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Divorce : paris ou bretagne?
h
21 septembre 2010 11:30
carte france des divorces




Un préjugé bien ancré veut que l'on divorce plus à Paris qu'en province. Épuisés par un rythme de vie trépidant, les couples parisiens ne résisteraient pas au sempiternel métro-boulot-dodo de la capitale. Tandis qu'une province plus traditionnelle, plus calme et parfois plus ensoleillée serait épargnée par le tsunami du divorce. Pourtant, qui n'a pas des cousins de Montpellier, une nièce de Toulouse ou un vieil ami de Strasbourg dont il apprend la séparation?


Selon des chiffres établis par l'Institut national d'études démographiques (Ined) que révèle Le Figaro, si Paris reste en tête et de loin des statistiques de divorce, la capitale est aujourd'hui suivie de près par de nombreux autres départements, dont ceux de la région Provence- Alpes-Côte d'Azur et Rhône-Alpes (voir carte). L'étude réalisée par France Prioux et Magali Mazuy, chercheuses à l'Ined montre que le degré d'urbanisation n'est plus le seul critère. Certes, la procédure de divorce par consentement mutuel est plus importante dans les grandes villes, où ce phénomène est entré depuis plus longtemps dans les mœurs, mais elle progresse. Un rapport du ministère de la Justice établit que le tribunal de grande instance de Paris occupe une place à part en ce qui concerne le volume des affaires traitées et qu'il est l'un des deux TGI où le taux de divorce par consentement mutuel dépasse 75%, et l'un des cinq où il dépasse 70%.

L'autre élément non négligeable de la sociologie du divorce tient à la réforme de 2004, qui privilégie l'écart de revenus pour la fixation des indemnités compensatoires. Autrement dit les femmes qui, en général perçoivent des salaires inférieurs, sont moins angoissées que par le passé. «Dans des départements comme Paris, le Var ou les Alpes-Maritimes, plutôt aisés, la femme peut obtenir une indemnité compensatoire tout à fait raisonnable qui lui permet d'envisager la séparation avec moins d'inquiétude matérielle», explique Jérôme Casey, avocat spécialisé dans les divorces. À Marseille, où 12 juges aux affaires familiales enchaînent les jugements de divorce, l'avocat Bernard Arditti invoque «un tempérament procédurier des gens du Midi qui n'hésitent pas à aller devant les tribunaux, mais aussi une pratique qui est désormais tout à fait acceptée.». Par ailleurs, la population du Midi est composé de jeunes jeunes retraités arrivant de Paris ou Lyon, venant parfois gonfler les statistiques des locaux... À Montpellier, Nathalie Guion de Méritens, avocate spécialisée en droit de la famille constate que «cela concerne tous les milieux, à l'exception notable de la bourgeoisie montpelliéraine. Et la crise ne semble pas avoir ralenti le mouvement».

Si aucun recoin de l'Hexagone n'est épargné, certains départements semblent a contrario moins touchés. Il s'agit principalement des départements de l'Ouest, en Bretagne et dans les départements limitrophes comme la Manche, la Mayenne, la Vendée et les Deux-Sèvres) et du Sud du Massif central (Cantal, Haute-Loire, Lozère et Aveyron), de tradition catholique bien ancrée. Une carte qui se recouvre quasiment avec la présence très forte de l'enseignement privé catholique.

En revanche, les Français sont égaux en termes de durée de mariage. En moyenne, selon le ministère de la Justice, en 2009, la durée du mariage des personnes ayant divorcé était de 12,3 années, avec un âge moyen pour l'homme de 45 ans et pour la femme de 43 ans et demi.

Reste que le mariage n'est plus le modèle unique de la société française pour étudier les mutations du couple. La carte de France des séparations doit également se lire au regard de la baisse relative du mariage par rapport aux unions libres. Par définition, aucune statistique n'existe pour les couples non mariés qui se séparent après cinq, dix voire vingt ans de vie commune, qui pourrait bien venir gonfler les statistiques. Comme celles des séparations des concubins.

En outre, le pacs rencontre un succès croissant, avec plus d'un million de contractants depuis sa création en 1999. Et, pour avoir le portrait le plus fidèle de la société française, il faudra que les démographes se penchent aussi un jour sur les ruptures des pacsés!

Interdictions

Si le divorce est largement entré dans les mœurs, il reste encore tabou au sein de certaines institutions.

C'est ainsi que l'Association de la noblesse française (ANF) ne reconnaît pas comme membres les enfants nés d'un deuxième mariage. La raison : deviennent nobles les enfants issus d'un mariage religieux. Or, l'Église catholique interdisant le remariage religieux, il est impossible pour la nouvelle épouse et les nouveaux enfants d'un divorcé remarié de rentrer dans ce cercle très restreint de l'ANF. Une disposition que certains membres de l'association, principalement parisiens, aimeraient bien changer. Mais pour le moment, cette modification n'a pas été acceptée.

La place des divorcés remariés est aussi un sujet débattu au sein de l'Église catholique. S'ils ne peuvent se remarier religieusement, les divorcés qui convolent en secondes noces devant le maire ne peuvent plus communier. À moins d'obtenir l'annulation de leur premier mariage, une procédure longue et complexe.

Dans beaucoup de diocèses cependant, il existe des groupes ou des sessions de réflexion sur la place des divorcés remariés dans l'Église.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 21/09/10 13:37 par habib75.
assalam o alykoum
m
21 septembre 2010 13:22
Tu lis le figaro ? Are you crazy

PS : je n'ai pas lu l'article
h
21 septembre 2010 14:08
je lis toute sorte de journaux ... meme ceux de l'etat sioniste ...

et je me fais ma propre opinion ...
assalam o alykoum
21 septembre 2010 14:43
waaaaaaaaa lol
besaha habib.....euh habib75 pardon
m
21 septembre 2010 15:13
Citation
habib75 a écrit:
je lis toute sorte de journaux ... meme ceux de l'etat sioniste ...

et je me fais ma propre opinion ...

Heu je n'irai pas aussi loin, mais bon après chacun ses opinions grinning smiley
Le figaro... Oups
h
21 septembre 2010 22:48
je ferais mieux d'aller vivre en bretagne, pour m'eviter un divorce precoce ...

a paris et dans le sud, la vie de couple est tres fragile ..
assalam o alykoum
m
21 septembre 2010 23:16
Citation
habib75 a écrit:
je ferais mieux d'aller vivre en bretagne, pour m'eviter un divorce precoce ...

a paris et dans le sud, la vie de couple est tres fragile ..

C'est sûr qu'avec une mère poulard, bien robuste, la tête dure, le ciré jaune et les joues rouges, qui va chercher ses moules de bouchot et qui fait son kouign aman de bonne heure et de bonne humeur, tu ne risques pas le cocufiage grinning smiley
C
22 septembre 2010 09:45
Dans le nord y'a moins de divorce, il fait tellement froid qu'on est obligé d'être accroché à qlq'un.

Une hypothèse intéressante la météo et le couple...
☠ chti'sem ☠
n
22 septembre 2010 21:27
j'habite en bretagne youpiiiiiiiiiiiiiiii
n
23 septembre 2010 13:43
moi oussi je veux divorcé.je suis triste
 
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