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2009, la croisée des chemins...
a
30 décembre 2008 13:20
salam alaykoum:

2008 a marqué l’histoire humaine de façon profonde. C’est l’année qui a donné le coup d’envoi de la fin de notre système économique.

La date que les livres d’histoire retiendront sera le 15 septembre 2008 date à laquelle la banque américaine Lehman Brothers s’est placée sous la protection de la loi américaine dite du Chapitre 11 (mise en faillite), détruite par la crise des subprimes (prêts hypothécaires US).

Un krach boursier mondial a suivi, avec une baisse générale d’environ 45% des indices boursiers mondiaux en trois mois. Il est le signal de départ d’une crise systémique, une crise du système dans son ensemble qui a abandonné tout contrôle, et laissé libre cours à tous les excès. Jacques Généreux, professeur à l'Institut d'études politiques de Paris résume cette déréglementation : « Ce n'est pas la finance qui est devenue folle, c'est l'État américain qui l'est. Il l'a laissée prospérer et elle risque de tout emporter! Il joue l'État pompier, alors que c'est lui l'incendiaire ».

La SEC (security and Exchange Commission) mise à mal par l’administration Bush :
(suppression de 146 postes sur 147 chargés des contrôles des CDS qui représentent 62 000 milliards de dollars), nous apprend que les pots de vin représentent une somme totale de plus d’1,4 milliard de dollars distribués à des officiels dans le monde entier. Elle n’avait rien vu venir concernant l’affaire Madoff qui a révélé une fraude de 50 milliards de dollars.


Mais derrière cette analyse se cache une crise bien plus profonde, celle d’ « une société propulsée par le double moteur du consumérisme et de l’endettement » comme le résume Zygmunt Bauman philosophe et sociologue à l’université de Varsovie. Ainsi, depuis 2000, la dette totale des ménages américains a augmenté de 22 %, une catastrophe !


Est-ce comme l’annonçait Joseph Schumpeter, économiste remarquable, « la fin du capitalisme » ?

Ce qui est certain, c’est que la crise (qui ne fait que commencer) va être terrible et tout emporter. Les premières émeutes ont commencé en Grèce que le quotidien The Independant appelle « les premières émeutes du resserrement du crédit ».
Le choc économique en cours a donc eu son premier mort à Athènes : Alexis Grigoropoulos.
Un poème manuscrit intitulé « Nous voulons un monde meilleur » distribué lors de son enterrement est devenu le slogan de toute une jeunesse condamnée à gagner 600 euros par mois. La destruction des salaires et des retraites (15 millions de britanniques n’auront pour vivre que 560 livres par mois) face à l’insolence des revenus des grands patrons ne peuvent que conduire au pire.

En France, la révolution de 1789 a eu pour point de départ une grave crise financière qui a conduit Louis XVI à convoquer les Etats-Généraux. Il déclarait ainsi le 27 avril 1789 :
« Nous avons besoin du concours de nos fidèles sujets pour Nous aider à surmonter toutes les difficultés où Nous Nous trouvons, relativement à l'état de nos finances, et pour établir, suivant nos vœux, un ordre constant et invariable dans toutes les parties du gouvernement qui intéressent le bonheur de nos sujets et la prospérité de notre royaume » et plus loin le roi invite à travailler à « l'établissement d'un ordre fixe et durable dans toutes les parties de l'administration. »

Nous sommes en effet en 1789, un point de rupture majeur entre les élites et le peuple qui prend de plus en plus conscience qu’il devra payer l’addition salée de cette crise provoquée par le Gotha de la finance.


Les politiciens de tout bord nous ont abandonnés car ils ne sont que les laquais de ce système et ils feraient bien de relire cette phrase de François de Salignac de La Mothe (1651-1715) dit Fénelon "Les chaînes d'or ne sont pas moins chaînes que les chaînes de fer."

Se révolter donc, mais quoi faire, aller dans la rue, tout casser ?

Nous savons où cela conduit. Toutes les révolutions se sont terminées en dictatures car, au final, l’ordre l’emporte sur le chaos (Ordo ab Chaos pour les initiés). 1789 a eu pour résultat Napoléon, la révolution Russe, Staline, la révolution Spartakiste (de novembre 1918 à Berlin), Hitler, l’expérience anarchiste de Barcelone, Franco, la révolution chinoise, Mao.

Je viens de résumer, la révolte nous pousse dans les bras de monstres. Alors que faire ?
Il y a cependant un espoir. La démocratie n’est pas encore morte car elle possède un outil puissant : le web.

à suivre:
a
30 décembre 2008 13:31
En effet, peu importe nos origines, notre argent, derrière notre clavier nous sommes tous égaux et seule la culture, l’intelligence peut nous départager. Nous pouvons ainsi nous associer et échapper à tout contrôles (médias, partis politiques...).

La clé de la révolte à venir est là, il faut laisser de côtés nos divergences, nous associer et créer « un monde meilleur ».Nous pouvons le faire !


La catastrophe économique en cours est un véritable tsunami qui va tout emporter. Les guerres ont commencé et le massacre à Gaza n’est que l’acte I de catastrophes à venir.

Notre liberté et l’ensemble de l’espèce humaine sont en danger. Nous devons laisser de côté tout ce qui nous divise et nous unir afin de changer le cours de l’histoire.
Le capitalisme et le communisme ont échoué. Nous sommes face au vide.

appel donc à la création des Etats Généraux de l’économie et de la finance. Une réflexion mondiale doit être organisée afin de doter l’humanité d’une « constitution pour l’économie » qui doit avoir comme postulat central que la monnaie est un bien commun au même titre que l’air, et l’eau.


Nous sommes à la croisée des chemins et il n’existe malheureusement que 2 solutions : « un système plus égalitaire et redistributif » ou bien « un système plus violent que le capitalisme »: analyse d’Immanuel Wallerstein chercheur au département de sociologie de l’université de Yale.

Albert Einstein résume ainsi notre situation : « Le monde est dangereux à vivre. Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire ».


Pour 2009, la conjonction des crises nous promet une série de malaises sociaux sans commune mesure avec le passé. Il est probable que le danger vienne de la récupération de la colère des jeunes, victimes d’une éducation et d’une socialisation déficitaire. Nous avons le dos au mur, et nous n’avons pas d’autres solutions que de chercher un « autre chemin ».

Les crises : économique, sociale, écologique, énergétique, des matières premières, alimentaires, sont inter reliées et l’on ne peut considérer l’une sans se préoccuper des autres.

Albert Einstein résume ainsi notre situation : « Le monde est dangereux à vivre. Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire ».

extrait de :2009, la croisée des chemins...
par Gilles Bonafi
l
30 décembre 2008 13:32
c'est plus qu'un resumé, c'est un fatras ou les raccourcis les plus improbables cotoient les demi verités historiques.
qui peut, à par l'extreme droite royaliste, regretter la revolution francaise ou russe?
les sparakistes n'ont pas fait hitler ni le front populaire espagnol franco.
c'est juste qu'à un moment donné, quand le peuple creve la dalle et veut imposer un nouveau partage, la bourgeoisie, les nobles, possédants réagissent. parois ils en ont les moyens en s'appuyant sur l'armée pour faire un coup d'etat (franco), parfois en financant des demagogues à coups de millions comme hitler.
la revolte pousse la population dans les bras de monstres? c'etait plus ou moins vrai pour hitler ou mao par exemple. mais staline s'est imposé par la manigance et la force au sein de l'apareil sovietique. pas par les urnes. il ne jouissait pas d'une aura importante. mais il etait craint. ce qui pose le probléme du culte de la personnalité et de la concentration du pouvoir. le seul arme contre tout cela, c'est l'adoption des regles democratiques de base, la consultation du peuple, les mandats revocables et la decentralisation du pouvoir.
le net, c'est un outil utile. mais la democratie, ça commence (ou ça devrait commencer) par la participation du plus grand nombre à la gestion du quartier, de la commune, de la region.
30 décembre 2008 13:49
Citation
aberosabil a écrit:
En effet, peu importe nos origines, notre argent, derrière notre clavier nous sommes tous égaux et seule la culture, l’intelligence peut nous départager. Nous pouvons ainsi nous associer et échapper à tout contrôles (médias, partis politiques...).

La clé de la révolte à venir est là, il faut laisser de côtés nos divergences, nous associer et créer « un monde meilleur ».Nous pouvons le faire !


La catastrophe économique en cours est un véritable tsunami qui va tout emporter. Les guerres ont commencé et le massacre à Gaza n’est que l’acte I de catastrophes à venir.

Notre liberté et l’ensemble de l’espèce humaine sont en danger. Nous devons laisser de côté tout ce qui nous divise et nous unir afin de changer le cours de l’histoire.
Le capitalisme et le communisme ont échoué. Nous sommes face au vide.

appel donc à la création des Etats Généraux de l’économie et de la finance. Une réflexion mondiale doit être organisée afin de doter l’humanité d’une « constitution pour l’économie » qui doit avoir comme postulat central que la monnaie est un bien commun au même titre que l’air, et l’eau.


Nous sommes à la croisée des chemins et il n’existe malheureusement que 2 solutions : « un système plus égalitaire et redistributif » ou bien « un système plus violent que le capitalisme »: analyse d’Immanuel Wallerstein chercheur au département de sociologie de l’université de Yale.

Albert Einstein résume ainsi notre situation : « Le monde est dangereux à vivre. Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire ».


Pour 2009, la conjonction des crises nous promet une série de malaises sociaux sans commune mesure avec le passé. Il est probable que le danger vienne de la récupération de la colère des jeunes, victimes d’une éducation et d’une socialisation déficitaire. Nous avons le dos au mur, et nous n’avons pas d’autres solutions que de chercher un « autre chemin ».

Les crises : économique, sociale, écologique, énergétique, des matières premières, alimentaires, sont inter reliées et l’on ne peut considérer l’une sans se préoccuper des autres.

Albert Einstein résume ainsi notre situation : « Le monde est dangereux à vivre. Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire ».

extrait de :2009, la croisée des chemins...
par Gilles Bonafi

j'y croyais mais ce n'était qu'un illusion malheureusement et avec tout ce qui se passe, la haine monte en chacun de nous, serieusement plus les jours passent et plus la chaos regne dans ce monde de dingue, les gens deviennent fou pour de l'oseille, yen a même qui tuerait leur mere.

le prophete swt l'avait predit il doit bien se retourner dans sa tombe (je sais pas si mal de dire ca) mais dieu seul sait
[b][color=#FF0000][center]Se tromper une fois est une erreur Se tromper deux fois est un choix[/center][/color][/b]
 
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