Une grande partie des activités de l'USAID, a-t-il dit, portent sur le renforcement des capacités des pouvoirs publics et de la société civile, sur la stabilisation des systèmes financiers et sur la promotion des exportations et du commerce en général.
"Sans le commerce, il ne peut y avoir de croissance économique durable, a-t-il affirmé. Sans la croissance économique, il ne peut y avoir d'augmentation des recettes fiscales destinées à financer l'amélioration des services publics. Sans la croissance économique et les services publics, il ne peut y avoir d'augmentation de la richesse ni de réduction de la pauvreté."
L'USAID aide de diverses façons les pays en développement en fonction de leurs besoins particuliers et des ressources existantes. La loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (AGOA), promulguée en 2000, s'est révélée être à cet égard une pierre angulaire d'importance historique. Elle a déjà contribué à resserrer les liens entre les Etats-Unis et les pays africains.
Plusieurs organismes publics américains collaborent dans le cadre de trois centres du commerce des Etats-Unis en Afrique qui sont situés au Botswana, au Ghana et au Kenya et qui mettent en œuvre des programmes destinés à renforcer les capacités commerciales des pays africains et à réduire les obstacles au commerce dans tout le continent africain. La secrétaire d'Etat, Mme Condoleezza Rice, a annoncé, au cours du Forum de l'AGOA, la création à Dakar d'un quatrième centre du commerce destiné à offrir aux pays francophones la même assistance en matière de commerce que celle dont jouissent déjà les pays anglophones.
Par ailleurs, M. Natsios a indiqué qu'une croissance économique durable dépendait essentiellement de la bonne gestion des affaires publiques. "Elle exige avant tout la création d'institutions démocratiques qui tiennent compte des besoins de la population et qui sont en mesure de l'aider à satisfaire ses besoins d'une manière efficace", a-t-il dit en ajoutant: "Le rôle de l'Etat est de créer les conditions nécessaires à la création d'entreprises rentables. Celui de l'aide à l'étranger est d'aider les pouvoirs publics et les entreprises à créer un climat favorable à la croissance."
Le directeur de l'USAID a souligné la nécessité pour tous les pays d'avoir une économie de marché dynamique afin de connaître une bonne croissance économique. C'est pourquoi, a-t-il dit, la politique commerciale des Etats-Unis et leur aide au développement ont incorporé le commerce dans les activités visant à encourager le développement économique. Elles aident d'une manière complémentaire les pays à se doter des moyens nécessaires pour appliquer les accords commerciaux et considèrent le commerce comme un outil de la croissance économique et de la réduction de la pauvreté.
A cette fin, l'USAID étudie les moyens d'encourager la diversification des exportations. Elle considère aussi l'emploi des technologies de l'information dans les échanges commerciaux et dans les investissements, et aide les pays africains à supprimer les obstacles d'ordre réglementaire au commerce et à se conformer aux normes internationales en matière d'inspection sanitaire des animaux et des végétaux.
En outre, la nouvelle Initiative en faveur de la compétitivité des entreprises africaines sur le marché mondial que le président Bush a annoncée dans un message vidéo, au cours du Forum de l'AGOA, va permettre à l'USAID de collaborer avec des chefs d'entreprise et des agriculteurs africains en vue d'élargir leurs débouchés, a indiqué M. Natsios. "Nous comptons définir les principaux domaines prioritaires qui permettront de créer un climat plus propice au commerce et aux investissements et de renforcer la compétitivité des entreprises africaines" de manière à ce qu'elles puissent exporter leurs produits dans d'autres pays africains et aux Etats-Unis.
A l'heure actuelle, l'USAID établit des partenariats novateurs avec le secteur privé en vue de favoriser le développement économique, notamment dans le cadre de ses alliances de développement ("Global Development Alliances". Pendant les années budgétaires 2002 à 2004, elle a financé 105 alliances en Afrique; elle a fourni plus de 315 millions de dollars, et ses partenaires près de 1,2 milliard de dollars.
L'USAID a également facilité l'établissement d'autres partenariats qui montrent bien, selon M. Natsios, que la coopération est plus importante que l'aide et que les avantages mutuels sont également plus importants que la charité pour susciter la croissance et la compétitivité.
A propos des nouveaux programmes d'aide à l'étranger que l'USAID met en œuvre, M. Natsios a déclaré que le plus novateur de ces programmes était celui de la faculté de médecine de l'université Moi, au Kenya, et qu'il alliait le savoir-faire et les ressources des pouvoirs publics, du secteur privé et de la société civile tant des Etats-Unis que du Kenya, ainsi que des Kényans vivant à l'étranger. C'est là, a-t-il dit, une nouvelle forme d'assistance à l'étranger qui est très prometteuse pour l'avenir, car elle marque la distance parcourue depuis l'époque où l'aide au développement était en grande partie caractérisée par le transfert d'argent d'un Etat à un autre. signé :acharif moulay abdellah bouskraoui.
acharif : Une grande partie des activités de l'USAID, a-t-il dit, portent sur le renforcement des capacités des pouvoirs publics et de la société civile, sur la stabilisation des systèmes financiers et sur la promotion des exportations et du commerce en général.
"Sans le commerce, il ne peut y avoir de croissance économique durable
fatéma.ben
ah bon? alors l'economie marocaine se base desormais sur le commerce? pour combien de temps encore? 7ans voiçi la réponse. bien tôt l'application de la convention de l'OMC, portant sur la globalisation dite mondialisation et la , Brahim sera remplacé par mr CHEN. que propose l'usaid pour réduire la puissance des autres et leus installation dans notre pays avec des produits 4 à 10 fois moinschers que les notre?
pffffff, j'ai pris l'habitude, vous ne répondez jamais à mes questions