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La critique
m
8 mars 2005 10:53
Bonjour,

J'entends souvent et je lis aussi souvent, mes compatriotes critiquer notre pays le Maroc. Cet acte, cette prise de position était bannie naguère dans notre société durant trois décennies, elle est devenue évidemment courante avec les bouleversements que connaît la société Marocaine pour ne parler que de celle-là, qui nous intéresse. Mais critiquer pour critiquer peut quelquefois porter péjudices et détruire. Critiquer pour réconforter une prise de position peut quelquefois construire. ( Vous le constatez, je prends des pincettes en utilisant quelquefois détruire et quelquefois construire ). Cependant si la critique est aisée, mettre la main à la patte nécessite un savoir-faire, un savoir-être mais surtout un savoir. Celui qui se permet le luxe de critiquer doit avoir la chance de proposer. Il ne suffit pas de dire à sa femme, Ta Harira est fade aujourd'hui, il nous faut des compétences pour cela. Il nous faut un savoir culinaire, la connaissance des ingrédient qui viendraient l'agrémenter pöour lui redonner le goût que l'on voudrait qu'elle ait. J'ai pris l'exemple de la Harira parce que c'est notre plat national ramadien, nous avons beaucoup de bol, ah pardon beaucoup de chance d'avoir des mamans qui nous préparent ce breuvage consistant pendant ce mois sacré, (fin de la parenthèse). La haraira est donc notre bol national et il est facile d'émettre une critique pour blesser, vexer, rabaisser, dénigrer, outrer, incommoder, la fée qui a préparé parce que l'on sait pertinemment que cette fée n'a pas le droit de goûter à la soupe puisqu'elle aussi observe le carème. Notre critique à ce moment est-elle justifiée ? Je vous laisse le soin de trouver la réponse tout seul.

J'arrive au sujet, OUF ! La personne qui critique, le fait en comparaison à des informations qu'elle a. Si je mange pour la première fois un plat que je ne connais pas. Je ne peux me permettre de le critiquer : Ah ! Voyez-vous, il manque ceci pou cela. Mais je peux l'évaluer, le comparer par rapport à mes informations parce que j'ai été élevÉ DANS UNE FAMILLE OU DANS UN PAYS QUI EXCELLE DANS L'ART CULINAIRE. Cela fait partie de la culture des Marocains. Pour nous souhaiter la bienvenue nos compatriotes restés au pays nous invitent à partager leur sel. Chez nous le sel et le pain ont une importance culturelle qui n'existe pas dans d'autres pays.
Je disais donc que critiquer est une sorte d'évaluation, c'est-à-dire une démarche qui consiste à recueillir des informations ( tout ce que notre maman notre milieu nous apprend ) donc des informations concernant nos apprentissages pour pouvoir porter des jugements. Celui qui critique le fait parce qu'il a certains moyens pour le faire. C'est-à-dire qu'il respecte quatre étapes :

L'intention : elle détermine les buts de l'évaluation (dans quel but j'ai critiqué, quels types de décision à prendre pour améliorer la situation ?)

La mesure : elle comprend le recueil de données par le biais d'observations, d'appréciations et de résultats de mesure, et par l'organisaqtion et l'analyse des données et leur interprétation circonstancielle en vue de tirer des significations pertinentes. Pour ainsi dire celui qui se permet de critiquer, je parle de la personne censée et sensée, cette même personne qui critique pour remédier. Elle possède des données qu'elle a glânées lors de ces observations. Comment maman prépare sa Harira. Cette peronne est donc capable d'interpréter pour donner un sens à son évaluation en disant à sa chère épouse, quand j'étais jeune, j'observais ma mère, elle mettait d'abord de l'huile et des oignons et les faisait revenir, ainsi l'oignons malaxe son goût à celui de l'huile. elle déposait des carreaux de viande finement découpés dans cette huite pas trop bouillante pour la dorer et lui enlever son goût de chair. On voit que c'est l'expert qui parle. Je veux dire la personne expérimentée qui essaye d'améliorer.
Et c'est là où entre en ligne le troisième point.

Le jugement : Il permet d'apprécier toutes les informations recueillies et de juger de la situation, n'importe laquelle, l'exemple de la Harira n'est que fortuit. Ce jugement permet d'observer le développement de la personne critiquée et de sa performance compte tenu des buts et des objets de l'évaluation. Cette étape est décisive parce qu'elle permet aussi de déterminer la valeur des instruments de mesure utilisés. Juger, c'est en quelque sorte se positionner à partir d'un ensemble de renseignements que L'INTUITION ET L'ARBITRAIRE ne peuvent fournir.
Vous avez certainement entendre crier dans les stades de foot-ball, il aurait dû juste toucher le balon avec la pointe du pied et le voilà dans le filet, et l'autre qui rétorque, plutôt avec la tête, cela ferait la une de la presse marocaine. Etiez-vous entraîneur dans votre vie passée pour porter un jugement pareil ? Dans un autre contexte : Tu sais Bouchaïb divague, j'ai l'impression qu'il ne sait plus ce qu'il dit ? Connaissez-vous bien Bouchaïb même si c'est un ami d'enfance pour pouvoir porter un jugement de la valeur du psy ? Aves-vous fait des études dans ce domaine ? Faites-vous cette observation pour guider Bouchaïb à Berrechid ? Vous voyez que j'exagère mes exemples. Dans le seul but de dire que l'on peut interpréter. quelqu'un qui ne connaît pas Bouchaïb va penser à Busch, avec les deux mauvaises qualités de ce nom. voila encore un juegment de valeur Bousch et AÏb ( en marocain, le mal )

La décision : elle vise d'abord à rétroagir quant au cheminement ultérieur de l'épouse et à la progression de son apprentissage.

Avant de critiquer, appliquons Al Mittal Addariji ( l'exemple populaire marocain ) : "Tournez sept fois sa langue dans la bouche avant de parler". Décidément le mot bouche me harcèle...

sans rancune

mag3
H
8 mars 2005 18:10
Conclusion ?? On ne critique pas on ferme nos gueules parce que la démocratie est un nouveau plat qu'on ne connait pas ?
ou j'ai rien compris ?
 
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