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un député essaye d'annuler une GAV de 2 juifs ayant agressés des musulmans
5 août 2015 19:19
Un député français, élu de la République, peut-il appeler un commissariat de police et demander des informations sur une garde à vue en cours ? Objectivement, rien ne l’en empêche. Seulement, les policiers ne sont pas tenus de répondre à ses questions, le seul à qui ils doivent rendre des comptes étant le magistrat en charge de l’enquête.
Le 25 juillet dernier, le ton est monté entre un policier du commissariat du 19e arrondissement de Paris et Meyer Habib, député (UDI) de la 8e circonscription des Français de l’étranger. A tel point que l’incident a été relaté dans une main courante, un écrit policier destiné à garder une trace de faits qui n’ont pas forcément abouti sur une procédure.
Il était précisément 23h57 quand cet officier de police judiciaire (OPJ) reçoit un coup de téléphone sur son poste. A l’autre bout du fil, le député Meyer Habib. Ce dernier dit vouloir obtenir des informations concernant deux individus placés plus tôt en garde à vue dans les locaux du commissariat. Ces deux hommes, présentés comme appartenant à la communauté juive de l’arrondissement, avaient été interpellés dans la soirée après une bagarre dans le quartier faisant deux victimes, supposées de confession musulmane.
Le ton monte
L’élu, à la double nationalité franco-israélienne et proche de la communauté juive en France, justifie auprès de 20 Minutes son appel par un SMS reçu d’une connaissance de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) lui demandant de s’enquérir de la situation de ces deux hommes derrière les barreaux. « Je ne les connaissais pas. J’ai simplement téléphoné pour comprendre ce qu’il s’était passé et essayer de calmer la situation », explique aujourd’hui Meyer Habib. D’autant que, souligne-t-il, ce soir-là, commençait « le jeûne de Tisha Beav, une fête aussi importante pour les juifs qu’est le Ramadan pour les musulmans ».
La discussion aurait pu s’arrêter là. Seulement, le ton est monté entre l’élu et le policier qui, dans un premier temps, émet des doutes sur la qualité de député de son interlocuteur. L'OPJ se rappelle à juste titre d’une mésaventure d’un de ses collègues, quelques mois auparavant, pris au piège d'un « swatting », canular téléphonique, dirigé à l’encontre d’Enora Malagré. Des précautions qui agacent le parlementaire. Dans son rapport, le policier indique que le député « se montrait véhément ». Et poursuit : « Il arguait que ses fonctions l’autorisaient à avoir instantanément accès au dossier de deux individus de confession israélite ».
Le policier décrit comme « agressif »
De son côté, le député, membre de la commission des affaires étrangères à l’Assemblée nationale, décrit son interlocuteur comme « agressif ». « Il m’a “googueliser” et ça c’est calmé », poursuit-il. Le fonctionnaire relate une toute autre version des faits. « Il finissait par chercher à obtenir ma clémence en vue d’obtenir une levée de garde à vue immédiate des deux protagonistes car arguant selon lui qu’ils bénéficiaient de garanties de représentation et qu’ils ne pouvaient faire l’objet d’une telle mesure en cette période de jeûne de Tisha Beav», écrit-il.
« C’est faux, je n’ai jamais demandé à ce qu’on lève cette garde à vue. Qui suis-je pour demander ça ? Pas un juge… », dément catégoriquement le député. Ce dernier remet en cause les propos du policier : « Ce qui m’inquiète dans cette histoire, c’est la malveillance des gens. J’appelais simplement pour calmer une situation entre deux communautés. » Le policier, agacé par l’intrusion d’un député dans une enquête en cours, a-t-il inventé ces propos ? L’élu de la République a-t-il voulu faciliter une procédure concernant des membres de sa communauté?
«Pressions indirectes»
Un proche du dossier remarque qu’il y a eu des « pressions indirectes ce soir-là ». Un syndicaliste policier est venu en personne demander des informations sur cette affaire, pourtant « simple procédure de droit commun ». Une demi-heure après l’incident avec le député Habib, c’est un ex-commandant de police assurant agir dans le cadre de la lutte contre les discriminations antisémites qui a appelé au commissariat.
« De quoi se mêlent-ils ? Ces façons de faire sont insupportables d’autant que tous savent que seul le magistrat doit être informé », s’agace un policier qui y voit « l’illustration des tensions qui peuvent exister dans un commissariat quand il s’agit de différends entre communautés ».
Sollicitée par 20 Minutes, la préfecture de police indique «ne pas souhaiter commenter une enquête en cours». Quant au parquet de Paris, il n’était pas en mesure d'apporter dans l'immédiat des précisions à cette affaire.


[www.20minutes.fr]
5 août 2015 19:21
Ils se croient tout permis... c'est hallucinant. Sans commentaires


l'information doit être relayée... ça devrait faire un scandale ce genre de comportement... mais je ne suis pas sure que ça sera l'effet qui sera fait.
7 août 2015 21:57
Alors, il les connait pas mais il prend tout de meme la peine d'appeller pour conaitre les faits... mais bien sur!

Pourquoi est-ce si difficile a croire que parfois les juifs peuvent aussi etre coupable d'agressions?

Ou alors on leur a tellement rabache que c'etait un peuple victime de persecutions qu'ils ont finit par se convaincre eux-meme que quoiqu'ils fassent, ils seraient toujours dans leur droit car victime...

Et en quoi une fete juive serait une derogation valable pour se soustraire a une garde de vue au cours d'une enquete?

Qu'on veuille l'admettre ou non, il y a bien une reelle difference de traitement.
n
7 août 2015 22:25
La puissance apporte ces abus et l'impuissance ces plaintes.Il n'y a rien d'étonnant a tous ca il faut certe le dénoncer mais est ce le bon moyen d'arreter tous ca, la réponse et non.Pour pouvoir ce permettre d'essayer d'annuler deux garde a vue il faut soit etre fort soi etre fou.Si notre communauté était aussi dominante et solidaire il n'y aurais pas toute cette acharnement contre nous.
8 août 2015 12:13
hé bah ! en tout cas bravo au policier qui ne sait pas laisser impressionner , quand je disais qu'ils ne sont pas tous pourris Welcome
8 août 2015 13:11
Citation
casablancaise02 a écrit:
Alors, il les connait pas mais il prend tout de meme la peine d'appeller pour conaitre les faits... mais bien sur!

Pourquoi est-ce si difficile a croire que parfois les juifs peuvent aussi etre coupable d'agressions?

Ou alors on leur a tellement rabache que c'etait un peuple victime de persecutions qu'ils ont finit par se convaincre eux-meme que quoiqu'ils fassent, ils seraient toujours dans leur droit car victime...

Et en quoi une fete juive serait une derogation valable pour se soustraire a une garde de vue au cours d'une enquete?

Qu'on veuille l'admettre ou non, il y a bien une reelle difference de traitement.
sur ce coup la je suis d'accord
M
8 août 2015 19:23
Citation
nonour a écrit:
La puissance apporte ces abus et l'impuissance ces plaintes.Il n'y a rien d'étonnant a tous ca il faut certe le dénoncer mais est ce le bon moyen d'arreter tous ca, la réponse et non.Pour pouvoir ce permettre d'essayer d'annuler deux garde a vue il faut soit etre fort soi etre fou.Si notre communauté était aussi dominante et solidaire il n'y aurais pas toute cette acharnement contre nous.


Oui la communauté est à prendre en exemple pour certaines choses (comme la solidarité comme tu dis), mais on se doit de rester justes malgré le pouvoir, et justes avec tous même ceux qui ne seraient pas musulmans.

Certes le chemin est long mais je pense qu'on peut rester optimiste
8 août 2015 23:44
en même temps on ne connaît réellement les intentions de ce députés , imaginer la colère de la communauté musulmane , pire celle des petites racailles qui se prétendent musulmans si les médias relayés cette info ? peut-être que ce député voulait éviter des débordements et une colère mal focalisé .

je pense sincèrement qu'il ne faut pas propager cette article sans preuve sûre .
9 août 2015 01:10
Honnetement, je pense que c'etait uniquement par interet perso.

Un parent proche d'un des 2agresseurs qui a des amis haut place dont meyer habib et qui a cru qu'il suffisait d'un coup de fil pour tout regler.

Dommage pour lui, il pensait pas tomber sur un flic retord lol.

En ce qui concerne la crainte d'un debordement au sein de la communaute musulmane, je pense que comme d'habitude ca ferait leurs affaires donc je les vois mal se soucier de ca.

En revanche, ils craindraient surement plus que la popupace decouvre que certains "agresseurs" beneficient d'un traitement de faveur en haut lieu...
 
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