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Les dérives de l’enseignement au Maroc, des écoles programmées pour un...
K
9 décembre 2007 22:51
Par Rajaa Kantaoui | LE MATIN

Au Maroc, ils sont plus d'une quarantaine d'établissements qui dispensent un enseignement étranger basé sur l'apprentissage de différentes langues et cultures.
Un apprentissage qui a trouvé ses adeptes depuis des décennies dans notre pays.
De nos jours, inscrire son enfant dans une ‘'mission étrangère'' relève de l'exploit! Les postulants doivent être de «bon poids» pour pouvoir y adhérer. Surtout que toutes les «noblesses» politique, culturelle et économique du pays se bousculent pour inscrire leurs enfants dans les écoles de ‘'la mission''. Une autre partie non négligeable vient s'ajouter à ces adeptes, il s'agit des nouveaux riches qui veulent assurer à leurs petits un avenir meilleur, et ce en dépit des frais de scolarité qui sont relativement élevés. D'ailleurs, c'est là où réside toute la question! Suffit-il vraiment d'inscrire son enfant dans une école étrangère pour dire que l'avenir du petit est garanti? Pourquoi cette peur du système éducatif national? Et qu'est-ce qui explique l'engouement des Marocains «aisés» pour les écoles de la ‘'mission''? «Ce sont la qualité du service éducatif et la ‘'reproduction'' de l'élite qui font la renommée de l'école étrangère.
C'est pour cette raison donc que mes trois enfants y sont inscrits», témoigne Yassmina, cadre dans une multinationale. Elle poursuit: «A mon sens, cet enseignement a gagné les faveurs du public parce qu'il propose une alternative intéressante à la ‘'faille engendrée'' par l'enseignement public marocain. L'absence de confiance dans les institutions locales explique aussi ce choix pour ces écoles élitistes».
«Nous vivons dans un monde d'apparence. On a peur pour nos enfants. Chez certaines personnes, faire partie de l'élite, d'une façon ou d'une autre, sera l'incontournable issue», explique Loubna Belmajdoubi, psychologue. En appliquant cette théorie sur l'engouement des Marocains pour les écoles de la ‘'mission'', notre spécialiste déduit ce qui suit: «C'est tout simplement une forme de mobilité d'une génération pour pouvoir assurer une scolarité prometteuse dans un contexte social en pleine mutation. Les parents veulent assurer une vie meilleure à leurs enfants. Une vie différente de celle qu'ils ont vécue… Car ils ont leurs propres convictions relatives au mot ‘'ELITE''»
A la recherche de la qualité Le constat est là: les Marocains font tout pour éviter le système éducatif national. Ils inscrivent donc leurs petits dans les différents établissements privés, petites écoles, grandes institutions ou celles de la ‘'mission''. Devrions-nous admettre leurs prétextes? «C'est que… je veux éviter à ma fille le contact avec certains élèves turbulents, je veux qu'elle maîtrise d'autres langues. Et surtout j'ai peur que ma fille ne soit pas bien surveillée et qu'elle fasse l'école buissonnière. En l'inscrivant dans une institution privée, les responsables s'engagent à m'avertir lors de chaque absence et à la moindre baisse des notes. En plus, il faut avouer que la qualité des programmes est différente de celle proposée dans le système de l'enseignement public».
E
10 décembre 2007 03:28
Les écoles privées poussent comme du chiendent. Lors de mon dernier séjour à Agadir, je voyais des écoles privées se construire en même temps que les maisons individuelles!!
Ces écoles privées sont un effet de mode. Toutes ces écoles sont loin d'être performantes mais il est de bon ton de dire que ses enfants sont inscrits dans le privé!
On peut donner un stylo en or à un idiot ça ne le rendra pas plus intelligent pour autant, je parie qu'il va se gratter l'oreille avec. Puis tout ce qui brille n'est pas or!
C
10 décembre 2007 05:17
Les dérives de l’enseignement au Maroc, des écoles programmées pour un avenir à l’étranger....et alors ou est le probleme?

t'as du fric, t'as les bons soins, les bonnes ecoles, les bons quartiers..l'ecole public en general c'est pour produire des chomeurs pour occuper les forces de securité. Entre ces systemes paralleles il n'y a pas photo
 
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