Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Dette grecque: Papandréou sort l'arme risquée du référendum
B
1 novembre 2011 14:15
Le Premier ministre grec Georges Papandréou a créé la surprise et pris un risque politique lundi soir en annonçant l'organisation d'un référendum sur l'accord européen d'effacement d'une partie de la dette du pays, critiqué en Grèce pour l'abandon de souveraineté qu'il implique.


Les Grecs "veulent-ils l'adoption du nouvel accord ou le rejettent-ils ? Si les Grecs n'en veulent pas, il ne sera pas adopté", a déclaré le Premier ministre devant le groupe parlementaire du parti socialiste (Pasok) lundi soir en laissant entendre que le référendum était attendu pour le début 2012.

"La volonté du peuple grec s'imposera à nous", a-t-il ajouté, tout en indiquant qu'il allait également demander un vote de confiance sur l'accord sur la dette au Parlement, où il dispose d'une majorité qui s'est effritée à 153 députés sur 300 sièges devant la montée des oppositions aux mesures d'austérité qui accompagnent le soutien financier au pays.

Le vote de confiance devrait intervenir vendredi.

Le pari du Premier ministre grec intervient alors que le pays entre dans une série de négociations techniques très sensibles avec ses partenaires européens et ses banques créancières, qui ont accepté jeudi dernier d'échanger les obligations grecques qu'elles détiennent contre de nouveaux titres dont la valeur est réduite de 50%.

Parallèlement, des manifestations se sont déroulées dans de nombreuses villes vendredi à l'occasion des défilés de la fête nationale, pour protester contre les conséquences de l'accord européen qui donnent aux créanciers plus de contrôle sur la politique budgétaire du pays, faisant craindre à certains une perte totale de souveraineté.

Aux cris de "Traîtres, traîtres", des milliers de manifestants massés à Salonique (nord) sur l'avenue où devait avoir lieu le défilé militaire annuel du 28 octobre ont empêché le déroulement de la parade, contraignant le président de la République Carolos Papoulias à quitter les lieux, du jamais vu dans la jeune histoire de la Grèce moderne.

Et un sondage paru le week-end dernier montre qu'une majorité de Grecs jugent les décisions du sommet européen négatives, 12,6% seulement les jugeant positives. Le sondage, mené par l'institut Kapa Research pour le journal To Vima, a été mené auprès de 1.009 personnes.

Jeudi dernier, au terme d'un sommet marathon, les dirigeants européens ont trouvé un accord pour effacer une partie de la dette grecque qui s'élève aujourd'hui à plus de 350 milliards d'euros, niveau jugé intenable. L'accord conclu avec les banques porte sur un renoncement à cent milliards d'euros.

Athènes recevra en outre de nouveaux prêts internationaux de 100 milliards d'euros. Par ailleurs, 30 autres milliards sont réservés aux banques grecques, qui jouent leur peau dans l'opération d'échange de dette, étant les plus grosses détentrices d'obligations souveraines grecques.

En échange, le pays doit accepter un renforcement des contrôles sur sa politique budgétaire, jusqu'à présent contrôlée tous les trois mois par une "troïka" où sont représentés les trois principaux créanciers du pays: Union européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international.

A l'issue de l'accord jeudi, le gouvernement grec a indiqué que des membres de la troïka seraient désormais basés en permanence en Grèce.

Pour Ilias Nikolakoulos, politologue, la décision "dangereuse" de M. Papandréou relève d'une "réaction de panique" devant l'effondrement que subit le Pasok dans les sondages.

Jusqu'à présent, la Grèce a connu un seul référendum en 1974 après la dictature des colonels.

M. Vénizélos a indiqué que le référendum aurait lieu après la fin des discussions qui démarrent avec les banques.

Une des questions les plus délicates en suspens, relevant aussi de la souveraineté, est de savoir si les nouvelles obligations (à prix réduit) qui seront émises seront de droit grec ou de droit international. Un débat feutré agite la City et les colonnes de la presse financière anglo-saxonne, qui s'inquiète de voir ses intérêts mis en danger au cas où la Grèce serait contrainte de faire défaut ultérieurement sur la reste de sa dette.
Ben quoi 0-°
B
1 novembre 2011 14:42
"le pays entre dans une série de négociations techniques très sensibles avec ses partenaires européens et ses banques créancières, qui ont accepté jeudi dernier d'échanger les obligations grecques qu'elles détiennent contre de nouveaux titres dont la valeur est réduite de 50%. "

Que valent les obligations greques que détiennent les banques ?

Il n'est pas question de sauvetage de la Grece. Ils veulent sauver les banques et l'euro.

Les Greques devraient dire "NON" à ce plan de sauvetage. De toute façon, il y aura un effet domino qu'ils acceptent ou non ce plan de sauvetage.
Ben quoi 0-°
1 novembre 2011 15:07
Le Premier ministre grec Georges Papandréou protège ses arrières et il sera gagnant

si le non l'emporte les européens ne peuvent pas reculer car il doivent sauver l'euro

si oui l'emporte (c'est pas sure ) les grecs n'ont plus le choix ils doivent assumer leurs vote



Modifié 1 fois. Dernière modification le 01/11/11 15:25 par lahlay9i.
1
1 novembre 2011 15:32
Sarko et Merkel tentent de construire un état fédéral sur la ruine du projet européen. Et dans cet état fédéral, eux seraient les puissants.

Le président grec a sans doute vu khadafi se faire lincher, aussi, avant de dire oui à ce projet et vendre son pays, il semble vouloir assurer ses arrières.

Il ne faut jamais regarder du côté des informations pour comprendre ce qui se passe. L'information c'est ce qu'on nous cache.
Ni radin ni pigeon, chacun paie sa part...
U
1 novembre 2011 15:44
Pourquoi "arme risquée du référendum" ?

1.- Le référendum n'est pas une arme: Il consiste à se référer au Peuple, ce qui est le minimum dans une démocratie.

2.- Demander au Peuple n'est pas "risqué": Ça se nomme "Démocratie Directe"
Le Peuple décide et l'Exécutif exécute, ce qui est sa tâche première, la raison-même pour laquelle il est élu.

Après avoir décidé, le Peuple assume ses décisions, quelles qu'elles aient été.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
B
1 novembre 2011 16:24
Certains agitent la menace de faire sortir la grece de l'UE et de la zone euro.

Soit !

Quand je parle d'effet domino.

C'est que si la Grece prend le chemin de la sortie d'autre comme l'italie le portugale l'espagne suivront c'est sûr.

ça c'est le premier effet domino que Merkel et Sarko craignent.

Le 2ème effet domino : que le peuple Greque étouffé par un inième plan d'austérité suive l'exemple des peuples arabes et demande la tête des dirigeants. D'autres citoyens de la zone euro se révolteront.

Le 3ème effet domino est que le NON l'emporte. La Grece malgré les menace de faillite claque la porte à l'UE à l'exemple de l'islande.


Mais bon attendons la suite.

Citoyens Greque montrez l'exemple.
Ben quoi 0-°
B
1 novembre 2011 16:35
Unesuggestion

"Pourquoi "arme risquée du référendum" ?"


C'est le titre repris par les journaux
Ben quoi 0-°
U
1 novembre 2011 17:32
Citation
Belle a écrit:
Unesuggestion "Pourquoi "arme risquée du référendum" ?"


C'est le titre repris par les journaux

C'est le titre, que je commente.

Pour le reste: L'intégralité du scénario est dans les mains de l'Allemagne et de la Banque Central Européenne.

S'ils avaient réagi il y a un an, rien ne se serait passé.

Mais, voilà, les Allemands n'ont pas voulu renflouer les dettes que ces rastaquouères de grecs ont faites en dépensant ce qu'ils n'avaient pas gagné.

Les spéculateurs sont parfaitement au courant des calendriers électoraux et il se trouve qu'étant donné que Sarko et Merkel sont en campagne électorale, aucun des deux ne va réagir avant 2012.

Les spéculateurs agissent donc sans retenue.

Le point final du scénario sera: La sortie de la Grèce de la Zone €uro ou une émission massive d'€uros par la Banque Centrale Européenne (au cas où les deux États auraient un gouvernement socialiste).

Ça signifie que les spéculateurs vont pouvoir nuire pendant encore un an.

Il ne faut pas non plus oublier que les Anarchistes grecs mettent la pagaille dans le pays, depuis bien avant la crise financière de leur pays.
Ça n'encourage sans doute pas les financiers à risquer de l'argent en Grèce.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
o
1 novembre 2011 17:58
Citation
Unesuggestion a écrit:
Ça signifie que les spéculateurs vont pouvoir nuire pendant encore un an.

Les spéculateurs ont bon dos et on veut leur faire porter tous les maux de la terre.

Par contre quand ils avaient besoin d'argent pour se financer ils étaient bien contents de les trouver.

Il faut vraiment arrêter de croire que tous les maux de la terre viennent des spéculateurs.
Un spéculateur ce n'est ni plus ni moins qu'un type ou entité qui ne veut pas perdre son argent et qui essaie de l'investir en vue d'en retirer un bénéfice plus tard.

Le fond du problème, c'est une gouvernance européenne cafcaïenne ou personne ne se met d'accord et ou les interêts privés priment sur la construction de l'europe d'une part. Et d'autre part le manque total de responsabilité budgétaire des gouvernements qui ont financé la croissance des 20 dernières années avec la dette.
B
1 novembre 2011 18:31
Citation
Unesuggestion a écrit:
C'est le titre, que je commente.

Pour le reste: L'intégralité du scénario est dans les mains de l'Allemagne et de la Banque Central Européenne.

S'ils avaient réagi il y a un an, rien ne se serait passé.

Mais, voilà, les Allemands n'ont pas voulu renflouer les dettes que ces rastaquouères de grecs ont faites en dépensant ce qu'ils n'avaient pas gagné.

Les spéculateurs sont parfaitement au courant des calendriers électoraux et il se trouve qu'étant donné que Sarko et Merkel sont en campagne électorale, aucun des deux ne va réagir avant 2012.

Les spéculateurs agissent donc sans retenue.

Le point final du scénario sera: La sortie de la Grèce de la Zone €uro ou une émission massive d'€uros par la Banque Centrale Européenne (au cas où les deux États auraient un gouvernement socialiste).

Ça signifie que les spéculateurs vont pouvoir nuire pendant encore un an.

Il ne faut pas non plus oublier que les Anarchistes grecs mettent la pagaille dans le pays, depuis bien avant la crise financière de leur pays.
Ça n'encourage sans doute pas les financiers à risquer de l'argent en Grèce.

La situation (ou plutôt la gestion) Greque n'est pas très différentes.

En 2012 n'oublions pas les milliards donnés aux banques, à l'industrie automobile sans oublié les 20 milliards donnés au CAC 40 sans rien demander en retour.

oleole

La spéculation est en grande partie responsable. Mais pas qu'eux

Rappelle toi quand en 2009 les spéculateurs se sont mis à spéculer sur les denrées de premières nécessité (blé, riz). Les conséquences pour les pays les plus pauvre et meme pour le consommateur.

Mais quand un Chef d'Etat (Sarko à l'occurence) pointe du doigt ces spéculateurs, parle de moraliser les marchés financiers (lors d'un sommet en nov 2010), c'est qu'il nous ont bien pris pour des imbeciles.

Les banques ont à leur tête les amis des chefs d"Etats.
Ben quoi 0-°
B
1 novembre 2011 18:39
Greques avant vous, l'islande pays en faillite a claqué la porte aux négociationx avec les Pays Pas et l'Angleterre.


Comment l’Islande est en train de sortir de la crise


Confrontée elle aussi à une crise due aux excès de son secteur bancaire, l’Islande a refusé de transférer les pertes des banques aux contribuables et a dévalué sa monnaie. Résultat : la crise s’avère moins profonde que prévu et le redressement est en marche.

Un article de Courrier International, relayant le Daily Telegraph, fait le point sur la sortie de crise de l'économie irlandaise, désormais en bonne voie. Les moyens employés par l'Islande sont radicalement opposés à ceux imposés à l'Irlande.

Située hors de la zone euro, l'Islande est restée maîtresse de ses stratégies de sortie de crise. Pas question de transférer les pertes des banques sur les contribuables et de se laisser imposer une cure déflationiste qui aggrave la dette.

Résultat : deux ans à peine après une crise présentée comme cataclysmique, l'Islande est en train de s'en sortir. Et c'est le FMI qui le dit. Pour être précis, c'est son représentant Mark Flanigan qui déclare : “La récession s’est révélée moins profonde que prévu”. Le modèle social nordique a été préservé et l'endettement décroit progressivement, grâce à une forte dévaluation de la monnaie (qui a perdu 30 % en deux ans) et à l'inflation qui atténue les dettes. Le chômage est fortement retombé (de 9,7% à 7,3 %, pourcentage à comparer à celui de l'Irlande : 14,1 %). La reprise se traduit en chiffres (1,3 % au troisième trimestre).

Le président islandais s'en explique sans ambages à Bruxelles : “La différence est qu’en Islande nous avons laissé les banques faire faillite, a-t-il expliqué. C’étaient des institutions privées ; nous n’y avons pas injecté de l’argent pour les maintenir à flot. L’Etat n’a pas à assumer cette responsabilité.”

Le prix Nobel d'économie Paul Krugman attribue ce redressement aux facteurs suivants : dévaluation de la monnaie, contrôle des capitaux. Il constate aussi que l'Islande est faiblement sanctionnée.

Si quelques dents grincent à Bruxelles, les créanciers étranger n'ont pas été remboursés, mais ils ne peuvent trop rien dire, puisqu'ils étaient créanciers de banques et non de l'Etat, qui n'avait aucune obligation de se charger d'un fardeau venu du privé. La faible taille du système bancaire islandais a sans doute aussi allégé les conséquences externes
Ben quoi 0-°
U
1 novembre 2011 18:42
Citation
oleole a écrit:
Citation
Unesuggestion a écrit:
Ça signifie que les spéculateurs vont pouvoir nuire pendant encore un an.

Les spéculateurs ont bon dos et on veut leur faire porter tous les maux de la terre.

Par contre quand ils avaient besoin d'argent pour se financer ils étaient bien contents de les trouver.

Il faut vraiment arrêter de croire que tous les maux de la terre viennent des spéculateurs.
Un spéculateur ce n'est ni plus ni moins qu'un type ou entité qui ne veut pas perdre son argent et qui essaie de l'investir en vue d'en retirer un bénéfice plus tard.

Le fond du problème, c'est une gouvernance européenne cafcaïenne ou personne ne se met d'accord et ou les interêts privés priment sur la construction de l'europe d'une part. Et d'autre part le manque total de responsabilité budgétaire des gouvernements qui ont financé la croissance des 20 dernières années avec la dette.

Dans le cas présent, les spéculateurs ont lancé le mouvement et l'entretiennent.
Ils peuvent le faire, grâce à des outils financiers qui leur permettent de n'investir que des clopinettes.

Pour les Grecs, c'est très clair: Ils doivent cesser d'occuper les rues et le Gouvernement doit couper tout ce qui dépasse la somme qui se trouve en caisse.

Ca peut être d'arrêter immédiatement toutes les commandes en cours et les projets fiancés par l'État.
Ça peut être d'arrêter de payer les fonctionnaires le xième jour de l'année, du mois ou de la semaine.

Si c'avait été fait tout au début des attaques, c'aurait été nettement plus simple, car ces coupes salariales auraient été plus supportables lorsque les Grecs n'avaient pas encore été appauvris par cette crise.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
c
1 novembre 2011 23:45
nous assistons à la dictature des marchés de maniére éclatante. ces ordures en costard que sont les speculateurs ou les agents des sociétés de notation s'hérissent qu'un dirigeant consulte son peuple auquel on demande des sacrifices insuportables. la démocratie, la transparence, la clarté, voila tout ce que fuient ces draculas modernes.
papandréou fait face aux grves générales à répétition, à des heurts tres violents devant le parlement chaque deux jours. et on s'etonne qu'avant de signer pour une nouvelle cure d'austérité de cernier veuille avoir le soutien de son peuple.
tout ça n'est qu'un vaste cirque et une bonne méthode pour tondre les états. pourquoi s'en priveraient ils? ils font ce qu'ils veulent. j'espére que les grecs, que l'on va essayer d'effrayer en leur prédisant l'apocalypse, vont tenir bon et voteront massivement "non".
ç qui ce sera le tour demain? aux italiens? aux portugais et espagnols?
a
1 novembre 2011 23:52
Salam,

On ne peut qu’espérer l’effondrement de tout...

[www.youtube.com]
U
2 novembre 2011 12:14
Citation
coldman a écrit:
nous assistons à la dictature des marchés de maniére éclatante. ces ordures en costard que sont les speculateurs ou les agents des sociétés de notation s'hérissent qu'un dirigeant consulte son peuple auquel on demande des sacrifices insuportables. la démocratie, la transparence, la clarté, voila tout ce que fuient ces draculas modernes.
papandréou fait face aux grves générales à répétition, à des heurts tres violents devant le parlement chaque deux jours. et on s'etonne qu'avant de signer pour une nouvelle cure d'austérité de cernier veuille avoir le soutien de son peuple.
tout ça n'est qu'un vaste cirque et une bonne méthode pour tondre les états. pourquoi s'en priveraient ils? ils font ce qu'ils veulent. j'espére que les grecs, que l'on va essayer d'effrayer en leur prédisant l'apocalypse, vont tenir bon et voteront massivement "non".
ç qui ce sera le tour demain? aux italiens? aux portugais et espagnols?

Il est exact que les "marchés" se gavent éhontément sur le dos du Peuple grec.
Il ne peuvent le faire que parce que l'État grec doit rembourser ce qu'il a emprunté pour des dépenses improductives.
C'est même pire: Non seulement l'État grec ne rembourse pas, mais il emprunte pour rembourser.

La seule solution, pour l'État grec, c'est de mettre toutes les ressources pour rembourser les emprunts existants et ne rien emprunter de plus: Si on n'a pas besoin d'emprunter, les "marchés" n'ont aucun pouvoir.

Il y a aussi des dépenses parfaitement inutiles, quel que soit le pays dans lesquelles elles sont faites.
Par exemple: Les plantons qui servent de pots de fleurs de chaque côté des entrées des immeubles officiels.

C'est très bien que le Peuple grec puisse décider de son avenir autrement qu'en s'égosillant dans les rues.

S'il dit NON, il devra se débrouiller sans emprunter. (ce qui est la méthode du FMI)
S'il dit OUI, il recevra un prêt qu'il devra rembourser. puis appliquera la méthode susmentionnée.

S'il dit OUI, ce sera juste un peu moins douloureux et plus long.
S'il dit NON, ce sera très douloureux, mais pour une courte durée.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 02/11/11 12:18 par Unesuggestion.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
a
2 novembre 2011 12:34
Citation
Belle a écrit:
"le pays entre dans une série de négociations techniques très sensibles avec ses partenaires européens et ses banques créancières, qui ont accepté jeudi dernier d'échanger les obligations grecques qu'elles détiennent contre de nouveaux titres dont la valeur est réduite de 50%. "

Que valent les obligations greques que détiennent les banques ?

Il n'est pas question de sauvetage de la Grece. Ils veulent sauver les banques et l'euro.

Les Greques devraient dire "NON" à ce plan de sauvetage. De toute façon, il y aura un effet domino qu'ils acceptent ou non ce plan de sauvetage.

salam

ca se voit que la seule chose qui les interesse est l'europe et sauver leur peau.
au depart on nous presente ce plan comme une aide inesperé a la grece en grand danger et la, parce qu'il y a risque qu,ils refusent, on crie partout au scandale et on scande que la grece n,a pas le choix que d'accepter.

si on leur faisait une fleur ca se saurait.!!!!!!!! ya personne dans ce monde pourri de la finance qui fait de fleur a l'autre. c'est chacun pour sauver sa peau et limiter les degats chez lui.

c,est normal que les grecs donnent leur avis. si cela etait chez nous en france, on aurait depuis longtemps ete dans un plan quelconque et on aurait pas demandé notre avis. l,austerité elle a bon dos mais ca ne vaut que pour une frange de la population et c,est evidemment les plus mal loti!
Il faut se garder de trois fautes : parler sans y être invité, ce qui est impertinence ; ne pas parler quand on y est invité, ce qui est de la dissimulation ; parler sans observer les réactions de l'autre, ce qui est de l'aveuglement. [Confucius]
o
2 novembre 2011 13:37
Citation
aela.91 a écrit:
c,est normal que les grecs donnent leur avis. si cela etait chez nous en france, on aurait depuis longtemps ete dans un plan quelconque et on aurait pas demandé notre avis. l,austerité elle a bon dos mais ca ne vaut que pour une frange de la population et c,est evidemment les plus mal loti!

Ils n'avaient qu'à payer leurs impôts les grecs.
Ils sont en train de comprendre dans la douleur que les impots ne sont pas juste là pour "faire chier le peuple".
a
2 novembre 2011 14:02
Citation
oleole a écrit:
Citation
aela.91 a écrit:
c,est normal que les grecs donnent leur avis. si cela etait chez nous en france, on aurait depuis longtemps ete dans un plan quelconque et on aurait pas demandé notre avis. l,austerité elle a bon dos mais ca ne vaut que pour une frange de la population et c,est evidemment les plus mal loti!

Ils n'avaient qu'à payer leurs impôts les grecs.
Ils sont en train de comprendre dans la douleur que les impots ne sont pas juste là pour "faire chier le peuple".

salam

tu rigoles mais tu riras moins quand ca sera au tour de la france. deja ils ont revu a la baisse leur tx de croissance de 1.75 a 1 pour l,annee 2012. meme taux sur lequel ils ont construit leur plan d'austerité.

ils se sont deja rendu compte qu'il faut gratter de l'argent ailleurs et on va y avoir droit. laisse leur juste le temps d,armer la massue.

on paie nos impots en france et autres pays en recession bientot (ce qui va etre le cas de toute l'europe) donc rien a voir avec les grecs qui ne paient pas d'impots.
Il faut se garder de trois fautes : parler sans y être invité, ce qui est impertinence ; ne pas parler quand on y est invité, ce qui est de la dissimulation ; parler sans observer les réactions de l'autre, ce qui est de l'aveuglement. [Confucius]
B
2 novembre 2011 17:23
Citation
aela.91 a écrit:
salam

ca se voit que la seule chose qui les interesse est l'europe et sauver leur peau.
au depart on nous presente ce plan comme une aide inesperé a la grece en grand danger et la, parce qu'il y a risque qu,ils refusent, on crie partout au scandale et on scande que la grece n,a pas le choix que d'accepter.

si on leur faisait une fleur ca se saurait.!!!!!!!! ya personne dans ce monde pourri de la finance qui fait de fleur a l'autre. c'est chacun pour sauver sa peau et limiter les degats chez lui.

c,est normal que les grecs donnent leur avis. si cela etait chez nous en france, on aurait depuis longtemps ete dans un plan quelconque et on aurait pas demandé notre avis. l,austerité elle a bon dos mais ca ne vaut que pour une frange de la population et c,est evidemment les plus mal loti!

Salam

En effet si on leur fesait une fleur, papandréou le premier n'aurait pas hésiter.

Papandréou connait les enjeux du plan. Et pour soumettre ce plan au référudum c'est qu'il sait que ce plan ne sera pas applicable.

La Grece ce n'est que l'apéro.
Ben quoi 0-°
o
2 novembre 2011 17:32
Citation
aela.91 a écrit:
salam

tu rigoles mais tu riras moins quand ca sera au tour de la france. deja ils ont revu a la baisse leur tx de croissance de 1.75 a 1 pour l,annee 2012. meme taux sur lequel ils ont construit leur plan d'austerité.

ils se sont deja rendu compte qu'il faut gratter de l'argent ailleurs et on va y avoir droit. laisse leur juste le temps d,armer la massue.

on paie nos impots en france et autres pays en recession bientot (ce qui va etre le cas de toute l'europe) donc rien a voir avec les grecs qui ne paient pas d'impots.

La france ne se trouvera jamais dans la situation de la grèce.

Au pire il faudra un peu se serrer la ceinture, passer la retraite à 65 ans et diminuer un peu les remboursements de la sécu.
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook