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cROIRE EN DIEU C'EST CROIRE EN SES PROPHETES
U
27 novembre 2006 17:45
Hadith : "Propos". Ce terme désigne les traditions rapportant les actes et paroles du prophète considérés comme des exemples à suivre. Cette "loi orale" qui constitue le second fondement du droit après le Coran fut compilée et transcrite au IXe siècle. Ce ne sont pas des paroles divines. Ces hadiths forment la sunna d'où le nom d'islam sunnite. Les hadiths ont été rapportés dans divers recueils (sahîh) par des musulmans fidèles, mais parfois longtemps après la mort du prophète. Certains auteurs en ont recensé plus de 700 000 ! Ces différents recueils alimentent l'opposition entre chiites et sunnites en particulier. Ces hadiths sont classés par degrés de recevabilité [daraja al-qabûl]. Certains auteurs, comme al-Bukharî, ont classé les hadiths en authentiques, en acceptables d'autres étant simplement rejetées. Recevables - maqb?l, - admis; plausible, Sacrés - qudsî, Authentiques - sah?h, Notoires - mutaw?tir, récurrent, Bons - beau; bon, Irrecevables - mard?d, repoussé; écarté, Faibles ; défaillant; fragile : ces hadiths sont souvent apocryphes. Il y a six recueils de hadith "authentiques" (sahîh), deux d'entre eux sont considérés comme excellents, on les appelle eux même sahîh :
Le recueil de Mâlik ben Anas (712-795) al-Muwattâ. Fondateur de l'école (madhhab) Malékite.
Le sahîh de al-Bukharî (810-870). Recueil de 2 602 hadiths (9 082 avec les répétitions).
Le sahîh d'al-Muslim (819-875).
Le recueil de Abû Dawud (817-889) Kitâb as-Sunnan.
Le recueil de Ibn Majah (824-887).
Le recueil d'at-Tirmidhi (824-893).
Le recueil d'an-Nasa`i (830-916).
Les chiites ont eux aussi leurs recueils de hadiths plus tardifs.
Le recueil de Ya`qub al-Kulini (mort en 939).
Le recueil d'Ali al-Babuya al-Qummi (mort en 991).
Le recueil d'al-Hasan at-Tusi (mort en 1068).
Comme on le voit ces recueils ont presque tous étés compilés plus de 150 ans après la mort du prophète et des principaux témoins évoqués.
U
27 novembre 2006 17:49
Shari’a : La Loi islamique. Elle comprend toutes les prescriptions juridico-religieuses qui régissent de tout temps la communauté des croyants et sont interprétées par le "fiqh" (jurisprudence). Le monde sunnite reconnaît comme orthodoxes quatre écoles de figh constituées du VIIe au IXe siècles de l’ère chrétienne (Hannéfite - Hanafisme, Malékite, shafi’ite, hanbalite) Les traités de figh concernent les obligations cultuelles et les relations des hommes en société (mu’âmalât) : droit familial et statut personnel, biens et succession, organisation judiciaire en particulier.
La loi repose sur l’autorité indiscutable du Coran, mais face aux défis de l’évolution politique et sociale de la communauté, les juristes ont fait appel à des sources complémentaires afin d’éclairer le contenu implicite de la Révélation. Ils ont accepté au XXe siècle les codifications des différents états, les déclarant licites compte tenu de l’évolution de la société (dans le monde).
U
27 novembre 2006 17:51
Fatwa : Consultation (avis / "décret"winking smiley juridique demandée à un mufti versé dans les sciences religieuses et visant une interprétation particulière de la loi coranique. Elle est émise à la demande d'un individu ou d'un juge pour régler un problème où la jurisprudence islamique n'est pas claire. Comme il n'existe pas de clergé central dans l'Islam, il n'y a pas de règle unanimement acceptée pour déterminer qui peut émettre une fatwa ; certains savants musulmans se plaignent que trop de gens se considèrent comme qualifiés pour en émettre. Différents muftis peuvent émettre des fatwas contradictoires ; la conséquence d'un tel événement varie selon le pays. Dans un pays où la loi islamique est la base du droit civil et droit pénal, les fatwas sont débattues par les prélats nationaux avant d'être émises, après qu'un consensus ait été obtenu. Dans ce cas, elles sont rarement contradictoires et ont force de loi. Si, malgré tout, une contradiction apparaît, les autorités nationales tranchent, émettant souvent une interprétation de compromis. Dans les pays où la loi islamique n'est pas à la base du droit national, les fatwas contradictoires coexistent. Les croyants suivent alors celles qui ont été émises par un membre de la même tradition qu'eux-mêmes. Ainsi, un sunnite suivra rarement une fatwa émise par un religieux chiite. Le 5 septembre 2004, un mufti d'Irak a lancé une fatwa demandant la libération de deux journalistes français.
U
27 novembre 2006 17:51
Ouléma : (pluriel de l'arabe 'alim) personne versée dans le 'ilm (science des textes sacrés) et habilitée à commenter ceux-ci. Docteurs de loi, savants de l’Islam.
U
27 novembre 2006 17:53
Sunnisme : courant doctrinal majoritaire. Caractérisée par la recherche de la modération et le refus de toute tendance extrémiste, définie par le Coran et les "hadith". Les sunnites se sont divisés au cours de l’histoire en 4 écoles : malékisme, hanafisme, chafiisme, hanbalisme (avec sa réforme le wahhabisme)


Fiqh : science du droit religieux musulman constitué à partir du VIIIe siècle. Dans le monde sunnite existent quatre écoles juridiques : hanafite, malikite, shafi'ite, hanbalite, du nom de leurs fondateurs.
U
27 novembre 2006 18:10
Dans le saint Cran "Alkoraane" n'est pas marqué comment acomplir la salate ,la zakate,le pélérinage etc c'est pour celà qu'on est obligé de retourner vers les actes de Mohammad (saw) .....
S
8 décembre 2006 16:29
As-salam 'alaykoum

Les six piliers de la foi :

CROIRE EN ALLAH LE TRES HAUT, EN SES ANGES, EN SES PROPHETES, EN SES LIVRES, AU JOUR DERNIER, ET AU DESTIN..... cROIRE EN DIEU CE N'EST PAS CROIRE EN SES PROPHETES (Paix sur Eux).
 
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