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a écrit:
Peut-on réserver des équipements publics à l’usage exclusif d’une minorité confessionnelle ? La ville d’Aix-les-Bains (Savoie) se trouve aujourd’hui éclaboussée par une polémique axée sur le respect du principe de laïcité.
Tout commence vendredi dernier, avec une baigneuse aixoise qui se rend à la piscine municipale pour faire quelques longueurs entre midi et deux. Mais celle-ci ne peut accéder aux bassins : sur ce créneau horaire, la piscine est fermée au public. Motif : les jeunes lycéens de l’école talmudique de la ville se préparent à leur épreuve de natation au bac.
Or, tous les élèves du bassin aixois nagent régulièrement dans les eaux municipales sans que la piscine ne soit fermée aux autres baigneurs.
Et comme les filles et les garçons ne doivent pas se baigner ensemble selon la religion juive, ce n’est pas un mais deux créneaux réservés dont il est question. Les filles de l’école juive Tomer-Debora se rendent à la piscine de 7 heures à 8 heures le vendredi, avant l’ouverture au public, et les garçons occupent les bassins entre 12 heures et 13 h 30. “Ce système fonctionne depuis 35 ans”
Le député-maire de la station thermale, Dominique Dord, s’est montré embarassé par cette affaire. Celui-ci affirme que cette pratique, dont il a effectivement connaissance, a été mise en place en 1977, sous la gérance municipale d’André Grosjean.
“Ce système fonctionne depuis 35 ans sans qu’aucun maire avant moi ne change quoi que ce soit, qu’aucune opposition municipale n’aborde la question. Aujourd’hui, cette histoire est placée sous les projecteurs et je comprends qu’elle puisse faire débat.”
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Un solitaire a écrit:Citation
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Peut-on réserver des équipements publics à l’usage exclusif d’une minorité confessionnelle ? La ville d’Aix-les-Bains (Savoie) se trouve aujourd’hui éclaboussée par une polémique axée sur le respect du principe de laïcité.
Tout commence vendredi dernier, avec une baigneuse aixoise qui se rend à la piscine municipale pour faire quelques longueurs entre midi et deux. Mais celle-ci ne peut accéder aux bassins : sur ce créneau horaire, la piscine est fermée au public. Motif : les jeunes lycéens de l’école talmudique de la ville se préparent à leur épreuve de natation au bac.
Or, tous les élèves du bassin aixois nagent régulièrement dans les eaux municipales sans que la piscine ne soit fermée aux autres baigneurs.
Et comme les filles et les garçons ne doivent pas se baigner ensemble selon la religion juive, ce n’est pas un mais deux créneaux réservés dont il est question. Les filles de l’école juive Tomer-Debora se rendent à la piscine de 7 heures à 8 heures le vendredi, avant l’ouverture au public, et les garçons occupent les bassins entre 12 heures et 13 h 30. “Ce système fonctionne depuis 35 ans”
Le député-maire de la station thermale, Dominique Dord, s’est montré embarassé par cette affaire. Celui-ci affirme que cette pratique, dont il a effectivement connaissance, a été mise en place en 1977, sous la gérance municipale d’André Grosjean.
“Ce système fonctionne depuis 35 ans sans qu’aucun maire avant moi ne change quoi que ce soit, qu’aucune opposition municipale n’aborde la question. Aujourd’hui, cette histoire est placée sous les projecteurs et je comprends qu’elle puisse faire débat.”
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Un solitaire a écrit:Citation
a écrit:
Peut-on réserver des équipements publics à l’usage exclusif d’une minorité confessionnelle ? La ville d’Aix-les-Bains (Savoie) se trouve aujourd’hui éclaboussée par une polémique axée sur le respect du principe de laïcité.
Tout commence vendredi dernier, avec une baigneuse aixoise qui se rend à la piscine municipale pour faire quelques longueurs entre midi et deux. Mais celle-ci ne peut accéder aux bassins : sur ce créneau horaire, la piscine est fermée au public. Motif : les jeunes lycéens de l’école talmudique de la ville se préparent à leur épreuve de natation au bac.
Or, tous les élèves du bassin aixois nagent régulièrement dans les eaux municipales sans que la piscine ne soit fermée aux autres baigneurs.
Et comme les filles et les garçons ne doivent pas se baigner ensemble selon la religion juive, ce n’est pas un mais deux créneaux réservés dont il est question. Les filles de l’école juive Tomer-Debora se rendent à la piscine de 7 heures à 8 heures le vendredi, avant l’ouverture au public, et les garçons occupent les bassins entre 12 heures et 13 h 30. “Ce système fonctionne depuis 35 ans”
Le député-maire de la station thermale, Dominique Dord, s’est montré embarassé par cette affaire. Celui-ci affirme que cette pratique, dont il a effectivement connaissance, a été mise en place en 1977, sous la gérance municipale d’André Grosjean.
“Ce système fonctionne depuis 35 ans sans qu’aucun maire avant moi ne change quoi que ce soit, qu’aucune opposition municipale n’aborde la question. Aujourd’hui, cette histoire est placée sous les projecteurs et je comprends qu’elle puisse faire débat.”
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Rêve bleu a écrit:
Au lieu de dénoncer , prenez exemple .
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Nail2009 a écrit:
Je suis pour l ouverture et la tolérance.
Tant mieux pour eux je ne les envie pas au contraire je les respecte car ils sont solidaires entre eux et s'entraident .
Par contre ça montre les deux poids deux mesures de ce gouvernement
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Unesuggestion a écrit:
C'est inadmissible et ce n'est pas une question de laïcité.
Des infrastructures publiques n'ont pas à être détournée de leur vocation.
Le sexisme est un élément aggravant.
Indépendamment de la "laïcité", ceux qui désireraient un "créneau" devraient n'être admis qu'entre 0:00 et 06:00, en payant l’intégralité des couts de l'installation (ce que ça coute au contribuable, yc les intérêts composés) les contribuables), du personnel, y compris les primes de nuit, et des services de polices, d'urgence & vigiles.
Mettons qu'à 50'000€/nuit, on devrait pourvoir commencer à discuter.
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Kjeakon a écrit:
Après réflexions, je suis plutôt pour que certains lieux publiques ne soit pas mixtes.
Pourquoi pas au fond? Il s'agit effectivement du bien public, mais le bien public à vocation à servir les citoyens.
On réserve le domaine publique pour des usages particuliers, comme les plages aux naturistes.
La mixité est la règle, on peut bien toléré la non-mixité, qui est au fond qu'une nouvelle forme de pornographie, au sens l'exigence au droit d'une transgression.
Et d'ailleurs notre mixité s'arrête aux toilettes publiques, on encore du mal à mettre place des toilette mixte. Mais ça viendra.