Dialogue direct entre alger et Rabat sur la question sahraouie Bush veut relancer l’initiative
Par S. Lokmane Lu (1700 fois)
Il demande à Alger et à Rabat de créer un climat régional nécessaire pour résoudre le conflit.
En remerciant son homologue algérien d’avoir facilité la libération des derniers prisonniers marocains détenus par le Polisario, le locataire de la Maison-Blanche accorde de fait à l’Algérie la qualité de partie dans l’affaire sahraouie. Dans un message qu’il a transmis à Abdelaziz Bouteflika, mercredi dernier, George Bush saisit cet événement, considéré comme “une opportunité historique”, pour demander à Alger et à Rabat “d’améliorer leurs relations et de continuer à travailler avec les Nations unies afin de créer un climat régional nécessaire pour résoudre le conflit du Sahara occidental”.
Après Madrid et Paris, Washington se met de la partie et renvoie dos à dos les deux capitales maghrébines, les assimilant presque à des belligérants dans un conflit qui, à l’origine, et selon les termes du plan de paix onusien, oppose uniquement le Maroc et le Front Polisario. Certes, contrairement aux voisins européens, le chef de l’État américain se retient de proposer une négociation directe entre l’Algérie et le Maroc. Le rôle qu’il dévoue aux Nations unies apparaît néanmoins comme une pure formalité, et ce, compte tenu de l’implication plus importante qu’il accorde à l’Algérie et à son voisin de l’Ouest. Ayant séjourné tout récemment à Alger puis à Tindouf pour superviser l’opération de libération des détenus marocains, le sénateur Richard G. Lugar avait exprimé une intention similaire. Comme lui, George Bush a-t-il obtenu un écho favorable à sa proposition auprès des autorités algériennes ?
Il est incommode de constater que les services de la Présidence ont rendu publique sa lettre de remerciements, alors qu’elle engage notre pays dans une affaire dans laquelle elle ne veut pas être immiscée. D’ailleurs, les différents cercles diplomatiques, soit à l’intérieur du pays ou à travers notre représentation à l’ONU, ne manquent jamais une occasion de le rappeler. À ce propos, Abdelaziz Belkhadem, ministre d’État et représentant personnel du président de la République, avait réagi vertement à une proposition similaire de négociations directes entre Alger et Rabat, exprimée par le chef de la diplomatie française Philippe Douste-Blazy.
Celui-ci était l’hôte de Sa Majesté en juillet dernier. Quelques semaines plus tard, le président Jacques Chirac recevait à Paris le Premier ministre marocain Abderahmane Youssoufi. Sans doute importuné par la sévère mise au point d’Alger, il corrigera son discours en privilégiant à nouveau le règlement dans le cadre de l’ONU. Cependant, il n’est pas sûr que ce soit là une ultime rectification. Car il est une constante dans la politique française concernant le dossier du Sahara. Ses positions divergent et évoluent en dents de scie selon la conjoncture. Il en est de même pour son voisin ibérique ainsi que le pays de l’oncle Sam pour qui le Maroc demeure un allié stratégique
S. Lokmane
Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/08/05 18:54 par bikhir.
"Car il est une constante dans la politique française concernant le dossier du Sahara. Ses positions divergent et évoluent en dents de scie selon la conjoncture. Il en est de même pour son voisin ibérique ainsi que le pays de l’oncle Sam pour qui le Maroc demeure un allié stratégique "
ils sont remonté contre la france , les usa et surtout l'espagne (ingrats ces espagnols on les a soutenu pour l'ilot persil )
ca doit etre surtout agacant quand on a vendu son ame de la maniere la plus vulgaire qu'il puisse etre possible encore a un mec comme aznar détesté par tout le monde.
rifton75 a écrit: ------------------------------------------------------- > > ils sont remonté contre la france , les usa et > surtout l'espagne (ingrats ces espagnols on les a > soutenu pour l'ilot persil )
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