Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Drame Humanitaire a Tindouf
z
14 février 2006 19:53
J'espère que le Maroc répondra présent avec une aide....


[www.elwatan.com]

[www.reliefweb.int]

[www.lopinion.ma]

[www.avmaroc.com]
b
14 février 2006 20:28
c'est l'asm qui est souvent rapide. l'etat marocain se montre d'habitude discret et "poli"

[www.aujourdhui.ma]

Crise à Tindouf : l'ASM se mobilise
Le 9-2-2006

L'ASM (L'Association le Sahara Marocain) a rapidement réagi à l'appel urgent lancé récemment par le "Croissant-Rouge sahraoui" concernant l'imminente pénurie d'aliments dans les camps de Tindouf.
L'ONG de Mohamed Réda Taoujni a écrit à l'ambassadeur d'Algérie à Madrid pour l'informer qu'elle compte acheminer 4 tonnes d'aide humanitaire à Tindouf. L'ASM compte acheminer cette aide depuis le port d'Alicante ou de Marseille. Trois de ses membres seront de la partie. L'ASM attend le feu vert des autorités algériennes qui lui avaient déjà refusé des initiatives pareilles.



a lire aussi

[www.aujourdhui.ma]
H
14 février 2006 21:24
Oui je me souviens une fois les gens de l'ASM exigaient d'accompagner eux-même l'aide qu'ils voulaient envoyer. Alger a refusé. J'imagine que ça va être le même scénario cette fois ci.

Mais Alger avec tous les surplus du au prix actuel du pétrole devrait avoir du fric pour les aider non ?
Quand il s'agit d'armes les généraux mais quand il s'agit de bouffe ce n'est pas leur probleme ?
H
14 février 2006 21:27
Il est grand temps que ces gens rentrent chez eux. Vous ne pensez pas ?
G
14 février 2006 21:32
L'ASM ferait mieux d'acheminer cette aide aux sinistrés d'El Hoceima dont nombreux parmi eux vivent encore dans la precarité. Les refugiés sahraouis savent ou trouver de l'aide dans des circonstances pareilles. Les algeriens en premier ont deja acheminé plusieurs avions vers les camps sahraouis et des comites de soutien s'organisent parmi la population algerienne.
b
14 février 2006 21:57
tout a fait. je ne comprends pas pourquoi le Maroc - gouvrenement et societe civile - n'augemente pas la pression pour que l'algerie leve le siege sur tindouf. je suis certains qu'apres les sahraouis en voudront aux marocains de ne pas avoir milite pour leur liberation quand ils etaient encercles a tindouf.

dans ce contexte il faut rappeler que des pluies incroyables avaient separe les provinces du sud du Maroc pour quelque temps, mais c'etait passe comme un nuage. hamdoullah tout a vite repris, en plus les images ont ete retramsises presque live a la tele, meme sur les chaines nationales.

je crois que pour les algeriens les sahraouis a tindouf c'est du betail qui vegete loi, tres loin, quelque part au sud. maintenant que l'affaire est mediatasee et que l'asm les a pris de court voici qu'on reveille une association algerienne obscure des services secrets pour acheminer des aides a tindouf. quand des innondations se passent a oran ou alger on en trouve pas de solution comment veux-tu a tindouf?

tout cela risque de peter aux responsables algerosariens en pleine la figure.


Citation
Hichamo a écrit:
Il est grand temps que ces gens rentrent chez eux. Vous ne pensez pas ?
V
14 février 2006 22:17
Citation
Gherbi a écrit:
L'ASM ferait mieux d'acheminer cette aide aux sinistrés d'El Hoceima dont nombreux parmi eux vivent encore dans la precarité. Les refugiés sahraouis savent ou trouver de l'aide dans des circonstances pareilles. Les algeriens en premier ont deja acheminé plusieurs avions vers les camps sahraouis et des comites de soutien s'organisent parmi la population algerienne.

t'a oublé d'ajouter : des equipes algériennes du genie civile ont aussi été envoyé pour aider le gouvrenement américain à reconstruire les digues détruites par l'ouragan KATRINA ....... et pour venir en aide aux sinistrés du séisme au pakistan


parceque là tu frole la modéstie


sans rancune


comité de soutien ..pppff , composé des généraux engraissés tu veux dire

allez bonne nuit , j'ai pas envie de faire dériver ce sujet



Modifié 1 fois. Dernière modification le 14/02/06 22:18 par Vador.
m
14 février 2006 23:31
Qu'est-ce que vous attendez de Dame Nature quand un Maskhout Al waladin est à la tête d'une organisation mafieuse ?

Ils ont choisi l'Algérie, alors respectez leur choix. Laissez-les vivre comme ils veulent. S'il y a des aides ce sera pour ceux qui en auront besoin chez nous.

Charité bien ordonnée commence par soi-même...

Ces gens, nous doivent des comptes, ne l'oublions pas. Lahssab Saboun, pas de pitié...

mag3
l
14 février 2006 23:53
L'Algérie à envoyé déjà, plusieurs tones de nouriture et de médicaments, suivie de l'Union Europeenne et de l'Espagne

Bruxelles, 14 février 2006

La Commission européenne apporte une aide d’urgence aux réfugiés Sahraouis en Algérie

La Commission européenne vient d’allouer une aide humanitaire d’urgence de 900 000 euros pour les réfugiés sahraouis vivant dans les camps de la région du Tindouf, en Algérie. Trois des quatre camps ont été dévastés par des pluies torrentielles à la fin de la semaine dernière.

Près de 12 000 familles se retrouvent sans toit, la pluie ayant détruit leurs maisons, construites essentiellement en briques de terre. La pluie a provoqué des torrents de boue qui ont tout emporté sur leur passage. La plupart des stocks domestiques de nourriture ont été souillés et détrempés par les inondations. Les aires de marché des camps ont été gravement touchées au point que quelques unes ont pratiquement disparu.

Les mesures financées par la Commission permettront de faire face aux besoins les plus urgents des personnes affectées, en particulier par la distribution de nourriture d’urgence et la mise à disposition de tentes, de bâches plastiques, de couvertures et de matelas.

Un expert de la Commission se trouve sur place, évaluant les besoins et suivant de près l’évolution de la situation. Le financement se fera par le biais du service d’aide humanitaire de la Commission européenne (ECHO), sous la responsabilité de Louis Michel. Le Commissaire Michel a déclaré : « Les conséquences de ce désastre naturel aggravent les difficultés auxquelles les réfugiés sahraouis ont dû faire face ces trois dernières décennies. En apportant une aide d’urgence dans ces circonstances, nous réaffirmons la solidarité des citoyens européens. »

[europa.eu.int]
z
15 février 2006 00:08
Ben j'espere bien pour l'algerie, c'est le devoir de "l'hote" smiling smiley
l
15 février 2006 00:45
Citation
mag3 a écrit:
Qu'est-ce que vous attendez de Dame Nature quand un Maskhout Al waladin est à la tête d'une organisation mafieuse ?

Ils ont choisi l'Algérie, alors respectez leur choix. Laissez-les vivre comme ils veulent. S'il y a des aides ce sera pour ceux qui en auront besoin chez nous.

mag3

Ah bon, tu as changé d'avis, ils ont choisi maintenant? il ya peu, tu les appelais des "sequestrés" eye rolling smiley

Malheureusement, au tout début, ces pauvres réfugiés, n'ont rien choisi, ils ont fui les bombardements de l'armée de Hassan 2!

Tiens un article de Jeune Afrique qui te rafraîchira, peut être, la mémoire...
Un article qui date de 2003, mais, toujours d'actualité:


Jeune Afrique
Voyage dans le fief du Polisario


Pour tenter de démontrer que la République arabe sahraouie démocratique fonctionne comme un véritable État, les dirigeants du Front ont organisé leur congrès en territoire « libéré ». Reportage.
La visite en République arabe sahraouie démocratique (RASD), entité problématique s'il en est, proclamée le 20 mai 1976 et reconnue par environ 70 pays, dont 28 africains, commence inévitablement par l'aéroport de Tindouf, à l'extrême sud-ouest de l'Algérie. Cet embryon d'État enclavé entre le Maroc, la Mauritanie et l'Algérie est inaccessible par d'autres moyens.
Nous sommes quelque deux cents invités étrangers à avoir répondu à l'invitation du Front populaire pour la libération de Saguiet el-Hamra et du Rio de Oro (ou Front Polisario), mouvement qui a donné naissance à la RASD. Des députés, représentants de partis politiques, responsables d'ONG, journalistes venus d'une vingtaine de pays(*).

Objet de ce déplacement exceptionnel : le 11e congrès du mouvement qui se tient, du 12 au 14 octobre, quelque part à l'intérieur des territoires dits « libérés », c'est-à-dire dans une zone située à l'est du « mur de défense » construit entre 1980 et 1991 par le Maroc. Ce dernier consiste en une série d'ouvrages longs de quelque 1 400 km - 2 200 selon d'autres sources (dans le désert, les distances sont extensibles à volonté) -, renforcés par des champs de mines, édifiés parallèlement au littoral, de façon à isoler les troupes du Polisario de la presque-totalité du territoire saharien.

Nous sommes arrivés à l'aéroport de Tindouf le 11 octobre, un peu avant minuit. Des véhicules 4x4 - qui seront notre unique moyen de transport durant les trois jours à venir - sont mis à notre disposition. Direction : le camp des réfugiés du « 27-Février », situé au bout d'une piste cabossée, à une quinzaine de kilomètres de là. Nous passons la nuit sous les tentes, hôtes des Sahraouis. Le dîner est frugal. Au menu : un plat de macaronis, une galette aux pommes de terre et un verre de thé.

La « maîtresse de maison » s'appelle Timettou. Âgée d'une cinquantaine d'années, elle vit à Tindouf depuis vingt-huit ans. Elle était une jeune mariée lorsqu'elle a fui les combats avec sa petite fille, qui n'avait alors que 2 ans. Réfugiée en Algérie et sans nouvelles de son mari, resté de l'autre côté du front, elle s'est remariée avec un Sahraoui, réfugié comme elle, dont elle a eu trois autres enfants. Sa fille aînée, Hassina, qui a aujourd'hui 30 ans, a fait des études en Algérie, en Libye, puis en Autriche. Elle parle couramment l'allemand et dirige l'école primaire du camp. C'est elle qui nous a préparé le dîner et servi du thé dans des petits verres, assise à même le sol, à la manière des Bédouins. Pense-t-elle parfois à son père ? S'en souvient-elle encore ? Elle baisse les yeux - radieuse dans sa robe longue, ample et claire -, mais ne dit rien.

Ici, les histoires abondent sur les séparations forcées entre les membres d'une même famille et l'errance à travers le désert pour fuir les villes et villages bombardés par l'aviation marocaine (Laayoune, Smara, Oum Dreyga, Bir Enzaran, Dakhla, Boucraâ...). Ceux qui ont 30 ans et plus ont, pour la plupart, laissé un père, une mère, un frère, une soeur, un fils, un cousin, un époux ou une épouse de l'autre côté du mur. À notre grand étonnement, ils en parlent presque sans amertume ni rancoeur, comme d'un accident de la vie.

« Si les réfugiés ont pu garder l'espoir aussi longtemps et survivre dans des conditions d'extrême dénuement, c'est en grande partie grâce aux femmes. Ce sont elles qui, en l'absence des hommes, souvent au front, organisent la vie des camps, veillent à l'hygiène, dirigent les écoles et les hôpitaux, distribuent l'aide humanitaire et veillent à l'unité de la famille. Beaucoup d'entre elles font des études supérieures en Algérie, en Libye ou à Cuba. Médecins, enseignantes, infirmières..., elles reviennent toutes vivre dans les camps », raconte Jean Lamore, écrivain franco-américain, rédacteur en chef de la revue Mamba et fervent défenseur des Sahraouis.
Les habitants des camps érigent souvent, à côté de la tente, une petite pièce en briques de terre, où ils placent leurs rares meubles ou appareils. « Lorsqu'il pleut - mais il pleut rarement -, les murs s'effritent et s'effondrent », dit Mohamed Ali, 8 ans, en classe de quatrième. Avant de me demander : « Est-ce que vous voulez regarder la télévision ? » Une antenne parabolique posée à même le sable lui permet de regarder plusieurs chaînes étrangères, notamment égyptiennes.

La tente est grande et haute avec des ouvertures aux quatre coins pour créer un courant d'air (ici, la chaleur atteint parfois des pics de 58 °C). Les accessoires sont sommaires : nattes, tapis, couvertures, coussins, coffrets et nécessaire de thé. Dans un enclos adossé à la tente, quelques bêtes : un âne, un bouc, des poules... Quant à la douche, un tuyau suspendu au mur, elle laisse couler un maigre filet d'eau. On se contente de se rincer le visage, les mains et les pieds.

Dimanche 12 octobre. Réveil à 5 heures du matin, après deux heures de sommeil difficile. Sur la grande place, les préparatifs du voyage durent trois bonnes heures. Nous sommes embarqués dans des 4x4, à cinq ou six par véhicule, avec valises, caméras et matériel divers. À la sortie de Tindouf, ville située à quelque 70 km de la frontière algéro-sahraouie, nous traversons un camp formé de bâtiments en briques de terre. Des bannières rouge, vert et blanc frappées d'un croissant et d'une étoile flottent partout. Nous sommes à Rabouni, siège de la RASD, où sont établis « ministères » et offices. La RASD essaie de fonctionner comme un État et d'exercer une forme de souveraineté sur une parcelle du territoire national « libéré », avec drapeau, Constitution, gouvernement, représentation populaire, administration et armée. À la lisière du camp, des dizaines de grands conteneurs vides forment un mur de fer rongé par la rouille. Plus loin, les dunes de sable cèdent la place à des paysages lunaires. Des éclats de pierres noires grillent au soleil, sur une terre désolée qui s'étend à perte de vue. Pour toute végétation, de rares acacias, maigres et secs, des plantes rachitiques, alors que la faune se réduit aux scorpions, aux lézards et aux oiseaux - très beaux, mais rares, et jamais en colonie.

Le voyage, long de huit bonnes heures, est harassant. Nous traversons un désert caillouteux, poussiéreux, interrompu çà et là par de légers accidents de relief. Nous croisons, de temps à autre, de gros camions-citernes blancs frappés du sigle de l'ONU, qui transportent l'eau vers les camps. Les Sahraouis, fils et petits-fils de méharistes, qui ont troqué les chameaux contre des Land Rover et des Toyota, sont des pilotes chevronnés. Ils utilisent leurs véhicules tout- terrain pour le transport autant que pour le combat et sont capables de conduire jusqu'à douze heures par jour, ne s'arrêtant que pour siroter un verre de thé à l'ombre d'un acacia.

Nous arrivons à Tifariti vers 15 heures. Le camp est situé à 300 km à l'intérieur du territoire dit « libéré », à quelque 80 km du fameux mur de séparation construit par les Marocains et qui divise le territoire du Sahara occidental en deux enclaves. « C'est un ancien village construit par les Espagnols. Complètement rasé durant les combats, il a été reconstruit au cours des vingt dernières années », m'explique un jeune soldat. La région sert aussi de lieu de déploiement des forces onusiennes de la Mission des Nations unies pour le référendum du Sahara occidental (Minurso), dont le mandat, qui dure depuis plus de douze ans, a été prorogé jusqu'à la fin de l'année.

C'est la première fois que le Front Polisario organise son congrès en territoire sahraoui, les dix précédents ont tous été tenus à Tindouf, sur le sol algérien. Les chefs du mouvement cherchent visiblement à donner une portée symbolique à l'événement. Les réunions se tiennent dans les locaux d'un hôpital construit par le conseil de la ville de Navarre (Espagne), jumelée avec Tifariti. Les malades et les équipements médicaux évacués, les bâtiments ont été transformés en salles de réunion, de presse, etc. L'approvisionnement en eau est assuré par de gros camions-citernes. Des générateurs électriques permettent l'éclairage. Une liaison satellite est mise à la disposition des journalistes. Le matériel, portant des enseignes espagnoles, est flambant neuf.
Nous sommes « logés » sous des tentes. À six ou sept dans quatre mètres carrés. Le confort est « amélioré » : couvertures et matelas neufs. L'ouverture du congrès, retardée de quelques heures, a lieu en début de soirée. Au discours du président de la RASD, Mohamed Abdelaziz, succèdent les allocutions des délégués des partis politiques, organismes et ONG étrangers. L'Algérie, « puissance alliée », a dépêché une imposante délégation comprenant des représentants des principaux partis, comme le Front de libération nationale (FLN), le Rassemblement national démocratique (RND), le Mouvement de la société pour la paix (MSP, ex-Hamas), Ennahda, ou encore le Parti du renouveau algérien (PRA), ainsi que des membres des deux Chambres du Parlement, du Conseil consultatif maghrébin et des diverses organisations nationales. « Nous avons voulu montrer que tous les Algériens, toutes tendances confondues, sont solidaires avec le peuple sahraoui », me précise un membre de la délégation.

Les mille six cents congressistes (militaires et civils, hommes et femmes, vieux chefs de tribus et jeunes de la diaspora) observent un silence religieux lorsque la voix d'Ali Salem Tamek résonne dans la salle du congrès. Ce prisonnier politique, condamné en août 2002 à deux ans de détention, parle depuis sa prison d'Oum Melloul, près d'Agadir, au Maroc, grâce à un téléphone satellitaire introduit secrètement dans sa cellule. Il remercie l'Algérie, « la Mecque des révolutionnaires », pour son appui au droit à l'autodétermination du peuple sahraoui.

Je saisis l'occasion pour demander à mon accompagnateur sahraoui ce qu'il pense du récent rapport de l'association France-Libertés, présidée par Danièle Mitterrand, sur les conditions de détention des 914 prisonniers de guerre marocains encore détenus à Tindouf (chiffre avancé par Rabat). « C'est un tissu de mensonges », me répond-t-il. « Puis-je rendre visite à certains de ces prisonniers ? » Ma demande se voit opposer un refus diplomatique : « C'est difficile à organiser. Tout le monde est mobilisé pour le congrès. Revenez une autre fois. »

Comment les anciens cadres du mouvement qui ont fait défection et rejoint le Maroc sont-ils perçus ici ? Réponse tout aussi diplomatique : « Tout le monde n'a pas la foi chevillée au corps. Lassés par l'attente d'un règlement qui ne vient pas, ces gens ont cru pouvoir régler le problème de façon individuelle. Malgré la publicité qui leur a été faite, ils ne sont pas nombreux et ne représentent qu'eux-mêmes. »
La réunion se poursuit, l'après-midi, à huis clos. Je demande à Mohamed Khaddad, président du comité d'organisation du congrès, la permission d'assister aux débats pour mieux apprécier leur teneur. Il hésite. J'insiste, arguant du fait que les Sahraouis feraient mieux de jouer la transparence s'ils veulent être mieux écoutés. Il me prend alors par la main et me fait entrer. Les interventions auxquelles j'assiste dénotent une certaine liberté de ton. Un vote à main levée donne un résultat très serré. Ce n'est certes pas encore la démocratie, mais on est loin de la langue de bois qui caractérise les travaux des partis politiques dans la plupart des pays arabes.

Dans l'après-midi, nous sommes conduits sur la « ligne du front ». Avant que la nuit tombe, nous avons juste le temps de voir (de loin) le fameux mur de défense. Inspiré de la ligne Barlev édifié par les Israéliens à l'est du Sinaï, ce mur érigé par l'armée marocaine a été réalisé avec l'aide d'experts israéliens et une aide financière saoudienne.
Le soir, le président de la RASD, Mohamed Abdelaziz, me reçoit après le dîner de clôture. Il est 1 heure du matin. Il me dit : « Merci d'être venu nous voir. Cela vous permettra de mieux nous connaître et de recueillir notre point de vue. Libre à vous ensuite d'écrire ce que vous voulez sur la question du Sahara occidental. Nous respecterons votre opinion. »

Le départ pour Tindouf est fixé pour 8 heures. Quelques heures de sommeil. Les valises, la Toyota, les rocailles, le sable... Il me restera, de ces trois jours, le souvenir d'un peuple réfractaire, déchiré et incompris.


* Afrique du Sud, Algérie, Australie, Chili, Cuba, Espagne, Finlande, France, Italie, Libye, Madagascar, Mexique, Namibie, Nigeria, Norvège, Panamá, Pays-Bas, Suède, Suisse et Venezuela.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 15/02/06 00:46 par peace_and_love.
z
15 février 2006 03:51
peace and love, ton argument pourrait avoir un gramme de credibilite s'il y avait la liberte de circulation dans les camps or elle est nulle. Personne ne peut quitter les camps ni venir aux camps d'ailleurs sans l'autorisation expresse du gouvernement algerien (militaires pour les intimes) et le leadership du polisario. Maintenant pour une personne dans les camps qui veut aller a l'etranger, vu le nombre de defections au Maroc, c'est un autre challenge... Si tu ce que tu dis est vrai, peut etre qu'on se trompe tous, le polisario n'a qu'a ouvrir les camps, laisser les gens circuler librement et on sera tous fixé..
z
15 février 2006 03:57
Je ne sais pas si vous avez lu les news des celebrations des 30 ans du polisario mais ils ont puise dans l'aide internationale a Tindouf pour offrir un faste aux invites etrangers a Tifariti. La population la bas est a bout et se rend compte de plus en plus que le reve democratique qu'on lui martele depuis bientot 30 ans s'apparente de plus en plus a un mirage... Des manifestations ont eu lieu pour protester contre... la faim..
b
15 février 2006 10:41
rappel - pour une vue complete sur le polisario:

[www.esisc.org]
l
15 février 2006 15:34
Citation
zaki7 a écrit:
Si tu ce que tu dis est vrai, peut etre qu'on se trompe tous...

Ce n'est pas moi qui le dit, relis bien, c'est Jeune Afrique! winking smiley

Et le journaliste dit: "Les interventions auxquelles j'assiste dénotent une certaine liberté de ton. Un vote à main levée donne un résultat très serré. Ce n'est certes pas encore la démocratie, mais on est loin de la langue de bois qui caractérise les travaux des partis politiques dans la plupart des pays arabes"

Concernant les camps, des organisations humanitaires, onusiennes, et de nombreuses ong sont sur place, même l'organisation France Liberté à eu acces aux ex prisonniers militaires marocains (chose rarissime dans le monde arabe), je rappelle que l'état marocain lui a refusé l'accès à ses prisons winking smiley



Bruxelles, 14 février 2006
La Commission européenne apporte une aide d’urgence aux réfugiés Sahraouis en Algérie

La Commission européenne vient d’allouer une aide humanitaire d’urgence de 900 000 euros pour les réfugiés sahraouis vivant dans les camps de la région du Tindouf, en Algérie. Trois des quatre camps ont été dévastés par des pluies torrentielles à la fin de la semaine dernière.

Près de 12 000 familles se retrouvent sans toit, la pluie ayant détruit leurs maisons, construites essentiellement en briques de terre. La pluie a provoqué des torrents de boue qui ont tout emporté sur leur passage. La plupart des stocks domestiques de nourriture ont été souillés et détrempés par les inondations. Les aires de marché des camps ont été gravement touchées au point que quelques unes ont pratiquement disparu.

Les mesures financées par la Commission permettront de faire face aux besoins les plus urgents des personnes affectées, en particulier par la distribution de nourriture d’urgence et la mise à disposition de tentes, de bâches plastiques, de couvertures et de matelas.

Un expert de la Commission se trouve sur place, évaluant les besoins et suivant de près l’évolution de la situation. Le financement se fera par le biais du service d’aide humanitaire de la Commission européenne (ECHO), sous la responsabilité de Louis Michel. Le Commissaire Michel a déclaré : « Les conséquences de ce désastre naturel aggravent les difficultés auxquelles les réfugiés sahraouis ont dû faire face ces trois dernières décennies. En apportant une aide d’urgence dans ces circonstances, nous réaffirmons la solidarité des citoyens européens. »
[europa.eu.int]

Pendant ce temps là... continue à lire la MAP et ALM sleeping
Une pseudo presse qui te cache ceci:

Des diplomates scandinaves refoulés de Laâyoune
Le Maroc a bloqué l'accès à Laâyoune d'une délégation de diplomates scandinaves (Norvège, Suède et Finlande) selon le Comité norvégien pour le Sahara Occidental. Selon Ronny Hansen, le président du Comité, la délégation constituée de diplomates en poste à Rabat avait obtenu le feu vert des autorités marocaines pour se déplacer au Sahara. Ils en auraient été dissuadés la veille de leur départ par téléphone. Les diplomates scandinaves avaient prévu de rencontrer des activistes sahraouis favorables à la sécession, des officiels marocains et des représentants de la mission onusienne de la Minurso. Selon le porte-parole du ministère norvégien des Affaires étrangères, les autorités marocaines ont considéré que l'objet de leur déplacement à Laâyoune était « inapproprié ». Les chancelleries des diplomates refoulés ont vivement protesté contre le refus marocain. C'est la seconde fois en l'espace de trois mois que des officiels scandinaves se voient refuser l'accès du Sahara par Rabat, alors que le ministre délégué aux Affaires étrangères avait, en novembre, assuré à son homologue suédois qu'il « s'agissait d'un malentendu » et qu'il s'assurerait « dorénavant d'éviter ce genre de situation malencontreuse », a rapporté l'agence espagnole EFE. Les pays scandinaves ont décidé de porter la question de la situation des droits de l'Homme au Sahara Occidental devant les instances de l'Union Européenne.
z
15 février 2006 16:05
C'est ce que je dis, c'est article contre article, dans un autre numero de Jeune Afrique, tu trouveras un journaliste qui dit l'oppose, si tu lis le rapport de l'esisc qui est tres detaille, tu verras ce que "une certaine liberte" signifie pour les habitants du camp. Si le polisario ne craint rien et n'a vraiment rien a cacher, il faut qu'il accorde la liberte de circulation aux populations des camps, qui est la liberte la plus basique. De plus, le fait de separer des enfants de 12-13 ans de leurs parents et de les envoyer dans d'autres camps a Cuba, dans une ile completement fermee au monde pour endocritenement afin de faire du chantage aux parents et eviter qu'ils desertent des camps ne fait rien pour appuyer un quelconque soupcon democratique a Tindouf...

Citation
peace_and_love a écrit:
Citation
zaki7 a écrit:
Si tu ce que tu dis est vrai, peut etre qu'on se trompe tous...

Ce n'est pas moi qui le dit, relis bien, c'est Jeune Afrique! winking smiley

Et le journaliste dit: "Les interventions auxquelles j'assiste dénotent une certaine liberté de ton. Un vote à main levée donne un résultat très serré. Ce n'est certes pas encore la démocratie, mais on est loin de la langue de bois qui caractérise les travaux des partis politiques dans la plupart des pays arabes"

Concernant les camps, des organisations humanitaires, onusiennes, et de nombreuses ong sont sur place, même l'organisation France Liberté à eu acces aux ex prisonniers militaires marocains (chose rarissime dans le monde arabe), je rappelle que l'état marocain lui a refusé l'accès à ses prisons winking smiley



Bruxelles, 14 février 2006
La Commission européenne apporte une aide d’urgence aux réfugiés Sahraouis en Algérie

La Commission européenne vient d’allouer une aide humanitaire d’urgence de 900 000 euros pour les réfugiés sahraouis vivant dans les camps de la région du Tindouf, en Algérie. Trois des quatre camps ont été dévastés par des pluies torrentielles à la fin de la semaine dernière.

Près de 12 000 familles se retrouvent sans toit, la pluie ayant détruit leurs maisons, construites essentiellement en briques de terre. La pluie a provoqué des torrents de boue qui ont tout emporté sur leur passage. La plupart des stocks domestiques de nourriture ont été souillés et détrempés par les inondations. Les aires de marché des camps ont été gravement touchées au point que quelques unes ont pratiquement disparu.

Les mesures financées par la Commission permettront de faire face aux besoins les plus urgents des personnes affectées, en particulier par la distribution de nourriture d’urgence et la mise à disposition de tentes, de bâches plastiques, de couvertures et de matelas.

Un expert de la Commission se trouve sur place, évaluant les besoins et suivant de près l’évolution de la situation. Le financement se fera par le biais du service d’aide humanitaire de la Commission européenne (ECHO), sous la responsabilité de Louis Michel. Le Commissaire Michel a déclaré : « Les conséquences de ce désastre naturel aggravent les difficultés auxquelles les réfugiés sahraouis ont dû faire face ces trois dernières décennies. En apportant une aide d’urgence dans ces circonstances, nous réaffirmons la solidarité des citoyens européens. »
[europa.eu.int]

Pendant ce temps là... continue à lire la MAP et ALM sleeping
Une pseudo presse qui te cache ceci:

Des diplomates scandinaves refoulés de Laâyoune
Le Maroc a bloqué l'accès à Laâyoune d'une délégation de diplomates scandinaves (Norvège, Suède et Finlande) selon le Comité norvégien pour le Sahara Occidental. Selon Ronny Hansen, le président du Comité, la délégation constituée de diplomates en poste à Rabat avait obtenu le feu vert des autorités marocaines pour se déplacer au Sahara. Ils en auraient été dissuadés la veille de leur départ par téléphone. Les diplomates scandinaves avaient prévu de rencontrer des activistes sahraouis favorables à la sécession, des officiels marocains et des représentants de la mission onusienne de la Minurso. Selon le porte-parole du ministère norvégien des Affaires étrangères, les autorités marocaines ont considéré que l'objet de leur déplacement à Laâyoune était « inapproprié ». Les chancelleries des diplomates refoulés ont vivement protesté contre le refus marocain. C'est la seconde fois en l'espace de trois mois que des officiels scandinaves se voient refuser l'accès du Sahara par Rabat, alors que le ministre délégué aux Affaires étrangères avait, en novembre, assuré à son homologue suédois qu'il « s'agissait d'un malentendu » et qu'il s'assurerait « dorénavant d'éviter ce genre de situation malencontreuse », a rapporté l'agence espagnole EFE. Les pays scandinaves ont décidé de porter la question de la situation des droits de l'Homme au Sahara Occidental devant les instances de l'Union Européenne.
z
15 février 2006 16:07
C'est ce que je dis, c'est article contre article, dans la plupart des autres numeros de Jeune Afrique, tu trouveras des journalistes qui disent l'oppose, si tu lis le rapport de l'esisc qui est tres detaille, tu verras ce que "une certaine liberte" signifie pour les habitants du camp. Si le polisario ne craint rien et n'a vraiment rien a cacher, il faut qu'il accorde la liberte de circulation aux populations des camps, qui est la liberte la plus basique. De plus, le fait de separer des enfants de 12-13 ans de leurs parents et de les envoyer dans d'autres camps a Cuba, dans une ile completement fermee au monde pour endocritenement afin de faire du chantage aux parents et eviter qu'ils desertent des camps ne fait rien pour appuyer un quelconque soupcon democratique a Tindouf...
b
15 février 2006 16:08
il vous est plus que temps de lever le siege sur ces camps de la honte, liberer les gens et les laisser choisir ou aller. car si ca continue comme ils vont le frocer par eux-meme et la vous ira en plein la figure.
V
15 février 2006 16:09
peace & Love (meme si ce nom ne te sied guerre)

pourquoi autant d'efforts (vain je dois dire) pour nous faire croire que les polisachiens sont un gouvernement legitime , qui dirige un état et qui recoit l'aide d'autres états ....


je me demande juste pourquoi .............
m
15 février 2006 16:21
Peace and Love,

Tu te mets le doigt dans l'oeil cher ami.
Les marocains peuvent avoir des divergences sur tous les sujets, mais saches une chose nous unit, c’est l'intégrité du territoire marocain. Le Maroc s'étend de Tanger à Lagouira. Et aucun marocain ne lâchera un pouce du sahara marocain.
Tu perds ton temps sur ce forum.
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook