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La diversité est -elle vraiment une chance?
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4 février 2010 23:12
salam alaykoum;

1-emploi=Quelle place pour les jeunes issus des quartiers défavorisés ?


Etre jeune et vivre dans un quartier défavorisé ne facilite par l'entrée dans la vie professionnelle. D'autant plus que la crise affecte le pari de la diversité fait par les entreprises. Les initiatives persistent malgré tout.


30 ans de politiques publiques, une ribambelle de lois et pourtant rien n'y fait : le taux de chômage des 15-24 ans en France atteint près de 24 %. Pour certains jeunes, c'est encore plus dur : outre leur inexpérience, ils résident dans une zone urbaine sensible, portent un nom à consonance étrangère ou encore vivent en zone rurale défavorisée.

« Le taux de chômage dans les quartiers est plutôt de l'ordre de 30 à 40 %. Les universités sont remplies de jeunes issus de l'immigration dont elles ne savent que faire », annonce Saïd Hammouche, surnommé « le chasseur de têtes des cités » par la presse depuis qu'il a fondé le cabinet de recrutement Mozaïk RH, qui met en relation jeunes de banlieues et DRH.

Mieux vaut s'appeler Olivier que Mohammed

Les jeunes des quartiers défavorisés sont socialement moins armés pour affronter leur intégration professionnelle. Le handicap de la domiciliation est souvent couplé avec celui de l'origine sociale.


L'Observatoire des discriminations a réalisé une étude éloquente à ce sujet : « Olivier, Gérard et Mohammed ont-ils les mêmes chances de faire carrière ? ». Jean-François Amadieu y établit que « le fait de porter un prénom plutôt qu'un autre modifie la destinée professionnelle ». 83 % des fils d'ouvriers au prénom maghrébin sont ainsi ouvriers, alors que la moitié des fils d'ouvriers au prénom « français de souche » ont connu une ascension sociale.

Le diplôme n'y change rien. Au contraire : plus celui-ci est élevé, plus c'est difficile. Il y a beaucoup plus de mixité en bas de la hiérarchie qu'en haut. D'où l'urgence d'agir pour qu'un jeune qui fait la fierté de son quartier en décrochant des diplômes ne devienne pas la honte du quartier s'il ne trouve pas d'emploi rapidement.

En première ligne face à la crise

Aujourd'hui, la situation n'est pas prête de s'arranger. Les associations oeuvrant pour l'embauche des jeunes issus de quartiers défavorisés voient leurs missions affectées par la crise. Et elles enregistrent un afflux de candidatures.

« Notre activité a sensiblement baissé, regrette Driss Aït Youssef, directeur du cabinet APC recrutement. On plaçait 350 jeunes par an. Depuis la crise, c'est plutôt une centaine. Les entreprises n'ont plus l'énergie de faire des démarches pour recruter dans les quartiers. Nous recrutons des Bac + 2 mais peu de Bac +5, des CDD plutôt que des CDI. »

Des initiatives heureuses :

Des associations, cabinets de recrutement et entreprises ont lancé des initiatives qui portent déjà leurs fruits :

-Le parrainage :

L'idée : des bénévoles du monde de l'entreprise, actifs ou retraités, accompagnent le jeune lors de ses premières recherches d'emploi.

« Il s'agit de tout faire pour qu'il puisse être mis en relation avec des professionnels, afin que son réseau se développe », explique Kadi James, responsable du développement RH chez Nos quartiers ont des talents, qui compte aujourd'hui 1 400 parrains actifs.

Mozaïk RH, qui a permis l'embauche de 350 jeunes en 18 mois, a pour sa part instauré un système d'accompagnement en binôme. Côté entreprises, la banque Dexia accorde à ses collaborateurs, par le biais d'un partenariat avec les missions locales, deux heures par mois sur le temps et le lieu de travail pour parrainer un jeune.

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[www.cadremploi.fr]


2-Jeunes vivant en banlieues : les arguments qui feront mouche auprès des recruteurs?

Des jeunes éloignés de l'emploi peu motivés, au parcours atypique et au langage familier ? La réalité est bien éloignée des clichés. Nos conseils aux candidats pour se faire valoir auprès des recruteurs.


« Lorsque j'ai lu le CV de cette jeune fille de 28 ans, rien ne me permettait de voir la richesse de son parcours. Cinq ans de vie active avait été occulté. Ses qualités n'étaient pas mises en avant. »

Thibaut Lilas, DRH de Berluti, est nouvellement parrain d'une jeune en recherche d'emploi issue d'un quartier défavorisé via le partenariat entre LVMH et l'association Nos quartiers ont des talents. Selon lui, pour que cette personne réussisse à trouver un emploi, elle doit regagner confiance, en elle et dans son parcours.

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[www.cadremploi.fr]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/02/10 23:14 par aberosabil.
 
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