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Entretien avec Abdellatif Maâzouz,ministre du Commerce extérieur

· Les exportations devront doubler en 2015 et tripler en 2018

· Réforme tarifaire: des droits de douane de 25% maximum en 2012

Quelle incidence aura le démantèlement tarifaire sur l’économie nationale, le tissu industriel et le commerce extérieur? Quel impact sur les recettes douanières et comment compenser le gap sur les droits d’importation… A ces questions et à tant d’autres, le ministre du Commerce extérieur livre des pistes et explique les enjeux de ce qui va se produire entre 2010 et 2012, voire au-delà.
Pour évaluer l’impact de toute décision de politique économique, le département de Maâzouz a développé, avec le concours de la Banque mondiale, un modèle calculable d’équilibre général, baptisé «Impale».

- L’Economiste: Quelles seront les principales implications du démantèlement tarifaire sur le commerce extérieur?

-Abdellatif Maâzouz: Pour évaluer l’impact de toute décision de politique économique, il est nécessaire de disposer d’outils appropriés et d’indicateurs économiquement fondés. A cet effet, le ministère du Commerce extérieur a développé, avec le concours de la Banque mondiale, un modèle calculable d’équilibre général, baptisé «Impale». Bien qu’il ne soit pas parfait, ce modèle nous a permis d’étudier l’incidence du démantèlement tarifaire prévu par les accords de libre-échange conclus par le Maroc, notamment avec l’UE, les pays arabes, les Etats-Unis et la Turquie sur l’économie nationale et sur les échanges extérieurs en particulier.

- Justement, quelle est la portée de cette incidence?

- A priori, ce démantèlement tarifaire aura un impact assez important sur notre économie. Si les importations en provenance de nos principaux partenaires vont connaître des augmentations significatives, les exportations profiteront aussi de cette ouverture. D’abord, parce que l’offre exportable gagnera en compétitivité en utilisant des intrants moins chers. Ensuite, au regard des opportunités qu’offrent les pays partenaires, qui sont amenés aussi à ouvrir leurs marchés aux produits fabriqués au Maroc et surtout à l’attrait des investissements que constituent ces ouvertures. D’où la dynamique de développement, qui se manifeste aujourd’hui par la mise en œuvre de plans sectoriels à même d’accroître l’offre exportable basée sur les métiers mondiaux du Maroc (industrie, services, agriculture, commerce, tourisme, logistique…).

- Concrètement, qu’est-ce qui va se produire entre 2010 et 2012?

- Vous faites certainement référence à l’achèvement du démantèlement tarifaire sur les produits industriels avec l’UE, notre principal partenaire, et avec l’AELE (Association européenne de libre-échange qui regroupe la Suisse, la Norvège, l’Islande et le Liechtenstein). Quant à nos échanges aves les pays arabes, ils sont déjà en total démantèlement eu égard aux accords de libre-échange bilatéraux avec les Emirats arabes unis, l’accord d’Agadir (Tunisie, Jordanie, Egypte) et l’accord relatif à la grande zone de libre-échange arabe (ZLE). Avec les Etats-Unis et la Turquie, nous serons en libre-échange à partir de 2015 pour tous les produits industriels.

- Globalement, quels sont les principaux produits et secteurs directement concernés?

- Eu égard aux différentes études réalisées qui ont permis d’élaborer Maroc Export Plus (MEP), le démantèlement tarifaire devrait contribuer au développement des secteurs disposant de potentiels avérés à l’export, notamment ceux faisant l’objet de plans sectoriels, dont le poids et les performances connaîtraient des améliorations significatives. Il s’agit plus particulièrement de produits relevant des secteurs de l’agriculture, de l’industrie agroalimentaire, y compris les produits de la mer, du textile et cuir, de l’électronique-électricité, de l’industrie automobile, des phosphates et dérivés, de l’offshoring, l’aéronautique, biens et services de construction ou encore l’industrie pharmaceutique.

- Mais quel impact aura le démantèlement sur les industries orientées à l’export?

- Ce sont les secteurs pour lesquels nous disposons d’une vision sur le moyen et long termes qui profiteront le plus du libre-échange. Leurs exportations connaîtront des taux de croissance très importants.

- Quelles perspectives pour les recettes douanières à l’horizon 2012?

- Toutes choses étant égales par ailleurs, le processus du démantèlement tarifaire, démarré à la fin des années 90 et surtout au début des années 2000 avec l’UE, a un impact direct sur les recettes douanières. Toutefois, la dynamique de croissance liée à l’attraction d’investissements dans les secteurs productifs et à la conjoncture internationale, caractérisé ces dernières années par le renchérissement des produits importés, ont permis de redresser la situation.

Nous enregistrons, à cet effet, une augmentation des recettes des droits d’importation, laquelle a été en moyenne de 6% entre 2003 et 2007. A l’horizon 2012, il est fort probable que le démantèlement tarifaire continuerait à insuffler plus de dynamisme à notre économie et partant permettre une tendance haussière des recettes, notamment à travers la TVA sur les importations.

- Où en est la réforme tarifaire engagée début 2009?

- Effectivement, la réforme tarifaire a été amorcée depuis le 1er janvier 2009, avec une mise en œuvre étalée sur 4 ans, 2009-2012. L’objectif étant de ramener le taux maximum des droits de douane à 25% avec une structure tarifaire à quatre taux au lieu de six actuellement.

- Quid des nouveaux tarifs pour le lait en poudre, le blé tendre, le sucre…?

- Le gouvernement a prévu des mesures tarifaires pour la filière agro-industrielle dans le cadre du Pacte national pour l’émergence industrielle. Ainsi, dans la limite des quotas réservés aux industriels de la biscuiterie, de la confiserie et de la chocolaterie, l’Etat s’est engagé à réduire au taux minimal de 2,5% les droits d’importation appliqués sur les intrants tels que le sucre raffiné, le lait en poudre écrémé ou entier, le blé tendre biscuitier. En outre, les droits d’importation, appliqués aux produits finis utilisant ces intrants, devraient baisser de 49 à 25% pour la confiserie/biscuiterie et de 27,5 à 20% pour la chocolaterie.

- Où en est le programme de baisse des droits de douane pour les produits finis importés prévu en 2010?

- Selon le calendrier de la loi de Finances 2009, les taux actuels s’élevant à 27,5 et 35% seront maintenus au cours de l’année 2010. Mais ils seraient réduits par la suite de manière à ce que le taux de 27,5% passe à 25% en 2011 et à 17,5% en 2012.

Tandis que le taux de 35%, sera abaissé à 30% en 2011 et à 25% en 2012. Pour leur part, les droits d’importation préférentiels, prévus dans le cadre des accords des ALE, poursuivront leurs baisses selon les schémas de démantèlement fixés au niveau de ces accords.

Hausse des exportations attendue

Pour le ministre du Commerce et de l’Industrie, la crise mondiale n’a pas été sans conséquence sur l’économie nationale, dans la mesure où elle a eu un effet direct sur la baisse des échanges commerciaux avec l’extérieur au titre du dernier trimestre 2008 et des 7 premiers mois de 2009.

«Dans un tel contexte, il s’avère difficile de faire des pronostics sur ce qui va se produire entre 2010 et 2012. Néanmoins, les prémices d’une reprise de l’économie mondiale sont tangibles. Elles devraient avoir une incidence directe sur la demande étrangère adressée au Maroc», souligne Maâzouz.

De ce fait, poursuit le ministre, et avec les premiers résultats des plans sectoriels attendus pour la période 2010-2012, «nous prévoyons une accélération de la croissance de notre économie tirée en partie par la hausse attendue de nos exportations à destination des marchés partenaires».

Plus encore, le département du Commerce extérieur compte, à travers sa stratégie de développement et de promotion des exportations, doubler ses exportations en 2015 et les tripler en 2018.

Propos recueillis par Amin RBOUB & Hassan El ARIF

L'Economiste

Par exemple si je ramenais un objet qui coute 1000 euro , je paye actuellement combien de douane et je payerait en 2012 combien ? si c'est 25% comme c'est cité ca fait 250 dh euros .



Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/10/09 03:08 par Le marocain_2007.

Non tu vas payer l'équalent de 250 euros en dirhams et non pas 250 DH .

Je compte importer des produits du Maroc car j'en ai mare de voir que du Produit Israel a La Reunion:


Oranges...citrons...Ognions..tomate en boite..jus d'aoranges...et les melons jaunes....


y'a t'il des frais de douanes ou pas???????


merci.

Citation
Le marocain_2007 a écrit:
Par exemple si je ramenais un objet qui coute 1000 euro , je paye actuellement combien de douane et je payerait en 2012 combien ? si c'est 25% comme c'est cité ca fait 250 dh euros .

bjr lemarocain_2007

nonles douane du maroc on leut tarif qui ne colle pas a la realites

Citation
chibani irh a écrit:
Je compte importer des produits du Maroc car j'en ai mare de voir que du Produit Israel a La Reunion:


Oranges...citrons...Ognions..tomate en boite..jus d'aoranges...et les melons jaunes....


y'a t'il des frais de douanes ou pas???????


merci.

bjr chibani
elle é ou ta tolerance

il est regrettable que nos dirigeant considèrent que le commerce extérieur est un objectif en soi. exporter n'est qu'une étape intermédiaire pour consolider une vrai demande intérieur (voir le cas de la chine)...on peut pas dépendre totalement de l'étranger, c'est géostratégiquement dangereux...la vraie indépendance n'est pas que politique elle est aussi économique.

J'aime bien.

une tartine gigantesque sur les importations.
et un paragraphe sur les exportations...ou plutot des incantations....et quelques mensonges au passage.

Ce que l'on est entrain de faire au Maroc défie le bon sens, mais nous permet de respecter nos engagements internationaux (OMC et autres accords de libre echange)

On va exposer des secteurs entiers a la concurrence internationale alors que nos atouts sont encore faibles.

BRef....c'est du n'importe quoi !

Citation
chibani irh a écrit:
Je compte importer des produits du Maroc car j'en ai mare de voir que du Produit Israel a La Reunion:


Oranges...citrons...Ognions..tomate en boite..jus d'aoranges...et les melons jaunes....


y'a t'il des frais de douanes ou pas???????


merci.

Personne n'applique des droits de douane sur ses propres exportations!!! Il faut regarder avec les autorités reunaises...

Citation
icare99 a écrit:
J'aime bien.

une tartine gigantesque sur les importations.
et un paragraphe sur les exportations...ou plutot des incantations....et quelques mensonges au passage.

Ce que l'on est entrain de faire au Maroc défie le bon sens, mais nous permet de respecter nos engagements internationaux (OMC et autres accords de libre echange)

On va exposer des secteurs entiers a la concurrence internationale alors que nos atouts sont encore faibles.

BRef....c'est du n'importe quoi !

Il est claire qu'ils devront abandonnée leur trerchich, vol et magouille habituel.

Demain si on aime pas un produit on se tournera vers l'offre extérieure c'est tout bénéfice pour la population marocaine...

ps libre échange ca sera dans les 2 sens... Les produit marocain couteront moins chère en europe car les Taxe percu seront moins importante

Il faut imaginer l'economie comme un ensemble de flux , et le Maroc comme le corps d'ou partent et ou arrivent ces memes flux.

La richesse, ou l'appauvrissement. se mesure par la difference entre les flux entrants et les Flux sortants.

L'utilité d'une taxe est double:
- Assurer des ressources à l'Etat.
- Reguler les flux.

En imposant des taxes sur les produits intrants, on subventionne automatiquement les produits interieurs. Ces derniers peuvent etre bons ou mauvais, la question n'est pas là, mais elle reside dans le fait que consommer local permet dans un premier lieu d'organiser une production donnée et l'amener jusqu'au consommateur final....cela suppose des infrastructures, des legislations et du temps. Or importer, s'il permet de consommer mieux dans un premier temps et peut etre meme realiser des economies par rapport au produit locaux, il empeche la creation d'industries locales, d'infrastructures locales etc...ce qui a terme appauvri tout le monde.

Aujourd'hui, ou dans 2 ans, nous allons ouvrir les frontieres, enlever l'essentiel des taxes...alors que tout ce que nous consommons, ou presque,vient de l'etranger.
- Les produits industriel viennent de l'etranger
- Meme une partie de notre consommation agricole vient de l'étranger.

Nos atouts sont :
- Le tourisme.
- L'artisanat.
- la sous traitance en tout genre.
- la vente de matiere premiere.

Des domaines du tertiaire.
Un attentat, une crise et tout un pan de l'activité marocaine tombe en panne.
Des secteurs qui ne favorisent pas la demande interieure.
Des domaine tres sensible et tres dependants de l'etranger....des donneurs d'ordre.

Ouvrir dans ces conditions les frontieres douanieres marocaines ne permettra pas la concurrence, mais la mise a mal de pas mal de secteurs economiques marocains....dont le premier sera l'agriculture qui manque cruellement de fonds, de soutien de l'Etat, alors que l'agriculture concurrente, celle de l'Europe pour ne citer qu'elle, est abreuvée de subventions.

Analysez ce qui se passe dans les pays africains producteurs de Coton par exemple. La majorité des agriculteurs n'y arrivent pas parce que concurrencés par les....américains...cela a donné des migrations, des SDF, des bidonvilles...!


La dependance....voila ce que nous créons en signant des conventions et autres accords internationaux pensés et mis en oeuvre par ceux la meme qui ont pratiqué un protectionnisme poussé a la caricature depuis plus de 300 ans.

@icaree99
Je ne suis pas d'accord avec toi, les seuls pays qui ont intérêt à garder des taxes douanières sont les pays riches et développés, le protectionnisme, un pays comme le Maroc aurait dû appliqué tout ce que tu viens de mentionner( en haut) il y a 20 ou 30 ans passés, c'est ce qu'il a fait mais comme tu le sait, très peu d'industriels se sont lancés dans domaines porteurs de devises (technologie pas au point , dépendance de pays riches, contre-bande) et autres pour multiple raison, ... .
En tout cas cette décision est la meilleure dans les conditions actuelles des choses car elle permettra au Maroc, d'avoir plus de IDE et également de signer avec les autres communautés des accords qui permettront au maroc d'exporter plus.

Pour ne citer que deux domaines,
L'agriculture : elle permettra au maroc suite à ces accords d'avoir un accés total sur le territoire européen et malgré les subventions européennes, ils ne pourront pas rivaliser avec les prix marocains, il reste le problème des quotas, ceci étant en permanence en négociation, ce qui obilge le maroc aussi à faire des concessions.

Le textile, le maroc est lourdement taxés et ne peut entrer en UE que par des produits soit issus du zone offshore ou de haute couture. la chine est plus favorisé que le maroc par exemple.

Le but de mon propos est de dire :
- Qu'il faut une locomitive de developpement qui soient independante de l'etranger.
- Cette locomotive de developpement est constituée de ce que l'on nomme la demande interieur.
- Pour qu'il y ait demande interieur, il faut qu'il y ait une classe moyenne solvable.

Pour que ces trois elements puissent être crées au Maroc, il faut, compte tenu que nous avons opté pour les shemas de developpement occidentaux, fermer les frontieres.

Ex: les européens, les americains et les japonais ont depuis la fin de la seconde guerre mondiale, fermés leur frontieres en mettant en place des barrieres douanieres.
Cela leur a permis de faire consommer local
Et ce n'est qu'au moment ou la demande interieure etait satisfaite qu'ils ont commencé a exporter.
L'amerique a joué pendant longtemps le rôle d'usine du monde, quelques pays Européens ont suivi, la France et l'allemagne, l'angleterre aussi, l'italie dans une moindre mesure.
Concomittement, faire rentrer une voiture americaine en territoire japonais, français etc...relevait de la croix et de la banniere.

Si tu regardes bien les economies occidentales, tu verras que le niveau de vie moyen y est semblable, comparable, ce qui a permis l'ouverture des frontieres, parce qu'un produit americain ne concurencait les autres produits que par sa qualité (les couts etant sensiblement les memes)

Aujourd'hui, les memes occidentaux, arrivés dans une nouvelle phase de leur developpement ont commencé a jouer avec d'autres parametres.

L'un de ses parametres est la délocalisation.

L'equilibre entre les pays developpés a été rompu le jour ou les industriels se sont rendu compte qu'ils pouvaient jouer sur les couts de fabrication de leur produits en exploitant les pays sous developpés.

La main d'oeuvre n'y coute rien.
Alors comment faire en sorte de rendre la collaboration des pays sous developpés obligatoire ?
En creant le GATT par exemple, devenu l'OMC, qui n'impose non moins que la concurrence a tous les pays du monde.

Et aujourd'hui, on se retrouve face a ce paradoxe :
- Comment concurrencer un pays developpé, c'est à dire ayant amorti tous les couts de son developpement, qui detient une avance qu'on peut compter en années lumieres, ?

Impossible, d'autant plus que ces memes pays developpés detiennent toutes les manettes :
- Domination Militaire.
- Domination politique (créateurs de l'ONU)
- Domination financiere puisqu'ils detiennent les vannes du crédit.


Donc, en signant les accords de l'OMC (et tous les autres), nous sommes devenus des marchés.
Biensur, on produit quelques trucs, mais on achete l'essentiel.

Et le mensonge principal dans cette histoire est qu'ils nous disent que la concurrence vaut dans les 2 sens: on peut aussi vendre sans probleme sur leurs marchés....!


Depuis l'avenement du Roi Mohamed6, cette logique bat son plein.
Nous avons vu arriver un nombre incalculable d'investisseurs.
Alors on batis des maisons, et c'est tant mieux...le Maroc en avait besoin.
On batis des routes, c'est tres bien, cela permet la mobilité.
On batis des hotels pour acceuillir des touristes...tres bien.

Nous acceuillons meme des usines complete, attirée par des conditions fiscales seduisantes, mais qui travaillent essentiellement pour le marché international.

Mais quid des industries, celles developpées pour et par le Maroc ?
ou sont les biens manufacturés qui pourraient alimenter le marché marocain et concurrencer les produits etrangers ?

Quid du marché interieur marocain ?
Soutenu par une toute petite classe moyenne, dont le sort depend de la volatilité de l'economie mondiale,

Nous nous mettons dans une situation de dependance....coupable.

Oui tout ce que tu viens d'exposer est vrai, mais le maroc a-t-il vraiment le choix?!
Peut-il vraiment instaurer ces barrières?!!perso je ne pense rien qu'en voyant la chine, la mondialisation, y est pour beaucoup.
Je partage le bien fondé de tes idées, mais connaissant le maroc, sommes-nous capables de fermer les frontières et produire local et mettre dans le marché tout ce dont les marocains ont besoin?
L'économie nous oblige à prendre des décisions plus libérales pour se mettre en concurrence directe contre les pays qui nous ressemble, cela dit il est primordiale d'amortir les effets secondaires de cette politique, mais il faut aussi savoir se mettre à niveau, toutes les sociétés marocaines ont vécu depuis longtemps dans une situation de confort via la protection douanière, pour ne citer qu'un exmple, je connais très peu de sociétés qui développe leur produit, ont un service méthode , cette ouverture, sera l'occasion sans doute aux marocains de se qualifier davantage, en tout cas ils n'ont pas le choix si il veulent vivre dans ce monde capitaliste.
Quand à la classe moyenne, elle n'a jamais été aussi importante dans toute l'histoire marocaine, grâce aux taux de croissance réalisés ces dernières années...