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débat royal -bayrou ou le triomphe de la démocratie
j
29 avril 2007 14:16
Paris, 1er arrondissement, hôtel Westin. Le décor est planté. Beaucoup de caméras, de journalistes, Je suis en direct, devant mon poste de télé. La jovialité des visages tranche avec les amis de l'illusionniste et pizzaiolo attitré.



Petit retard de 7 minutes. Entrée des démocrates après un tête à tête. Poignée de mains, pose devant les photographes.



Aux commandes, Ruth Elkrief (BFM), Dominique de Montvalon (Parisien), Olivier Mazerolles(BFM), Jean-Jacques Bourdin (RMC).



Ségolène Royal prenant la parole,remercia l'organisation de ce débat et précisa qu'il s'agissait d'un dialogue important, clair, devant les Français. Elle rejeta la logique des sempiternels affrontements, bloc contre bloc. Elle précisa qu'il faut faire bouger la France, de rassembler sur des points focaux des différents éléments des programmes.



François Bayrou, relayant Royal, reprécisant sa logique d'union, pour faire bouger la France. Il s'agissait de discuter et, il regretta les remous causés par cette rencontre. Rappelant qu'il y a désormais, trois groupes politiques forts, la logique des confrontations est mauvaise pour le pays, notamment, la question des banlieues.



A la question concernant ce débat, Olivier Mazerolles demanda à madame Royal si son souhait était de prendre les voix du Centre. Elle dit non, qu'il ne s'agissait pas de cela mais, une rencontre loin des partis. Elle réaffirma la réforme des institutions, surtout le Parlement où, il n'y aurait plus de cumul. Elle passera par le Référendum. Suppression du 49.3...



Bayrou nota qu'il y ait un vrai pluralisme. Il rappela que la voix du peuple est importante. Il précisa que la bipolarisation est mauvaise et, le plein pouvoir est mauvais pour la démocratie française. Il parla de ses effets néfastes, CPE, 35 h etc. La concentration de pouvoir dit-il, crée l'aveuglement.



Brossant un ensemble d'éléments de son contrat social, elle rappela qu'il est désormais nécessaire qu'il y ait une négociation avec les partenaires sociaux.



Bayrou poussant Jean-Jacques Bourdin à bout, lui fit dire, qu'il y avait réellement les pressions de qui vous savez. Revenant sur les indemnités de cinq ans des députés, les deux politiques parlèrent d'une mesure inopportune.



Sur l'Europe, l'UDF, demanda une réconciliation entre la France et l'Europe.



Emboîtant son pas, Madame Royal, parla d'une Europe capable de lutter contre les délocalisations, le chômage, pour que les Français lui refassent confiance. Elle nota que des discussions ont été menées, avec les leaders européens.



Points divergents : Banque centrale européenne, salaire minimun, euro fort...économie (rôle de l'Etat), sécurité sociale professionnelle, 35 heures... etc. Petit tacle de Bayrou précisant que personne, dont lui-même, n'a jamais rien proposé pour l'abrogation des 35h. Régimes de retraites, loi Fillon, carte scolaire.
Convergences : Une Ségolène Royal en forme olympique, un Bayrou plus fort que jamais. Dénonciation des dogmes, des idéologies, par les deux. Volonté de travailler ensemble. Dénonciation des inégalités, croissance, pouvoir d'achat, police de proximité, dispensaires, soutien de parents de délinquants en difficulté, responsabilisation.
Plus de convergences a constaté Bourdin. Victoire et noblesse de la France. En effet, les absents ont toujours tort. Remerciements de Ségolène Royal. Bayrou a précisé qu'il n'y a pas de guerre, et que, il faut débattre.
Diversité de choix; fin des monopoles; modernisation de la vie politique; fin des beni-oui-oui.


Ce débat est une grande première et, l'initiatrice de ce chamboulement, Ségolène Royal, montre bien que, la nouvelle Jeanne d'Arc est née. Il fallait oser tendre la main à son opposant politique.

Bravo Ségolène Royal !
L
29 avril 2007 16:23
le principe démocratique est de remplacer les affrontements directs par le dialogue
c'est une belle illustration de ce principe, je ne donne pas de projection sur l'avenir, j'entends ceux qui pensent que le ps va capter une partie de l'électorat de droite pour mieux faire une politique de droite ou ceux qui pense que Bayroux voit plus loin en attirant vers lui les libéraux du PS afin de déchirer le PS

je ne sais pas
S
30 avril 2007 11:29
Dialogue Royal-Bayrou: mutuellement profitable

Convergences, bonne humeur et courtoisie. Le débat inédit entre Ségolène Royal et François Bayrou s'est déroulé, samedi 28 avril, dans une ambiance détendue. Sur les réformes des institutions, la sécurité, la relance de l'Europe, la candidate socialiste et le leader centriste sont tombés d'accord. Sur les questions économiques, ils n'ont pas éludé leurs divergences, notamment sur la réforme des retraites ou le rôle de la Banque centrale européenne. Retour sur les thèmes évoqués lors du débat.


"Je n'attends pas un ralliement". Ségolène Royal a, la première, pris la parole, comme convenu entre les équipes de campagne. Elle a remercié François Bayrou d'avoir accepté le débat. "Plutôt que de parler de débat je préfère dire dialogue", a estimé la candidate socialiste. "Il se déroule en toute clarté", a-t-elle souligné, avant d'ajouter : "Il m'a semblé interessant de voir sur quels thèmes nous pouvons faire un bout de chemin ensemble". "Je n'attends pas un ralliement, car ce n'est pas ce qu'attendent les électeurs". "Mais, sur un certain nombre de sujets difficiles, nous pouvons faire émerger un certain nombre de convergences, qui vont permettre à la France de se redresser", a déclaré la candidate socialiste. Pour François Bayrou, "rien n'est plus nécessaire dans la vie politique française que de faire bouger les lignes". Il a rappelé "avoir dit à Nicolas Sarkozy qu'il était prêt à débattre avec lui." "De ce débat, il ne sortira pas de ralliement", a d'emblée précisé le leader centriste.


Convergence sur la réforme des institutions.
Ségolène Royal a rappelé qu'elle met "au premier rang de la rénovation de la vie démocratique" la démocratie participative. Mais elle a aussi décliné ses propositions de VIe République : la suppression du 49-3, la réforme des institutions, les jurys citoyens. Elle a également souhaité l'organisation d'un référendum sur une nouvelle République.


François Bayrou a estimé qu'il fallait "bâtir le pluralisme". Il a rappelé son attachement à l'introduction d'une dose de proportionnelle aux législatives. Et sa volonté de réformer le Parlement, contre "la concentration des pouvoirs". Ségolène Royal a rappelé que ces propositions figuraient dans son Pacte présidentiel. Et ajouté qu'elle réformerait le Sénat, "pour y permettre l'alternance". Le candidat de l'UDF a lui aussi fortement critiqué les institutions de la Vème République, estimant que "ça suffit, les pouvoirs concentrés dans une seule personne".


Une loi contre la concentration des médias.
François Bayrou a également rappelé ses critiques contre la concentration des médias, en soulignant les difficultés d'organiser ce débat. "A qui cela peut-il nuire, que comme candidats, nous discutions ensemble du pays ? " Ségolène Royal a affirmé que les mesures anti concentration des médias figurent dans son Pacte présidentiel. "J'ai dû mal lire", a plaisanté François Bayrou. Ségolène Royal et François Bayrou ont, tous deux, rappelé leur attachement à une loi qui change les règles sur ce point.
Un nouveau traité européen. François Bayrou a estimé qu'"une grande majorité de Français savent qu'il n'y a aucun avenir pour notre pays sans une Union européenne qui parle d'une voix forte dans le monde". Il a souhaité la mise en œuvre d'un nouveau texte constitutionnel européen "court, lisible". Une expression approuvée par la candidate socialiste, qui a estimé que "chacun sent bien que l'Europe doit d'abord défendre les valeurs humaines". Elle ajoute que l'Europe doit avancer sur les questions sociales et plaidé pour une réforme de la Banque centrale européenne.


35 heures.
François Bayrou a reproché à Ségolène Royal d'avoir changé d'avis sur les 35 heures, en prônant une généralisation. "Je suis en désaccord sur ce point", a-t-il precisé. La candidate socialiste a rappelé que les 35 heures sont "un progrès humain considérable" et que leur application avait permis "une modernisation des entreprises." François Bayrou a estimé qu'"en dehors de la généralisation, les trois principaux candidats disaient à peu près la même chose" : aucun candidat n'a proposé l'abrogation de la loi sur les 35 heures, car "des entreprises et des familles ont trouvé un équilibre dans cette loi".


Retraites.
Le candidat UDF a plaidé pour une nouvelle réforme des retraites, notamment des régimes spéciaux estimant qu'"il y a des inégalités trop lourdes". "Ceux qui pensent qu'on peut revenir sur la loi Fillon se trompent", a-t-il asséné. "Nous reviendrons sur la loi Fillon", a répondu Mme Royal, "parce qu'elle a créé des inégalités, notamment aux dépens des femmes". Ségolène Royal a rappelé son engagement d'augmenter de 5 % les petites retraites. François Bayrou l'a approuvé, en l'enjoignant à aller plus loin dans cette voie.
S
30 avril 2007 11:30
Suite et fin :

Relation entre la police et la population.

Ces rapports "se sont aggravés", a souligné la candidate socialiste. Elle a critiqué la suppression de la police de proximité, proposant de mettre en place une police de quartier. Mme Royal a dénoncé le manque de moyens de la justice, qui doit sanctionner "de manière proportionnée", "dès le premier acte de déliquance".


François Bayrou s'est dit globalement en accord avec Ségolène Royal sur ces questions. Il a souligné la tension dans les rapports entre la police et la population, estimant que "cette montée des tensions est très nuisible pour la France". Il a estimé que "le fait de priver un certain nombre de quartiers de services publics" était "une faute".


Il a lui aussi souligné le besoin de s'en prendre aux primo délinquants. Sur les questions de la sécurité et de la prévention, Mme Royal et M. Bayrou sont tombés d'accord, le président de l'UDF critiquant implicitement Nicolas Sarkozy. "Ceux qui croient uniquement à la sanction se trompent", a-t-il par exemple affirmé.


Carte scolaire.


M. Bayrou s'est dit opposé à "la destruction de la carte scolaire". Mme Royal a dénoncé "le discours convenu sur l'égalité des chances", estimant que les familles savent déjà comment contourner la carte scolaire. Si elle a défendu la carte scolaire, elle a estimé qu'elle n'était qu'"un des éléments de la mixité scolaire".


Immigration.


François Bayrou a de nouveau critiqué implicitement Nicolas Sarkozy sur la question du regroupement familial : "je ne veux pas en faire un de ces sujets qui cible une partie de ceux qui vivent sur notre sol".


Nucléaire. Le président de l'UDF s'est dit en désaccord avec Ségolène Royal sur cette question, estimant que seule l'énergie nucléaire permetterait à la France de respecter le protocole de Kyoto. Il s'est dit favorable à l'ouverture d'un débat sur l'EPR. Une précision approuvée par la candidate socialiste.


Identité nationale. François Bayrou a estimé qu'il n'avait pas le même "emballement" que Ségolène Royal pour le drapeau français. "Chacun honore son pays comme il l'entend". "La France ce n'est pas un signe extérieur, c'est des valeurs", a lancé le centriste.


Source : [www.toutsaufsarkozy.com]
M
30 avril 2007 14:12
Bonjour,
et voilà, victimes des endormeurs de la démocrassie, mais ouvre les yeux bon sang, relisez le parcours de ces deux personnes. Adolf aussi disait défendre la démocratie,avec le résultat connu. Bayrou qui se glorifie d'avoir laissé les syndicats gauchistes diriger son minsitère comme ça il avait la paix, ah quelle belle démocrassouille il nous promet !
amusez vous bien
 
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