état de fragilité récent ne favoriserait de bonnes conditions d'études.

Je suis rentrée en paces la rentrée d’après, motivée et en meilleure forme. J'ai tout donné, obtenait de très bon classement aux concours blancs, mais subhanallah le jour de mon épreuve de chimie-biochimie, j'ai été "bloquée" (je ne serai encore l'expliquer) ne me permettant pas de finir l'épreuve. Kheir inch'Allah, la déception était là mais je m'en suis remis à Allah. Lors de ma deuxième tentative, j'ai obtenu un bon classement au premier semestre al hamdullilah! J'étais contente mais rebelote, je retombe à nouveau malade au second semestre, ce qui a induit bien évidemment mon déclassement et mon échec définitif. Pendant ce second semestre, j'étais dans un état inexpliqué de léthargie, je n'avais plus les capacités cognitives de travailler, ni la force de me motiver et de me lever. Je suis allée voir divers médecins, aucun examen laissait présager de problème hormis une petite carence en fer.

Dépitée, seule et sans soutient, me faisant traiter d'enfant stupide par mon père car tout n'est que de ma faute, je me suis isolée et mes idées noirs ont repris de plus belle. Mon père ayant raison, je me suis prise une grosse claque face à la réalité de ce que je suis ; nulle et débile. Pour gérer cette prise de conscience et ne pas passer à l'acte, j'ai donc décidé de consulter une psychologue musulmane qui me diagnostique " mon haut potentiel", "ma surdouance". Elle me passa des titres de livres à lire ; Trop intelligent pour être heureux? de Jeanne Siaud Facchin et Je pense trop de Christelle Petitcollin. Je me reconnais dans la majorité de point, c'est vrai mais la réalité fait que je n'y crois pas pour la simple et bonne raison qu’échouant à tous les niveaux (scolairement et relationnellement) ça relève plus de l'effet barnum. J'ai également fait des roqyas mais rien ne présage une possession et/ou sihr.

Depuis juin, je ne sais plus quoi penser, ni quoi faire. Je sais juste que je souffre terriblement de mon mal-être, de ma solitude, de n'être comprise par personne et de n'avoir aucun avenir. Je pense de plus en plus à mettre fin à mes jours, j'ai beau prier, rien n'appaise cette douleur. Svp, aidez-moi, conseillez-moi.

Je m'excuse pour la longueur de mon message et vous remercie de m'avoir lu.
13 octobre 2016 08:53
Aoudou billah imina sheitan irajim. Bismillah irahman irahim. Aoudou billah imina sheitan irajim. Bismillah irahman irahim. Aoudou billah imina sheitan irajim. Bismillah irahman irahim.

Aleykoum salam

Ton cas ne relève pas de la médecine dite traditionnelle... Vu tout ce que tu racontes là, ton mal être, tes blocages (hakiz), ton état suicidaire... Cherche pas plus loin... Tu es atteinte d'un mal occulte, et cela concerne à mon avis tous les membres de ta famille qui se déchire pour rien, où ça se barre, fait la gueule, ça se sépare, dénigre, etc.

Des cas comme le tiens, il y a en des milliers...

As-tu déjà fait des séances de roqia de par le passé... ? Une ne suffisant pour des cas comme le tien...
Ma Sha Allah !!! "[i]Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme ![/i]" (Lavoisier) [Bienvenue au Yabi Poésie Club]([url=http://www.yabiladi.com/forum/yabi-poesie-club-7-3375889-5377811.html#msg-5377811])
13 octobre 2016 10:09
Salam aleyki ma belle,

Je suis vraiment désolée de ce qui t'arrive mais je pense sincèrement que moh tsu n'a pas tord et Allah est plus savant.

Tu devrais multiplier les rokyas et les invocations (le matin, avant d'aller au wc, de s'habiller, de sortir, de dormir etc...), multiplier le dikhr, la prière.
C'est une étape difficile à vivre, mais si Allah te le met sur ton chemin c'est que tu as les épaules pour t'en sortir. Il faut vraiment que tu t'en remète à Allah et que tu fasses les causes pour avoir une guérison complète.


Qu'Allah te guérisse de tout mal, amin
C
13 octobre 2016 10:12
Bonjour

Quand j'étais jeune, j'étais partie dans des études de biochimie agroalimentaire. J'ai eu mon diplôme. Mais suite à ça, j'ai fait de grosses angoisses qui ne me permettaient plus de sortir de chez moi. Les années passent, on n'a toujours pas de situation et on voit nos copines s'installer dans la vie. C'était une période de ma vie pas facile où je me sentais vraiment nulle et incapable.

Au final, un peu par défaut, je suis devenue assistante maternelle. ça me permettait de gagner ma vie sans sortir de chez moi (cause de toutes mes angoisses : l'extérieur qui me terrorisait).

Moi qui devais être cadre, ben je me retrouvais dans la morves, les pleurs, la bave, le vomi et des gamins qui de toutes manières n'arrivaient pas à aligner deux mots convenablement et les parents qui te prenaient de haut parce que forcément, eux avaient une situation professionnelle plus enviable, enfin ... plus respectable aux yeux de la société.

Et puis ... les années passent et j'en ai vraiment fait mon métier. Et je gagne mieux ma vie que tous ces parents. Je ne t'énumérerais pas tous les avantages que je peux avoir, mais non seulement j'ai le salaire d'un cadre, mais en plus j'ai d'autres avantages financiers non négligeables, ainsi qu'une tranquillité de vie enviée par beaucoup. ça fait 16 ans que je suis nounou et je compte bien aller comme ça jusqu'à ma retraite.

Maintenant, avec le recul, je sais que c'est Dieu qui m'a orienté vers cette voie. Ces angoisses, c'est lui qui me les a donné pour que j'emprunte une autre voie. Cette voie que je ne voulais pas, cette voie qui m'a rendu honteuse pendant un moment. Mais je sais à présent que c'est cette voie qui m'aura rendu la plus heureuse. La plus heureuse dans ma famille, la plus heureuse dans mon travail, dans la vie en général. Je suis bien. Je comprends ce que j'ai gagné et je remercie chaque jour Dieu de m'avoir donné cette vie-là.

Donc là, tu es dans une période où tu te sens nulle, inutile, mais je suis intimement persuadée que Dieu te fait vivre ces épreuves pour que tu trouves la voie qu'il te propose. Tu es intelligente, puisque tu es capable de réussir des études. Mais cette intelligence, il faut que tu l'utilises à autre chose. Quoi ? ça je ne le sais pas. L'avenir te le dira. Cherche et prends ce qui vient. Mon métier d'assmat, il est arrivé à la maternité lors de la naissance de mon premier enfant. Pour une raison que j'ignore, je me suis intéressée à une petite annonce du Conseil Général glissée dans la mallette pleine de bons de réductions pour bébé qui annonçait que le département avait besoin d'assistantes maternelles. Vu mes problèmes de malaise, je m'étais alors dit que ce serait une bonne alternative pour pouvoir travailler et ramener quand même de l'argent à la maison.

ça a été une simple petite annonce qui a changé toute ma vie.

C'est comme ça.

Suis les signes qui s'offrent à toi. Ecoute ton instinct, c'est Dieu qui te parle. Il te montrera la voie. Demande-lui de te guider et suis sa voie, tu te sentiras progressivement mieux.

La vie, c'est comme s'habiller. Souvent, quand on est jeune, on achète des vêtements qui nous plaisent parce qu'on aime le rose, parce qu'on aime les pantacourts, ou les manches 3/4. Et au final, ce n'est pas ce qu'on aime qu'on doit acheter, c'est ce qui nous va. Et là, ça peut être du gris, ou du long, ou du sans manche. Peu importe, faut faire en fonction de ce qui nous va, pas de ce qu'on aime.

Tu aurais voulu faire médecine, mais ce n'est pas ce qui te va le mieux dans ta vie. Dieu te le dit à travers tes malaises. Il y a une autre voie qui t'attend, peut-être visiblement moins glorieuse, mais dans laquelle tu t'épanouiras. Faut juste que tu la trouves.

Pense à ton bien. Pas à ce que tu veux faire. Mais à ce que tu dois faire pour te sentir mieux. Donc épluche les petites annonces, les formations, cherche. Peut-être que c'est une personne dans la rue qui te parlera d'un truc et que tu suivras, ou une annonce faite à la radio alors que tu ne l'écoutes jamais habituellement. C'est tellement bête la vie. Mais je suis intimement persuadée que ta vie est écrite quelque part, faut juste retrouver la trace. Dieu te donnera des signes, j'en suis certaine.

Encore maintenant, j'ai du mal à comprendre comment j'ai pu répondre à cette annonce. Fallait que je le tente à l'époque, sans que je ne sache pourquoi je m'engageais dans cette voie. Et tu vois, j'en ai fait ma vie. Tu trouveras ta voie, comme tout le monde.

Tu es dans une période charnière de ta vie, c'est stressant, mais c'est parce que t'as pas encore trouvé. Aie confiance en la vie. Elle va bientôt t'apporter des réponses. Ce que tu vis là touchent beaucoup de jeunes adultes. C'est une période normale de flottement. Ne commet surtout pas l'irréparable, ça n'en vaut vraiment pas la peine.
13 octobre 2016 11:41
tu pourrais faire le résumé tout simplement ? Je n'arrive pas à lire cet article long j'ai cru que c'était l'histoire harry potter en 7 partie !ptdr
13 octobre 2016 13:34
Perso je pense que tu es depression et que des antidépresseurs te seront d un grand secours

je ne crois absolument pas a un mal occulte dans ton cas ni possession ni autre
Une sorte d aboulie due a la depression, va vis un bon psy. Tu t en sortiras

Pour les etudes revois tes ambitions a la baisse vu ton etat de sante et chosis toi un cursus qui ne te demande pas trop d effort et d investissement.
Irrésistiblement .....aliénophobe !
13 octobre 2016 13:56
Salam ma soeur

C'est triste ce que tu vis.

Tu as vu une psy qui t'as donné une piste sur l'origine de ton mal etre. C'est courant chez les surdoués. Mais tu culpabilise tellement d'avoir échoué là où était sensé réussir avec facilité que tu refuse de croire que c'est ta "surdouance" qui t'as fait coulé.

Il se peut que tu sois touché par un mal occulte comme il se peut que ce soit juste la pression qu'on et que tu t'es mise pour réussir t'ai écrasé. L'essentiel est que tu n'étais peut etre pas prédestiné à devenir médecin comme te l'a expliqué Cathy ou alors que tu devienne medecin maintenant.

Le hasard n'existe pas. Tout ce qui t'atteint a une raison qu'on ne comprend pas forcement sur le moment.

Est ce que tu as déjà recontré des surdoués avec qui échanger vos expériences ? Ca pourrait peut etre t'aider de voir que tu n'es pas la seule à mal vivre ce décalage avec ton entourage.

Quand a ton orientation professionnelle qu'est ce qui t'as poussé à faire médecine ? Est ce une vocation ou c'est juste pour l'image prestigieuse qu'à ce métier ?

Tu es fragile physiquement et psychologiquement. Il y a pas un travail qui pourrait etre plus apaisant pour toi ? La médecine est un domaine très éprouvant peut etre bcp trop pour toi.

Pourquoi tu ne prendrais pas une année sabatique où tu pourrais te reconnecter avec toi en fesant des voyages spirituel comme une Omra ou pourquoi pas le hajj. Tu pourrais multiplier les prieres, les invocations. Tu as déjà fais la salat istikhara concernant ton orientation professionnelle ? Si c'est pas le cas je te conseille de la faire t'es sure de prendre la bonne décision.
13 octobre 2016 14:31
Tout à fait d'accord avec toi sakinaa
k
13 octobre 2016 20:09
Merci Moh Tsu pour ta réponse.

J'ai déjà effectué plusieurs séances de roqya, prends soin de lire mes invocations le matin et le soir et je n'hésite jamais à mettre la sourate el baqarah à la maison tous les trois jours.

Si je prends ces précautions c'est parce que ma grande sœur a déjà eu affaire à une possession de djinn. On peut même dire que j'ai grandi avec ça (attaque, crise, pleurs, raqi à répétition chez moi etc). Ma mère est également touchée par un sihr t mangé (vomissement dès lors qu'elle écoute le coran) mais elle prend soin d'elle.

Un raqi nous a dit que un sihr a été probablement fait à toute ma famille, mais à force de grandir dans ce climat anxiogène où le quotidien est rythmé par ces craintes et peurs, j'essaye aussi d'adopter une certaine lucidité pour ne pas confondre problème psycho/somatique et possession.
Citation
Moh Tsu a écrit:
Aoudou billah imina sheitan irajim. Bismillah irahman irahim. Aoudou billah imina sheitan irajim. Bismillah irahman irahim. Aoudou billah imina sheitan irajim. Bismillah irahman irahim.

Aleykoum salam

Ton cas ne relève pas de la médecine dite traditionnelle... Vu tout ce que tu racontes là, ton mal être, tes blocages (hakiz), ton état suicidaire... Cherche pas plus loin... Tu es atteinte d'un mal occulte, et cela concerne à mon avis tous les membres de ta famille qui se déchire pour rien, où ça se barre, fait la gueule, ça se sépare, dénigre, etc.

Des cas comme le tiens, il y a en des milliers...

As-tu déjà fait des séances de roqia de par le passé... ? Une ne suffisant pour des cas comme le tien...
k
13 octobre 2016 20:17
Baraka Allah u fiki @lylaa.N Merci pour ton soutient !

Allah est le plus savant en effet, sur ça je n'ai point de doutes! Je peux que m'en remettre à sa puissance, et je Le remercie d'avoir cette chance de croire en lui, sinon je serai déjà plus de ce monde.

Malheureusement, mon épreuve, même si elle n'est pas si catastrophique par rapport à d'autres cas, me fatigue psychologiquement et fait perdre mes moyens jusqu'a douter de l'existence même de Dieu. Je me suis remise totalement en question sur tous les aspects de cette vie tellement je suis perdue dans mes pensées;
k
13 octobre 2016 20:50
Merci énormément Cathy91 pour ton témoignage! Il me permet de relativiser tout en prenant un peu de recule sur ma situation.

C'est pourtant un très beau métier que tu fais, je le pense sincèrement. Sans toi, beaucoup de parents seraient dans l’embarras, j'irai même plus loin la société ne fonctionnerait pas! Confier un enfant est une grande responsabilité et requière énormément de patience. Chapeau !

Faire médecine pour moi est une vocation et non un moyen d'obtenir un "poste glorieux".. Je n'ai jamais été dans cette quête stupide de renommée où il faut à tout prix obtenir un doctorat ou un diplôme pour être quelqu'un. Si la société pense ainsi, c'est son problème, moi j'estime qu'il n'y a pas de métier plus prestigieux que un autre.

Je me voyais pas faire une autre profession, car la médecine est pour moi un bon moyen d'allier la science aux relations humaines. Apprendre, comprendre et raisonner à partir de donnés scientifiques pour ainsi apporter un diagnostique et venir en aide à autrui est un idéal! Désormais, les possibilités de réaliser ce rêve me sont définitivement fermées.

J'ai le sentiment d'avoir volontairement gâché mon avenir et que quoique je fasse désormais, je vais échouer. Je n'arrive plus à voir de l'avant d'où ce besoin de mettre fin à mes jours.

Je vais quand même me laisser une chance, lâcher prise et voir ce que la vie peut m'offrir
Citation
Cathy91 a écrit:
Bonjour

Quand j'étais jeune, j'étais partie dans des études de biochimie agroalimentaire. J'ai eu mon diplôme. Mais suite à ça, j'ai fait de grosses angoisses qui ne me permettaient plus de sortir de chez moi. Les années passent, on n'a toujours pas de situation et on voit nos copines s'installer dans la vie. C'était une période de ma vie pas facile où je me sentais vraiment nulle et incapable.

Au final, un peu par défaut, je suis devenue assistante maternelle. ça me permettait de gagner ma vie sans sortir de chez moi (cause de toutes mes angoisses : l'extérieur qui me terrorisait).

Moi qui devais être cadre, ben je me retrouvais dans la morves, les pleurs, la bave, le vomi et des gamins qui de toutes manières n'arrivaient pas à aligner deux mots convenablement et les parents qui te prenaient de haut parce que forcément, eux avaient une situation professionnelle plus enviable, enfin ... plus respectable aux yeux de la société.

Et puis ... les années passent et j'en ai vraiment fait mon métier. Et je gagne mieux ma vie que tous ces parents. Je ne t'énumérerais pas tous les avantages que je peux avoir, mais non seulement j'ai le salaire d'un cadre, mais en plus j'ai d'autres avantages financiers non négligeables, ainsi qu'une tranquillité de vie enviée par beaucoup. ça fait 16 ans que je suis nounou et je compte bien aller comme ça jusqu'à ma retraite.

Maintenant, avec le recul, je sais que c'est Dieu qui m'a orienté vers cette voie. Ces angoisses, c'est lui qui me les a donné pour que j'emprunte une autre voie. Cette voie que je ne voulais pas, cette voie qui m'a rendu honteuse pendant un moment. Mais je sais à présent que c'est cette voie qui m'aura rendu la plus heureuse. La plus heureuse dans ma famille, la plus heureuse dans mon travail, dans la vie en général. Je suis bien. Je comprends ce que j'ai gagné et je remercie chaque jour Dieu de m'avoir donné cette vie-là.

Donc là, tu es dans une période où tu te sens nulle, inutile, mais je suis intimement persuadée que Dieu te fait vivre ces épreuves pour que tu trouves la voie qu'il te propose. Tu es intelligente, puisque tu es capable de réussir des études. Mais cette intelligence, il faut que tu l'utilises à autre chose. Quoi ? ça je ne le sais pas. L'avenir te le dira. Cherche et prends ce qui vient. Mon métier d'assmat, il est arrivé à la maternité lors de la naissance de mon premier enfant. Pour une raison que j'ignore, je me suis intéressée à une petite annonce du Conseil Général glissée dans la mallette pleine de bons de réductions pour bébé qui annonçait que le département avait besoin d'assistantes maternelles. Vu mes problèmes de malaise, je m'étais alors dit que ce serait une bonne alternative pour pouvoir travailler et ramener quand même de l'argent à la maison.

ça a été une simple petite annonce qui a changé toute ma vie.

C'est comme ça.

Suis les signes qui s'offrent à toi. Ecoute ton instinct, c'est Dieu qui te parle. Il te montrera la voie. Demande-lui de te guider et suis sa voie, tu te sentiras progressivement mieux.

La vie, c'est comme s'habiller. Souvent, quand on est jeune, on achète des vêtements qui nous plaisent parce qu'on aime le rose, parce qu'on aime les pantacourts, ou les manches 3/4. Et au final, ce n'est pas ce qu'on aime qu'on doit acheter, c'est ce qui nous va. Et là, ça peut être du gris, ou du long, ou du sans manche. Peu importe, faut faire en fonction de ce qui nous va, pas de ce qu'on aime.

Tu aurais voulu faire médecine, mais ce n'est pas ce qui te va le mieux dans ta vie. Dieu te le dit à travers tes malaises. Il y a une autre voie qui t'attend, peut-être visiblement moins glorieuse, mais dans laquelle tu t'épanouiras. Faut juste que tu la trouves.

Pense à ton bien. Pas à ce que tu veux faire. Mais à ce que tu dois faire pour te sentir mieux. Donc épluche les petites annonces, les formations, cherche. Peut-être que c'est une personne dans la rue qui te parlera d'un truc et que tu suivras, ou une annonce faite à la radio alors que tu ne l'écoutes jamais habituellement. C'est tellement bête la vie. Mais je suis intimement persuadée que ta vie est écrite quelque part, faut juste retrouver la trace. Dieu te donnera des signes, j'en suis certaine.

Encore maintenant, j'ai du mal à comprendre comment j'ai pu répondre à cette annonce. Fallait que je le tente à l'époque, sans que je ne sache pourquoi je m'engageais dans cette voie. Et tu vois, j'en ai fait ma vie. Tu trouveras ta voie, comme tout le monde.

Tu es dans une période charnière de ta vie, c'est stressant, mais c'est parce que t'as pas encore trouvé. Aie confiance en la vie. Elle va bientôt t'apporter des réponses. Ce que tu vis là touchent beaucoup de jeunes adultes. C'est une période normale de flottement. Ne commet surtout pas l'irréparable, ça n'en vaut vraiment pas la peine.
k
13 octobre 2016 21:10
Bonsoir Mamiche!

Mon pédopsy m'avait prescrit à l'époque un antidépresseur (le Prozac) ainsi que des anxiolytiques plus ou moins fort (Xanax et Atarax). A part me faire dormir, je ne voyais de bénéfice. Mon aboulie était déjà présente à cette époque, ça n'a fait que le renforcer.

Il ne faut pas adopter une vision dichotomique. Certains voient que un cas de possession et d'autres un problème purement psychologique. Il faut trouver un équilibre entre les deux pour éviter les erreurs thérapeutiques. Par exemple, d'abord envisager une roqya (il n'y a en soi pas de mal à écouter le coran). Si absence de signe d'un mal occulte, la piste psychologique sera à privilégier et vice versa!
Citation
mamiche a écrit:
Perso je pense que tu es depression et que des antidépresseurs te seront d un grand secours

je ne crois absolument pas a un mal occulte dans ton cas ni possession ni autre
Une sorte d aboulie due a la depression, va vis un bon psy. Tu t en sortiras

Pour les etudes revois tes ambitions a la baisse vu ton etat de sante et chosis toi un cursus qui ne te demande pas trop d effort et d investissement.
k
13 octobre 2016 21:24
Aleykoum Salam !

Concernant ma surdouance, j'ai du mal à l’accepter. Loin du cliché du petit génie sautant 3 classes, c'est en réalité une grosse tare. Je n'ose échanger avec des véritables surdouées, de peur de me ridiculiser et d'être un imposteur. Je vais me forcer tout de même à le faire, peut-être que ça me soulagera mais l’appréhension est grande.

Pour ce qui est de mon désir de médecine, c'est vraiment une vocation comme je l'ai dit à Cathy91 dans mon précédant message. Pas d'ambition carriériste où seul une profession de renommée me motive pour flatter mon orgueil et mon égo. J'avais déja conscience de l'implication tant physique que psycho de ce cursus et des sacrifices personnels cependant ma motivation recouvrait le tout. Je me vois pas faire une autre profession, je vais me renseigner pour le concours infirmier, mais je me sens incapable après tant d'échec de réussir quoique ce soit.

Oui j'ai fait plusieurs fois la salat istikhara pendant mes deux années de médecine, particulièrement pendant ce second semestre mais rien n'y fait j'étais de plus en plus malade. Penser ainsi est puéril, j'en ai conscience mais je crois que Allah ne m'a pas écouté tellement cette situation est incompréhensible.
Citation
sakinaaa a écrit:
Salam ma soeur

C'est triste ce que tu vis.

Tu as vu une psy qui t'as donné une piste sur l'origine de ton mal etre. C'est courant chez les surdoués. Mais tu culpabilise tellement d'avoir échoué là où était sensé réussir avec facilité que tu refuse de croire que c'est ta "surdouance" qui t'as fait coulé.

Il se peut que tu sois touché par un mal occulte comme il se peut que ce soit juste la pression qu'on et que tu t'es mise pour réussir t'ai écrasé. L'essentiel est que tu n'étais peut etre pas prédestiné à devenir médecin comme te l'a expliqué Cathy ou alors que tu devienne medecin maintenant.

Le hasard n'existe pas. Tout ce qui t'atteint a une raison qu'on ne comprend pas forcement sur le moment.

Est ce que tu as déjà recontré des surdoués avec qui échanger vos expériences ? Ca pourrait peut etre t'aider de voir que tu n'es pas la seule à mal vivre ce décalage avec ton entourage.

Quand a ton orientation professionnelle qu'est ce qui t'as poussé à faire médecine ? Est ce une vocation ou c'est juste pour l'image prestigieuse qu'à ce métier ?

Tu es fragile physiquement et psychologiquement. Il y a pas un travail qui pourrait etre plus apaisant pour toi ? La médecine est un domaine très éprouvant peut etre bcp trop pour toi.

Pourquoi tu ne prendrais pas une année sabatique où tu pourrais te reconnecter avec toi en fesant des voyages spirituel comme une Omra ou pourquoi pas le hajj. Tu pourrais multiplier les prieres, les invocations. Tu as déjà fais la salat istikhara concernant ton orientation professionnelle ? Si c'est pas le cas je te conseille de la faire t'es sure de prendre la bonne décision.
14 octobre 2016 08:19
Wa fiki barak Allahu, dans chaque épreuve de la vie l'être humain est abattu car la tristesse envahie son coeur et pourtant sache qu'Allah te voit et t'écoute et que si tu es éprouvée c'est que tu as les épaules pour surmonter cela même si tu doutes de toi même.
Je ne peux pas interpréter ce qu'il t'arrive en le classifiant dans la catégorie de mal occulte ou mal médical car je n'ai pas de sciences pour cela mais tu dois reprendre confiance en toi, et essayer de comprendre l'épreuve que tu vies pour avancer.
Et même si parfois au fond de toi tu es au plus mal et que tu n'y arrive plus, remet toi en a Allah (c'est facile à dire mais en réalité cest un combat de tout les jours d'apprendre à placer sa confiance en Allah seul).
Rappelle toi ces paroles sans cesse si cela peut t'aider:
" Ya Allah je t'ai dis je ne sais plus quoi faire
Tu m'as dit: Appelez moi je vous répondrai (S40,V60)

Ya Allah je t'ai dis je suis épuisée
Tu m'as dit: Allah n'impose aucune âme une charge supérieure à sa capacité (S2,V286)

Ya Allah je t'ai dis je souffre !
Tu m'as dit: Allah aime les endurants (S3,V186)

Ya Allah je me sens seule !
Tu m'as dit : Allah nous suffit il est notre meilleur garant (S3, V173)

Ya Allah donne moi de l'espoir !
Tu m'as dit avec la difficulté il y a certes une facile (S94,V5)."

Qu'Allah te facilite dans cette épreuve, courage ma belle.
14 octobre 2016 08:34
le prozac n est pas le meilleur des antidépresseurs. T as pas eu des envies de suicide `il est connu pour ?

Atarax oui ca fait dormir un max
xanax est bon mais addictif. c est un traitement d appoint.


Citation
karml a écrit:
Bonsoir Mamiche!

Mon pédopsy m'avait prescrit à l'époque un antidépresseur (le Prozac) ainsi que des anxiolytiques plus ou moins fort (Xanax et Atarax). A part me faire dormir, je ne voyais de bénéfice. Mon aboulie était déjà présente à cette époque, ça n'a fait que le renforcer.

Il ne faut pas adopter une vision dichotomique. Certains voient que un cas de possession et d'autres un problème purement psychologique. Il faut trouver un équilibre entre les deux pour éviter les erreurs thérapeutiques. Par exemple, d'abord envisager une roqya (il n'y a en soi pas de mal à écouter le coran). Si absence de signe d'un mal occulte, la piste psychologique sera à privilégier et vice versa!
Irrésistiblement .....aliénophobe !
G
16 octobre 2016 08:38
Bonjour, je vais te répéter ce que m'avait dit mon médecin : "vous pensez que vous n'êtes rien et que les autres ont l'air tellement épanouis, heureux. Moi, je ne les vois pas comme vous les voyez parce que je suis leur médecin et je suis celui qui voit les faces cachées. Je suis celui qui leur donne les médicaments qui vous font croire."
Tu as les mêmes doutes que tout le monde. Tu te compares aux autres alors que tu ne les vois pas tels qu'ils sont réellement. Arrete toi 2 minutes dans la rue et regarde les gens autour de toi. Il n'y en a pas un qui n'est pas son problème. Tu croises des gens comme toi toute la journée et tu ne t'en rends pas compte. La personne a qui tu n'ose pas parlé parce que tu te trouves sans intérêt, cette personne n'attend peut être qu'un bonjour pour entamer une discussion.
Arrêtes de te sous estimer et surtout de sur estimer les autres.
16 octobre 2016 22:15
un anti depresseur qui donne des envies de suicide? mais c'est pas justement le but d'un anti depresseur, d'empecher ces envies de suicide? on marche sur la tete avec certains medocs quand meme
Citation
mamiche a écrit:
le prozac n est pas le meilleur des antidépresseurs. T as pas eu des envies de suicide `il est connu pour ?

Atarax oui ca fait dormir un max
xanax est bon mais addictif. c est un traitement d appoint.
17 octobre 2016 09:58
Salam

Comme tu l'écris si bien tu es en (Conflit avec Toi-Même) dis-moi honnêtement
comment dans une telle dualité (et cela tu peux le comprendre toute seule) Comment objectivement tu peux répondre à la contradiction de tes propres questions existentielles?
Dans toutes ces énumérations et la panoplie presque complète de tous les antidépresseurs. Tu es presque devenue un (cobaye de labo.) A quoi te sert ton (QI) si
tu ne t'en sers pas à bon escient ? Affronte tes questions, car en les fuyant, ils te poursuivent, tu arrives à les décrire au détail près, mais pas à pallier aux souffrances que tu palpes et tu devrais savoir que parmi les (surdoués beaucoup souffrent) dans la gestion de ce don et d'autres en profitent pour avancer, ne fuis pas ton introspection, dissèque la toi-même, tu es la seule à rationaliser le mieux ce que tu vis et non à celui ou celle à qui tu te confies.Voici deux liens peut-être te feras-tu une idée dans ce domaine : Prozac = Fluoxétine.


[base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr]

[www.psychologies.com]



Citation
karml a écrit:
Salam aleykoum à toutes et à tous.

Je sollicite votre aide afin d'obtenir des conseils qui pourront, je l'espère atténuer ma souffrance.

Actuellement âgée de 21 ans, j'ai eu une enfance plutôt agréable, sans encombre jusqu'a où arrive la période charnière de l’adolescence. Durant cette dernière, un très grand malaise s'installa en moi ; sentiment d'être bizarre par rapport à mes pairs, incomprise et mauvaise. J'ai très vite compris qu'il était vitale pour ma survie de porter un masque pour être socialement acceptée afin de ne pas être marginalisée. Néanmoins à force d'enfouir ma véritable identité, j'ai fait une dépression ainsi que de la boulimie vomitive et de l'anorexie mentale. Tout ceci m'a valu une série d'hospitalisation en pédiatrie, avec un suivi régulier par une pédopsychiatre qui au final ne m'ont rien apporté de concret sans oublier une quasi désertion du lycée.

Durant toute ma scolarité, j'ai obtenu de bonnes notes sans trop forcer, al hamdullilah j'ai jamais rencontré de soucis jusqu'a mon entrée en première S. Ce contexte particulier rythmé par la maladie étant déjà difficile à gérer, s'ajouta le départ de mes deux sœurs,le divorce de mes parents et les moqueries de mes camarades ainsi que ceux de mes professeurs. J'ai tout de même obtenu mon bac de justesse al hamdullilah. J'ai ensuite pris une année sabbatique, car désirant faire médecine, j'avais conscience que mon état de fragilité récent ne favoriserait de bonnes conditions d'études.

Je suis rentrée en paces la rentrée d’après, motivée et en meilleure forme. J'ai tout donné, obtenait de très bon classement aux concours blancs, mais subhanallah le jour de mon épreuve de chimie-biochimie, j'ai été "bloquée" (je ne serai encore l'expliquer) ne me permettant pas de finir l'épreuve. Kheir inch'Allah, la déception était là mais je m'en suis remis à Allah. Lors de ma deuxième tentative, j'ai obtenu un bon classement au premier semestre al hamdullilah! J'étais contente mais rebelote, je retombe à nouveau malade au second semestre, ce qui a induit bien évidemment mon déclassement et mon échec définitif. Pendant ce second semestre, j'étais dans un état inexpliqué de léthargie, je n'avais plus les capacités cognitives de travailler, ni la force de me motiver et de me lever. Je suis allée voir divers médecins, aucun examen laissait présager de problème hormis une petite carence en fer.

Dépitée, seule et sans soutient, me faisant traiter d'enfant stupide par mon père car tout n'est que de ma faute, je me suis isolée et mes idées noirs ont repris de plus belle. Mon père ayant raison, je me suis prise une grosse claque face à la réalité de ce que je suis ; nulle et débile. Pour gérer cette prise de conscience et ne pas passer à l'acte, j'ai donc décidé de consulter une psychologue musulmane qui me diagnostique " mon haut potentiel", "ma surdouance". Elle me passa des titres de livres à lire ; Trop intelligent pour être heureux? de Jeanne Siaud Facchin et Je pense trop de Christelle Petitcollin. Je me reconnais dans la majorité de point, c'est vrai mais la réalité fait que je n'y crois pas pour la simple et bonne raison qu’échouant à tous les niveaux (scolairement et relationnellement) ça relève plus de l'effet barnum. J'ai également fait des roqyas mais rien ne présage une possession et/ou sihr.

Depuis juin, je ne sais plus quoi penser, ni quoi faire. Je sais juste que je souffre terriblement de mon mal-être, de ma solitude, de n'être comprise par personne et de n'avoir aucun avenir. Je pense de plus en plus à mettre fin à mes jours, j'ai beau prier, rien n'appaise cette douleur. Svp, aidez-moi, conseillez-moi.

Je m'excuse pour la longueur de mon message et vous remercie de m'avoir lu.
 
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