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Que deviennent les Oufkir ?
b
3 août 2005 17:41

source: [www.telquel-online.com]

De Paris, Nadia Benkacem
Que deviennent les Oufkir ?

(AFP)
Ils sont doublement victimes, d’un père et mari trop ambitieux et d’un état démesurément injuste. Les sept survivants de la famille Oufkir ont chacun réussi cahin-caha à tracer leur nouveau destin. Ailleurs, dans l’écriture, la chanson, le cinéma ou tout juste leur solitude. Rencontrés à Paris, ils font le point sur leur parcours.


Rencontre.
Soukaïna. Elle chante !

Soukaïna Oufkir (NB / Telquel)
La star montante de la famille, c’est la benjamine Soukaïna. Auteur, compositeur, poète dans l’âme. Nous l’avons découverte dans un concert live dans la ville des Lumières. Une belle surprise.


Le Zèbre est une salle de spectacle située au cœur du quartier de Belleville à Paris, qui se démarque par une programmation originale mêlant des numéros de cabaret à du music-hall ou de la variété. Cet ancien cinéma de quartier devenu mythique a été immortalisé par un livre de Daniel Pennac "Monsieur
Malaussène". Ce Jeudi 30 juin, le Zèbre programme cinq jeunes espoirs de la chanson, dont une jeune femme marocaine, qui a pour prénom Soukaïna. Si ce n’était son physique franchement méditerranéen, rien ne la distinguerait de ses jeunes camarades français de souche, tant son répertoire s’inscrit dans un registre purement parisie, servi en cela par des textes et une musique de toute beauté. En l’écoutant, on se prend à penser à Vincent Delerm ou Benjamin Biolay, ou encore à la poésie d’une Barbara dans la communion qui s’opère avec le public. Si son prénom est Soukaina, son nom est Oufkir et malgré les années qui ont passé, à la seule évocation de ce nom, nous continuons à ressentir un profond malaise. Dans la salle, sa petite famille presque au complet est là et l’émotion des uns et des autres est palpable devant ce qui semble être une véritable renaissance. Chacun mesurant le chemin parcouru par cette jeune personne de 42 ans depuis ce jour où sa vie lui a échappé, à l’aube de ses neuf ans. Entre les larmes discrètes de sa mère et les manifestations plus bruyantes de ses frères et sœurs, nous sommes témoins de ce lien particulier qui semble unir cette famille plus qu’aucune autre.

Malgré le trac qui par moment s’empare de notre artiste jusqu’à faire chavirer sa voix, on sent la maîtrise que procure le travail. Allons donc, la jeune femme qui se produit face à nous ne peut avoir passé 20 ans de sa jeune vie hors du monde des vivants. Comment a-t-elle acquis les notions nécessaires à l’écriture de si beaux textes et à la composition de si belles mélodies ? à cette question, elle répond dans un souffle que "la petite voix me mène où elle veut". Cette "petite voix", pour désigner l’inspiration qui peut lui venir à tout moment et qui lui murmure de se lancer tantôt dans une valse, tantôt dans une bossa nova ou une berceuse : "Ma méconnaissance du solfège me laisse la liberté de suivre mes instincts" résume t-elle, pour ne pas pousser plus avant la douloureuse introspection provoquée par l’intérêt qu’elle suscite. Le public est sous le charme lorsque son guitariste Yves Giraud égrène les premières notes de sa chanson fétiche Cours :

Cours, cours sur ma tombe / Un jour ou l’autre je serais morte, je serais blonde / J’aurais les yeux azur / Le front bardé d’étoiles / Deux mille branches lancées vers le futur / Cours, cours sur le monde / Un jour ou l’autre tu seras forte, tu seras colombe / Les aigles mangeront dans ton bec / De Jérusalem à Balbek / Dix mille chances de plus dans l’aventure / Dans ce monde de fous / Soyons encore plus fous / Volons les balles au fond des cœurs / Retournons-les à l’envoyeur / Y’a pas de raisons, tout ce poison

Sa sœur Malika, plus éloquente, nous ramène à leurs douloureuses années d’enfermement et évoque une Soukaina traumatisée par la disparition d’un père adoré qui déjà voyait en sa petite fille une future artiste. Elle revient sur les dernières semaines de la vie familiale et évoque une petite Soukaina à fleur de peau, qui allongée sur le tapis aux pieds de son père, passait ses soirées à griffonner des dessins ou des poèmes sur un cahier d’écolier.

D’aussi loin qu’elle se souvienne la chanson a toujours été pour Soukaina le rêve ultime. Pendant sa longue détention les chansons de Patricia Kaas qu’elle écoutait à la radio lui permettaient d’adoucir un quotidien cruel. Fidèle, elle continue de lui vouer un véritable culte, n’hésitant pas pour cela à faire le déplacement depuis Paris pour assister au spectacle que la chanteuse donnait récemment à Casablanca. Et cela malgré toutes ses réticences à l’égard d’un pays qui ne répond toujours pas à ses attentes.

Malgré sa volonté manifeste d’occulter un pan entier de sa vie, le refrain de sa chanson Tu sais (si tu es mon amie) revient doucement sur ce passé cruel :
Pour parler de moi ne dis pas qui je suis / Ni ce que j’ai souffert ni ce que tu m’as pris / Je ne t’ai rien offert, je ne t’ai rien cédé / Je t’ai seulement aimé comme d’autres vont à la guerre / Pour parler de moi ne dis pas d’où je viens / L’orgueil qui m’enserre vient de tellement loin / Je ne t’ai rien cédé, je ne t’ai rien offert / Mais tu sais, mes ancêtres sont berbères.

Quand on demande à Soukaina de nous en dire un peu plus sur ce que pense sa famille de la voie qu’elle a choisie, elle consent malgré sa pudeur à nous livrer ces quelques mots : "Sous leurs yeux je réalise un rêve vieux de 28 ans. Je pense qu’ils l’entendent comme une victoire sur soi et sur la vie. J’espère qu’ils sont tous très heureux pour moi. En définitive, leur soutien m’est acquis quels que soient mes choix. Si j’y arrive, ils seront là, si je n’y arrive pas, ils sont toujours là".

Si les chansons qu’il nous a été donné d’écouter sont le résultat de huit mois de travail acharné, l’écriture a de tout temps été pour Soukaina un refuge. Malika voit encore en Soukaina la "dentellière des mots". Elle se rappelle d’elle glissant sous son oreiller tous les soirs et pendant près de 20 ans de captivité son écrit du jour. Le philosophe et neuropsychiatre, Boris Cyrulnik, nomme résilience "la faculté pour tout individu de rebondir après un traumatisme et particulièrement s’agissant d’enfants". Pour Soukaina, la résilience s’est faite d’abord par la volonté d’acquérir le "savoir". Après s’être installée à Paris en 1996, elle décroche son baccalauréat à l’âge de 35 ans et entreprend des études de droit, un choix qui tombe sous le sens, tant elle a fait de la quête de justice un idéal. Mais une grande précarité matérielle la contraindra à abandonner ses études pour pouvoir subsister. S’enchaîneront alors les petits boulots pour Greenpeace, RSF ou encore à la Foire de Paris. L’écriture d’un livre l’occupera un certain temps, mais son caractère résolument sociétal et non politique le verra rejeté par des éditeurs qui ne portent d’intérêt véritable pour le sujet Maroc que lorsqu’il est question de travail de sape sans nuance aucune. Aussi quand, après des années de galère, l’opportunité de réaliser son rêve et d’acquérir les bases du métier d’interprète se présentera à elle, elle s’y jettera corps et âme.

Pour Francis Dordor, journaliste reconnu des inrockuptibles, la présence de Soukaina sur la scène du Zèbre ce soir n’est que le prélude à une riche carrière, tant il a été littéralement bluffé par "son immense talent". Emporté par son enthousiasme il n’hésitera pas à voir en elle l’auteur compositeur, qui fera bientôt "référence dans la chanson française". Pour le moment, Soukaina a revêtu sa casquette de compositeur achevant pour elle-même un rock qu’elle qualifie de furieux après avoir écrit un tango pour sa talentueuse violoniste Lysiane Métry, interprète également à ses heures.

Soukaina nous confie que "la petite voix" lui murmure de chanter en arabe, et de rêver de reprendre "fine ghadi biya khouya" des Nass El Ghiwane et aussi dit elle : "le métier impose d’être cohérent dans un style défini. Je crois que ma cohérence se trouve dans mon incohérence. La suite, on verra bien. Pour l’instant, cela me tient lieu de logique". Alors peut être un jour verrons nous des affiches publicitaires vantant le spectacle de Soukaina Oufkir à tous les carrefours du royaume. Ce serait un joli pied de nez au destin. En attendant, bon vent Soukaina, "dans ce monde de fous" !



Et les autres ?


Fatima. Du répit, enfin !

Depuis la libération de la famille en 1991, Mme Oufkir n’a eu de cesse de se battre pour récupérer le patrimoine familial, entreprise extrêmement difficile vu que la totalité des titres de propriétés ou de participations ont disparu lors de la destruction de leur résidence familiale au lendemain des évènements de 1972. Et tout ce qui a survécu a été, et ce jusque de nos jours, accaparé par un membre de la belle-famille de Mme Oufkir. Devant le peu d’empressement, et c’est peu dire, manifesté par les différents intervenants sur le dossier, que ce soit concernant le règlement de l’aspect strictement humanitaire ou bien celui des spoliations ou considérées comme telles par les principaux intéressés, Mme Oufkir a décidé de porter l’affaire devant les instances judiciaires françaises. Le combat qu’il lui a surtout fallu mener pour reconstruire aussi bien physiquement que moralement des enfants désormais adultes et totalement démunis, ne lui a guère laissé le loisir de s’apitoyer sur son propre sort de femme ayant vu sa vie se disloquer littéralement à l’âge de 36 ans. Partageant sa vie entre Paris et Marrakech depuis plus d’une année, cette dame de 68 ans peut enfin s’accorder un peu de répit avec le sentiment d’avoir largement fait son devoir à l’égard de ses six enfants et trouvé la paix. Enfin.


Malika. La prisonnière écrit "Freedom"

Malika vit désormais, avec son mari, l’architecte Eric Bordreuil, à Miami. Son deuxième ouvrage "Freedom" titre original publié par Miramax doit paraître aux USA en Mars 2006 et peu après en France. Concernant le rôle qu’elle aurait joué dans l’affaire Hayat M’daghri épouse Mandari et qui a défrayé la chronique, elle jure de sa bonne foi, reconnaissant avoir uniquement répondu à l’appel à l’aide d’une personne en grande détresse. âgée aujourd’hui de 50 ans, c’est une femme en paix avec elle-même, qui s’apprête à embrasser de nouveaux projets, dont l’adaptation maintes fois reportée d’un film tiré de son autobiographie "La prisonnière". Si Malika n’a rien occulté de son passé, elle reconnaît néanmoins accéder à une normalité apaisante, et connaître, enfin, un grand bonheur. Une page est tournée,
naturellement.


Raouf. À la recherche d'un distributeur

Raouf Oufkir vit à Paris. Il a aujourd’hui 47 ans et est père d’une fillette de 12 ans. Ayant obtenu un DEA en Histoire et Littérature des civilisations, il s’apprête à entamer un Doctorat, tout en collaborant régulièrement avec des journalistes et universitaires réputés, tels Antoine Sfeir ou Alexandre Adler. Il a publié en 2003 un livre "Les invités" chez Flammarion, où il livre sa propre version des évènements tragiques qui ont conduit à sa longue incarcération. Si l’objectivité, et pour cause, ne peut être retenue dans le cas de Raouf, son récit mériterait néanmoins de trouver distributeur au Maroc. Ce qui lui fait dire que certains innocents sont définitivement plus coupables que les putschistes, comploteurs et autres révolutionnaires dont la littérature trône en bonne place dans toutes les librairies du Royaume.


Maria. Bonjour l’anonymat

Si les Oufkir peuvent dorénavant circuler librement de par le monde, c’est pour beaucoup grâce à Maria. Après la première tentative d’évasion infructueuse de Soukaina, la fuite de Maria et son arrivée tumultueuse en France a vraisemblablement été à l’origine de la délivrance de passeports à toute la famille. Mère d’un petit garçon de 13 ans, Maria se consacre à son métier de productrice de cinéma et n’aspire qu’à l’anonymat.


Miryam. Destin de psy

Miryam vit à Paris avec son mari et à l’instar des autres membres de sa famille, elle semble avoir trouvé dans l’écriture le moyen d’exorciser un passé cruel. Tout en mettant la dernière main à un livre qu’elle espère voir un jour publié, elle travaille sur un projet de recueil de photos illustré par ses propres poèmes. Titulaire d’une licence en psychopédagogie qu’elle a décrochée à la faculté de Rabat, Miryam s’est spécialisée dans l’éducation des enfants en difficulté. Mère d’une petite fille de onze ans, elle semble toujours souffrir des séquelles de sa longue captivité.


Abdelatif. Il en souffre encore…

âgé de moins de 3 ans au début de leur longue captivité, Abdelatif est visiblement celui qui en a le plus souffert. Nourrissant une véritable passion pour le football et l’aviation (il était en voie de passer un brevet de pilote lorsqu’il vivait encore au Maroc), Abdelatif n’a toujours pas fait son deuil d’une époque aujourd’hui révolue et qu’il n’a paradoxalement pas connue. à son arrivée en France, il a poursuivi un certain temps des stages de pilotage, mais des difficultés financières vont le contraindre à mettre un terme à son rêve, voler ! C’est aujourd’hui un homme de 35 ans, qui cherche toujours à donner un sens à sa vie.



i
3 août 2005 18:14
Emprisonner un enfant de 3 ans?

Mon dieu!
georges orwell
t
tex
3 août 2005 18:48
ibn hazm a écrit:
-------------------------------------------------------
> Emprisonner un enfant de 3 ans?
>
> Mon dieu!
>
> georges orwell

c'est moins pire que de l'egorger!!!!!!!!!


k
3 août 2005 19:03
tex a écrit:
-------------------------------------------------------
> ibn hazm a écrit:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Emprisonner un enfant de 3 ans?
> >
> > Mon dieu!
> >
> > georges orwell
>
> c'est moins pire que de l'egorger!!!!!!!!!
>
>
>


L’égorger c’est abroger sa souffrance de 20 ans
m
3 août 2005 19:07
ils vont tous se trainer ce cauchemar jusqu'à la fin de leurs jours.
t
4 août 2005 01:46
Il y en a qui ont des cauchemars de ce que leur a fait subir leur père, et eux aussi jusqu´à la fin de leurs jours. Il est néanmoins malheureux que ce soit ses enfants qui ont payé pour lui.
w
4 août 2005 08:06
salam bikhir,

je me demande d ou tu sors toutes ces informations grinning smiley
b
4 août 2005 09:22
je me demande comment tu as pu avoir une connexion internet?

wajdia a écrit:
-------------------------------------------------------
> salam bikhir,
>
> je me demande d ou tu sors toutes ces informations


r
4 août 2005 09:46
ce sont des pauvres personnes qui ont beaucoup soufert mais ce que je n ai pas aimé ce sont les livres qu ils ont écris..........pour eux leur père est un saint............
I
4 août 2005 11:14
Certes ils ont souffert mais comment expliquer leur réussitte?tous savent

parfaitement lire et ecrire et sont bilingues voir trilingues,quand on voit que

le pluspetit emprisonné à l age de 3 ans allait passé un brevet de pilote au

maroc!En plus aprés leur libération ils n etaient ni amaigrient,ni affaiblis.
b
4 août 2005 11:30
tu es le premier qui parle du sujet.


Iron-man a écrit:
-------------------------------------------------------
> Certes ils ont souffert mais comment expliquer
> leur réussitte?tous savent
>
> parfaitement lire et ecrire et sont bilingues
> voir trilingues,quand on voit que
>
> le pluspetit emprisonné à l age de 3 ans allait
> passé un brevet de pilote au
>
> maroc!En plus aprés leur libération ils n etaient
> ni amaigrient,ni affaiblis.


m
4 août 2005 12:05
bikhir a écrit:
-------------------------------------------------------
> tu es le premier qui parle du sujet.
>
>
> Iron-man a écrit:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Certes ils ont souffert mais comment
> expliquer
> > leur réussitte?tous savent
> >
> > parfaitement lire et ecrire et sont
> bilingues
> > voir trilingues,quand on voit que
> >
> > le pluspetit emprisonné à l age de 3 ans
> allait
> > passé un brevet de pilote au
> >
> > maroc!En plus aprés leur libération ils n
> etaient
> > ni amaigrient,ni affaiblis.
>
>
>
oukfir n'étaient pas un saint et sa femme et ses enfants sont les 1ers à le reconnaitre.
Ils étaient dans un état lamentable à leurs sorties de prison, c pour cela qi'ils ont été placés en résidence surveillés pendant 4 ans après leur libération, afin de les "retaper".

b
4 août 2005 12:41
j'ai passe la remarque parce que le vrai sujet est vraiment leur situation actuelle.

quoiqu'il en soit on ne peut qu'etre ravi de les voir reprendre la vie. il est trop difficile de juger, et je pense que la mailleure vue serait celle d'un angle essentiellement humain.

les questions d'iron-man sont, je crois comprendre, d'ordre logique.
et dans cette meme logique et loin de toute polemique politique, est-il possible de "retaper" des gens de la sorte pendant 4 ans seulement? vu l'atrocite de ce qu'ils ont vecu et leur rupture totale avec la vie pendant une telle longue periode, les traces non seulement psychologique devraient etre eternelles et nous devrions avoir des fous, des gens defintivement incapables et inapte a revivre dans ce monde.

le Maroc ne devrait-il pas avoir des genies pour non seulement les retaper physiquement mais encore humainement? il y a, non seulement au Maroc, des gens qui n'ont meme pas vu la prison de dedans et qui n'ont pas de telles qualifications comme les oufkir.

mis sous les projecteurs du monde entier et sous une immense pressions politique il est tout a fait logique que le Maroc d'antan procede a la rehabilitation medicale de ces victimes. mais je ne crois pas que ca depasse l'humain. ce que tu ecris insinue comme s'il y avait un traitement secret de laboratoire a la frankenstein.

lorsque malika oufkir publia son livre - que j'ai lu avec grande avidite que depuis je garde comme une grande sympathie spontanee pour cette femme - bcp de marocains se sont poses ces questions. je ne crois pas avoir lu dans le recit de malika des passages paralant de leur detention pour les retaper.

j'ai lu d'autres recits des respcapes de tazmamarte nottament l'authentique cellule 10, et il n'yavait aucune indiation de ce genre.

faison la part des chose. c'est bien pour tout, je dis TOUT le monde.


mafalda a écrit:
-------------------------------------------------------
> oukfir n'étaient pas un saint et sa femme et ses
> enfants sont les 1ers à le reconnaitre.
> Ils étaient dans un état lamentable à leurs
> sorties de prison, c pour cela qi'ils ont été
> placés en résidence surveillés pendant 4 ans après
> leur libération, afin de les "retaper".
>
>






Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/08/05 12:44 par bikhir.
I
4 août 2005 13:08
Il y a beaucoup d ambiguité sur leur detention,j ai lu le livre de raouf oufkir

ou il dresse le portrait de son pére en héros,et son putsh en concours logique

de circonstances.Cmment expliquer une telle erudition,une telle perspicacité,un

telle richesse linguistique et spirituelle,quand on saait qu ils ont eté detenus

20 ans?De plus tous leurs livres ont été ecrits de leurs propres mains,raouf si

tu nous lit répond nous.
b
4 août 2005 14:49
iron,

je crois que les oufkir n'ont pas tout ecrit par eux-memes. malika a ecrit son livre par exemple avec l'aide de michele fitoussi. mais ca ne veut pas dire qu'ils sont des analphabetes. au contraire. les capacites intelectuelles de quelqu'u qui redresse l'histoire politique du Maroc recent sur le fond de l'histoire de son pere peuvetn etre jugee comme "noramles" pour en dire le moins.

je crois qu'il y a lieu a bcp de questions. l'echange n'a pas tout trouve lieu vraiment. comme d'habitude on a traite une histoire majeure a l'expeditif sur fond de cliche (hassan 2, oufikr, les boureaux qui ont tues ben barka etc..) sans se laisser le temps pour une certaine reflexion et une certaine meditation.

ca a peut-etre l'avantage de laisser le temps un peur faire s absogne. on verra peut-erte plus par la suite. seulement les proces politiques bases sur des jugements hatifs peuvent causer des degats irreparables.

le Maroc s'en sort parce qu'il y a qd-meme bcp d'humain dans tout cela.


Iron-man a écrit:
-------------------------------------------------------
> Il y a beaucoup d ambiguité sur leur detention,j
> ai lu le livre de raouf oufkir
>
> ou il dresse le portrait de son pére en héros,et
> son putsh en concours logique
>
> de circonstances.Cmment expliquer une telle
> erudition,une telle perspicacité,un
>
> telle richesse linguistique et spirituelle,quand
> on saait qu ils ont eté detenus
>
> 20 ans?De plus tous leurs livres ont été ecrits de
> leurs propres mains,raouf si
>
> tu nous lit répond nous.


w
4 août 2005 19:43
bikhir a écrit:
-------------------------------------------------------
> je me demande comment tu as pu avoir une connexion
> internet?
>
> wajdia a écrit:
> --------------------------------------------------
> -----
> > salam bikhir,
> >
> > je me demande d ou tu sors toutes ces
> informations
>
>
>ah maintenant je vois [www.telquel-online.com] c est un site tres interessantsmiling smiley


 
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