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Le désert suit le mouton
U
15 septembre 2016 11:26
Dans l'article consacré à la sècheresse en Tunisie, on trouve cette photo qui illustre bien ce qui se passe lorsque des moutons sont élevés dans un pays:

 
Le mouton qui avance 0

Des paysages de moins en moins arborisés et des moutons qui arrachent ce qui reste, structure et enrichit la couche superficielle du sol [ Entre les activités agricoles, la végétation qui pousse dans des champs cultivés protège de l'érosion et engendre de l'engrais (engrais vert). ]

Ce type de pâture :
1: détruit les forêts, car les animaux arrachent la végétation jusqu'à la racine.
2: détruit les sols, car les sols non-protégés par de la forêt stockent moins d'eau
3: désertifie, car la destruction des petites plantes fait que la terre n'est plus retenue. Après un peu de vent ou de pluie, le sol a perdu toute sa substance nutritive: Il devient incultivable et se transforme en désert.

La catastrophe provoquée par les moutons ne se termine pas là:
La forêt rafraichit l'atmosphère d'environ 5 degrés. "La forêt fait pleuvoir"
La forêt stocke de l'eau dans la zone où se trouvent les racines
La forêt freine le ruissellement provoqué par l'eau de pluie. Au lieu de détruire des maisons et tuer des gens, l'eau a le temps de s'enfoncer dans le sol.
Regardez bien: Les arbres sont verts. On voit du premier coup d’œil qu'il s'agit d'une situation d'équilibre, qui basculerait si les arbres mourraient.

Pour pouvoir produire de la nourriture, il dés lors compter sur de nombreuses précipitations ou massivement arroser au détriment des humains.

C'est de là que vient l'expression:
Citation
a écrit:
Le désert suit le mouton.
La solution existe: Empêcher totalement le mouton de pâturer en forêt, à côté des routes, sur des prés asséchés et partout où l'a couche herbeuse 2 moins de 2-3 cm.
Tous les moutons qui ne peuvent suivre ces critères sont en trop et les éleveurs doivent en être conscients. Si les éleveurs ne diminuent pas d'eux-mêmes le nombre de moutons ( & chèvres), chaque État qui en souffre doit légiférer. ( À commencer par réguler l'éventuelle exportation )

Les vaches, les chevaux, les sangliers, les poules, par exemple, ne provoquent pas ce type de problème.
Les vaches et les chevaux peuvent pâturer dans les prés.
Les sangliers et les poules peuvent se nourrir en forêt
En fait, les poules peuvent se nourrir pratiquement n'importe où où les sol est sain.

[www.lefigaro.fr]
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
15 septembre 2016 11:41
En gros tu prefere l'élevage de masse dans des hangars puant, tassé comme des sardines plutot que l'élevage bio.
Ou alors tu veux la destruction des petits paysans pour favoriser les grosses multinationales.
Depuis des milliers d'années le mouton broute l'herbe, pourtant le monde va bien.
Ta propagande anti paysannerie se sent a des kilometres.
U
15 septembre 2016 12:30
Ce n'est pas ça: Le mouton ne sait pas s'arrêter lorsqu'il a épuisé ce qui peut repousser.
Le problème se pose donc lorsqu'il y a trop de moutons par rapport à la verdure que peut produire une surface.
Dans les endroits où des arbres doivent repousser, les moutons broient les jeunes pousses, ce qui tue lentement la forêt. Dans la forêt, il ne doit donc y avoir aucun mouton qui broute (donc aucun mouton, car on voit mal comment les en empêcher).

Le nombre de moutons qui peuvent se nourrir d'un pâturage dépend de la capacité de ce pâturage à produire et renouveler de la verdure de plus de 2-3 cm.

Avec le mouton et la chèvre, c'est vicieux, car ces animaux ne savent pas s'arrêter. Seul l'éleveur peut les gérer, dans leur temps de pâture et dans leur nombre.
S'il ne le fait pas, l'éleveur pourra nourrir de moins en moins de moutons et sera la première victime de la diminution de la ressource.

C'est le contraire de la logique des multinationales: Les multinationales vendent de la m la moins chère possible.
Aucun peut éleveur ne peut combattre sur le plan du prix, mais il peut se défendre en produisant moins et en le faisant savoir.Lorsqu'on le peur dit, les gens comprennent que la qualité à un prix: Il faut le leur dire et le leur répéter. Les labels officiels, ça sert à ça.

Toutes les expériences le démontrent Lorsque le producteur produit moins mais mieux, il est gagnant financièrement (et ça lui demande même moins de boulot, car il y a moins d'animaux). Le problème, c'est pendant la période de changement.
Souvent, il en manque, car la production est limitée. Quand, dans un restaurant, on dit "On n'en trouve plus jusqu'à l'année prochaine", c'est généralement une bonne nouvelle.

[Il faut encore dire que (au moins) 10-20% des clients sont prêts à payer plus cher ce qui provient de productions limitées de meilleure qualité etc]
Citation
Yac888 a écrit:
En gros tu prefere l'élevage de masse dans des hangars puant, tassé comme des sardines plutot que l'élevage bio.
Ou alors tu veux la destruction des petits paysans pour favoriser les grosses multinationales.
Depuis des milliers d'années le mouton broute l'herbe, pourtant le monde va bien.
Ta propagande anti paysannerie se sent a des kilometres.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
15 septembre 2016 12:32
Les moutons la cause des catastrophes naturelles Oups magnifique on en a enfin trouver la solution : tuer tout les moutons de la terre et puis ça arrangera aussi les anti aïd ,aïe ! il faut que vous sachiez mes chers fachos le sacrifice peut valoir pour d'autres espèces animales winking smiley
U
15 septembre 2016 12:56
Une description, parmi tant d'autres.
Citation
a écrit:
Les moutons marocains mangent une montagne...

Plus de 100 millions d’herbivores « comestibles » (moutons, chèvres, vaches, dromadaires...) ravagent les sols et les écosystèmes du Maroc, avec, semble-t-il, la bénédiction des autorités et des gestionnaires...

L’entièreté du pays, par ailleurs plus fragile que d’autres puisque de nature semi-aride en majorité, est l’objet d’un véritable « dépeçage » de ses paysages et de son vivant par la pression d’un surpâturage à nul autre pareil. On le sait, on le répète, mais c’est pire chaque saison !

Un exemple parmi d’autres est celui que vient de vivre le magnifique Jbel Ayachi qui culmine à 3757 m dans le Haut Atlas oriental. Au fil de ces dernières années, le massif a perdu la totalité de sa couverture végétale et ne montre plus qu’un sol dénudé, scalpé, squelettique. Effrayant, effarant, irréversible. Les derniers lambeaux de la précieuse cédraie sont moribonds, les genévriers thurifères vétérans sont écimés jusqu’au trognon, la chênaie verte est ravagée, décapitée, abroutie, l’ancien cortège botanique si riche et varié n’est plus, c’est tout le paysage qui dépérit à force d’abus d’usage. Le sol désormais pulvérulent, où plus rien ne pousse et ne poussera plus jamais part en poussière au moindre vent ou se retrouve dramatiquement lessivé lors des pluies. Voici ce qu’il reste d’un manteau forestier que le premier découvreur, le Marquis de Segonzac, décrivait comme luxuriant et infranchissable en 1905, soit à peine plus d’un siècle ! Quant à la faune climacique (lion, panthère, magot, mouflon, gazelle et même antilope bubale !!) et la faunule endémique (innombrables papillons à valeur biopatrimoniale), il ne reste rien. Toutes les espèces sauvages ont été décimées, victimes de la destruction de leur niche écologique, d’éviction, quand ce n’est pas de persécution imbécile et impitoyable.

Tous sont responsables, du berger au garde forestier, mais sont surtout coupables les propriétaires absents, ces bourgeois des grandes villes qui confient des effectifs surnuméraires de moutons (oviculture de rente) à des bergers locaux et dont ils profitent des droits séculiers d’usage normalement limités à la charge modeste de troupeaux familiaux. De tels droits devraient être caduques s’ils ne profitaient pas, et ce sans la moindre traçabilité, à des gens bien placés de réaliser de gros bénéfices sur le dos de la misère et de l’ignorance, et au détriment de ressources légitimes. Et les faux reboisements, les soi-disant périmètres en défens ne sont que des effets d’annonce. L’intitulé de l’administration en charge d’écosystèmes qui ne sont plus que des fabriques de moutons est à revoir : Haut Commissariat « de la lutte contre la désertification » ne correspond absolument plus à l’objectif qui se révèle inverse à la promesse.

Et pour parler de cette montagne de l’Ayachi, qui sont ces gens de la tribu des Aït-Morrhad qui ont investi la contrée pour en détruire les espaces et les espèces ? Il s’agit de piètres dévastateurs, par ailleurs connus pour leur immense


[www.tela-botanica.org]
Citation
rhonrhon a écrit:
Les moutons la cause des catastrophes naturelles Oups magnifique on en a enfin trouver la solution : tuer tout les moutons de la terre et puis ça arrangera aussi les anti aïd ,aïe ! il faut que vous sachiez mes chers fachos le sacrifice peut valoir pour d'autres espèces animales winking smiley
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
U
15 septembre 2016 13:01
Une source marocaine: Ça te convient ?
Citation
a écrit:
Le Maroc, un pays «malade du mouton»

Paysages défigurés, écosystèmes dénaturés, forêts aux sous-bois dégarnis, biodiversité banalisée, sol écorché, lessivages catastrophiques, destructions irrémédiables, le Maroc est atteint par le surpâturage chronique, le Maroc est «malade du mouton».

Les ravages de ce pastoralisme intempestif induisent une véritable pandémie écologique, un écocide lent, un risque d’extinction massive des plantes et de la faunule débouchant sur une mort biologique du sol, déjà nu et squelettique en bien des régions, qu’elles soient montagnardes ou mésétiennes, forestières, steppiques ou présahariennes, à tous les étages de végétation et dans tous les bioclimats. Quelque 30 millions d’ovins, de caprins et de camelins déciment les formations herbacées et arbustives, et les dégâts irréversibles sont parfois hallucinants. Les fins d’été trop sèches, dans la foulée des corruptions ordinaires, la tendance est croissante à laisser complaisamment les troupeaux franchir les périmètres en défends, à violer les clôtures des reboisements qui représentent pourtant les derniers beaux restes biocénotiques à l’abri du saccage.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
15 septembre 2016 14:18
Ouai les centrales nucléaires, les champs infestés de pesticides... n'ont plus de soucis à se faire grâce aux animaux
C
15 septembre 2016 14:48
Bah .. entre nous quand on lit la genèse, on a l'impression que Dieu nous demande d'être végétarien.

"1.26 Puis Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.
1.27 Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme.
1.28 Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre.
1.29 Et Dieu dit: Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence: ce sera votre nourriture.
1.30 Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi."

Dieu demande à ce qu'on ait du bétail, mais ne nous demande pas de le manger, il ne nous donne que des végétaux ... Finalement, Dieu nous demande à la base d'utiliser le bétail pour la laine, pour le lait, les oeufs, mais rien d'autres ...

Alors certes, dans le reste de la Torah, on trouve les interdits alimentaires, et Dieu n'empêche pas de manger de la viande. Il n'empêche que les rituels juifs de sacrifice, ça n'est pas pour manger la bête ensuite, c'est pour expier les pêchés et c'est tout. Alors il y avait certaines choses à brûler, d'autres à jeter ... Mais manger la viande du sacrifice, non, et il devait y en avoir beaucoup de tués, vu le nombre de pêchés que chacun avait à se faire pardonner (lol).

Et puis quand on lit le rite du sabbat, Dieu dit que celui qui n'a pas eu l'occasion de manger de la viande pendant la semaine devrait le faire ce jour-là parce que c'est un jour de fête. Donc manger de la viande n'est pas quelque chose d'obligatoire non plus. C'est un mets festif, occasionnel, qu'on sort pour les grandes occasions. Et quelque part, c'est logique, on va pas zigouiller un poulet tous les jours non plus ... et encore, je prends que la plus petite bête, ce serait encore pire pour les animaux plus gros.

Logiquement, on ne devrait pas élever des animaux exprès pour les manger. On devrait les laisser se reproduire et quand il y en a de trop faire le ménage histoire que l'équilibre de la nature perdure, qu'il soit animal ou végétal.

Bon après, je n'y connais rien en agriculture et élevage, mais je pense qu'il y a de toutes manières trop d'abus de ce côté-là. Il y a peut-être des choses à apprendre des Ecritures aussi sur ce plan-là.
 
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