Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
loi de dieu et loi de l'homme
I
27 avril 2012 18:19
Salamou3alaykoum,

je commence tout de suite en disant que je n'ai absolument aucun intérêt pour des avis sans fondements religieux, ou des opinions prétentieuses, j'aimerai avoir une opinion religieuse sur la question que je soulève, j'ai déjà ma propre opinion sur le sujet, mais je me demande quelle approche les savants ont de cette question. C'est long mais c'est intéressant haha.



A l'époque des premiers califes, et malgré le fait que dieu soit supposé dans la communauté musulmane être la source de loi ultime, tant Omar que Uthman ont assumé certains pouvoirs legislatifs, puisque évidemment le quraan et la sunna ne contiennent pas des lois applicables à toutes les viscitudes de la vie. Cette stratégie s'est d'ailleurs renforcée avec les ommeyades et le fameux Muawiya qui a accentué l'évolution du gouvernement vers de plus en plus de liberté legislative, sans grande opposition, et au fur et à mesure des successions une sécularisation claire dans le domaine législatif s'est mis en place, si bien que certains qualifient les ommeyades de dynastie monarchique et non pas de califat théocratique.

Revenons en à la question qui m'intéresse, avec un exemple en particulier. Après avoir été désigné à la tête du califat, Omar s'est rendu compte de la nécessité d'un système fiscale stable, qui pourrait rencontrer les présents et futurs besoins d'un état. Pour satisfaire les soldats et garder leur moral intact, il a pensé à mettre en place un système de pension pour les compenser, et aussi pour s'occuper de ceux qui ont particulièrement servi l'islam. Une liste des pensionnaires a donc été faite, avec à sa tête Aisha, la femme du prophète sws, puis ensuite les proches du prophète sws, ceux qui ont servit de manière notable l'islam, ceux qui connaissent le quraan par coeur et enfin les soldats avec leurs femmes et enfants. En établissant le principe que c'est le devoir de l'état de subvenir aux besoins de ces personnes, Omar pensait à l'intérêt publique plutôt qu'à la satisfaction momentanée de réclamations individuelles ou collectives. Et tant que omar était en vie, personne n'a protesté contre cette mesure, soit parcequ'il ne s'est pas passé longtemps entre la mise en place de ce système et la mort de omar, soit du fait de son autorité.

Autre point, d'un point de vue religieux, si la population ennemie se rendait à l'envahisseur sous les termes d'un traîté, il n'y a pas de souci, le texte sacré stipule sans détour que les traités doivent être respectées. Mais s'ils résistent jusqu'à ce qu'ils soient surpassés, la question est plus compliquée, puisque dans ce cas le vainqueur a le droit de traiter le vaincus comme bon lui semble. En se rendant compte que les terres devaient être cultivés dans l'intérêt de tous, les bédouins ne pouvant se transformer en paysans en quelques jours, Umar puis Uthman laissaient ces terres dans les mains de leurs propriétaires d'origine. Omar a réagit de manière empirique et pragmatique, ce qu'il a aussi fait pour les terres qui ont été abandonnée par les fuyards, qui n'étaient alors pas divisées entre les vainqueurs mais qui étaient confisquées par l'état. Si bien que finalement les taxes des terres qui restaient dans les mains de leurs propriétaires, ajoutés à d'autres revenus évidemment, ont permis d'alimenter la trésorerie et avoir une gestion efficace des finances de l'état.

Mais ça n'a pas duré longtemps. Après l'assassinat de omar, Uthman a cherché à poursuivre sa politique, mais durant ses 12 ans de règne l'opposition a graduellement augmenté en nombre, et elle a en particulier accusé Uthman d'avoir introduit des innovations répréhensibles qui ne trouvent aucune justification dans le Quraan ou dans la pratique de Muhammad sws. La récrimination la plus violente venait justement des soldats, sur la question des terres conquises par la force des armes, et en particulier celles confisqués par la trésorerie qui permettait de gérer les dépenses de l'état, et notamment ces fameuses pensions qui ont en plus aiguisées les rancoeurs entre les soldats qui vivent dans des conditions très basiques, et les pensionnaires des villes qui vivent dans le luxe.



Il est évident que la crise économique de l'époque a accentué tout cela, et que les revendications étaient totalement motivée par des intérêts financiers, mais l'argument religieux persiste et trouvait écho chez beaucoup de gens, jusqu'au point où elle a mené à la fin tragique de Uthman, tué en pleine lecture du quraan, et certains rapportent que parmi les assaillants se trouvait l'un des fils d'Abu bakr radiyallahu3anh, ça veut bien dire que l’insurrection n'était pas isolé à quelques fous dangereux mais est née d'un vrai malaise.


Voilà donc les termes du problème que je pose, et qui trouve écho dans notre monde et à notre époque où ces mêmes discussions se rejouent. Je me demande s'il y a eu un consensus finalement chez les savants, car la grande foi de ces premiers compagnons du prophète sws ne fait pas de doute, plusieurs d'entre eux ayant été promis au paradis, et s'ils sont jugé que ces réformes législatives étaient possible comment ont-ils argumenté sur les points qui justement étaient en désaccord avec les hadiths ou le quraan avec l'argument de l'efficacité administrative?

C'est donc ça la question, il est communément admis que la parole de dieu est suprême, et il est aussi communément admis que ces premiers compagnons du prophète étaient sans doutes les plus religieux de l'histoire de l'islam, pourtant ils ont clairement adapté les textes de loi au besoin particulier de la conjoncture de l'état islamique de l'époque, comment finalement les savants se sont accordés sur cette question? On peut aussi rétorquer contre ces modifications qu'elles ont été le prétexte des guerres civiles qui ont suivi, avec notamment la naissance du Chiisme, et des Khawarijs, qui en quelque sorte étaient les "rigoristes" de l'époque; mais l'argument d'autorité persiste, Abu bakr, omar et uthman, radhiAllahu ta3ala 3anhoum, sont au delà de tout doutes, et si vous comptez commencer votre analyse en les critiquants eux ou n'importe quel autre des compagnons, abstenez vous ça ne m'intéresse pas.

barakallahou fikoum
I
27 avril 2012 22:34
c'était trop long c'est ça? je me disais que le contexte de la question pouvait être intéressant, par curiosité dites moi à quel paragraphe je vous ai perdu haha grinning smiley
28 avril 2012 20:12
walaika salam


desole mais je n'ai pas tout lu et je n'ai pas tout les repose a ta question, c'est un peu trop long, mais bon, concernant une parti sur le khawarij et le chiisme, je te conseil de lire histoire de aquida islamique et l’émergence des sectes, tu verra le rôle d'un individu nommer Abdallah ibn saba, dans la fitna de l’époque..

C'etait une époque béni les musulmans étaient unis et fort, les ennemies de cette religions cherchais justement a casser cette unions ,en entrant par la porte sur lequel l'islam repose. l' AQUIDA, qui a provoque la sortie de khawarij et les rafidi, suivi de Qadaria et Jahmite ect.....
---Altérer la croyance c'est divise la oumma c'est altérer l'approche saine de l'islam, Comme nous le savons il restera Tjrs une groupe de la oumma dans la vérité c'etait les sahaba et ceux qui suis leur voie.

donc, aquida erronée altère obligatoirement l'approche de l'islam une partie voir tout, qui fait que certain sort de l'islam.
Si on regarde les différente sorte des secte en islam leur point commun c'est la croyance de Jahmite ,
Les Jahmite voir page 53, du fascicule


tout ce que je peu dire, en résumer les reforme qui ont ete faite par les Calif si on peu l'appeler ainsi. ne contredisait la révélation
Quant a l'accusation a l'encontre du 3em calif reposais sur rien, certes les sahaba en particulier les calif de l’époque n’étaient pas infaillible, mais, rien ne justifie le meurtre d'un gouverneur islamique qlq que sois l’époque même s'il est injuste.envers les peuples.

Allahou aalam

histoire de Aquida islamique et l’Émergence des sectes
[www.dhikr-allah.com]
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook