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Qui est d'El-Menzel ou de sa région ?
A
3 octobre 2009 16:54
Citation
sandawi a écrit:
SLT les amis

Suite :les noms des douars et lieux et leurs significations.


6- Oulad Sahnoune:

L'appelation est originaire de leur arrière grand-père " Sahnoun " l'un des cherifiens Sahnounis descendant des Idrisis de Fes.
Il avait 3 fils representent aujourd'hui les trois afkhades dont:
-1: Oulad abdelkrim.
-2: Oulad lahcen.
-3: Oulad Taleb Ahmed.

Cher Sandawi, tu fais un travail remarquable! Félicitations!
H
3 octobre 2009 18:50
Salam fils de ma tribu. Mon bonjour va à toutes les personnes qui animent ce forum et à tous les passants et curieux qui lisent nos pages.
Ma contribution de ce jour a trait avec des souvenirs lointains et tendres, ceux des années soixante et de l'ambiance de la scolarisation des premières années d'indépendance.

BILLET (3)

Ma première classe du cours préparatoire je l’ai faite dans les locaux de l’ex bureau de feu El caïd El Aarbi, qui pour le besoin ont servit pour un laps de temps comme annexe à l’école primaire qui se trouvait sur la route d’el kalàa.
Le « Birou leqdim » comme il était couramment appelé, était situé bien au centre d’El Menzel. La route principale qui venait de Sefrou et menait à l’embranchement Fes-Ahermoumou le séparait du coté Sud de la grande mosquée et la rangée de boutiques et à l’Est de Dar Essal3a ou il y avait encore quatre ou cinq juifs dont deux au moins étaient des cordonniers.
Au nord d’un tout petit local servant de bureau de poste et de la maison de feu Qo3man ex khalifa et frère du caïd El Aarbi. Et à l’Ouest de vieux locaux délabrés attenants à d’autres boutiques dont un servait de bureau des Adouls.
Mes premiers maîtres d’école étaient Si Assou Rihani (que Dieu lui accorde longue vie et santé) pour l’enseignement de la langue arabe, et Mr Lambarki (qui n’était pas Yazghi et encore moins de Ouled M’barek) pour l’enseignement de la langue française.
Si Assou qui tenait toujours en main un long bâton de cognassier était doux et ne frappait personne avec, au contraire il donnait un bâtonnet de craie pour tout élève ayant fait une bonne réponse.
Mr Lambarki quant à lui était assez sévère mais jamais gratuitement agressif. Chacun d’eux faisait de son mieux pour nous inculquer les premières notions de connaissance.
On était nombreux, au moins une cinquantaine, car le temps était à la scolarisation pour rattraper le temps perdu pendant la période du protectorat .L’état encourageait tant la scolarisation, au point ou on admettait de grands gaillards de seize ans pourvu que les gens veuillent bien inscrire leurs enfants à l’école. Aussi dans ce local nous étions à l’étroit ; trois par tables et quelles tables ! De vieux pupitres de bois, rongés et troués aux durs bancs fait de trois traverses et d’une autre aussi dure pour s’adosser. Serrés, on peinait à bien écrire ou à tremper sa plume dans l’unique encrier de la table. Le pire était d’être coincé entre deux gros élèves. Pour ma part, tout petit, j’étais mieux loti, bien au chaud entre deux belles sœurs d’origine Ghazrani et dont le père travaillait comme cuisinier à l’internat du collège, car en hiver on souffrait tant du froid et il n’y avait aucun poêle à bois destinée au chauffage. Pire il n’y avait ni vitres aux fenêtres ni porte à l’issue donnant à la cour. Souvent Mr Lambarki cherchait à nous assurer à sa manière une protection contre le courant d’air froid en fixant avec des punaises des couvertures de cahier en papier bleu royal au cadre de la porte béante. Mais au jet des premières gouttes de pluie, mouillée, la vaine protection cédait et commence alors un autre calvaire, celui des grosses gouttes qui tombaient du plafond sur nos têtes et sur nos cahiers. Un jour, probablement sur requête des enseignants, le directeur est venu nous rendre visite au beau milieu d’une ondée comme on n’en voit plus ces dernières décades. Monsieur AOUDJIT le sévère directeur algérien fut si décontenancé par le flot de pluie qui venait de la porte, des fenêtres et du plafond qu’il ordonna immédiatement au maître de nous libérer. Et le lendemain on fut à notre étonnement et à notre bonheur aussi, conduit à un nouveau local attenant au collège en face du vieux moulin à coté de Sidi Mghit et qui sert aujourd’hui de maison de bienfaisance. C’était là aussi ou les collégiens osés, grands garçons déjà adolescents, venaient à la récréation griller une cigarette à la hâte et à l’abri des curieux. Le nouveau local était spacieux, rectangle bien aéré et avait une grande cour bien à nous. Avec tout ça nous avons étudiés et appris tant de choses, nos maîtres comme on les appelait dans le temps, étaient si sérieux, si impliqués, si honnêtes qu’ils nous ont transmis une ferveur et une rage d’apprendre, de connaître qu’on est allé beaucoup plus loin du cadre misérable dans lequel ils nous ont initié et nous appris à lire et a écrire avec des moyens de bord on ne peu plus dérisoires.
H
3 octobre 2009 18:52
Billet (3) Suite

Je ne voudrai pas boucler ce billet sans vous parler un peu plus du destin de cet ex bureau du caïd, qui dans son apogée fut longtemps craint et même évité par la population au temps du protectorat. Ce même local, mis a part la cause noble d’avoir servit de lieu d’enseignement pour si peu de temps, a connu lui aussi sa déchéance comme ceux qui y ont régnés. Outre le fait que ses locaux ont servis d’annexe de l’école primaire, son long porche couvert et soutenu par de grandes colonnes, a servit aussi de lieu idéal pour protéger les gens surpris par une averse et a été un doux abri pour les élèves des douars avoisinants dans le laps de temps d’inter cours de midi à quatorze heures. Il a été aussi le lieu où passaient la nuit les sans domicile fixe et tout mendiant de passage.
Au pied de sa devanture, il y avait de larges escaliers arrondis, qui avaient tout au début de l’indépendance servit comme socle pour l’échafaudage d’estrades à l’occasion de plusieurs manifestations historiques, politiques et culturelles lors des célébrations des fêtes nationales…
Du haut de l’estrade, tout petit, accompagnant mon grand frère, j’y ai vu aussi , maintes fois, Feu Allal El Fassi, entouré de beaucoup de figures nationalistes haranguer de grandes foules yazghis en délire. L’écho de son discours portait loin car amplifié par les hauts parleurs accrochés aux murs et au grand platane, souvent interrompu par un grondement de cris scandant des vivats à l’adresse de feu notre regretté roi Mohamed V (3acha Al Malik), suivis des you you stridents et de long applaudissements qu’il peinait a faire arrêter par des gestes appelant au silence et des mots rappelant l’audience au calme » Al houddoun Al houddoun « répétait il. Avec le temps le rôle de ces beaux escaliers fut réduit à un simple promontoire d’où l’adjudicateur, qui venait de Sefrou avec le Nadir, pouvait assurer une bonne vue sur l’ensemble des renchérisseurs, pour vendre la récolte d’olive ou louer au plus offrant les terres de Habous.
Beaucoup plus tard, ces locaux furent vendus parmi les biens de l’état dits récupérés et achetés par El Haj El Qassioui, qui donna un local pour son neveu Ould Boumdine qui en fit un studio de photographie et loua un autre qu’il avait aménagé, aux Adouls dont feu El Haj lamghili.
L’année dernière et dans le cadre de la mise à niveau du centre, le bureau de l’ex caïd El Aarbi et les boutiques tout autour furent complètement rasés.
A bientôt
e
3 octobre 2009 21:40
Merci "sandawi" pour le travail que tu fais à propos des noms des villages yazghis.
A ce sujet, je viens de regrouper tes messages ici en attendant de les poster sur notre site

[beniyazgha.kazeo.com]


I- EL Menzel :
- Ce terme ici ne veut pas dire mot ( la maison ), mais plutôt il désigne, plus exactement, le premier lieu ou étaient arrivés " Banou Yazghich " après leur expultion de la ville de Fes de la part de Moulay Idriss .
- Et d après quelques citations " EL Menzel " d'origines, était un " Menzeh " c'est à dire jardin, et l'on a changé cette appelation spontanément par les habitants eux mêmes.
- En générale " EL Menzel " capitale de " Bniyazgha " rassemble quatres " Fakhdates " qui sont : Oulad Said - Oulad 3boud - Oulad Laassara et Oulad Igagra. Mais ces " Afkhades " ne présentent aucun lien de parenté ou de sang.


II- Kratech :
- Ce douar était nomé autrefois par le nom " Derb Oulad Hajji " c'est un nom propre d'un homme qui habitait le centre d'EL Menzel mais à cause d'un confli avec un habitant, il est parti vers le douar actuel, non loin d'EL Menzel et il est resté durant une longue durée surnommé " Derb Oulad Hajji ".
Après, l'on a changé l'appelation par celle d'un habitant du douar pour le nomer ensuite " Dar Lahtal " .
Et par la suite, il prenait le nom de Kratech que l'on 'ignore à présent d'ou et comment prenait cette appelation, et même sa signification.
Le douar se compose de quatres Afkhades d'origines différentes mais non pas loin de Beni Yazgha on trouve deux fakhdates d'El Menzel: Oulad Hajji connus aussi par le nom de Oulad Lhaj et Oulad abdeslam.
Les deux autres fakhdates sont originaires de Kalâa D'Ben Youssef et on les appelle Oulad Abdelkhalek et Oulad Yamna venus tous les deux vers douar kratech à cause des problèmes et conflits interieurs.


III- Chmounda :
- Cette région se situe entre deux colines à l'ouest du " douar kratech", et elle parait comme une vallée traversée par oued mtarnagha, sa façade ouest s'eclaircit des rayons solaires " chamsa " alors que le soleil n'atteind sa façade est qu'a la fin de la journée, et là donc tout reste froid et hmide Nda d'ou l'appellation chmounda est composée de chms w nda transformée en chmounda.

IV- Mternagha :
- Ce douar est situé dans une zone stratégique, car il se trouve sur la frontière entre " bniyazgha " et " bni saden " .
- Il était entouré d-une muraille contenant 2 portes: Bab lhafa et bab el menzell .
- Ce douar est compté parmis les grandes aglomérations, il regroupe 3 afkhades : 1-Oulad senhaji originaire de sanhaja près de sefrou. 2-oulad khiyi originaire de bni mkoud une des tribus de bni warayen. 3-oulad slama: l'origine de ces derniers reste non prouvée car certains disaient qu'ils venaient d'el menzel et d'autres prétendaient qu'ils sont de jbala.
- Ce douar, connait une exode rurale très intensive à destinatin d'el menzel et sefrou.


V- Njajra:
- Ce douar ce situe sur la rive sud du douar mtarnagha.
Leur arrière grand-père était menuisier et après son exode de mtarnagha sflia (sud), il a occupé une nouvelle résidence independente renommée njajra.
Le douar se compose de deux afkhades qui sont : njajra et mgarhen descendus du même grand-père venue de mtarnagha à cause de la secheresse et du manque des domaines agricoles.


VI- Oulad Sahnoune:
L'appelation est originaire de leur arrière grand-père " Sahnoun " l'un des cherifiens Sahnounis descendant des Idrisis de Fes.
Il avait 3 fils representent aujourd'hui les trois afkhades dont:
-1: Oulad abdelkrim.
-2: Oulad lahcen.
-3: Oulad Taleb Ahmed.

______________________________________________________________________________SANDAWI
Amicalement ¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨.¨.¨¨¨¨¨¨¨¨.¨.¨¨¨¨¨ ¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨o¨¨¨¨¨¨¨¨o¨¨¨¨¨¨¨¨ ¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨~¨¨¨¨¨¨¨¨~¨¨¨¨¨¨¨¨
7
3 octobre 2009 22:44
Dear EncoreUnYazghi,

Good idea of putting Sandawi's messages together.Guests to beniyazgha.kazeo.com will find the information quite handy and interesting.

Cheers.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 03/10/09 22:46 par 7ab riro.
e
3 octobre 2009 23:02
I'm waiting for messages about El Kalaa and Mghila names before publishing all the sandawi's informations in our site.

Nous attendons tes messages, cher sandawi, concernant El Kalaa et Mghila.
Au boulot !
Amicalement ¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨.¨.¨¨¨¨¨¨¨¨.¨.¨¨¨¨¨ ¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨o¨¨¨¨¨¨¨¨o¨¨¨¨¨¨¨¨ ¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨~¨¨¨¨¨¨¨¨~¨¨¨¨¨¨¨¨
e
3 octobre 2009 23:09
Suite à la lecture de tes derniers messages cher "HJAR EDDIB", j'ai deux questions à te poser (à toi et à tous les membres de notre forum) concernant Allal el Fassi et les juifs menzlis de l'époque -ce sont deux questions et deux sujets différents-.
Ce sera pour demain j'espère... Là, il faudrait que j'aille dormir !!
Amicalement ¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨.¨.¨¨¨¨¨¨¨¨.¨.¨¨¨¨¨ ¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨o¨¨¨¨¨¨¨¨o¨¨¨¨¨¨¨¨ ¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨~¨¨¨¨¨¨¨¨~¨¨¨¨¨¨¨¨
7
4 octobre 2009 00:37
".........nos maîtres comme on les appelait dans le temps, étaient si sérieux, si impliqués, si honnêtes qu’ils nous ont transmis une ferveur et une rage d’apprendre, de connaître qu’on est allé beaucoup plus loin du cadre misérable dans lequel ils nous ont initié et nous appris à lire et a écrire avec des moyens de bord on ne peu plus dérisoires........"

Je suis toute a fait d'accord.Les resultats de ces maitres si sérieux,et si honnêtes se voient très clair et net.Le fruit ,nous l'avons sur ce forum.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/10/09 02:17 par 7ab riro.
m
4 octobre 2009 15:32
Alors mon cher frère, les questions !!!

Je sais que tes questions sont toujours pertinentes !!
H
4 octobre 2009 16:09
Citation
encoreUnYazghi a écrit:
Suite à la lecture de tes derniers messages cher "HJAR EDDIB", j'ai deux questions à te poser (à toi et à tous les membres de notre forum) concernant Allal el Fassi et les juifs menzlis de l'époque -ce sont deux questions et deux sujets différents-.
Ce sera pour demain j'espère... Là, il faudrait que j'aille dormir !!

Bonjour
Je pense que tu veux dire "les juifs qui ont habités El Menzel à l'epoque" sinon il faut reformuler ta question pour eviter tout lapsus ou fausse interpretation. Amicalement.
s
4 octobre 2009 16:54
Slt

suite:

7/Oulad Tayeb:

Desecendant du même arrière grand-père " Sahnoun ", mais à cause des troubles internes à " oulad sahnoun " leur grand-père Tayeb s'est installé près de la rive nord de " oued mtarnagha " face au douar d'origine.
Ce douar est peu peuplé, dont la plupart de ses habitants des Sahnounis, Idrissis et ne se compose d'aucun fakhd.
m
4 octobre 2009 23:27
Bonsoir mes chers amis.

Juste pour marquer mon passage et vous dire que le travail que vous faites est satisfaisant. Bravo LICHACHRA. Excusez l'absence de mes traces ces derniers jours, car je suis un peu occupé. J'essaierai de me rattraper, contrairement à ce que font certains, comme Fandlaoui et son autre coéquipier.

Bonne nuit.
m
4 octobre 2009 23:28
petit coucou, moi aussi, juste pour marquer ma présence !!!

Bonne nuit !!
s
4 octobre 2009 23:48
slt

suite

8 - Oulad Barrada

Leur grand-père Barrada habitait a " oulad sahnoun " mais après des comflis internes, il s'est installé à l'autre côté du douar près de oulad tayeb.
Le nombre d'habitants de ce douar est très limité, mais il se compose actuellement de deux fakhdates dont : Oulad Taleb Ali et Oulad Hammou Ben Ahmed..
e
5 octobre 2009 00:19
Bonsoir,

Citation
menzli a écrit:
Alors mon cher frère, les questions !!!
Je sais que tes questions sont toujours pertinentes !!

Tu es gentil mais je ne pense pas que c'est vrai !


Cher HJAR EDDIB,
Je voulais savoir si tu avais des informations concernant les juifs qui ont vécu à El Menzel.
Comment ils ont vécu avec les menzlis musulmans ?
Leurs présence à El Menzel remontait jusqu'à quelle date ? (c'est ce qui m'intéresse le plus)
A ma connaissance, certains juifs vivaient dans certains villages marocains (berbères ??) avant même l'arrivée des arabes; et pour d'autres depuis leur expulsion de l'Andalousie (15e siècle ??).


Citation
HJAR EDDIB a écrit:
Bonjour
Je pense que tu veux dire "les juifs qui ont habités El Menzel à l'epoque" sinon il faut reformuler ta question pour eviter tout lapsus ou fausse interpretation. Amicalement.

Est ce que les juifs d'El Menzel étaient menzlis ?

Je sais qu'à Fés, il y avait (il y en a encore je crois) des juifs qui ont immigrés et sont installés à Fés depuis le 13 siècle (je ne me souviens plus de leurs noms). Ce sont ces juifs qui auraient appris aux Fassis comment faire la "Mrozia" (le plat de l'Aid lkbir). Et il n'y avait pas de mariage mixte entre juifs et musulmans contrairement à ce qui se passait parfois en Andalousie musulmane. On sait que les mariages entre personnes de religions différentes sont en général compliqués. Un juif est une personne née d’une mère juive (sauf Jésus qui est chrétien par le père !!!).

A priori, il y avait aussi des africains noirs (sénégalais ?) qui vivaient à El Menzel dans les années 40 ?
Ils étaient appelés par les yazghis "salégane" ??




Modifié 1 fois. Dernière modification le 05/10/09 00:19 par encoreUnYazghi.
Amicalement ¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨.¨.¨¨¨¨¨¨¨¨.¨.¨¨¨¨¨ ¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨o¨¨¨¨¨¨¨¨o¨¨¨¨¨¨¨¨ ¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨~¨¨¨¨¨¨¨¨~¨¨¨¨¨¨¨¨
e
5 octobre 2009 00:22
Informations déjà postées sur le forum concernant les juifs à lmenzel -PAGE 17- :

Citation
hdgremix a écrit:
D'apres ce que l'on sait il y avait une véritable porte ( entrée ) tout pres du marabout, la disposition n'avait pas changer jusqu'a il n'y a pas longtemps. on parlant du mellah il y avait 2% de juif en 1925 a El menzel et 3% en 1929 a ahermoumou. les juif de el menzel sont parti plus tot que ceux de Ahermoumou. dans les 2 cas les boutiques des 2 village appartenait au juif qui les ont donner a leur amis ou employé avant de quitter les lieux...
[...]
Je doute qu'il y avait 5000 habitants a l'époque, oui 2% de la population était juive a El Menzel( en 1925 ) et 3% a Ahermoumou( en 1929) mais l'on sait que la population juives a nettement diminué a partir du debut du siècle dans les alentours, peut être remonté a Sefrou, cela reste des estimations d'époque fourni par des études. Les quartiers juif sont resté bien visible, par exemple a ahermoumou le quartier ancien ou se trouve l'ancien Hamam et les ancienne boutique avec les petites ruelles... la boutique de Baroudi appartenait à des Juifs...etc
Dans ta dernière question, tu veux dire si il y a toujours des juifs a El Menzel?? si c'est cela ta question je te répondrai " laou3lem..." , je ne pense pas car ils sont tous parti très top et ceux qui sont resté au Maroc le sont dans les grandes aglomération, Sefrou était appelé autrefois " la petite Jérusalem " la communauté juives a Sefrou était plus importante que les autres communauté, et cela pourrait expliquer El Menzel, Ahermoumou...

Citation
7ab riro a écrit:
Parlant des juifs qui habitaient a El Menzel ,Je viens d'apprendre ,aupres des sources sur,qu'il y avait plus au moins une centaines des juifs groupés dans plusieurs coins d'El menzel.Il y avait des juifs là ou Nass boumdin habitaient.Il y en avait d'audres qui habitaient sous ou à coté d'El hammam di nass lframli (dounass).
Parmi les nom juifs connus d'el menzel il y avait : Sliman ,Yechou ,lyahoo et d'autres.
Je viens d'apprendre aussi que les juifs d'El menzel étaient engagés non seulement dans le commerce ,mais aussi dans l'industrie.Il avait un "factory" de SABOON LBALDI à El Menzel. Jusqu'a present les anciens d'El menzel connaient bien la place DAR SSABOON.

Citation
Karaba (la vraie!) a écrit:
A Ahermoumou, j'ai connu deux Juifs. Ils ne résidaient pas au village , mais à Sefrou. L'un s'appelait Pinhas. Il tenait la plus grosse épicerie d"Ahermoumou et la pompe à essence, comme celle qu'a connue Patryck à El Menzel.Deux grosses ampoules en verre dont l'une se remplissait d'un liquide rose pendant que l'autre se vidait. Comme les Schadoks, il fallait pomper en actionnant une sorte de levier dans un mouvement de va et vient. Le plein prenait du temps et l'odeur de l'essence envahissait la voiture. A l'indépendance, ou un peu avant, Pinhas a cédé sa boutique à Si Driss qui est toujours derrière son comptoir.
L'autre s"appelait Samuel Lotate. Lui aussi était commerçant. Tous aimaient beaucoup Pinhas et Lotate.
Je n'ai jamais entendu parler d'un quartier juif à Ahermoumou.

Citation
Toumi10 a écrit:
C'étaitent les années 60 . Je peux te dire mon cher ami que cette boutique appartenait avant Masloute à un Juif qui a quitté' El Menzel au bébut de leur émigration vers Israel . Je pense qu'il s'appelait Aâmiyar , et un autre juif qui se trouvait sur la place ; il s'appelait Amrane . Sa boutique à été achetée par le cordonnier
m
5 octobre 2009 10:42
voici ce que je possède comme info sur l'arrivée l'expulsion des musulmans et juifs de l'andalousie en 1492 :

En janvier 1492, les souverains espagnols Ferdinand II d'Aragon et Isabelle de Castille entrent à Grenade. Des accords avaient été passés durant l'année 1491 et ils garantissaient en principe la liberté de religion, au moins aux musulmans:" leurs altesses et leurs successeurs, au jour d'aujourd'hui et pour toujours, permettent aux grenadins de vivre dans leur propre religion, n'autoriseront pas qu'on les prive de leurs mosquées, ni de leurs minarets, ni de leurs muezzins, ne feront pas ingérence dans les institutions ni dans les dons en rapport avec ces charges religieuses, et ne troubleront pas non plus les us et coutumes observés par eux" comme l'indique cet extrait des accords de capitulation de la cité de Grenade.
Mais après quelques mois les souverains abrogèrent les accords et les musulmans commencèrent à subir de sérieuses persécutions. Ils furent convertis de force, et surnommés "moriscos", la lecture de l'arabe fut interdite et de nombreux ouvrages furent brulés.

Trois mois après la capitulation de Grenade un édit qui expulsait les juifs fut signé (31 mars 1492) par les nouveaux souverains. Les juifs s'ils se convertissaient au catholicisme pouvaient rester. Ces juifs convertis étaient nommés "conversos" ou plus méprisant "marranos" (nom vulgaire pour "cochon"!)

Donc musulmans et juifs furent nombreux à quitter l'Espagne, en emportant, dit-on, les clefs de leur maison dans l'espoir de revenir un jour. Beaucoup vinrent au Maroc et plus particulièrement à Fès où ils retrouveraient un cadre de vie analogue à celui qu'ils avaient connu en Andalousie, renforçant ainsi le caractère "espagnol" de la cité Idrisside.

A leur arrivée il semble qu'ils furent plus ou moins parqués dans des camps à l'extérieur de la ville en attendant que les autorités prennent une décision. Ces nouveaux arrivants, musulmans ou juifs n'étaient pas les bienvenus et la population se méfiait des problèmes qu'ils pouvaient susciter. Une épidémie de choléra fit de nombreux morts, la malnutrition aussi. Ces expulsés furent finalement autorisés à rester à Fès mais il est probable que si certains ont eu envie d'aller s'installer à Sefrou personne ne les empêcha de partir.

Je pense donc que des "andalous" ont fait souche à Sefrou et par conséquence à El Menzel (peut être !!)
m
5 octobre 2009 10:46
Sefrou comporte, en 1950 environ 20 000 habitants ainsi répartis:
- population européenne: 650
- population musulmane: 12 800
- population juive: 6 100

Donc, il est normal qu'il y avait beaucoup de juifs à EL Menzel (leur origines !!!???)
m
5 octobre 2009 11:00
L'existence ancienne des Juifs à Sefrou, est donc démontrée par l'oued El-Ihoudi, que nous avons déjà nommé et par une grotte dite « Kaf El-Ihoudi » qui se trouve au flanc sud du Jbel Binna (là je pose une question : d'ou vient l'origine de cet appellation : Binna) . Elle donne sur Sefrou. Tous les ans, cette grotte, est de la part des Juifs de Sefrou et de Fès, l'objet d'un véritable culte naturaliste. Le pèlerinage de cette grotte a lieu en même temps que celui du sanctuaire du grand rabbin Hamou ben Diouane, à Ouezzane.

Pour l’élément juif, Brunot, note que au 19-20è siècle « la population indigène de Sefrou se compose pour moitié au moins des juifs d’un type spécial qui pourrait être fort ancien »
En effet, la petite ville de Sefrou tout au long de son histoire, a su intégrer différents « types de juifs » dans son espace, à ce propos, on y trouve des juifs autochtones Berbérophones et de Tafilalt, des juifs Arabophones d’origine Fassi ou autres, ainsi que des arrivants d’Espagne expulsés en 1492.

D’un point de vu Socio-historique la société de Sefrou est un espace qui intègre plusieurs éléments hétérogènes, avec différentes origines et différents intérêts à savoir: le citadin, le nomade, l’agriculteur, le commercent et le négociant, le rabbin, le saint, le charif et le petit peuple «Al- ’aami » ; tout au long de son histoire, Sefrou s’est forgée l’image d’un lieu de brassage de différentes langues, traditions, et cultures.

Beaucoup sont les voyeurs qui notaient la coexistence sociale entre les « Sefriwi » et surtout la participation active des juifs de Sefrou dans la prospérité et la quiétude de leur ville. En réalité le juif de Sefrou, n’était pas seulement intégré dans sa ville il était également maître de sa situation

Avec l’arrivée des français (crise économique générale) et la décadence de la ville de Sefrou, l’histoire de la communauté juive de Sefrou est désormais entrée dans le passé simple.
Au début des années 80, rapporte Norman Stillman, seulement quatre personnes âgées étaient toujours présente au Mellah de Sefrou, les autres ont quittés et avec eux toute une page de l'histoire de Sefrou était tournée.

Aujourd’hui, la tradition orale au sein de la population musulmane de Sefrou retient, avec nostalgie, la présence jadis fleurissante des populations juives Sefriwi.

Malheureusement, je n'ai pas d'info sur El Menzel, mais vu la proximité, je trouve que c'est intéressant aussi pour nous.
e
5 octobre 2009 11:26
Choukrane akhay "menzli" pour ces informations.
Je reviendrai les lire à tête reposée
Amicalement ¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨.¨.¨¨¨¨¨¨¨¨.¨.¨¨¨¨¨ ¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨o¨¨¨¨¨¨¨¨o¨¨¨¨¨¨¨¨ ¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨~¨¨¨¨¨¨¨¨~¨¨¨¨¨¨¨¨
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