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Un crâne de 1,8 million d'années révolutionne la théorie de l'évolution
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18 octobre 2013 15:52
Un crâne de 1,8 million d'années révolutionne la théorie de l'évolution

PALÉOBIOLOGIE - C'est un sacré élagage que vient de subir notre arbre généalogique. L'étude d'un crâne vieux de 1,8 million d'années découvert en Géorgie met tous les Homo dans le même sac. Erectus, habilis, ergaster ou rudolfensis ne formeraient en fait qu'une seule espèce, à l'origine de l'homme moderne. Salut, vielles branches !

Dans l'arbre représentant la grande famille des hominidés, chacun est bien installé sur sa branche : d'un côté, les orangs-outans. De l'autre, les gorilles. Et, au milieu, les chimpanzés (avec leurs cousins les bonobos) ainsi que les hommes et leurs ancêtres, regroupés sous le genre Homo.

C'est sur cette branche des Homo, et notamment sur ses ramifications, que les scientifiques s'écharpent régulièrement. A-t-il existé plusieurs types d'hommes ? Ont-ils coexisté ? Pouvaient-ils se reproduire entre eux et, surtout, duquel descendons-nous ? Autant de questions dont la réponse fluctue en fonction de la découverte de nouveaux squelettes.

Tous les “Homo” dans le même sac

Et le débat vient d'être relancé par l'étude d'un crâne fossile vieux de 1,8 million d'années découvert dans un état de préservation exceptionnel, au milieu des restes de quatre autres individus sur le site géorgien de Dmanisi. Ne ressemblant à aucun autre, ce crâne laisse en effet penser que les différentes lignées d'Homo identifiées à ce jour (Homo erectus, Homo rudolfensis, Homo habilis et l'Homo ergaster) n'en formeraient finalement qu'une seule, ne différant que par quelques critères physiques.

Cette étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Science, met ainsi dans le même sac les nombreux “Homo quelque chose”, simplifiant d'un seul coup notre généalogie. Selon Cristoph Zollikofer de l'institut d'anthropologie de Zürich, un des coauteurs de ces travaux, l'homme de Dmanisi et ses congénères auraient en effet peuplé à eux seuls l'Afrique et l'Eurasie il y a deux millions d'années. Une conclusion née de l'observation de caractéristiques jusqu'à présent inédites sur le même fossile : une petite boîte crânienne, une longue face, de grandes dents et des arcades sourcilières proéminentes.

Une seule espèce aurait peuplé l'Afrique et l'Asie

Ces ossements ont d'abord été comparés entre eux puis à ceux de divers autres fossiles d'hominidés trouvés en Afrique, en Europe ou en Asie et datant de 2,4 à 1,2 million d'années avant Jésus-Christ. Au vu de la faible gamme de variations entre les uns et les autres, “il est raisonnable de penser qu'il n'y avait qu'une seule espèce à ces périodes en Afrique, la même que celle de Dmanisi” s'enthousiasme M. Zollikofer.

Faut-il pour autant brûler tous nos manuels de paléobiologie ? Pas sûr : d'après le paléobiologiste Bernard Wood, professeur à l'université de George Washington, la méthode retenue par les auteurs ne prendrait pas en compte certaines différences importantes entre les spécimens comparés, notamment au niveau des mandibules. Pour lui, l'homme de Dmanisi serait même une nouvelle espèce d'hominidés venant s'ajouter aux autres. Jusqu'à la prochaine découverte, donc.

Source : [www.metronews.fr]
a
20 octobre 2013 19:00
Salam,

Redire ce que ces "troublés de l'esprit" avaient affirmé il y a 60 ans... Dans plusieurs années, cet esprit dérangé va revenir avec son contraire : Révolutionnaire ! L'homo habilis et l'homo erectus sont deux espèces différentes ! - tout cela sème la confusion dans le coeur déjà troublé des gens...

En 2000 ans, on est passé de la "brouette" au moteur thermique. Et pourtant, c'est la même espèce... Remarque d'un paléontologue français, Yves Coppens, qui n'a pas voulu, par intelligence, attaquer de front ces obsédés inconditionnels du devenir matérialiste. Ils ne discutent pas. Cette même volonté de vérité que chez les savants religieux, càd platoniciens. Pas de place au scepticisme. On exige la foi aveugle sans examen des affects ou attributs en jeu, le fanatisme !!!

L'un des passages les plus inaccessibles de ce penseur :

"En quoi nous aussi nous sommes encore pieux“

Dans la science, les convictions n’ont pas droit de cité, voilà ce que l’on dit à juste titre : ce n’est que lorsqu’elles se décident à s’abaisser modestement au niveau d’une hypothèse, à adopter le point de vue provisoire d’un essai expérimental, d’une fiction régulative, que l’on peut leur accorder l’accès et même une certaine valeur à l’intérieur du domaine de la connaissance - avec cette restriction toutefois, de rester sous la surveillance policière de la méfiance. - Mais si l’on y regarde de plus près, cela ne signifie-t-il pas que la conviction n’est admissible dans la science que lorsqu’elle cesse d’être conviction ? La discipline de l’esprit scientifique ne débuterait-elle pas par le fait de s’interdire dorénavant toutes convictions ?... Il en est probablement ainsi : reste à savoir s’il ne faudrait pas, pour que pareille discipline pût s’instaurer, qu’il y eût déjà conviction, conviction si impérative et inconditionnelle qu’elle sacrifiât pour son compte toutes autres convictions. On le voit, la science elle aussi se fonde sur une croyance, il n’est point de science «sans présupposition». La question de savoir si la vérité est nécessaire ne doit pas seulement avoir trouvé au préalable sa réponse affirmative, cette réponse doit encore l’affirmer de telle sorte qu’elle exprime le principe, la croyance, la conviction que «rien n’est aussi nécessaire que la vérité et que par rapport à elle, tout le reste n’est que d’importance secondaire.» - Cette volonté absolue de vérité : qu’est-elle ? Est la volonté de ne pas se laisser tromper ? Est)ce la volonté de ne point tromper ? Ce serait dans ce dernier sens, en effet, que la volonté de vérité pourrait être interprétée : à condition qu’on subordonnât à la généralisation : «Je ne veux point tromper», et même le cas particulier : «Je ne veux pas me tromper.» Mais pourquoi ne pas tromper ? Mais pourquoi ne pas se laisser tromper ? - Remarquez que les raisons du premier cas résident dans un domaine tout différent de celles du second cas : on ne veut pas se laisser tromper parce que l’on suppose qu’il est nuisible, dangereux, fatal de l’être, - dans ce sens la science constituerait une perspicacité soutenue, une précaution, une utilité contre laquelle cependant on serait en droit d’objecter : Qu’est-ce à dire ? vouloir-ne-pas-se-laisser-tromper serait-ce réellement moins nuisible, moins dangereux, moins fatal ? Que savez-vous au préalable du caractère de l’existence pour pouvoir établir s’il est de plus grands avantages du côté de l’absolue méfiance ou de l’absolue confiance ? Mais dans le cas où l’un et l’autre seraient indispensables, beaucoup de confiance et beaucoup de méfiance : où donc la science prendrait-elle son absolue croyance, sa conviction sur lesquelles elle repose, à savoir que la vérité serait plus importante que toute autre chose, voire plus que toute autre conviction ? Cette conviction-là précisément n’aurait pu du tout naître, si la vérité et la non-vérité se révélaient constamment utiles l’une en même temps que l’autre : ainsi qu’il en est effectivement. Par conséquent - la croyance à la science qui existe indubitablement, ne saurait avoir pris son origine dans pareil calcul d’utilité, elle est née bien plutôt en dépit du fait que l’inutilité et le danger de la «volonté de vérité», de la «vérité à tout prix» sont constamment démontrés. «À tout prix» : oh! nous comprenons cela parfaitement, pour avoir sacrifié et égorgé une croyance après l’autre sur cet autel ! - Par conséquent la «volonté de vérité» signifie non pas : «Je ne veux pas me laisser tromper», mais - il n’y a pas d’autre alternative - «je ne veux pas tromper, pas même me tromper moi-même» : - nous voilà sur le terrain de la morale. Que l’on s’interroge donc sérieusement : «Pourquoi ne veux tu pas tromper ?» lors même qu’il y aurait apparence - et il y a apparence en effet - que la vie n’est faite que pour l’apparence, j’entends pour l’erreur, l’imposture, la dissimulation, l’aveuglement, et l’auto-aveuglement, alors que d’autres part la grande forme de la vie s’est en effet montrée toujours du côté des moins scrupuleux. Pareil propos, on pourrait peut-être l’expliquer avec aménité comme une donquichotterie, une petite facétie enthousiaste : il pourrait tout aussi bien s’agir de quelque chose de pire, d’un principe destructeur hostile à la vie... «Volonté de vérité» - elle pourrait être secrètement une volonté de mort. - Ainsi la question posée : Pourquoi la science ? ramène au problème moral : à quoi bon, somme toute, la morale ? Quant à la vie, la nature, l’histoire sont «immorales» ? Sans nul doute, l’esprit véridique dans ce sens audacieux et dernier, tel que le présuppose la croyance en la science, affirme par là même un autre monde que celui de la vie, de la nature, de l’histoire et pour autant qu’il affirme cet «autre monde», eh bien, ne doit-il pas nier son contraire, ce monde-ci, notre monde ?... Mais l’on aura déjà compris à quoi j’en veux venir, à savoir que c’est encore et toujours une croyance métaphysique sur quoi repose notre croyance en la science, - et que nous autres qui cherchons aujourd’hui la connaissance, nous autres sans dieu et antimétaphysiciens, nous puisons encore notre feu à l’incendie qu’une croyance millénaire a enflammé, cette croyance chrétienne qui était, aussi celle de Platon, la croyance que Dieu est la vérité, que la vérité est divine... Mais que dire, si cela même se discrédite de plus en plus, si tout cesse de se révéler divin, sinon l’erreur, l’aveuglement, le mensonge - et si Dieu même se révélait comme notre plus durable mensonge ?

Impossible de trouver la traduction, la plus juste, de Wotling. Cata ces traductions trouvées sur internet.



Modifié 6 fois. Dernière modification le 20/10/13 21:48 par abde12.
 
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