Salut, La lutte contre la corruption se met-elle vraiment en place ? Sera-t-elle préventive, dissuasive, efficace sur le plan réglementaire ou pénal ? Doit-on élargir la focale aux autres malversations et dérives : adopter une approche globale, multiforme au lieu de celles analytiques au cas par cas, traitant tour à tour de la corruption, du noir, des dissimulations fiscales, des marchés "pipés" etc ?
Extrait d'info Maroc News : Le ministre délégué auprès du Chef du gouvernement, chargé de la Fonction publique et de la modernisation de l'administration, Mohamed Moubdii, a fait savoir que l'avant-projet de la stratégie nationale de lutte contre la corruption est en cours de finalisation ... InfoMarocNews
Des procédures, des procès qui durent plus de vingt ans, dès que le locataire ou le mis en cause est une société … Des plis portant notification de non-notification ... Des faillites frauduleuses à la pelle … Des pertes, qui dépassent de loin, le montant du capital sans donner lieu aux déclarations prévues par la loi … Des dissimulations de bénéfices, de pertes ou fiscales ou salariales et sociales (temporaires)...
ET des Registres du commerce rarement mis à jour … Et des fonctionnaires parfois sanctionnés par une "simple" mutation, voir une mise à pied le temps d'un congé ...
Une législation, des réglementations pour la forme ?
Pourtant, là, au niveau des textes, du Tribunal du Commerce, résident des clés, pour lutter efficacement contre la corruption, le noir, nombre de dérives et malversations, les "détournements" en fait "vols" de deniers "publics", appartenant au Public, en étendant le champ d'application et en mettant en œuvre effectivement de l’interdiction d’exercer une activité commerciale, professionnelle, une fonction publique …
Du médecin ou de la clinique opérant au noir, au pharmacien achetant des lots de médicaments sans factures, en passant par les entrepreneurs qui "s'enrichissent de manière insolente et rapide" en « trafiquant » les marchés, en émettant de fausses factures, de faux devis pour permettre aux concurrents et collègues-larrons de soumissionner avec des marges plus importantes, qui jouent sur le rapport qualité prix, la qualité des matériaux, trichent au niveau des marchés publics ou d'une d’une exécution non conforme aux cahiers des charges et prescriptions, en passant par les bureaux d'études complaisants avalisant des malfaçons, les tricheries sur la qualité, délivrant des attestations de conformité ou de réception, la solution est simple et radicale :
Une interdiction temporaire ou définitive d’exercer, accompagnant les autres peines prévues par la loi, devrait être prononcée de manière systématique par le Tribunal du commerce, par les instances judiciaires, ministères de tutelle, conseils de discipline, ordres et barreaux à l'encontre des contrevenants, qu'ils soient fonctionnaires, agents d'autorité, entrepreneurs …
Derbo le jib h'ta y dor, ti ouéli ti fhem, oua la miat 9anoun ou 9anoun, bla fayda, ...fhemtiouni oula la ...
Des mesures existantes, auxquelles on ne recoure que rarement (statistiquement) voir exceptionnellement (Why ?) et qu’il faudrait réactiver, mettre en application et en œuvre dans les faits, ce qui ne manquera pas de faire réfléchir à deux fois les fraudeurs et contrevenants, tout en contribuant à la lutte contre les « corruptions ».
Modifié 1 fois. Dernière modification le 23/07/14 14:01 par blagueur.
bonsoir c'est très simple , je prends un exemple qui résume tout qui a trait avec la corruption, et la triche et les détournements un seul exemple, sous forme d'une question réponse quel organisme? quel commerçant? quel fournisseur , quel épicier, quel bazar , qui tient une comptabilité vraie ? qui peut me dire quel commerce ? il fournit à ses clients une facture en bonne et dû forme ? même le café le prix qui te donne n'a aucune valeur comptable
Et que penses-tu de la corruption qui est au sommet de L'Etat ? pourquoi toujours accabler le petit fonctionnaire ?
Les sous-traitants qui gonfle les factures ne font que "transférer" les frais supplémentaires que la complaisance des autorités marocaine à fini par s'imposer à elle même. de toute façon travailler pour l'Etat marocain équivaut à mettre un pied dans la faillite
Et dans la Lutte contre la corruption pour être très dissuasif il faut appliquer le principe de rétroactivité, principe bien sûr inapplicable au maroc tellement tout le monde politique et judiciaire traîne des casseroles derrière lui
en ce mois sacré je vais terminer par une note "religieuse", religion qui pourrait nous apporter toutes les réponses à nos questions si seulement nous étions disposé à écouter avec le cœur et à nourrir correctement nos âmes
« En vérité, Allah ne modifie point l’état d’un peuple, tant que les gens le composant ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes »
(Sourate Ar Ra’d verset 11)
Modifié 3 fois. Dernière modification le 23/07/14 22:46 par wach jabek lia.
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
bonsoir la corruption au départ , c'est la société elle même qui l'instaure (je pense) c'est elle ; la société qui trace ses itinéraires parce que les citoyens veulent , toujours plus et vite , sans se plier aux lois et aux règles , ils sont des corrupteurs et corrompus en puissance seulement quant administration = (les donneurs d'ordre, et les décideurs goûtent à l'argent facile ) ne veut plus lâcher le steak tendre et juteux si les citoyens refusent de donner de l'argent facile pour obtenir facilement des services , et quelque soit le niveau de leur affaire et leur démarches à entreprendre la corruption mourra facilement comme elle est née je pense PS même dans les société dites démocratiques et évoluée , la corruption se chiffre en Milliard; au haut niveau chez nous c'est les 100dh de corruption qui nous fait mal , elle nous fait trop mal pour notre porte feuille bonne soirée
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