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Deux cas d'exécutions sommaires au Mali
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5 février 2013 21:04
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Un habitant de la commune de Dogofri-Niono à 15 kilomètres de Diabaly dans la région de Ségou (centre du Mali) a rapporté, le samedi 2 janvier, à Alakhbar, deux cas d’”exécution sommaire” de présumés membres ou collaborateurs de groupes islamistes armés. Les deux cas sont attribués à l’armée malienne.

Le premier concerne un membre de l’ethnie Tamashek qui a été “arrêté par l’armée malienne, le mardi 22 janvier, au marché situé dans le quartier K-1 (Bagdaji). Il a été exécuté, le lendemain, dans les champs. Son corps a été ensuite couvert de la paille avant que la Mairie ne procède à son enterrement”, rapporte la source.

Le deuxième ajoute la source, s’agit d’”un jeune Soninké accusé de complicité avec les terroristes. Il été arrêté au village de Peloucamp avant d’être exécuté sommairement dans un parc vétérinaire à Djedda” dans la même commune de Dogofri-Niono. La source ne précise pas de date.

D’autres habitants de Digofori-Niono témoignent par ailleurs qu’”un homme âgé a été battu par les militaires au village de Doukala” (Dogofri-Niono). Elles précisent que “l’incident remonte à une semaine: des soldats ont arrêté le vieux qui circulait à une heure tardive dans la nuit sans sa pièce d’identité. Ils l’ont ensuite frappé pour avoir refusé de payer en échange de sa libération”.

“Un tradipraticien a été encore retenu par les militaires qui estimaient que son habillement ressemblait à celui des islamistes armés. Il a été relâché après qu’un journaliste est intervenu pour dire que l’homme arrêté n’était pas un islamiste”, ajoutent les habitants.

Plusieurs membres des ethnies arabe, tamashek et autres, appelées communément “les peaux blanches”, ont fermé leur commerce et fui les zones du centre et du nord du Mali visitées ses derniers jours par les envoyés spéciaux de Alakhbar.

L’ONG de défense des droits de l’homme Human Rights Watch avait fait état de “graves exactions, dont des meurtres, commises par les forces de sécurité maliennes à l’encontre de civils” dans la localité de Niono, dans le centre du pays.

D’après HRW, les Touareg et les Arabes, deux communautés assimilées aux insurgés qui contrôlent aujourd’hui les deux-tiers du Mali, sont tout particulièrement visés.
 
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