Donner sans compter, C'était la clé de ma liberté, Un bonheur escompté, Mais la vérité c'est, S'enchaîner et s'emprisonner,
Donner sans compter, Je le voulais, Tel un souhait, On a pris, on m'a pris, on m'a apprit, Que donner sans compter, C'est finir par se perdre, s'échouer,
J'ai donné mon coeur, j'ai donné mon temps, Et je me suis cassée les dents, J'ai voulu en changer, Mais l'or ne deviendra jamais argent,
Du fond des mers au firmament, De l'occident à l'orient, D'antan au présent,
Entre Amour et Haine, il n'y a qu'un pas, Entre le besoin et l'envie, je ne sais pas faire le choix,
A qui je parle, à qui je ments, Ma mélancolie n'a pas de nom, Pourtant son mal est latent, Elle ne me fera jamais faux-bond,
Prisonnière d 'un navire dont je ne peux m'échapper, Je ris, je souris, je vis, dois-je dire je survis, Car une fois "ici", L'abandon n'est pas legitimé,
Enfant, je t'ai imaginé, je t'ai rêvé, Femme, je t'ai désiré, Au fil des ans, le rêve est devenu cauchemard, Et le blanc de ma robe a laissé place aux sentiments les plus noirs,
Mes mots ne sont pas complainte, Mais une envie d'expression libre qui n'est pas feinte,
J'irais contre vents et marées, Mon bien et mon être je ne cesserais de chercher, Je garde l'espoir secret, qu'un matin ou peut-être une nuit, Tu seras au plus près de moi, Et je n'aurais pas failli,
Dans un moment de quiètude, sans incertitudes, Enfin blottie dans ces bras, à l'image de ce bébé, Tant désiré, Les yeux reposés, Le coeur apaisé, Les épreuves surmontées,
@Nanou: Barakallah ofiki, c'est gentil. Ça fait toujours du bien et ça met du baume au coeur de lire ici ou là un mot de soutien, d encouragement ou de rappel. Merci.
@Zuleikha: Merci beaucoup pour ton invitation et tes bons conseils... Lorsque je sens qu'il est bon pour moi de faire une trêve de Yabi, je le fais, comme ça a ete le cas il y a quelques mois, au contraire, j y trouve un espace d expression qui me fait défaut ailleurs... Revenir à la réalité... Je ne suis que trop consciente de la réalité justement... Wa lhamdolilah, Allah y dir tawil lkhir, Amine.
La Raison dit à mon coeur, Sache que tu n'es qu'un leurre, Tes sursauts ne me font plus peur, En manque de chaleur, Tu fais régner la terreur, L'absence annihile ta candeur, Tu cries, tu pleures, Quémandant un peu de douceur, Mais tu ne découvres qu'amertume et rancoeur, Où se cache ton âme-soeur? Celle qui te protégera de tant d'horreurs, S'épanouiera à travers tes valeurs, T'invitera à la grandeur, A la réflexion à toute heure, Sans ne jamais omettre ton côté joueur, Faisant ainsi perdurer cette lueur,
Le Coeur dit à ma raison, Sache que tu n'es que devon, Tu crois faire preuve de pondération, En imposant tes concessions, Comme modèle de satisfaction, Tu n'es que contrefaçons, Tu as traversé les ponts, Gravis tous les monts, Avec assurance et aplomb, Tu t'es hissé sur tous les fronts, Sans jamais octroyer le pardon,
Allons...
La Raison demanda un peu de bon coeur et Le Coeur revint à la raison.