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SDreams Away a écrit:
Si tu avais une bonne intention c'est tt ce qui compte.
C'est le danger quand on est pas réglé sur la même fréquence que l'autre. On parle avec nos mots, notre façon d'être et de pensé en oubliant que l'autre n'utilise pas forcément le même code que nous.
D'où l'importance en conseil de suggéré des solutions multiples et de laisser la personne agir selon ce qui lui convient.
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La Louve** a écrit:
C'est vraiment ça, on ne sait pas si la graine va germer ou pas, ni si c'est la bonne graine pour cette personne...
Parfois l'intuition est meilleure conseillères, en fait toujours, mais les émotions peuvent tout brouiller, et comme tu dis, on n'a jamais tous les éléments, surtout quand ça concerne un conflit entre deux personnes, c'est le pire, surtout quand tu te retrouves au milieu ?
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Gandalf le gris a écrit:
J'ai envie de rajouter aussi, lorqu'on rentre dans un conflit de couple, il faut toujours garder son calme et faire preuve de diplomatie en donnant des conseils avec tact et surtout ne pas rentrer dans des états d'âme pour remettre en place l'un des deux, même si ça nous affecte beaucoup, , car souvent les deux finissent par se reconcilier, et si on s'est montré trop dur, voir irrespectueux avec celui à qui on a a fait la moral, c'est possible qu'il garde de la rancoeur et des ressentiments et c'est alors que notre rapport avec ce couple sera affecté et ne sera plus du tout le même, c'est dommage surtout quand c'est quelqu'un de notre famille avec qui on partagait beaucoup de choses.
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Un yabi a écrit:
Salam,
Pour moi, à partir du moment où une personne s'expose au conseil, elle a une part de responsabilité.
Plus ou moins grande selon les cas.
Si la personne en question est instable psychologiquement, la part de responsabilité du conseilleur est plus importante.
Si le conseilleur s'aventure dans un domaine qu'il ne maîtrise pas du tout - santé, religion ... - ça peut même devenir de l'irresponsabilité.
En revanche, si la personne qui demande conseil, a la tête sur les épaules, expose des faits selon sa perception alors le conseilleur ne fait qu'interprêter selon son propre savoir/sa propre expérience et son conseil peut être utile. Mais je pense qu'il vaut mieux avoir une certaine retenue et ne pas imposer/trop suggérer la décision, même si le conseil va dans ce sens.
C'est différent de dire à quelqu'un, je te conseille d'en parler à ta famille, son comportement n'est pas approprié etc qui sous entend une possible séparation. Et le fait de dire, divorce tu n'as rien à faire avec lui. Dans le premier cas, on laisse la place au doute lié à une mauvaise interprétation ou à des éléments qui nous sont inconnus.
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Gandalf le gris a écrit:
on se rend pas compte mais quand on donne un conseil c'est comme si on plante une graine et cette graine peut germer à un certain moment si la personne l'arrose par elle même en repensant souvent au conseil qu'on lui a donné et si c'est de manière répété,
j'ai souvent la crainte de mal conseiller surtout sur les relations sentimentale entre un homme et sa femme parce qu'on a pas tous les éléments et on connait qu'une seul version et c'est souvent une version amplifiée qui a pour but qu'on se range du même côté que "la victime".
Ca me fait penser au film iranien "une séparation", l'histoire se résume à un conflit entre 2 familles, le réalisateur tourne le film en 2 partie , après avoir vu la première version en étant à la place de ce qu'à vécu la première famille on leur donne totalement raison mais quand on la version de l'autre famille, on est très partagé.. et on ne sait plus à qui on doit donner raison et on comprend totalement les réactions de chacun..
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La Louve** a écrit:
Oui bien sûr, ça dépend aussi de la personne et du problème. Après moi je fais jamais du forcing, si je vois la personne n'est pas réceptive j'essaie de voir ce qui lui conviendrait mieux, et puis je rajoute toujours un "c'est toi qui voit", mdr...
Point de vue religieux, c'est compliqué je trouve, parce qu'on n'est pas tous sur la même "voie", dans le sens où ne vit pas forcément la religion de la même manière. Dans ce cas là je vois si ma vision des choses peut l'aider ou pas, et je précise toujours que ce à quoi moi je crois et qu'il doit trouver sa propre voie, là où ça lui parle le plus, même si moi je ne suis pas sur cette voie là. En fait c'est tout aussi important que pour le reste que la personne trouve son propre chemin.
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La Louve** a écrit:
Sauf que c'était pas moi, on m'a influencée, j'ai eu peur et puis je me sentais pas la force...
Je me demande souvent comment ça aurait tourné si je lui avait tendu la main.
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Gandalf le gris a écrit:
on se rend pas compte mais quand on donne un conseil c'est comme si on plante une graine et cette graine peut germer à un certain moment si la personne l'arrose par elle même en repensant souvent au conseil qu'on lui a donné et si c'est de manière répété,
j'ai souvent la crainte de mal conseiller surtout sur les relations sentimentale entre un homme et sa femme parce qu'on a pas tous les éléments et on connait qu'une seul version et c'est souvent une version amplifiée qui a pour but qu'on se range du même côté que "la victime".
Ca me fait penser au film iranien "une séparation", l'histoire se résume à un conflit entre 2 familles, le réalisateur tourne le film en 2 partie , après avoir vu la première version en étant à la place de ce qu'à vécu la première famille on leur donne totalement raison mais quand on la version de l'autre famille, on est très partagé.. et on ne sait plus à qui on doit donner raison et on comprend totalement les réactions de chacun..
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Un yabi a écrit:
Ce qui est délicat c'est quand la personne qui demande conseil s'en remet à son conseiller
Certains délèguent en quelque sorte le pouvoir décisionnel à des conseillers familiaux, extérieurs ou à des psy.
Un exemple que j'ai lu sur le forum
Une personne A met en relation B et C pour le mariage
Ca se passe ensuite mal pour B et C
B et C font la tête à A
Alors que A n'avait qu'un rôle de conseiller, il s'appuie sur les éléments visibles pour se dire pourquoi pas B et C.
Mais peut être du point de vue de B et C : A n'est pas un conseiller ou un déclencheur de rencontre mais A est devenu le garant de la décision et de ses conséquences.
Si B ou C découvre que l'autre a tel ou tel défaut, alors A se devait d'avoir investiguer etc pourquoi tu t'es pas renseigné sur lui, je te faisais confiance, tu m'as jeté au premier venu ...
J'espère que ça fait pas trop mal à la tête les ABC
C'est pour cela que plus le conseil est précis et engageant, plus il faut connaître la personnalité et les réactions possibles du conseillé.
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Un yabi a écrit:
Ce qui est délicat c'est quand la personne qui demande conseil s'en remet à son conseiller
Certains délèguent en quelque sorte le pouvoir décisionnel à des conseillers familiaux, extérieurs ou à des psy.
Un exemple que j'ai lu sur le forum
Une personne A met en relation B et C pour le mariage
Ca se passe ensuite mal pour B et C
B et C font la tête à A
Alors que A n'avait qu'un rôle de conseiller, il s'appuie sur les éléments visibles pour se dire pourquoi pas B et C.
Mais peut être du point de vue de B et C : A n'est pas un conseiller ou un déclencheur de rencontre mais A est devenu le garant de la décision et de ses conséquences.
Si B ou C découvre que l'autre a tel ou tel défaut, alors A se devait d'avoir investiguer etc pourquoi tu t'es pas renseigné sur lui, je te faisais confiance, tu m'as jeté au premier venu ...
J'espère que ça fait pas trop mal à la tête les ABC
C'est pour cela que plus le conseil est précis et engageant, plus il faut connaître la personnalité et les réactions possibles du conseillé.
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O&L a écrit:
Salam le magicien
on connait qu'une seul version et c'est souvent une version amplifiée qui a pour but qu'on se range du même côté que "la victime".
Nous nous basons sur des faits et je n'ai pas besoin d'un deuxième son de cloche quand il s'agit de violence physique et psychologique pour conseiller vu que pour moi il n'y a rien qui justifie la violence même si il est tout à fait possible d'expliquer un comportement.
C'est de même pour la tromperie . Ça peut s'expliquer mais ça ne se justifie.
Après si nous partons du postulat que nous avons besoin de la 2eme version nous devrions demander la fermeture de la section problème de couple.
Et si on a une fine analyse, dans les faits il est tout à fait possible de mettre en avant les erreurs et méthodes non constructives de la supposée victime.
Pour les conseils je peux bousculer si la personne s'enfonce dans un cycle vicieux de la victimisation et qu'elle répète en boucle sans tourner la caméra sur elle et qu'elle ne se pose pas les bonnes questions.
Il est malsain d'entretenir la victimisation et de complaire quelqu'un si elle est répète la même chose et se pose toujours en victime sans agir.
Ce statut de victime est un obstacle à la responsabilité à Se responsabiliser et à toujours remettre la faute sur l autre sur les autres et jamaos prendre sa part de responsabilités dans les problèmes.
La personne finit par dépendante du statut de victime et qu'on la caresse dans le sens du poil.
Il faut savoir trouver l'équilibre. Il y a un temps pour soutenir et un temps pour responsabiliser l'autre par l outil de l introspection.
Enfin c'est comme ça que j'agis.
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La Louve** a écrit:
Pour moi, en tant que conseiller et soutien parfois même, il faut accepter que la personne ne soit pas prête à se bouger même si elle est dans une situation catastrophique ou un cercle vicieux. Je dis le fond de ma pensée, je le répète, mais je sais que si la personne n'est pas prête, ça peut prendre du temps pour la graine germe, mais ça viendra quand même. Par contre, c'est impératif de rester dans le soutien sans juger, parce que nous ne savons ce que vit la personne de l'intérieur, surtout dans les cas de violences conjugales, etc; on a l'impression parfois qu'il suffit de prendre son balluchon et ses enfants sous le bras et de se barrer, mais on ne prend pas en compte tout l'aspect psychologique. Secouer trop la personne risque de l'enfoncer encore plus dans culpabilité et le dégoût de soi et lui couper les ailes... alors qu'un soutien même si on n'est pas d'accord, c'est lui dire "quand tu seras prête, je serai là pour t'épauler si tu as besoin d'aide"; et ça je crois que ça peut donner une vraie force. Et oui, c'es vrai, ici nous ne sommes que des mots sur un écran, mais ça peut réellement faire toute la différence.
Après, pour la violence conjugale, physique ou psychologique, je t'avoue qu'en général je n'y vais pas par quatre chemins non plus, je dis les choses clairement... mais en acceptant derrière qu'il faudra du temps pour qu'elle réagisse.
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Videl a écrit:
Bah tu vois, j'ai beaucoup de mal avec ça !
Je pense que mon sens de l'écoute et du conseil ont des limites moins élevés que certains d'entre vous ?.
Il fait réfléchir ton post, je dirais même qu'il fait mal à la tête .
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La Louve** a écrit:
Je vois ça
Je t'avoue que parfois il faut beauuuuuuuuuuucoup de patience
Mais chacun est comme il est, et parfois le manque de patience, ça paie aussi
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La Louve** a écrit:
Pour moi, en tant que conseiller et soutien parfois même, il faut accepter que la personne ne soit pas prête à se bouger même si elle est dans une situation catastrophique ou un cercle vicieux. Je dis le fond de ma pensée, je le répète, mais je sais que si la personne n'est pas prête, ça peut prendre du temps pour la graine germe, mais ça viendra quand même. Par contre, c'est impératif de rester dans le soutien sans juger, parce que nous ne savons ce que vit la personne de l'intérieur, surtout dans les cas de violences conjugales, etc; on a l'impression parfois qu'il suffit de prendre son balluchon et ses enfants sous le bras et de se barrer, mais on ne prend pas en compte tout l'aspect psychologique. Secouer trop la personne risque de l'enfoncer encore plus dans culpabilité et le dégoût de soi et lui couper les ailes... alors qu'un soutien même si on n'est pas d'accord, c'est lui dire "quand tu seras prête, je serai là pour t'épauler si tu as besoin d'aide"; et ça je crois que ça peut donner une vraie force. Et oui, c'es vrai, ici nous ne sommes que des mots sur un écran, mais ça peut réellement faire toute la différence.
Après, pour la violence conjugale, physique ou psychologique, je t'avoue qu'en général je n'y vais pas par quatre chemins non plus, je dis les choses clairement... mais en acceptant derrière qu'il faudra du temps pour qu'elle réagisse.
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La Louve** a écrit:
Salam, bonjour tout le monde,
À tous ceux qui conseillent ici ou ailleurs, est-ce qu'il vous arrivent de vous demander quelle est votre impact sur la
Vie de la personne, si vous êtes dans le juste ou à côté de la plaque ?
Moi je me dis qu'on écoute ce qui nous parle et puis il y a toujours plusieurs avis, mais je me pose la question quand même, surtout quand ça passe en privé, on a quand même une certaine influence et donc une responsabilité...
Voilà c'est la question du jour.
Belle et lumineuse journée à tous ???