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Dérives criminelles absurdes ou les obsèques de l’humanité
14 août 2016 19:13
Dérives criminelles absurdes ou les obsèques de l’humanité

Je dénonce et condamne fermement toutes ces guerres et ces meurtres comme ceux qui les ont les premiers causés !

‘’ Syrie. Quinze des 35 médecins encore présents dans la partie rebelle de cette ville, ont de leur côté décrit dans une lettre adressée au président américain Barack Obama leur impuissance face à la mort et à "l'agonie des enfants". ‘’ Suisse : dans un train, un homme met le feu à un wagon et poignarde des passagers, sept blessés. Un enfant de six ans figure parmi les victimes, indique la police.’’ ‘’New York. Un imam et son assistant ont été tués par balles samedi à proximité d'une mosquée de New York, a indiqué la police, qui n'a pas avancé de mobile.’’

Je suis l’étranger, le rustre TME. Et toi donc, mon cher sosie ? Parle, dis ce que tu penses, librement !

Dérives humanitaires. Les meurtres, les tueries et les guerres, mais qui cause les guerres et cet enfer que fuient les survivants ! Mieux vaut rester vivant et seul, vivant sur terre, que solitaire et inconscient en dedans ! Seulement, par-delà le chômage, la pauvreté et les affinités, la solitude ne se justifie pas. La solitude est une mauvaise nourrice et triste conseillère. L’homme pour rester debout a besoin d’autrui pour s’épauler. Même si tu es incompris, mon fils, reste avec les tiens ! Une harmonie relative est meilleure qu’une dissemblance radicale.

Patiente avec tes dieux ladres, ton caractère et ta maladresse, plutôt que de subir la ‘’ hogra’’, d’autrui. La hargne de ceux qui détestent ta couleur de peau, les plis de tes yeux et tes origines paysannes. Car eux-mêmes, si cosmopolites et mélangés qu’ils sont, devenus égocentristes et si individualistes, prétextent et assument qu’ils ont le droit d’aimer ou de détester qui ils veulent. C’est un droit. Les envahisseurs, vous autres les premiers. Ces mulâtres mal connus, ces étrangers venus par vagues, d’Europe ou d’Asie, représentent un danger, une concurrence, une menace depuis toujours, pour leur tranquillité. C’est souvent vrai. Mieux qu’ils ne viennent pas que d’être mal aimé et sordidement parqués !

Droit d’ainesse, droit sacré ! Sauf que les donneurs de leçons, pusillanimes, se comportent en êtres supérieurs ! Les surdoués, évolués suprêmes, ont le droit de regard sur tout ce qui bouge sur terre. Même chez les autres qui ‘’ végètent’’ chez eux. Ils critiquent leurs us, leurs gouvernants, leurs systèmes, leurs crédos et même leurs concepts de l’Au-delà ! Ne les avez-vous pas chassés, vous autres, ces divins-colons, de chez vous ? Retour de politesse bien justifié face aux malvenus ! Fils d’Europe, la vierge violée par Zeus, nés de sa cuisse ou de plus en en dedans, ils sont fiers de ce qu’ils sont ! A raison peut-être ! Même qu’ils nous ont apporté la technique, les langues, la modernité et la civilisation ! Tu ne sembles pas aimer cette corrélation ? Dis-tu ! Et tu parles de déracinement et de déculturation. Mais tu oublies que les Grecs et les Romains ont répandu ainsi sur la Méditerranée antique les vertus et les atouts princeps de la civilisation. Si tu es chaleureux, hospitalier et ouvert, ils détestent quant à eux les nouveaux énergumènes. Supériorité technique, financière et politique, des impérialistes, oblige !

Ta race, tes traditions ou tes dieux, dérangent autant leurs crédos qu’ils sont devenus pour la plupart, agnostiques ou laïcs ! Libre à eux, c’est très catholique, ça les regarde, ils sont adultes ! Seulement à leurs yeux, eux qui ont dépassé les guerres de religions, chez eux, il y a à fortement dire en ce qui te concerne, étranger ! Tu parais avec ça, si vieillot quant aux idées, si crédule et sans logique ! Et depuis des siècles, ta religion, si ce n’est par les siens propres, c’est par ses adversaires qu’elle est combattue. Péché de gésine, tare génétique ? ô combien de nos califes ont été tués juste après la mort du Prophète ! Symboliquement, pour le pouvoir, certes, et non pour l’unité des adeptes ou au sein de la communauté. De là sont nés et prospèrent, les schismes, jusqu’à nos jours, avec leurs oppositions rigoristes et leurs déviances excommunicatrices ! L’Occident n’a pas besoin de nous voir nous entre-déchirer, au lieu de travailler et de prospérer en laissant, chacun suivre ses credo, comme il veut, librement, sans le déstabiliser ni le tourmenter !

ô toi l’expatrié, tu as défié la douane, les gendarmes et les dangers de la mer, dans ta barque ou sur ton rafiot. Te voilà vivant, alors que des milliers et des milliers de tes collègues, sont morts noyés, emportés par les éléments. Tu ne représentes, ô désolation, ô manque de fierté, qu’un gueux, un survivant, un être malvenu parmi des hordes de sauvages et des vagues de migrants ! Voilà ce que tu représentes, depuis que les guerres du Moyen-Orient font rage et qu’elles sont été programmées et imposées. Car il faut protéger la tribu du dieu, sorti du Nil avec ses esclaves ! On nage en pleine mythologie.
14 août 2016 19:15
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Noé, Abraham, Moïse, David, Salomon, mes chers prophètes, qu’ils retrouvent place avec leurs cousins et une meilleure raison, pour s'aimer en paix !

Avec folie et courage, tu es sorti indemne, des portes du Maghreb ou du Levant. Cet Orient si proche des enfers, un abattoir incendié, par brûlé les guerres. Des conflagrations existentielles qu’ils ont pu allumer, avec ‘’tact suspect et diplomatie’’. Ou qu’ils auraient de loin, si bravement recommandé. Émigré, fugitif ou réfugié. Tu représentes un danger inné de loin, qu’en est-il maintenant que tu frappes à leurs portes hardiment ? As-tu oublié ce que les fous gavés de haines vengeresses ont fait comme meurtres horribles et inutiles saccages. Ce, au nom de la perversion de leur clémente religion ? Parjure !

Amalgames voulus. On confond les guerres de religions et les batailles de libération. Tout le drame est dans cet amalgame voulu pour enrôler les mercenaires et les pseudos fous de dieu. Ce qui est triste et confondant, c’est que tous adorent le même Dieu et qu’à la Résurrection, après l’Apocalypse prochaine, ils voudront partager le même Eden. Noble et raisonnable partage entre les victimes, les martyrs, les politiciens et les assassins du même dieu. Moi, ce qui m’inquiète, ce sont seulement les tués par inadvertance, ou pour trois fois rien. Otages, enfants noyés sur les rivages, malades explosés avec leurs hôpitaux et leurs médecins ! Des dégâts collatéraux en pleines opérations de guerroiements et de frappes chirurgicales ! Tout cela pour que les minorités, qui menacent de leurs différences et autres turbulences, ne s’expriment pas !

Tous leurs partis sont pris d’un nationalisme véhément. Adieu au sens des libertés, dont celle de la libre circulation. Du Sud, l’impudent mulâtre, à vos yeux lourdement handicapés. Je suis le singe, le porc involués, l’atroce reliquat, le sinistre sémite, échappé aux Nazis. Et je paie de ma terre et de mes libertés, le tribut aux vainqueurs et aux victimes, à leur place.

Que penses-tu de moi ? Je suis le campagnard ignare, le reptile venimeux, l’atroce saurien, l’homo différent, qui diverge et ennuie, le glauque à dos de tortue, éternellement courbé ! Je suis le vilain tricheur, l’impudent violeur, le violent voleur, l’arme à la main, qui coupe et qui s’éclate. Je suis l’habituel coupable, le fieffé menteur, le pire des paresseux. Le fourbe, le félon, le perfide trompeur, le pernicieux délateur. L’iconoclaste pervers qui ne comprend rien à Charlie ni à la littérature. Hermétique au rire, à la critique, aux libertés et aux sarcasmes de la caricature. Né pour crever, blasé, j’assume passivement vos haines stupides et jamais ne faiblis ni palis ! Blasphème hypocrite ! Je suis celui qui vous échappe et qui vit grâce à votre bonne charité, parce que vous détestez tuer les animaux inutiles. N’est-ce pas BB ? Erreur de la nature, trop prolixe et fertile, en bêtes parasites. Cendres apocryphes ! Je suis lassé de vous défendre et de vous aimer !

Celui qui pour toujours et depuis des millénaires est l’archétype des gens humiliés que l’on doit détester et haïr et au loin pourchasser. ô l’homme aux ‘’ismes’’ choquants et aux us archaïques, ô le zombie, le zélote, le sniper débauché qu’on dévoie à le rendre terroriste, bardé d’explosifs ! Arrête tes délires et reviens à la paix ! Regarde ! La femme aux vêtements choquants, aux tenues masquées, l’humiliée passive, hermétique et loufoque. Que dis-tu ? Je suis l’odieux différent qui menace vos identités supérieures et vos arrogances suprêmes par ses rites fanatiques avachies.

J’ai perdu mon identité à force d’accepter et de louvoyer. J’ai marqué au fer rouge mon masque de fierté. Je suis seul, perdu dans la houle macabre, fuyant les haines qui suintent des cadavres aux chairs déchiquetées. Je suis seul, un renégat surgi des ténèbres et des tombes. J’ai fui les mers et j’ai échappé aux vagues, pour devenir enfin l’abject et l’ignoré. Un atome malvenu, opaque, perdu dans la foule sans fierté, ni clarté ! L’atroce énergumène à la mine patibulaire, désenchanté, le gus qui vient pour devenir leur ignare ignoré. L’énergumène qu’il faut chasser avant de le laisser naître ou de le débarquer. Je suis le refoulé, pourquoi je me suis permis de naître, différent de ces riches que vous êtes et incompris de vos gens, pieux ou laïcs, et tellement cultivés. Je suis un remords sans solutions ni ressort.
14 août 2016 19:16
LA CONCLUSION
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Seul, tel un mort dans sa tombe, qui dans l’horreur, garde toute sa conscience, il voit de ce qu’il est devenu. Il sent les bêtes féroces s’amuser à le déchiqueter et le dévorer. Seul, sans repos, il regrette les siens, ceux qui sont partis, ceux qui sont loin, en voyage, dans le monde des vivants ou dans l’Au-delà. Il regrette les disputes, les crises de violence, les accès de franchise, les accès de faiblesse ou de petits courages. Il voit ses peines passées, son inexpérience, son ignorance qui va le trépasser et l’enterrer. Il regrette ses racines arrachées, sa foi moquée et fourvoyée, sa résipiscence.

Solitude. Comme ce tigre de plastic sur la table étalé, attendant qu’Adam vienne jouer à le ressusciter. Comme ce coq impérial, esseulé dans son jardin d’Eden, qui ne sait que répondre aux appels d’en haut, ceux de Nour qui du balcon, le hèle, Cocoo, en lui jetant du pain frais.

Conclusion. Entre échos et egos, où est la place d’autrui ! Je me cherche, alors que tu me cherches ! C’est parce que tu me questionnes que j’essaie de me définir. Mais si je ne me suis pas retrouvé aujourd’hui, je t’ai trouvé. Sois, toi-même, c’est une ode à autrui. Sauf que pour être, il faut le devenir. Choix et hasard, actions et freins, erreurs et réussites, se mêlent de la partie supposée solitaire. Chacun sculpte sa personnalité, une image des siens de l’école ou de la rue. Chacun est une partie de l’autre, même s’ils s’ignorent ardemment. En étranges communautés. Même si tu es seul, tu ne l’es pas vraiment. Tu fais référence aux autres pour sentir… ta solitude. Rares mais communs, nous avons si peu de différences et combien de parenté, en fait, sauf que enfermés chacun dans son égo, nous subissons ! L’égo, le moi, c’est la fierté seulement, de cette partie de tous, que nous sommes. Une fraction détachée mais si intime des autres ! Va mon frère, essaie de naître sans autrui ! Ou simplement de manger, sans le secours, complémentaire, des uns ou des autres. Même pour un conflit, on a besoin de son ‘’écho’’ ! Nous sommes faits pour les autres, mais, ils ne le savent pas souvent. L’égo est une particule de l’ensemble, je crois. Alors, dès lors au lieu de se désister, il faut parler pour s’entendre et non se renfermer pour se fermer, cœur et oreilles et se délester.

Kénitra, le 14Août 2016.
 
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