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Deux séropositives témoignent.......au Maroc
t
6 décembre 2005 21:19
pour info

c'est dans "aujourd'hui le maroc" du mardi 26 déc 05

Deux séropositives témoignent

Le fléau du sida progresseAu-delà de la peur de la mort et de la perte d'espoir en l'avenir, les témoignages poignants de Nadia et de Leïla, porteuses du virus du Sida, permettent de se rendre compte de l'ampleur tragique de la maladie.


Le sida, maladie incurable, est une source de souffrance terrible pour toute la vie. Elle sévit toujours dans les quatre coins du monde. Le nombre de ses victimes se multiplie chaque année. Ses ravages sont désastreux. Elle conduit à la solitude, la dépression ou à la folie. Et même parfois au suicide.
Des familles brisées, des enfants innocents contraints à confronter une réalité déchirante. Leïla et Nadia, deux femmes porteuses du virus VIH, d'âges et de milieux sociaux différents, témoignent de leur vie au quotidien avec la maladie. Elles nous livrent avec émotion leurs secrets, leurs peines, leur colère, leur désespoir, mais également leur raison d'être, leurs enfants. Âgée de 43 ans, Leïla, femme divorcée et mère de deux enfants, également séropositifs, âgés de moins de 14 ans, n'arrive toujours pas à accepter sa maladie et se demande ce qu'elle a pu faire dans la vie pour être ainsi "punie par le destin".

Elle vit avec sa séropositivité depuis plus de dix ans. "La maladie du Sida a gâché ma vie de femme. Mon mari et moi n'avons pas pu continuer ensemble. Nous avons divorcé. À cause de ma maladie, j'ai perdu mon emploi.
Le Sida a également détruit la vie de mes enfants. Je n'ai plus d'espoir en l'avenir. La mort taraude mon esprit chaque minute. La douleur ronge mon cœur de mère. Je pensais toujours que "ça n'arrive qu'aux autres et pas à moi". Ce qui me fait plus souffrir est le fait que la maladie m'a été transmise par mon mari. Et je l'ai transmise à mon tour à mes propres enfants. Ils sont victimes d'un mal, d'erreurs qu'ils n'ont pas commises.", confie-t-elle, les larmes aux yeux.
De chaudes larmes qui coulaient, malgré elle, sans s'arrêter. "Mon fils, alors âgé d'un an et demi, tombait souvent malade. Il était très faible. Son état de santé se dégradait de jour en jour. Le médecin nous a alors conseillé de faire le test de dépistage du VIH", ajoute-t-elle, la voix serrée et tremblante. L'annonce du diagnostic est calamiteuse pour cette jeune femme. Le choc est indescriptible. Tout semblait s'écrouler autour d'elle. Elle était en colère et révoltée. Toutefois, elle savait qu'elle ne pouvait pas changer le cours des choses. Elle savait également que leur vie est désormais conjuguée au présent. Issue d'une famille conservatrice, Leïla a préféré garder le secret de sa maladie vis-à-vis de son entourage et de ses proches. Elle avait peur du rejet et de la discrimination. Le risque était grand, pour elle, d’être jugée et condamnée par la société. "Je ne me suis jamais confiée à ma grande famille ni à mes amies. J'ai peur de leurs regards méprisants et de leur rejet. J'ai plus peur pour mes enfants. J'ai décidé de préserver le secret face à l'école afin qu'ils ne vivent pas de discrimination et ne souffrent pas d'une différence où ils ne sont pour rien. À cause de leur maladie, ils s'absentent souvent de leur école. À chaque fois, j'invente des prétextes pour justifier ces absences répétées. Je prends toutes les précautions pour que notre maladie soit tenue secrète. Je cache même les médicaments.", confie-t-elle. Le sentiment, estime-t-elle, de ne pouvoir aider ses enfants est très déchirant.


Souffrant de la même situation tragique, Nadia, veuve âgée de 34 ans et mère également de deux enfants qui ont eu la chance d'échapper à l'infection, a par contre contracté la maladie lors d'un rapport sexuel non protégé avec son amant. Après le décès de son mari, elle a entretenu une relation amoureuse avec un autre homme. "Avant, je savais que le Sida existe au Maroc. J'avais demandé à mon amant d'utiliser le préservatif, mais il a refusé. Il a dit que ce sont des balivernes. Je n'ai pas pris mes précautions et voilà le résultat.", se rappelle-t-elle, amère. Quand elle a appris sa séropositivité, il y a trois ans de cela, elle n'est plus la même personne. Sa vie a basculé en une fraction de seconde. La femme d'autrefois, dynamique, vivante, passionnée, rieuse, n’est plus que l’ombre d’elle-même. Elle s'est renfermée sur elle-même. "Depuis ce jour sombre, je me déteste. Ma vie s'est arrêtée. Je suis devenue très solitaire. Je me suis éloignée de mes amies. L'idée du suicide a souvent effleuré mon esprit. L'avenir de mes enfants est compromis à cause de moi, de mes agissements. La culpabilité me tue. Actuellement, ils ne sont pas au courant de ma maladie. Mais, j'ai peur.", ajoute-t-elle, le cœur plein d'amertume.

A l'association OPALS (Organisation pan-africaine de lutte contre le Sida), Leïla et Nadia trouvent refuge, conseils et soutien psychologique. En compagnie de dizaines d'autres malades, elles essaient de remonter la pente. Difficilement.


Par : Khadija Skalli



Modifié 1 fois. Dernière modification le 06/12/05 21:21 par tawaya.
a
6 décembre 2005 21:25
c effarant les temoignages
t
6 décembre 2005 21:29

oui c'est vrai, surtout qu'il doit y en avoir pas mal qui n'oseront jamais en parler avec leur entourage
t
6 décembre 2005 21:30

voici un autre article.......apparemment on commence à en parler



Pas de quartiers pour le sida

Ahmed GhayetLà non plus la politique de l’autruche n’est plus de mise : nos jeunes ont une vie amoureuse et il nous faut sans provocation, mais sans langue de bois, leur donner les armes nécessaires pour se préserver.


Cette année la lutte contre le sida semble enfin prendre l’ampleur qu’elle mérite dans notre pays. En effet, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, l’ALCS lance un Sidaction -avec en point d’orgue une soirée télévisée le 9 décembre- dont l’impact est rehaussé par le Haut patronnage accordé par SM le Roi. Que le Souverain accorde son parrainage est un signe fort et unique dans les pays arabo-musulmans. Aux forces vives, ONG et associations de relever le défi et de s’investir car rien ne sert de se boucher les yeux et les oreilles, le fléau progresse dans notre pays. Même si c’est de façon contenue, il avance malgré tout. La prise de conscience est cependant manifeste : outre le Sidaction, le ministère des Affaires religieuses a entrepris une initiative courageuse en sensibilisant les imams, de façon à ce qu’ils puissent à leur tour informer leurs auditeurs lors des prêches du vendredi. La sensibilisation, l’inforamtion sont avec la protection les meilleures armes contre le sida : le devoir de tout adulte qui se respecte est de préserver la vie de nos jeunes, or ceux-ci -dans les quartiers populaires- parce que mal informés, parce que victimes du poids des tabous, parce que en manque d’interlocuteurs... sont des victimes potentielles du sida. Là non plus la politique de l’autruche n’est plus de mise : nos jeunes ont une vie amoureuse et il nous faut sans provocation, mais sans langue de bois, leur donner les armes nécessaires pour se préserver. Ceux qui voient dans toute campagne d’information, de sensibilisation une incitation à la débauche sont «en retard d’une guerre», aveugles, sourds et hypocrites. Nos jeunes sont notre bien le plus précieux, notre avenir ! Ils sont en droit d’attendre de nous que nous assumions notre part de responsabilité. Ils ont d’ailleurs eux-mêmes senti qu’ils devaient se saisir eux-mêmes des problèmes, c’est ainsi que les jeunes du Réseau Maillage organisent le dimanche 11 décembre au Centre culturel Sidi Belyout, un spectacle intitulé «Pas de quartier(s) pour le sida!» où jeunes musiciens des quartiers, artistes, militants associatifs se relaieront sur scène pour passer le message en musique, en sketchs, en chansons...

Autre initiative, à Rabat celle-ci, où l’OPALS organise une journée d’information, le vendredi 9 décembre, à la Maison de la culture. C’est un combat qui nous cencerne tous et notre silence ou notre désintérêt feraient de nous, au mieux, des égoïstes, au pire, des complices : le Sidaction a besoin de chacun de nous, les malades ont besoin de notre aide, nos jeunes ont besoin de nos conseils, mises en garde, de notre franchise... cessons de penser que cela n’arrive qu’aux autres !


Le 5-12-2005
Par : Ahmed GHAYET
a
6 décembre 2005 21:35
de tte facon pour combattre ce fleau il faut de la transparence
t
6 décembre 2005 21:41


D'autres témoignages de malades atteints du sida parus dans Libération (Casablanca)


Ironie du sort, ou manque d'information, les femmes sont les plus touchées par ce virus. Les témoignages que nous avons reproduits, illustrent à juste titre cet aspect. Le destin des trois femmes citées et de l'enfant âgé à peine de huit ans, est dicté tantôt par des maris ou pères donateurs de virus, tantôt par des familles trop pauvres. Elles qui ont reçu «comme seul héritage ou unique présent» un virus mortel vivent sous le poids du silence et de la solitude.

Fatima 43 ans, Nouria 28 ans et son fils de 8 ans, Saïda 32 ans, quatre cas séropositifs. Ils figurent parmi les 1719 cas de sida maladie déclarés au Maroc. Témoignages de ces personnes qui ont attrapé le virus, dont elles n'avaient jamais entendu parler auparavant et qu'elles continuent de percevoir comme une fatalité.
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C'est en titubant que Fatima entre en scène. Aveugle, à moitié sourde et presque paralysée, elle tient à raconter son histoire. Elle est d'ailleurs la seule qui a témoigné, à visage découvert, en déclinant sa vraie identité. L'assistante sociale chargée de son dossier l'installe sur une chaise. Un sourire tire ses lèvres. Ses traits sont d'une grande finesse. «Je fus très belle avant de tomber malade», lance-t-elle sentant sans doute le poids du regard insistant qui la dévisageait. Belle, elle le fut à l'époque où elle travaillait pour subvenir aux besoin de toute la famille. Ses parents et ses quatre soeurs et plus tard ses deux enfants, dépendaient totalement d'elle.
« Je vivais en France. Je fus très heureuse en la compagnie de mon conjoint », dit-elle, soudain tirée de sa rêvasserie. Mais les temps ont changé et la voilà encore une fois au Maroc. Elle y retrouva une famille complètement démunie après l'accident de son père qui l'obligea à quitter son travail. Ses soeurs n'ayant reçu aucune éducation et pas plus de formation, ne travaillaient pas et sa mère était déjà souffrante et nécessitait des soins. Fatima allait endosser le fardeau.

Elle se maria et eut deux enfants. Son conjoint subvenait à ses besoins et à ceux de la famille. Mais des problèmes financiers ont entraîné la faillite de son affaire et par la suite l'échec de sa vie conjugale. Il disparut un beau jour, sans crier gare en abandonnant ses deux enfants et sa femme.

Que va-t-elle devenir? Que fera-t-elle pour nourrir toutes ces bouches? «Je vous ai dit que j'étais belle?» apostrophe-t-elle, pour répondre à nos interrogations. Tout est dit : les soirées de luxure, les fréquentations multiples et incertaines, les tenues de soirées qui jonchaient le sol, les réveils programmés par les réceptionnistes dans des hôtels attitrés, les voyages dans les bas-fonds de la débauche et puis la chute. «Je dépensais sans compter.

Ma famille et mes enfants étaient choyés et mon pauvre père me bénissait à longueur de temps», lance-t-elle, se remémorant cette époque où elle entrait à la maison avec des liasses de billets de toutes couleurs. Fatima prostituée de luxe sombra dans la misère. C'est que la courbe du plus vieux métier du monde suit les changements économique et politique.

Peu de temps après, alors que la famille recommença à souffrir des affres de la pauvreté, Fatima découvrit qu'elle était séropositive. «Mon père était le premier à le savoir. Il en fut très peiné et c'est ce qui précipita sans doute sa mort. Plus de soirées, plus d'entrées d'argent, plus de clients et plus d'argent» confie-t-elle presque en gémissant. Ce déclin allait être aggravé par les symptômes liés à sa maladie «Quand je l'ai su, je me suis enfermée dans ma chambre. J'ai fait un tri de toutes mes affaires et surtout de tout ce qui a rapport avec ma toilette et dont mes soeurs étaient très friandes. J'ai interdit l'accès à ma chambre et mes soeurs qui ne comprenaient pas ma crainte de les contaminer ont gardé une rancune en vers celle qui ne pouvait plus rien pour la famille», s'indigne-t-elle, la voix étouffée par les larmes. Et puis, survient la triste déchéance: sa vue qui a connu une défaillance soudaine, sa famille qui l'a complètement abandonnée à son triste sort avant de s'enfuir sans l'alerter en emmenant ses enfants devenus adolescents et qui «me détestent à force d'entendre dire par mes propres soeurs que j'ai élevées et nourries, que je me vendais chaque soir», ricane-t-elle. Fatima est aujourd'hui complètement dépendante. Elle vit dans une maison de refuge où elle est isolée des autres pensionnaires. Fatima n'a plus que les souvenirs pour vaincre la solitude qui la ronge. «Ma mémoire commence à me faire défaut surtout quand je veux me souvenir du visage de mes enfants. J'aimerais bien les revoir juste une dernière fois», supplie-t-elle.

En reconduisant Fatima venue prendre sa dotation en médicaments, l'assistante envoie chercher le paquet qu'elle a rempli de denrée alimentaire avant de confier F au chauffeur chargé de la conduire à son foyer. «Je veux un peu plus d'eau de javel et du savon parfumé comme j'aime», chuchote-t-elle à sa bienfaitrice.


Le petit bureau aménagé au pavillon-antenne de l'association à Ibn Rochd ne désemplit pas. «C'est aujourd'hui, que l'on reçoit les personnes qui sont prises en charge», précise la responsable en désignant une chaise pour Nouria. «J'ai laissé le petit à la réception. Je ne veux pas qu'il nous entende», dit-elle en tirant sur son foulard comme pour dissimuler son visage. Rassurée, elle raconte qu'elle vient de la région d'Agadir pour faire des analyses. «Pour moi et pour mon fils », précise cette femme dont l'apparence ne trahit aucunement l'avancée de son infection. «J'ai découvert cette maladie après la mort soudaine de mon mari. Il travaillait à Agadir et ne rentrait qu'en fin de semaine. Ce fut le premier et le seul homme dans ma vie», raconte Nouria encore en deuil.

«Mon fils a commencé à avoir des symptômes que les médecins ne pouvaient pas expliquer. Ils nous dirigèrent vers l'hôpital de Casablanca et c'est comme cela que j'ai découvert qu'il avait le sida. Je fus soumise aux mêmes analyses. Les résultats étaient positifs. Nous avons contracté tous les deux le sida. Mon mari en fut mort et nous a laissé comme seul héritage un virus», déplore cette jeune femme avant de se réfugier dans un mutisme dicté autant par la tristesse que par la fatigue. Elle fait un aller-retour de son village au Haouz (à côté de Marrakech)-Casablanca pour les analyses et les soins qui lui sont prodigués gratuitement grâce à l'ALCS. Bien que l'Association ait des antennes en dehors de la grande métropole, Casablanca reste la destination clé pour les analyses et les soins. Nouria et son fils vont reprendre le chemin enfin de journée.

Ils ont passé des heures dans l'autocar qui les ramenait vers Casablanca. Le bus les a largués avant l'entrée de la gare routière, de là ils se sont dirigés vers l'hôpital. L'unique trajet que Nouria et son fils parcourent en dehors de leur petit village. «Je ne peux pas passer plus de temps à Casablanca. Mes parents et les voisins ne se doutent de rien. Je leur dis que je vais voir le médecin à la ville d'Agadir pour un contrôle régulier de la saanté de mon fils un peu chétif. Je suis obligée de mentir pour ne pas être chassée du village», explique-t-elle en rangeant soigneusement ses médicaments qu'elle a sortis de leur emballage d'origine pour les glisser dans des paquets ayant servi à contenir des vitamines «comme cela personne ne se doutera» en pensant à haute voix.

Elle quitte la salle. Elle marque un arrêt soudain et revient sur ses pas. «J'ai vu le même paquet de médicaments glissé dans les affaires de mon jeune frère. Il m'a dit qu'il avait un peu mal à l'estomac et qu'il se soignait avec. Je n'ai pas osé le contredire. Chacun a ses secrets !», révèle-t-elle, comme pour se soulager d'un poids trop lourd à supporter, celui du silence qui a tué son mari et qui ronge la vie et la sécurité de plusieurs malades. Nouria s'éloigne en tenant par la main son fils, tenu au secret, il ne parlera pas de leur voyage.


Saïda est un cas exceptionnel. «Je suis la femme du premier cas de sida déclaré au Maroc». C'est en ces termes qu'elle se présente. Heureuse en mariage, elle le fut car elle l'aimait malgré tout. Mais elle ne se doutait pas qu'elle allait se consumer pour lui. «Ses fièvres et ses douleurs étaient insupportables et la maladie a fini par le vaincre. J'ai porté son deuil et le mien aussi, puisque je savais que j'étais contaminée», dit-elle. La jeune femme se dévoile, raconte, rit et pleure en même temps. «J'ai des amis que je peux réveiller au milieu de la nuit quand j'ai des angoisses», dit-elle, comme pour s'assurer.

Elle vit seule. «Je travaille et j'assume ma maladie qui n'est pas très avancée pour le moment», précise-t-elle courageusement. Sa présence dans le centre a une autre explication. Elle tient à aider les malades les plus touchés. Elle les écoute et partage avec eux les sentiments qu'eux seuls peuvent comprendre. «La vie continue et il faut faire des choses pour s'en sortir», dit-elle animée d'enthousiasme. «Je suis amoureuse», annonce-t-elle les yeux brillants de bonheur. Son nouvel ami connaît son histoire et prend toutes ses précautions pour se protéger. «J'ai besoin de me sentir vivante», affirme-t-elle en scrutant le ciel assise en face de la seule fenêtre du local. Son regard où s'alternent un peu de joie, beaucoup de peur et un soupçon d'espoir, se perd dans la contemplation d'un nouvel horizon qui vient de s'ouvrir pour elle.


1 Décembre 2005

Nadia Ziane
a
6 décembre 2005 21:48
ca dechire le coeur
Z
6 décembre 2005 21:49
Une amie virologue qui faisait sa these a Casa m'a dit que les chiffres etaient maquillés et qu'il y'avait pas moins de 30 000 à 35 000 seropositifs et au moins 5000 sidatiques sad smiley
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t
6 décembre 2005 21:51
Zackmtl a écrit:
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> Une amie virologue qui faisait sa these a Casa m'a
> dit que les chiffres etaient maquillés et qu'il
> y'avait pas moins de 30 000 à 35 000 seropositifs
> et au moins 5000 sidatiques
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> Que signifierai la Foi si la raison seule nous
> suffisait à croire?
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c'est exact.... c'est ce que m'ont confirmé des personnes dans le corps médical là bas

ils ont des instructions !!!......no comment


Z
6 décembre 2005 22:06
à Agadir on parle meme d'une pandemie avec le tourisme sexuel... le chiffre eloquent de 14 000 a été prononcé sad smiley
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t
6 décembre 2005 22:50
Zackmtl a écrit:
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> à Agadir on parle meme d'une pandemie avec le
> tourisme sexuel... le chiffre eloquent de 14 000 a
> été prononcé
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> Que signifierai la Foi si la raison seule nous
> suffisait à croire?
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c'est pour ça que c'est bien d'en parler.....il faut sensibiliser la population à cette question
je sais que ce n'est pas évident que tout est tabou chez nous, qu'il y'a bcp d'histoires d'adultères aussi (sans préservatif bien sûr) ce qui n'arrange pas les choses
& puis l'économie.....ah l'économie qu'on a peur d'ébranler en affichant les chiffres réels...

je suis comme meme pour la communication de toutes les infos même si certaines personnes pensent que ça ne sert à rien, moi je suis convaincue que ça sert si l'objectif est le long terme

 
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