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La cortisone reste incontournable
21 janvier 2024 00:12
 
La cortisone 0

Hormone naturelle sécrétée par les surrénales, une glande située au-dessus des reins, le cortisol, la mise au point dans les années 1950 de son équivalent de synthèse, la cortisone synthétique a révolutionné le traitement de nombreuses pathologies en raison de son action anti-inflammatoire très efficace. Elle a par contre de nombreux effets secondaires nocifs et sous-estimés, faute d’informations complètes, qui demandent de la prudence dans son emploi et un accompagnement non médicamenteux. Il n’en reste pas moins qu’elle reste incontournable depuis près de 80 ans comme elle l’a prouvé pendant l’épidémie de covid-19 en se révélant être la première molécule efficace dans les cas graves.

UN MEDICAMENT D'UNE EFFICACITE REDOUTABLE
La cortisone combat l’inflammation et a une action immunosuppressive (= supprime les réactions immunitaires exagérées de l’organisme).
Son action empêche l’organisme de produire les substances qui causent les symptômes de l’inflammation.
Les corticoïdes sont bien tolérés lors d’une prescription courte ou s’ils sont appliqués localement.
Ils ne sont prescrits sur une longue durée que dans de rares cas ou encore quand l’inflammation est chronique, en particulier dans les maladies auto-immunes.

LES EFFETS DELETERES DE LA CORTISONE
Un médicament n’est jamais anodin et doit être donné en fonction d’une balance bénéfice / effets nocifs nettement en faveur du premier terme.
Quand les corticoïdes sont suivis pendant de nombreux mois, voire de nombreuses années, leurs effets délétères sont nombreux et graves parfois :
- La cortisone déplace la graisse de l’extrémité inférieure du corps à la partie supérieure : le visage devient bouffi. Ce processus réalise dans les cas extrêmes un aspect extrêmement boursouflé appelé cushingoïde, car il rappelle celui donné par la maladie de Cushing (hypersécrétion de cortisol par les glandes surrénales).
- Au niveau des reins, la cortisone retient le sodium et élimine le potassium provoquant une surcharge hydrosodée (en eau et sodium) et donc un risque d’hypertension artérielle. Le régime sans sel prescrit avec la corticothérapie est une mesure thérapeutique essentielle, mais souvent insuffisante.
- Au niveau osseux, les corticoïdes accélèrent la perte osseuse et diminuent les capacités de formation osseuse. L’ostéoporose cortisonique est la plus fréquente des complications des traitements cortisoniques au long cours. Le risque de fracture est plus élevé dans l’ostéoporose cortisonique que dans l’ostéoporose due à la ménopause chez la femme, et ce pour une même valeur de densité osseuse. Pour limiter ce phénomène, du calcium et de la vitamine D3 sont généralement prescrits. Dans des cas graves, des médicaments contre l’ostéoporose y sont ajoutés.
- Au niveau des yeux, la cortisone est susceptible d’entrainer une cataracte, et même une altération de la rétine
- La cortisone peut induire un diabète ou au minimum une intolérance au glucose : l’organisme réagit moins aux effets de l’insuline (le régulateur de notre quantité de sucre) et doit redoubler d’efforts pour contrôler les taux de glucose sanguin. Les personnes intolérantes au glucose affichent des taux de glucose plus élevés que la normale mais pas suffisamment élevés pour les considérer comme diabétiques.
- Des insomnies et même des troubles psychiatriques surviennent aussi lors d’une corticothérapie.
Enfin, étant donné que les corticoïdes réduisent l’activité protectrice du système immunitaire, le risque d’infection est accru. Parfois, un traitement antibiotique doit être prescrit, Et l’on suggère aux patients de se faire vacciner, notamment contre la grippe saisonnière.
L’arrêt des corticoïdes doit être progressif. La prise de corticoïdes de synthèse utilisés lors des traitements bloque en effet la sécrétion des corticoïdes naturels produits par les glandes surrénales. Il faut donc s’assurer que ces glandes ont bien pris le relais avant l’arrêt définitif des corticoïdes de synthèse.

EDUCATION THERAPEUTIQUE
Tout traitement ne doit pas se limiter à prescrire des molécules. Les modifications du mode de vie peuvent permettre dans une certaine mesure de réduire les phénomènes inflammatoires. Cela passe en particulier par :
- L’exercice physique : il diminue les effets secondaires des corticoïdes et accélère la réparation des muscles.
- La révision des habitudes alimentaires : les corticoïdes augmentent l'appétit et, sachant que les malades vont manger plus en se dépensant physiquement souvent moins, la prise de poids est fréquente. Le régime méditerranéen semblerait en particulier avoir des atouts pour diminuer l’inflammation en gardant son poids.
- La Phytothérapie : certaines huiles auraient une action anti-inflammatoire réduisant la douleur.
UNE VIDEO SUR LES MALADIES AUTO-IMMUNES :
[youtu.be]
21 janvier 2024 00:14
J’aime bien, je me croirais à mes cours de svt mdrrr
Franchement bravo pour ce partage et le temps que tu as pris pour l’écrire 👏🏽
21 janvier 2024 01:07
Moi qui était en train de me faire une raison en me disant que j'allais prendre mon traitement, tu viens de me traumatiser avec les effets secondaires 🫠😵‍💫
21 janvier 2024 01:20
tous les médicaments on 3km d'effets secondaires sur la notice même le paracetamol thumbs up

pourtant tu sens rien même en prenant 10 ans du doliprane chaque jour
Citation
Perle_Solitaire a écrit:
Moi qui était en train de me faire une raison en me disant que j'allais prendre mon traitement, tu viens de me traumatiser avec les effets secondaires 🫠😵‍💫
21 janvier 2024 01:23
T'essayes de me rassurer ou c'est vrai ? 😕

De toute façon, d'ordinaire j'évite de prendre des médicaments même dès dolipranes, j'en prends qu'en cas de force majeure... mais là devoir ingérer ce genre de molécule sur le long terme... ça me fait peur...
Citation
RenAmamiya a écrit:
tous les médicaments on 3km d'effets secondaires sur la notice même le paracetamol thumbs up

pourtant tu sens rien même en prenant 10 ans du doliprane chaque jour
z
21 janvier 2024 02:11
Salem,
Oui le mieux et d'éviter d'en prendre à tous va car déjà ce n'est pas bon pour le foie le Doliprane et en plus de ça. Sache qu'il n'a pas de récepteur actif donc on ne sait pas sur quoi il agit. L'essentiel est qu'il agit, où ? on sait pas Oh
Mystère la science peut-être trouvera d'ici 10_15 ou 20 ans
 
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