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forum de la chose psychologique
p
8 novembre 2007 21:31
A l'attention de mme "donyaya" ; je suis trés surpris par l'obstacle que vous ressentez pour faire confiance à un psychiatre ; je veux bien que vous argumentiez cette crainte ; pour pouvoir vous aider dans ce premier temps.
merci !
d
9 novembre 2007 09:51
parce que tout simplement le psy reste un etre humain et dans la vie de tout les jours j'ai apris que faire confiance n'est pas un merite pour tout le monde, j'ai etais trahie plusieur fois et par les personnes que je croyais etre les plus proches, et puis parler de ma vie de mes craintes de tout ce qui me regarde de tres proches cela dit etre ami avec cette personne c'est de partager avec elle, alors que le psy reste tjr neutre, j'aime pas ca. ok qu'il sois neutre dans ces repenses dans son aide mais pas comme etre humain.
et puis une tel confiance dit un fort attachement, et moi je deteste ca, j'aime pas m'attacher a une personne et d'un jour il n'est plus la
p
10 novembre 2007 10:16
DR EL OUARIACHI TANI ;
Le psychiatre est un professionnel de l'écoute et il propose des solutions "sur mesure" ; il n'est pas un ami et ne doit jamais entretenir des relations personnelles avec ses patients ! cela dit ; le fait qu'on s'attache à son psychiatre est une étape importante et recherchée par les deux protagonistes en vue de bien asseoir un traitement, et puis ce psy n'est pas censée écouter les péripéties de notre vie comme le ferait un ami ou qd on raconte ses déboires à une personne inconue qu'on rencontre dans un train par exemple ( celà est mieux qu'un ami qui peut un jour dévoiler nos secrets ) ; je te dirai une jour trés importante ; un bon psychiatre c'est celui qui vous tire d'affaire et vis-à-vis duquel vous sentirez toujours du respect et de l'affection neutre, pas celui auquel vous vous attachée !



Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/11/07 11:44 par psymoha.
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11 novembre 2007 09:18
Excellente initiative et excellent travail du Dr. Ouriachi (que j'ai par ailleurs connu sur un autre forum).

Merci pour les traductions.
m
11 novembre 2007 11:36
C'est auprès d'un professionnel que l ' on peut avoir les meilleurs réponses, le meilleur soutien , objectif en plus.

La famille ne peut être réellement objective.
On ne peut être acteur et juge à la fois.

Quant aux amis(e) , dans ce cas précis, il ne s ' agit plus de raconter ses petits secrets , le problème est plus profond , il y va de notre santé , et nos amis ne sont pas médecins !

Le recul, la neutralité et le savoir sont nécessaires pour apporter une aide efficace à un mal déjà bien difficile à cerner par soi même.
l
11 novembre 2007 12:34
cher docteur bravo pour tous ce que vous faites,moi j'aimerai savoir si on peut stabilser la maladie de la schizophrénie par un traitement médical,si oui quelles sont les médicaments les plus efficaces?
merci pour la réponse
11 novembre 2007 13:54
la psychanalyse est la branche médicale la plus liée aux soucis de la société à nos us et coutumes par son ouverture sur la sociologie l'anthropologie et la littérature le monde de création et d'art le vrai et l'invrisemblable la verité et la sorcellerie , par contre à la pathologie interne et la chirurgie qui s'occupent de tout ce qui est organiques ,
hélas , dans notre société les gens continuent à penser que les malades mentaux dés qu'ils sont atteint ils deviennent marginalisés et insupportable , et on ne leurs donne aucune importance et on leurs attribuent aucune responsabilité d'après les recherches dans ce domaine ..
le malade mental à son univers spécial ses préoccupations et sa vie privée ,et traîne sa maladie et ses maux et ses délires seul , et voit les choses de sa façon , pourtant il garde sa présence et ses capacités de création et de production , et reste ce citoyen qui a tout ses droits et ses devoirs
Pour cela on constatent que si ce malade mental est convenablement traité et non négligé ou rejeté par la société ou isolé il s'améliore vite et s'adapte convenablement avec son milieu ,
on doit pas marginaliser ou négliger un malade mental , on doit lui attribuer des taches selon ses conditions et ses capacités professionnelles et sanitaires et non pas le licencier et le rayer du contrôle et aggraver son état ..
Dans notre société on observe que le malade mental est marginalisé ,et tout le monde se doute de lui et le craint , ce qui complique sa vie sa situation sanitaire et son état de maladie ,et retarde sa guerrison et son insertion et son intégration totale dans cette société
pour une bonne guerison d'un malade mental le role est double entre médecins et entourage , écouter le malade et le traiter convenablement tant que citoyen sain et util et non pas handicapé et aliéné ..


à suivre




Modifié 1 fois. Dernière modification le 11/11/07 22:37 par belmahjoub.
m
11 novembre 2007 13:56
Je me permets de vous répondre en tant que maman d' enfant shyzophrène et ce depuis 2002 .
Il a présent 25 printemps !
Oui , on peut stabiliser la schyzophrénie , un seul mot d'ordre :
Ne pas arrêter le traitement quelqu' il soit , celui prescrit par votre psychiatre .
Il est le seul et l'unique à percevoir le stade votre de votre maladie , la dose qui vous convient !

Mais , les mécidaments à eux seuls ne suffisent pas .
Le malade devrait être suivi en parallèle par un psychologue , ce sera une psychothérapie utile pour apprendre à vivre avec la maladie et surtout de l'accepeter .

En résumé :
Les médicaments d' abord ,ensuite la thérapie .
m
11 novembre 2007 15:26
Merci M.Belmahjoub:

En effet , il est important de changer notre vision sur la maladie mentale.

Il faut en parler , sensibiliser les parents pour ne plus avoir honte , appeler l' Etat à prendre ses responsabilités face à ce mal qui touche à peu près 1% de notre population ,qui plus est ,jeune .
Mais surtout aider nos psychiatres en leur faisant confiance , ils ont quand même derrière eux tout un bagage , c 'est une des des spécialités les plus dures et les plus longues ( Il faudra , un bac + 11 années d 'etudes à un médecin pour devenir psychiatre ... ).

Le malade mental est un être très sensible !
L'entourer d'amour et d'affection sans jamais le culpalbiliser peut beaucoup aider .
f
11 novembre 2007 18:46
salut psymoha,


c'est vraiment cool et gentil d'avoir pensé à mettre ce topic, il sera très utile pour des personnes qui ont honte , ou ne peuvent pas aller consulter un psy, comme vous le savez surtout au maroc, quand on parle de psy c'est synonyme folie, or non, c'est juste un mal comme un autre survenu pendant ou à un moment bien précis de la vie,

il y a la fille d'une amie qui a 30 ans et qui souffre du syndrôme: de retrait dans le cadre d'une pathologie psychotraumatique suite à une agression dont elle a été victime.

du jour au lendemain elle s'est enfermée, elle vit seule à l'étage ,au dessus de sa maman, ne veut plus voir personne, avant c'était le femme joyeuse, vivante, etc... elle est accompagnée une fois par mois chez le psy, le même jour elle fait ses courses etc...avec l'aide ménagère et se renferme après.

dites moi docteur, va -t-elle retrouver un jour la vie d'avant ?

ALLAH IJAZIK DOCTEUR.
T
11 novembre 2007 20:11
Bonsoir docteur psy moha,
En premier lieu je vous remercie infiniment d'avoir crée se topique.
Moi qui me demander si j'avais ou pas vraiment besoin d'aller consulter un psy je pense que vous pourriez m'aider à répondre a la question.
Voila je donnerai pas beaucoup de détail sur ce que j'ai vécu ces deux dernières années mais ça était les plus pénible de mes 21ans de vie, et oui j'ai 21ans et j'ai l'impression d'en avoir beaucoup plus.
Ca a commencé par un échec dans mes études, je ne fais pas vraiment ce que j'ai toujours rêver de faire, puis c'était le divorce de mes parents, mon copain qui me largue sans raison valable, j'ai fais une petite crise d'anorexie non vomisable j'ai du perdre 10Kg en un mois, et pour résumer le tout un bon ami (je croyais qu'il en était un) a tenter de me violer.
Bref mon problème c'est que j'ai surmonter (peu être) tout ça sans verser aucune larmes, sans aucune colère ni reproche, sans jamais rien monter, j'ai un caractère très fort, je me laisse jamais influencer, je change très rarement d'avis et puis je ne partage jamais mes problèmes. Depuis quelque temps je sens qu'au fond ça ne va pas vraiment comme je le croyais (j'y crois tjrs) je me dis que tout va bien lhemdoulah que je ne manque de rien mais il suffit que par exemple je ne sorte pas une journée de chez moi que je vois tout en noire, et que j'aie envie de me téllèporter sur une île déserte.
J'ai aussi l'impression que ça devient physique, j'ai des palpitations et je sens des fois que mon cœur bats a travers je saurai pas expliquer exactement comment c'est mais pour quelque seconde quand j'ai mal physiquement au cœur je vois tout ce qui est autour de moi tourner en rond heureusement ça ne dure que quelque seconde, y a quelque mois je m'évanouissais sans aucune raison, j'ai vu un médecin j'ai fais des analyses RAS.
Et bien je pense avoir tout dis, j'espère que je vous ai donner assez d'information pour que vous puissiez me donner une petite réponse,
Merci
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12 novembre 2007 09:49
Tous mes encouragements et mes remerciements à continuer de faire vivre cette rubrique.

Expériences et avis lui sont très utiles.

Tistina, vous recevrez très rapidement une réponse du Dr. Ouriachi.

Il me semble d'ores et déjà que vous souffrez d'un trouble anxieux et peut-être plus particulièrement d'attaque de panique.

Un médecin, psychiatre, vous sera très utile dans la mesure ou des médications tranquilisante existent. mais un "travail" plus psychologique, peut-être sur les restes de souiffrances plus anciennes ou sur les séquelles éventuelles d'une agression sexuelles, sera très aidant.

Je me suis permis de vous répondre espérant contribution ainsi à l'élan de solidarité ue constitue cette rubrique et la richesse des avis qui l'alimentent.
p
13 novembre 2007 13:31
Je remercie « Mamalova » pour son ubiquité et son apport par rapport à tous les sujets du topic c'est un regal et un don du ciel pour tout le beau monde qui tournons autour; vous êtes une référence pour moi mais sans oublier Monsieur Belmahjoub notre maître en matière de références( et de conférences) et puis à l’attention de « donyaya », je vais dire en complicité donc avec « Mamalova » qu’il faut aller chez le psychiatre qui est le seul habilité à vous écouter et faites ( une fois chez lui) une coupure nette entre sa personne et les caractéristiques ordinaires d’une relation humaine ; il saura gérer tout dérapage !
Pour « Lazerqbil » ; les médicaments sont essentiels ; mme « Mamalova » a expliqué cela dans une splendeur que le meilleur des psychiatres ne peut faire, ils ont beaucoup d’effets secondaires mais c’est un lot commun à toutes les médications chimiques.
Réponse pour cette femme qu’a relatée « Viet »…. ! Vous n’avez pas précisé la nature du trauma et de l’agression dont fut victime cette dame de trente ans , néanmoins , je pourrais me hasarder à dire que cela était un peu la goutte qui a fait déborder le vase et qu’elle était « prédisposée » à décompenser sur ce mode ; cela à l’air d’un retrait dépressif mais il est un peu atypique , je n’irai pas très loin car tout le monde connait les conséquences de ces dépressions atypiques ; il faut qu’elle aille chez un psy le plus vite possible ; c’est une urgence à mon avis car dans l’isolement ; le patient peut être victime d’idées noires et de ruminations dont les conséquences sont imprévisibles
Réponse pour « Testina » ; il est temps d’aller chez un psy ne serait-ce que pour déballer un peu ton vécu, je rejoins monsieur « Com » pour se faire ; il a employé une jolie phrase celle du « travail psychologique » ; mais aller chez un psy ne veut pas dire ipso facto que tu es souffrante et que tu as besoin de soins immédiats ; loin s’en faut ! le cadre du médecin se prête à ce genre de rencontres sans pour autant cela soit défini comme une thérapie , il s’agit d’une simple écoute ; mais cela peut être canalisé par de bonnes amitiés , une bonne famille ; des activités sociales ou dans le cadre d’associations ou autres créneaux sans trop de contraintes comme le travail k’on fait ts les jours ! Mais tu n’as besoin ni de médicaments ni de traitement au long cours !
T
13 novembre 2007 14:48
Je vous remercie infiniment tous autant que vous etes pour vos réponses et remarques, le fait de vous en avoir parler me fait déja du bien, car j'en ai jamais parle ouvertement d'un autre cote je suis contente de savoir qu'il faudrait juste que j'en parle ,que ca ne demande pas une thérapie a long therme j'essayerai de consulte un psycologue bientot.
Merci
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14 novembre 2007 13:01
Alors, alors...d'autres sujets?

Cette rubrique me semble d'autant plus importante pour les forumeurs ne vivant pas en Europe que les psy sont rares (350 psychiatres au Maroc, et quelques dizaines de psychologues, par exemple) dans nos contrées.

De plus les avis des psy ont tendance à quelque peu diverger mais seulement dans la mesure où la souffrance psychique est difficilement objectivable, contrairement à la maladie mentale au sens propre.

Une telle diversité, par contre, permet des débats intéressants qui débordent les questions de santé mentale et ouvrent à des questions existentielles, sociales, etc.

Jusqu'à présent, se sont exprimés dans cette rubrique des avis sérieux et utiles. Je souhaiterais que ces échanges se poursuivent.
m
14 novembre 2007 14:57
Toute maladie , à mon avis , cache une souffrance psychique à fortiori la maladie mentale .

On a tendance à taxer les malades mentaux de fous , ayant perdu tout contact avec la réalité mais mais mais avec un grand M il n' en demeure pas moins qu ils restent des êtres très sensibles avec un fond complètement brisé .

Si le rôle du psychiatre reste primordial , dans la mesure ou celui - ci cherchera à diagnostiquer le mal afin de le guérir , force est de constater, malheureusement , certains psy passent outre et oublient le psyché de leur patient .

Leur boulot est plus costaud puisqu ils s' attaquent au desequilibre directement , nul doute là- dessus .

Résultat : le patient peut être stabilisé certes , mais ,le terrain n' est pas complétement déminé .

Il est à rappeler aux psychiatres de cooperer avec les psychologues et non pas les rejeter sous pretexte qu'ils empiètent sur leur domaine .

Le premier s' occupera de sa tête , le second de son âme , d ' ou le champ d' action est nettement différent mais ô combien complémentaire!

Il y va de l'intérêt du PATIENT .
p
14 novembre 2007 16:51
Je me demande du sort de ce topic sans l'apport de mme "mamalova" ; que dieu nous la préserve !
je vais insister ce jour en guise de prolongement aux idées que vous venez d'énoncer sur deux points importants ; la structure psychologique et la place des psychologues dans l'espace du psychiatre ; je dis bien le psychiatre ; c'est à dire le médecin psychiatre.

Nul ne doute que la personne qui tombe malade et qui décompense-comme on dit dans le jargon médical-est une personne qui est prédisposée à être malade donc qui a une structure "défaillante" ; un « fond brisé » comme le souligne si bien Mme mamalova ; il ne faut pas prendre cela au sens péjoratif ou comme étant un déterminisme qui fera de nous tous qui sommes "défaillant" des candidats potentiels à la maladie mentale ; car une pléthore de nous ne versera pas dans la maladie authentique.
Donc ; si le thérapeute arrive un tant soit peu à réguler l’instant par la prise en charge des symptômes « offerts » par le souffrant ; il reste à régler le problème de fond c'est-à-dire ce que vous appelez Mme « mamalova » la psyché ; c’est là tout le travail qui se doit de se faire après « l’orage » de la phase aigue ; en incluant la poste-cure avec son appoint psychothérapeutique ou carrément une psychothérapie !

Pour la question épineuse de la place du psychologue dans le projet thérapeutique du psychiatre ; moi personnellement j’ai un avis arrêté sur ce point ; le psychologue est un thérapeute à part entière et peut même se substituer au psychiatre de par la formation qu’il a et aussi de son avis psychothérapeute ; la psychanalyse peut être pratiquée par un psychologue ; les thérapies comportementalistes et cognitives aussi et la liste est longue. Et tout cela ne nécessite pas de médicament dont le délivrance (quel terme mon Dieu ?) est réservée au médecin psychiatre ; qu’ à cela ne tienne !
Mais je verrai d’un œil réservé l’introduction d’un psychologue dans le projet personnel et personnalisé du médecin avec un patient comme cette habitude ; à bannir de nos jours, qui consistait à adresser un patient vers le psychologue pour toutes ces batteries de tests psychologiques Rorschach etc. Ces méthodes sont d’un autre temps et puis la démarche d’un médecin est d’ordre thérapeutique depuis le premier mot énoncé par le patient et personne n’a le droit d’y interférer et il n’est pas question de chosifier (réduire à une chose) le patient et en aucun moment cet acte ne peut être assimilé comme le prétendent d’aucuns à un examen complémentaire comme une prise de sang !
La mission du psychologue est plus noble ; sa tache doit dépendre de lui-même et non du psychiatre et cela hormis le cadre hospitalier dont il sera question dans une prochaine intervention !
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14 novembre 2007 17:14
Merci psymoha. Voilà une épineuse controverse de levée; le psychiatre, le psychologue.

Autre point, le psycholgue, à la base, avant toute spécialisation en psychothérapie, s'occupe du "normal" et du "pathologique" (différence toujours discutée; voir le travail du philosophe fran4ais G. Canguilhem).

La psychologie est l'étude des facultés humaines,de leur acquisition, de leur expression, de leurs déficiences telles que l'intelligence, le langage, la mémoire, la motricité, la vie en groupe, etc.. Elle se divise elle-même en plusieurs spécialités (psychologie du développement, psycholinguistique, psychologie sociale, psychopathologie, psychologie clinique, neuropsychologie etc.) toutes entretenant des liens étroits avec d'autres disciplines (linguistique, neurologie, sociologie, psychiatrie, psychanalyse, etc.).

Certains psychologues se spécialisent dans la psychologie du sujet individuel et de ses compétences: c'est la psychologie clinique; des troubles émotionnels, de la personnalité ou mentaux, c'est la psychopathologie, des modes d'intervention et de soins, c'est la psychothérapie.

Ces dernières catégories sont celles qui cotoient le plus la psychiatrie et les psychiatres. Et il faut rendre hommmage à psychmoha de les accueillir comme des partenanires à part égale. Ce n'est pas le cas partout ni toujours.

Je me suis efforcé d'être synthétique; la question restant toujours ouverte.
m
17 novembre 2007 11:03
Le malade mental n 'est pas trop différent des autres malades .

Il a besoin ,lui aussi ,de pouvoir mettre un nom à sa maladie sans que celà n'effraie .
On parlera ,dès lors, d'un malade atteint de schyzophrènie , d 'une personalité borderline , d'un maniaco- dépressif etc ..., sans aucun tabou ,tout comme on évoquerait un cancer du poumon chez tel malade , ou un diabète chez un autre .

Il fut un temps ou le mot CANCER faisait aussi très peur .
On le designait sous le nom de " mauvaise maladie "( marde el khayeb).
De nos jours , il est accepté , suscite une attention particulière de la part de l'entourage , donnant même droit au soutien de la part de nos amis , famille etc...

Pourtant , tout comme le cancer, le diabète ou les maladies de coeur, les maladies mentales sont souvent physiques aussi bien qu'émotionnelles et psychologiques.
C'est une maladie du cerveau qui touche au psychique.
On parle tous les jours de la souffrance des cancéreux .
Qu'en est - il de la souffrance "du malade du cerveau" ?

Ce dernier a droit à des soins appropriés et non pas à des soins palliatifs comme la camisole par exemple !!!!
Il a donc besoin d'un diagnostic pour bénéficier d'un traitement adapté à son cas.

Je suis convaincue qu 'il y a un espoir REEL pour lui.
J' y crois fermement, en plus .

Redonnons lui l'espoir!
C'est son droit le plus absolu.
C' est notre devoir à tous.

Cette maladie ne doit plus rester dans l' ombre , il faut combattre les préjugés défavorables par des campagnes de sensibilisation .
Le monde médical et politique est appelé à oeuvrer dans ce sens .
C' est ainsi et seulement ainsi que toute maman pourra dire un jour librement :
Ce schyzophrène ,ce maniaco - depressif , cette hystérique , c' est mon enfant !
Il n' y aura plus de malades mentaux , mais des êtres humains dont le cerveau est malade , comme X a un rein qui ne fonctionne plus, ou Z dont l' ovaire est hypertrophié !!!!!.
17 novembre 2007 17:51
Au Maroc le problème le plus épineux qui aide a aggraver l'état des malades c'est qu'ils ne se presentent pas aux consultation medicales au temps propice ,
et quand un patient est atteint d'une maladie psychique il est souvent éxposé par sa famille à beaucoup de médecins non specialiste ( ORL ,Generalistes ) , ou à des charlatans marabouts fkihs qui pretendent que le sujet est envouté ou hanté par les jinn , sans être orienté vers les spécialistes psychiatres ou psychologues,
tout ces gestes dissipent les efforts et gâchent tous les espoir de guérison , qui sont malheureusement les inconvenants majeurs d'une mentalité traditionnelle et rétrograde , car dans notre entourage c'est honteux de connaitre un malade psychique , ce qui complique l'état du malade et approfondie son isolement ,
par conséquence on remarque que le nombre des psychiatres au Maroc est aussi limité et rare par rapport a d'autres spécialités, Ce qui décourageant
Tout est remédiable , et le malade psychique peut avoir sa stabilité et peut revenir à son état de lucidité et avoir une vie harmonieuse s'il est bien contrôlé par un spécialiste , s'il suivi convenablement sa thérapie et s'il est bien traité par sa famille et son entourage

@suivre




Modifié 2 fois. Dernière modification le 18/11/07 00:42 par belmahjoub.
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