Kamel plongea ses yeux dans le regard d'Abdellatif comme s'il cherchait à introduire son âme à la recherche du moindre détail qui le fera douter de sa sincérité. Comment ne pas se méfier, qui était- il au juste?? Presqu'en chuchotant, il repris la parole - notre frère Achraf fait partie de la brigade des stups et moi.....je suis de l'autre côté, tu comprends? J'étais sur un gros coup, le plus gros de "ma carrière", des millions en jeu. Achraf avec son équipe enquêtait depuis un an sur le réseau sans savoir que j'y étais impliqué jusqu'au cou. D'ailleurs, personne ne se doutait de rien.
Abdelatif : Je comprend oui! N'oublie pas que le plus gros cou de ta carriere a.couté la vie a un homme et celle de ta soeur par la meme occasion.
C‹etait un connard! Il ne meritait pas de vivre s'ecria Kamel.
Fatiha demanda a Kamel de se calmer.
Elle reprit. L l'homme n est pas mort, il est tombé dans le coma, il est resté 3 ans. Hier j'ai recu un appel de mon frere me disant que Farid, c est.le prenom.de cet homme, s est reveillé.
C est pour cela que je veux partir, il va nous denoncé.
Achraf avait fini par comprendre. Il m'avait demandé de me retirer du coup et de tout balancer. L'endroit où était prévu la livraison, le boss, les principaux commanditaires. Tout. Il voulait démanteler le réseau. J'avais refusé, bien évidemment. J'y aurai laissé ma peau et celle de ma famille. Du coup, il a mis un micro et un mouchard sur mon portable. Je le savais. Je pense que inconsciemment je voulais que tout s'arrête. Je le faisais pour maman et pour mon père Allah i ra7mo. Le soir de la livraison, jme suis arrangé pour que mon frère ai connaissance du moindre détail de l'opération.
J'étais chargé de la logistique. C'était à moi de trouver le bon endroit et le bon moment. Le jour J, j'ai organisé mon équipe. Je réglais quelques derniers détails lorsque je reçois un SMS d'Achraf. " rentre-vite, c maman. URGENT " Je n'ai pas réfléchis. J'ai appelé mon binôme pour reporter l'opération. Il avait l'ordre de prévenir les autres et d'attendre mon feu vert. Je démarre en trombe et roule à toute allure vers la maison.
Je roulais a toute vitesse sans m'arrêter. Mon coeur tambourinait dans ma poitrine et des gouttes de sueur perlait sur mon front. Je me mordit la lèvre avec anxiété. N'était-il pas Déjà trop tard ? Je ne pu m'empêcher de penser que ma mère était en danger. Je fermait les yeux quelques secondes oubliant totalement le volant. Malheureusement je fus prise au piège dans un tourbillon de pensée chaque idée en entraînait une autre. Mon cerveau fonctionnait à toutes vitesse. Je parvint a la conclusion suivante : '' Nous sommes fichu ''
Je ne sais comment mais je parvins sain et sauf. Au pied de l'immeuble se tenait Achraf. Dès qu'il m'apercut , il se dirigea vers moi d'un pas rapide et décidé. Je m'apprêtais a descendre de la voiture lorsqu'il me fit signe d'y rester. Il s'installa sur le siège à l'arrière. - Qu'es qu'il se passe, où est maman?? - maman va bien. Je voulais te faire venir ici pour te mettre en garde. Je sais qu'il y a une livraison et je sais où elle aura lieu. J't'ai mis sur écoute. Y'a plein de flics là bas près à intervenir, alors n'y vas pas sinon tu vas te faire descendre. Je le voyais de mon rétro. Il avait l'air si triste et désemparée. -De toute façon, que j'y aille ou pas, je suis mort. Ils vont croire que j'ai balancé.
Les larmes se mirent a couler de manière naturelles. Pour la première fois depuis des lustres je pleurais et je n'éprouvais aucune honte. Mon frère ne put s'empêcher de me prendre dans ses bras. -Kamel dit il d'un ton dur ce que tu a fait est très grave tu risque la prison. Je leva la tête. Je ressemblait a un enfant. -Tu vas me dénoncer? Je pus m'empêcher de lancer cette phrase sur un ton de défis ce que regrette presque immédiatement . Mon frère me lâcha avant de reculer d'un pas. Il me détaillaquelques secondes avant de secouer la tête. -Les autres flics vont bientôt arriver tire toi. Je partit en courant. Tout a coup je vis Fatiha debout une valise a la main. Je me stoppait net. -On doit tout recommencer a 0. Prêt pour une nouvelle vie ? Je lui attrapa violemment le poignet. -C'est mon combat pas le tient. Elle ne répondit pare se contenta de secouer la tête. Nous marchames quelque secondes quand tout a coup...
- Alors, on veut se faire la malle ? C'était farid, il ricannait. Mon sang ne fit qu'un tour. Il sorti une arme de l'intérieur de son blouson qu'il pointa sur nous. Je me mis à balbutier quelques mots " je...ce n'est pas ce que tu crois..fatiha s'en va, je l'emmène à l'aéroport.." On dénonce ses potes, ses frères et on s'étire. Toi, la salope, ouvres la valise!! Ma soeur s'exécuta en tremblant. Elle posa la valise à même le sol, puis se mit à l'ouvrir délicatement. J'ai d'abord cru à une bombe mais quelle ne fut ma surprise...
Abdellatif ne perdit pas une miette du récit. Il dévisageait fatiha et Kamel tour à tour.
Kamel reprit : des billets à n'en plus finir. La valise était blindé.
-Fatiha d'où vient cet argent ? Hurlais-je malgré-moi. Ma douce sœur éclata alors en sanglot. Furieux je relevais la tête vers Farid il arborait un sourire mauvais. -Comment tu l'a appelé tout a l'heure ? Farid éclata de rire. -Tu a bien entendu rétorquât-il je l'ai appelé '' salope ''. Non c'est impossible. Fatiha ne pouvait avoir dévié à ce point par ma faute... Recroqueviller sur elle même elle continuait à verser toute les larmes de son corp. -Kamel ce n'est pas ce que tu crois. Il ment.
Le cœur battant abdelatif attendait la suite de l'histoire. Il savait pertinemment que les accusation de Farid n'était que mensonge même si il ignorait tout de son passé il ne pouvais douter du fait que Fatiha n'appartenait pas à cet catégorie de femme. Le frère de sa bien aimé poursuivit :
J'ai alors redemander à Fatiha d'où venait cet argent. -Ne t'inquiète pas à t'elle marmoner cette argent n'a pas été obtenu dans le péché. Ce sont mes économies , celle de la famille et de mes amies. Je savais que tu était dans le pétrin et que tu avais besoin d'argent j'ai plaider ta cause.
Je pris la main de ma sœur. -Merci Habiba dis-je les larmes au yeux.
-Donnez moi l'argent et je vous laisse la vie sauve déclarat tout à coup Farid qui venait de sortir un révolver
Ils vont tous tombés ce soir, sauf toi et moi. Réfléchis Farid, t'es dans le collimateur comme moi. On va y passer où qu'on aille, il nous retrouvera. Viens avec nous et on t'offrira une nouvelle vie, une nouvelle identité. On a encore beaucoup d'argent, plus que ça, rétorqua fatiha sans réfléchir, pensant bien faire. Mais Farid s'empara de la valise et réclama le reste de l'argent (qu'on ne possédait pas) pour le lendemain. Il m'a fixé RDV le jour suivant par SMS. Je l'ai suivi, expliqua fatiha Voilà comment je me suis fais tiré dessus ce matin là quand Farid n' a pas eu ce qu'il a réclamé. Fatiha s'en est mêlé et lui a tiré dessus à son tour pour nous sauver la peau. On a mis en scène la mort de fatiha pour qu'elle ne soit plus menacée par la mafia. Abdellatif n'en revenait pas.
Personne n'était au courant de rien. Nous n'avons même pas avertit Archaf mais je suis sur qu'il ce doute de quelque chose. J'ai finalement put garder l'argent poursuivis Fatiha. Moi et mon frère avions décider de le partager. Je comptais commencer une nouvelle vie. Pour ma sécurité Kamel m'a informer qu'il n'esserait pas de me recontacter jusqu'à ce que je ne risque rien. Il m'a donner de nouveau papier. Je suis devenue Nour une étudiante en école d'infirmière. J'ai laisser mon passé derrière moi pour redevenir une fille sans histoire. Kamel avait organiser mon départ. J'ai pris le train un direction de Paris pour rejoindre mon nouvel appartement. A peine sortit de la gare je me suis fait agresser par un des hommes de main de Farid. Milles et une questions ont alors traverser mon esprit : Comment m'avait-il retrouver ? Etais-je en danger ? M'avait -il suivit ?. J'ai réussi à m'enfuir.
Fatiha relevât la tête et planta ses prunelles dans celles de son fiancé.
Je t'ai rencontrer. Tu t'es tout de suite inquiété pour moi. Je ne voulais parler de mon passer à personne. Alors j'ai menti. Tu m'a demander mon numéro pour avoir de mes nouvelles. Crois le ou non c'est la première fois que j'ai donner mon numéro de téléphone à un homme. Tu m'a proposer de me raccompagner chez moi. Je n'ai pas put résister et je t'ai dit oui. En chemin tu m'a parler de toi et tu m'a confier que tu cherchais à te marier. Je t'ai parler de moi et tu m'a dit que je correspondais à ton tipe de femme. A ce moment la j'était persuader de pouvoir recommencer une nouvelle vie dans le helel.
PS : dis moi si mes parties sont trop longue. Je suis tellement à fond dans l'histoire !!
Avec Kamel, on va se rendre et tout raconter. Nous sommes des témoins importants et ce que nous avons à révéler pourrait faire tomber le chef de la mafia. Les flics lui courent après depuis de longues années. On a des circonstances atténuantes, je me suis défendue, c'était de la légitime défense. Il faut faire vite avant que Farid ne nous retrouve. A chaque fois qu'une personne me regarde dans la rue, j'ai l'impression que c'est un complice de Farid. Je me sens traquée et cela m'a rendu paranoïaque. C'est pour ça que j'ai fui tout à l'heure, j'étais sûre que c'était lui. Fatiha était essoufflée. Elle avait parlé rapidement, d'une seule traite comme si elle voulait en finir au plus vite avec ce passé douloureux.
Les trois protagonistes avaient les traits tirés par la fatigue. Il était 2h du matin. Abdelatif et fatiha se dévisageaient dans un silence troublant. Kamel alluma une cigarette et la fuma nerveusement. -Tu devrais rentrer Abdellatif. Moi, je vais dormir ici chez ma soeur. On avisera demain. Abdellatif se leva, non sans mal. Il donnait l'impression de porter des montagnes sur ces épaules. Il se laissa traîner jusqu'à la porte de sortie. - Abdellatif, attends!! Fatiha s'était levée brusquement. A cet instant, mille et une question traversaient son esprit. Que pensait-il de tout ça, l'aimait-il encore, pouvait-il lui pardonner, ...?? Arrivée à sa hauteur, aucun son ne parvenait à sortir de sa bouche, mais c'était comme si Abdellatif lisait dans les pensées de sa bien aimée. - je ne pourrais pas, nour. Non, je ne pourrais pas. Je ne veux pas de fatiha, c'est nour que j'aime. Tu comprends?? Fatiha se contenta d'hocher la tête pour approuver. Les larmes aux yeux, elle serra très fort la main du seul homme qu'elle n'ai jamais aimé. Abdellatif, retira doucement sa main comme pour faire durer le moment, puis s'en alla en dévalant les marches deux à deux. Fatiha tomba dans les bras de son frère et se mit à trembler, et à sangloter.
Elle ne parvint pas à s'endormir. Au loin, elle entendait les sirènes d'ambulance hurler, puis les rires d'un couple qui devaient sûrement rentrer de soirée. Les cris d'un ivrogne la fit sursauter. Que pouvait bien lui réserver l'avenir ?. Le seul fait de penser qu'elle pourra à nouveau serrer sa maman dans les bras, lui redonna du beaume au coeur. Et si elle lui en voulait elle aussi, comme Abdellatif? Si sa mère refusait de lui pardonner? Non, non c'est impossible. La fatigue lui jouait des tours et la faisait penser au pire des scénarios. Après avoir perdu Abdellatif, elle ne pouvait se résoudre à perdre sa mère. Que lui resterait-il? Plus rien!! Plongée dans ses pensées, elle sursauta lorsqu'elle entendit des voix, des chuchotements de derrière la porte. Elle se précipita alors dans la chambre pour alerter son frère lorsque la porte se mit à grincer et à s'ouvrir doucement.
Elle respira de plus en plus vite. Tétanisée par la peur, elle n'osait plus bouger. Lorsque brusquement elle sentit une main lui fermer la bouche et la tirer violemment vers la chambre. - chuuut, y'a quelqu'un. Fatiha ressentit la peur dans la voix de son frère. Kamel sortit son arme et posa son index sur les lèvres. Les chuchotements se rapprochaient de la chambre. C'étaient les voix de deux personnes. Un homme et une femme. Kamel sortit brusquement de la chambre braquant son révolver. Il se retrouva, dans le noir, face à face avec un homme qui braquait également son arme. Il transpirait à grosse gouttes. Fatiha ne pouvait s'empêcher de trembler. Elle fut soudain prise de nausees. Elle se dirigea vers la fenêtre pour respirer lorsqu'elle entendit une voix frêle l'appeler. - fatiha, fatiha. Mon Dieu, cette voix. Ce n'est pas possible. Ça doit être l'émotion qui la fait halluciner. - fatiha, où est fatiha, benti? - maman, cria Kamel.
Sa mère était la ! A quelques mètres. Elle aurait voulu courir, la prendre dans ses bras lui dire combien elle lui avait manqué. Elle avait tout de même passé trois ans sans la voir ! Crintive elle relèva la tête lorsqu'une voix tonitruante lui ordonna de rester immobille. Elle fit quelques mouvements discreta avant de s'échapper de la voiture avec une fluidité hors pair
-Fatiha, fatiha. La voix douce de Kamel lui parvint. -où suis-je? Maman, où est maman? - tu as dû rêver. Je t'ai retrouvé par terre, tu es tombé du lit pendant ton sommeil. Fatiha mit quelques minutes pour se rappeler la soirée, la longue discussion avec Abdellatif, les aveux. Elle regarda autour d'elle. Le jour venait de se lever et laisser pénétrer les premières lueurs de l'aube a travers les rails des volets. Elle s'était endormie, épuisée, sans même s'en rendre compte. Elle se leva brusquement. - on y va, je veux voir maman - très bien, j'appelle Achraf. C'est ce qui était convenu, le prévenir dès qu'on serait prêt. Il est temps qu'il raconte tout à maman. Il attend ça depuis trois ans.
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