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faino a écrit:
Oui, Dieu pardonne les péchés. Sur quelles bases le fait-il ?
1) Il y a ce que l'homme doit faire pour le recevoir.
En plus de la foi en la miséricorde de Dieu, de la sincérité, d'un vrai engagement à changer, à prendre les critères de jugement de la parole de Dieu, nous pouvons ajouter l'engagement à garder une bonne conscience et comme nous l'enseigne le Messie Jésus, à pardonner ceux qui nous ont fait souffrir de quelque manière que ce soit.
“14 Si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi, 15 mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos fautes.” (Matthieu 6:14-15 SER)
“23 Si donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, 24 laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère, puis viens présenter ton offrande.” (Matthieu 5:23-24 SER)
2) Il y a ce que Dieu a fait pour qu'ils puisse nous pardonner,
et cela, sans devenir le complice de nos péchés, c'est à dire nous rendre juste tout en restant un juste juge.
Dieu est Saint, il ne tient pas le coupable pour un innocent et il ne peut lui même transgresser sa propre loi.
Dieu est Juste et Parfait, pour respecter sa loi qui condamne le pécheur à la perdition, il doit prononcer la sentence de condamnation sur tout âme qui a péché, transgressé sa loi.
Ainsi, un seul péché nous sépare de lui pour l'éternité. Nous ne pouvons donc pas compter sur nos belles œuvres pour échapper à son juste jugement.
La solution à notre situation de perdu, ne peut venir qu'en dehors de nous même, c'est à dire ne peut venir que de Dieu lui même.
Dieu est Amour, c'est sa nature, il veut que chaque âme soit sauvée de la perdition.
En créant des humains, il leurs a donné le libre arbitre, une conscience afin de ne pas être complètement ignorant de sa volonté, et surtout un esprit pour être en relation avec Lui, qui est Esprit.
Dans son amour pour nous, depuis le tout début, dans le jardin d'Eden, Dieu a commencé à montrer comment il lui est possible de pardonner le pécheur qui se repend et désire lui obéir.
C'est une chose de vouloir être pardonné, et une autre que Dieu nous pardonne, sans se rendre complice de nos transgressions. La justice de Dieu nous est indispensable et c'est la seule qu'il agrée.
Voici comment l’Éternel à pu pardonner à Adam et Eve, après leurs désobéissances au commandement de ne pas manger de l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Quand l’Éternel les trouva cachés, ils leur donna à chacun, un vêtement de peau, à la place des feuilles, pour cacher leur nudité (Genèse 3:21).
Pour que l’Éternel puisse les laisser en vie, leur pardonner, il lui a fallu tuer un animal innocent, prendre sa vie en versant son sang et couvrir la honte de leurs péchés.
Voilà la justice de Dieu, son pardon est possible, par le sang du sacrifice d'un innocent, une vie en substitution.
Nous retrouvons ce principe de la justice de Dieu par la substitution d'une vie innocente, à la place du pécheur condamné, dans tout le déroulement de l'histoire de la relation de l’Éternel avec ses prophètes et son peuple d'Israël dans la Thora Ancienne Alliance.
Abel, le second fils d'Adam et Eve, offrit un sacrifice à Dieu qu'il agréa, alors que celui de son frère aîné Caïn, ne fut pas approuvé. Caïn avait offert des produits de la sa culture et Abel des premiers nés de son petit bétails en sacrifice. ( Genèse 4:3 à 5)
Abraham ne fut pas obligé d'égorger et brûler son fils sur l'autel en sacrifice à l’Éternel, Dieu lui donnant à la place, en substitution, un bélier qu'Abraham offrit sur l'autel après avoir versé son sang. (Genèse 22:1 à 18)
Notons que le sacrifice d'un animal n'est valable que si la bête est saignée, que son sang versé lui ôte la vie.
Moïse reçu la loi des sacrifices demandés pour le culte de l’Éternel et la purification de ce qui lui était nécessaire. Tout ce qui apporte le pardon des péchés demandaient des sacrifices d'animaux, sans défaut, et bien sûre, leur sang servait d'expiation. (Lévitique 5:6)
Dieu ordonna à Moïse, la veille de leur sortie d'Égypte, de demander au peuple d'Israël qui était esclave de pharaon, de mettre le sang d'un agneau sans taches ni défaut, sur le montant et le linteau des portes de leurs maison.
Pendant la nuit, l'ange exterminateur n'as pas tué le premier né, tant des hommes que des animaux, seulement où le sang de l'agneau avait été mis sur les portes.
Dieu a institué la célébration de ce jour de délivrance de la mort et de leur sortie du pays de l'esclavages des hommes, de génération en génération. Ce jour est appelé, la Pâque, qui veut dire ''passage''. (exode 12:27)
Comme a dit le prophète, si ces sacrifices avaient été parfaits, nul besoin de les renouveler chaque année, comme la loi l'exigeait.
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