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La contrefaçon et le piratage .....
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24 mars 2005 07:47
Le Bureau marocain des droits d'auteur ( BMDA ) s'apprête à mettre en place un plan d'action national de lutte contre la contrefaçon et le piratage. La journée de reflexion qui s'ouvre aujourd'hui à Rabat en est le prélude.

Une vaste offensive à laquelle seront associées la Fédération internationale des producteurs de phonogrammes et vidéogrammes ( IFPI ) et l'Union internationale des producteurs de programmes d'ordinateurs (BSA) se prépare ainsi à «endiguer» un phénomène qui un impact aussi bien sur le plan économique que sur les plans culturel et social.
Au-delà du fait que le piratage et la contrefaçon peuvent être le fait d'industriels avérés, il est certain que dans un pays comme le Maroc, on en est loin des lourds investissements pour noyer le marché local et exporter. A Derb Ghallef comme à la Joutya de Rabat, le piratage des œuvres musicales et cinématographiques relève de la pratique artisanale qui sévit dans le cuir et textile. Le piratage des programmes d'ordinateurs obéit à la même logique.

Ce phénomène se développe d'autant plus facilement que les prix et la disponibilité des produits dans le commerce organisé sont loin de répondre au pouvoir d'achat et à la demande des consommateurs. L'expérience de Virgin Mégastore avait rapidement montré ses limites.

Un catalogue qui ne se renouvelle pas et des prix…plus élevés qu'en France où le pouvoir d'achat est plus important. La formule d'abonnement de 2M avait péché également par le prix…Comme, actuellement l'Adsl, offert à un prix supérieur à la moyenne européenne. La rareté et les tarifs prohibitifs sont un terreau fertile à la contrefaçon et au piratage des œuvres de l'esprit.

Dans les échoppes des médinas, les cartes TPS et Canal-Satellite sont offertes à 30 dhs. La durée de vie de ces cartes est en moyenne de 30 jours. Comparées à l'ancien tarif d'abonnement de 2 M, le choix est vite fait par des consommateurs de programmes télévisuels…Un DVD est proposé par les « pirates » à 10% de son prix de vente dans le commerce. Dans ce combat inégal, autant dire que le piratage a encore de beaux jours devant lui. La lutte se situe à ce niveau : c'est le commerce de ce genre de produits qui est à repenser, avec ses taxes et ses droits.

Dans l'édition, les services culturels ont compris depuis longtemps que la présence du livre français dans les marchés marocains et tunisiens, par exemple, dépendait du prix de vente. Une formule fut adoptée et la co-édition a permis de répondre, en partie, à ce dilemme. La subvention de l'édition locale est venue soutenir des marchés qui ne peuvent guère s'aligner sur le marché français.
Quel individu ou quelle PME achèterait une suite bureautique à 5000 dhs ou un logiciel de comptabilité à 3000 dhs ? La question est là.

Elle explique largement l'inondation du marché par des copies à 10 ou 15 dhs. Ce marché parallèle a de l'avenir dans la mesure où le commerce organisé prête le flanc par une politique des prix qui est loin de répondre aux besoins des consommateurs et à leur pouvoir d'achat. On peut dire, certes, que les producteurs de musique, de cinéma, de programmes d'ordinateurs ainsi que les chaînes satellisables, n'ont pas vocation à financer les marchés périphériques.

L'enjeu n'est pas tant de subventionner mais d'offrir des produits en rapport avec le pouvoir d'achat. TPS ou Canal-Satellite à 20 ou 30 dhs au Maroc porterait un sévère coup au piratage des chaînes satellitaires. Dans la contrefaçon, l'enjeu n'est pas le même. Si le cuir, le textile, l'horlogerie…attirent des consommateurs au goût de luxe prononcé, dans la contrefaçon des médicaments, le désir de guérir est plus fort que la peur que suscite un médicament contrefait.

Comment d'ailleurs le savoir? L'enjeu économique est tout aussi réel. La contrefaçon et le piratage qui représentent, bon an mal an, 5 à 7 % du commerce mondial engrangent des recettes qui s'élèvent à quelques 450 milliards de dollars. Avec de tels chiffres, on comprend un peu mieux la dimension du phénomène, rêve pour les contrefacteurs, cauchemar pour les entreprises, autres propriétaires de brevet et créateurs d'œuvre de l'esprit, comme on dit.

La contrefaçon ne se suffit plus des sacs à main et des flacons de parfum. Le spectre s'est élargi et touche à des produits aussi divers que les pièces de rechange pour automobiles, les brosses à dent, les piles de montre, les médicaments, les CD et DVD, le liquide pour vaisselle, les consommables informatiques, les poêles à frire, les fers à repasser…Tout y passe. Au delà des besoins de consommation, les marques payent aussi à la contrefaçon la rançon du succès.
k
24 mars 2005 09:47
je suis pour le piratage et la contrefaçon! y'a qu'a voir les prix..............
pour faire vite son choix! lol.
G
24 mars 2005 12:59
Tu n'es pas obligé d'acheter.

Le piratage sauvage n'est pas acceptable.

La contrefaçon peut être très dangereuse pour la santé et la sécurité des marocains notamment certains produits pharmaceutiques (qui n'ont rien à voir avec le générique) et alimentaires ou à bases de constitutions chimiques et sans parler des pièces détachés pour les machines et les voitures. Il faut être conscient que ce sont des produits lorsqu'ils sont mal faits peuvent générer des dommages pour leurs utilisateurs.

A consommer avec conscience.
N
24 mars 2005 21:40
Au brésil on s'est bien moqué du droit d'auteur ou de brevet pour fabriquer des médicaments pour le traitement du sida. la raison été une question de vie ou de mort et les lois et règles dans un cas pareil ne regardent que le papier sur les quels ils sont écrite. pareil pour le maroc le texte le dit bien "Quel individu ou quelle PME achèterait une suite bureautique à 5000 dhs ou un logiciel de comptabilité à 3000 dhs ? La question est là." si je dispose d'une machine et d'un graveur et de CD vierge pourquoi ne pas faire des copies?? c'est pareil comme si je me trouve dans un désert j'ai soif on pose une bouteille d'eau fraiche et on m'interdit de la boire. C’est tout simplement contre la nature de celui qui manque de moyens.

k
25 mars 2005 01:12
ils essayent de nous encadrer psycologyquement. tu es libre de faire se que tu veux. je ne soutient pas = la contrefaçon alimentaire (l'exemple de la vache qui rit perimée en provenance de l'algerie vers la maroc)! mais je suis pour la contrefaçon des habits, des logiciels, des equipements...........
moins dangereux que ce qu on tente de nous faire croire. pour le piratage moi je dis no limit je dl 24/24 des mp3,films........mais ça reste pour moi je ne fais pas de traffic ni de gravure pour les autres. le piratage au maroc n'affecte en rien son economie ! ce n'est que du baratins!

avant le pauvre ne regadait pas les films hollywoodiens ou autre maintenat grace au piratage il peut se les proccurer dans le SOOk! chose qui n'etait pas a sa porter. le piratage a donc ses bon cotés.
 
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