Alors qu'un récent contrôle douanier dans le sud a permis une saisie record de cocaïne, que des stars et sportifs* sont impliqués dans des histoires de "ligne" blanche franchie, que les drogues dites douces (alcools et cannabis) sont consommés couramment, je pense qu'il devient de plus en plus urgent d'informer les jeunes au sujet des dangers qu'induisent la consommation occasionnelle ou régulière des stupéfiants en tout genre.
L'absorption volontaire ou non peut avoir des conséquences à vie sur la personnalité de certains individus qui se laissent tenter par une expérience d'un soir, qu'ils oublieront pas de sitôt. Par ce post j'attire votre attention (plus celle des parents) sur la mise en garde des enfants, frères et soeurs.
Pour cela, je tiens ici présent à partager avec vous, sous forme de prose, une histoire vraie (ô combien parmi d'autres, dont j'ai eu connaissance ici et là sur le net) d'une jeune fille pourtant intelligente... et qui s'est laissée entrainer par des amis le temps d'une soirée dans un jeu (prison) où elle perdit beaucoup...
Bonne lecture :
Virée nocturne
Une jeune fille, ambassadrice de la beauté et la réussite, Nous raconte ici, ô lecteur, les plaisirs et leurs limites… Elle était dans l'âge de la découverte, nouvelle science, Loin d'imaginer que cela rendrait inerte sa conscience. Ô lecteur ! Ô parents, vous qui craignez tous les dangers, Pensez à vos enfants ! Écoutez cette histoire à raconter.
"Je m'appelle X. Je cache mon nom par peur et par honte, Voulant faire une croix, tirer un trait, sur ce qui me hante. Cette histoire trop dure à vivre pour une fille valeureuse ! Moi qui croyais détenir à une époque le monde, heureuse, J'étais loin de me douter qu'un jour tout pouvait basculer, Allait du rêve au cauchemar en une nuit, alors droguée !
J'avais des amis comme tout le monde. J'étais curieuse Et un peu naïve ! Je leur faisais confiance, bosseuse. Je préparais mon diplôme qui m'échappera plus tard, Soufflé par le vent bizarre crée à partir des idées noires. J'étais un zombie. Une fille sans réelle volonté, pliée, Face des mecs dans des endroits à genoux ou baissée. Tout avait commencé lors d'une soirée ! Et là, j'ai la rage Rien que d'y penser ! Ils m'ont initiée, mise dans la cage Où ils savaient bien qu'on ne pouvait se sevrer tout seul. Ils avaient la clé. Et cette clé était ma dose de sommeil. L'ecstasy ou le gramme de cocaïne que je prenais alors Pour tout oublier, partir loin, en leur laissant mon corps.
Tout se brouillait dans ma tête. Le mensonge dominait. Je mentais à tous ceux qui s'inquiétaient, ou voulaient Savoir pourquoi le soleil jadis sur mes lèvres et visage Avait soudain disparu avec la grise mine et mes orages. Je savais que j'étais dans un cercle vicieux, dans le mal, Mais je continuais à rechercher mon autre état normal. Celui de la jeune fille pure à qui on a pris l'innocence, À qui on a donnée le choix entre les pires expériences ! Je ne comprenais pas ! Détruite ! Je ne comprendrais Peut-être jamais ces hommes que je voudrais enfermer. Histoire de connaitre la sensation d'être dans une cage, Au point de ne plus rien aimer, d'en oublier son visage.
Le temps avait heureusement avancé comme les heures Où tout va de travers et se remet en place dans un cœur. J'ai appris petit à petit à fuir, à creuser pour mon évasion. Et c'est comme ça que j'ai pu enfin quitter leur prison, Que j'ai réussi à ravoir le contrôle sur ma vie toute à eux, À cause de leurs saletés que je prenais pour me sentir mieux, Et qui se révélaient être des chaines dont ils avaient la clé. J'étais à la fois libre, ailleurs, et enfermée dans la vérité.
Un an plus tard, j'ai pu avoir mon papier et reconstruire Un semblant de chance pour ce qui était de mon avenir, Quand d'autres filles, parfois des amies, étaient déjà loin. J'ai toujours pensé les rattraper avec un signe de la main. Celui qui me manquait avec son coup pour me réveiller, Tirer de ce cauchemar que je transformais en rêve éveillé.
Enfin ! Je me dis que j'ai eu de la chance quelque part, En pensant que j'aurais pu finir, paumée, sur un trottoir, Comme tant d'autres filles qu'on a droguées puis salies Au point de les condamner à une vie sans aucune sortie. J'ai eu de la chance ! Vraiment de la chance à y penser, Même si les séquelles, les plaies restent ouvertes, vidée De toute confiance dans les hommes, dans mon double, Au point de ne plus posséder de miroirs, et fuir la table".
Ô lecteur ! As-tu entendu le malheur de cette jeune fille ? As-tu senti jusqu'à sa détresse qui interroge les cils ? Nos yeux n'arrivant pas à croire ces horreurs bien réelles ! Quel courage ! Quelle volonté ! Une âme sans pareilles Qui est là pour faire la chaine de la vérité, qu'elle a faite Avec ses propres chaines portées en victoire et défaites.
Modifié 2 fois. Dernière modification le 31/05/09 00:33 par Moh Tsu.
Ô lecteur ! Fais-toi messager ! Raconte tout autour de toi ! Parle ! Crie ! Pour qu'on entende ces mots qui font froid Dans le dos, qui frissonnent l'âme et interroge l'esprit… Celui qu'on connait rêveur, joyeux, en découvrant la vie.
Môh Tsu Le 17/05/2009
Modifié 1 fois. Dernière modification le 31/05/09 00:39 par Moh Tsu.
C'est une excellente chose que de rappeler les méfaits de la consommation de drogues:en particulier sur la déperdition de soi conséquente à la prise de stupéfiants.