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(Le figaro)
Depuis le décès de son mari saoudien, Rose Bocus n'est pas autorisée à revenir en France avec ses deux jeunes enfants.
Un jour d'avril 2007, la vie de Rose Bocus, 27 ans, a brutalement tourné au calvaire. Celui d'une jeune Parisienne venue en Arabie par amour d'un homme, qui se retrouve harcelée et empêchée de rentrer en France avec ses enfants, après la mort de son mari, il y a neuf mois. «Je suis à bout », dit-elle au téléphone de Médine, où elle a déjà tenté de mettre fin à ses jours.

L'histoire de cette Française d'origine mauricienne commence pourtant par une belle romance, lorsqu'en 2000 elle se marie avec Youssouf al-Oudily, un ingénieur saoudien, frais émoulu d'une université britannique. Elle l'avait rencontré deux ans auparavant. «J 'étais amoureuse, ce n'était pas du tout un mariage arrangé», tient-elle à préciser. Musulmane voilée, Rose ne voit aucun inconvénient à aller vivre dans la rigoriste ville sainte de Médine. «Au contraire, c'était pour moi la possibilité de pratiquer pleinement ma foi.» Aux côtés de Youssouf, et des deux enfants qui naîtront de leur union, Rose avoue même avoir été «très heureuse». Jusqu'au décès de son mari, atteint d'un cancer de la lymphe.

Après les obsèques, ses beaux-parents s'engagent à la laisser revenir en France chaque année pendant les trois mois d'été. Mais rapidement les pressions vont commencer. Les promesses s'envolent. «Notre fils ne t'aimait pas, il voulait divorcer, pourquoi ne rentres-tu pas dans ton pays en nous laissant les enfants ?», insiste la belle-famille, qui habite trois étages au-dessus, dans le même immeuble. Rose entame son deuil dans les pires conditions. «Ils cherchaient à m'espionner et à ternir ma réputation en disant que des hommes venaient me voir», s'insurge la jeune femme, qui accuse ses beaux-parents de vouloir la «faire craquer».

Désespérée, elle tentera de se suicider. Puis elle remonte la pente et expulse sa belle-famille de son appartement. Mais son beau-frère se venge en lui ravissant Mazin, son fils de 4 ans. Rose, aujourd'hui, vit seule avec Sara, sa petite dernière d'un an et demi. «Ils achètent mon fils en le couvrant de cadeaux, je dois faire des pieds et des mains pour le voir», lâche-t-elle, en pleurant.

Loin de ses illusions, Rose découvre le sort peu enviable d'une étrangère, veuve en terre d'Arabie. En vertu de la loi, c'est elle qui a la garde des enfants, mais c'est son beau-père ou, en son absence, le frère aîné du défunt, qui en assure la tutelle. Tel est le contenu du jugement rendu par la justice, inspirée par les religieux sunnites. «Mais sitôt après , déplore Rose, les cheikhs ont cherché à me faire signer un document dans lequel j'abandonnerais la garde de Mazin et Sara à mes beaux-parents.»



Le piège de la tradition et de l'obscurantisme


À Médine, ses déboires commencent à se savoir. Heureusement, face aux quolibets, elle bénéficie de la solidarité des jeunes Français, venus étudier le Coran dans les universités islamiques. Après certaines hésitations, le Quai d'Orsay, de son côté, intervient. «Les enfants sont franco-saoudiens, il est donc tout à fait normal qu'ils rentrent en France avec leur mère , plaide un de ses représentants au consulat de Djedda, mais il faut aussi ménager les règles locales. » Voilà dix jours, le gouverneur de Médine a promis de «tout faire» pour que la malheureuse puisse quitter l'Arabie avec les siens. «Mes beaux-parents accepteront-ils ?», redoute déjà la jeune mère. D'autant que ces derniers ont très mal pris d'apprendre que Mazin et Sara venaient d'acquérir la nationalité française.

Privée de passeport, Rose vit grâce à l'argent que ses parents lui envoient régulièrement. «Elle n'a pas touché un centime de la pension de son mari qui devait pourtant lui être versée», déplore sa mère, Nousrine Bocus, bien décidée à la sortir de cet enfer. Le piège de la tradition et de l'obscurantisme s'est refermé sur sa fille. «C'est vrai que les droits de la femme ici sont bafoués», reconnaît Rose, qui se bat avec l'énergie du désespoir. «J'irai jusqu'au bout», jure-t-elle, «même si je dois recourir à une mafia quelconque pour que nous partions.» Elle n'a pas commis l'erreur de renoncer à sa nationalité française en devenant saoudienne. «Sinon, je serai perdue.» Elle veut croire en une nouvelle rencontre cette semaine entre un diplomate français et le gouverneur de Médine.

Si Rose Bocus gagne son combat, elle aura ouvert une brèche. Jamais une étrangère, devenue veuve d'un Saoudien, n'a pu rentrer dans son pays avec sa progéniture. Elle s'accroche à ses mots prononcés devant son mari allongé sur son lit quelques heures avant sa mort : «S'il t'arrive quelque chose, je retournerai vivre en France avec les enfants». «Au pays des koufars (infidèles) », lui répondit Youssouf, qui ne s'y opposa pas toutefois. Mais aujourd'hui, sa belle-famille se dit prête à exhumer un testament prouvant le contraire. Le cauchemar de Rose n'est pas terminé.

Quelle est la version du beau père?

Waaaa! que c'est dur la pauvre!

c'est pas un bon exemple de l'slam encore et pireeeee c'est en arabie saoudite!!!!!

Bonjour Emma,moi perso j'ai pas d'avis!

Arabie Saoudite....

Si tu y pars tu ne reviens plus....

je comprends la position de la mer qui veut vivre auprés de ses enfants .

salam


Ma cousine est revenue d Arabie saoudite, cette hiver, âpres une longue bataille pour voire son enfant est sa été dur, elle m as raconté son calvaire " les étranges la bas me dit elle n aucun droit, mon mari me battais, quand j allais porté plainte au commissariat, ils me disaient que c étais ma faute, bien que nous somme musulman, nous restons à leur yeux des sous homme et sous femme bref ils se croient privilégiée".
Elle est rentré en France sans son enfant alors dépression, perte de mémoire bref elle est devenue folle sa mère (qui es ma tante) en es tombé malade

Salam,

En meme temps, la fille a plutot eu de la chance: elle est tombée sur un mec normal. Alors que les saoudiens sont connus pour etre des imbéciles, des traitres, des porcs et des dégénérés.

Mais la raison pour laquelle certaines filles, et particulièrement certaines marocaines, sont quand meme fascinées par les saoudiens, ou les gens des pays pétroliers, je crois qu'on la connait tous. Et on sait aussi que cette raison n'a rien à voir avec le fait que l'arabie saoudite soit la terre du prophete sws.

A la base les gens s'aiment ....C'est à l'arrivée que ça se complique. Faut juste être prevenu ....

ya des filles en France par exemple qui supporte plus d'etre jugé comme des vaches au salon de l'agriculture ; c'est une raison de changer de pays ....



Modifié 1 fois. Dernière modification le 21/07/11 18:17 par Emma peel.

Citation
malika1187 a écrit:
salam


Ma cousine est revenue d Arabie saoudite, cette hiver, âpres une longue bataille pour voire son enfant est sa été dur, elle m as raconté son calvaire " les étranges la bas me dit elle n aucun droit, mon mari me battais, quand j allais porté plainte au commissariat, ils me disaient que c étais ma faute, bien que nous somme musulman, nous restons à leur yeux des sous homme et sous femme bref ils se croient privilégiée".
Elle est rentré en France sans son enfant alors dépression, perte de mémoire bref elle est devenue folle sa mère (qui es ma tante) en es tombé malade

Certaines arrivent à ramener leurs enfants avec des faux papiers.
Elle n'est pas folle la depression entraine des pertes de memoire, d'appetit ....
Le fou c'est celui qui se dit musulman et se croit au dessus d'un autre.

Les saoudiennes revendiquent aussi de pouvoir conduire,de se libérer de ce machisme patriarcal sans fondement!

Elles revendiquent aussi de pouvoir travailler.....Alors qu'ailleurs les hommes se font entretenir par les femmes.

Je viens de lire un article dans courrier international et les contrevenantes vont en prison à tour de bras!

Citation
gemia a écrit:
Je viens de lire un article dans courrier international et les contrevenantes vont en prison à tour de bras!

tu peux mettre le lien stp ?

Je pense qu'il faut prevoir passeport et compte en banque dans un autre pays .

Citation
gemia a écrit:
Les saoudiennes revendiquent aussi de pouvoir conduire,de se libérer de ce machisme patriarcal sans fondement!

En arabie saoudite, il y a beaucoup de femmes chirurgiens.

Si les hommes confient leur vie aux femmes dans les hopitaux, est ce qu'on peut vraiment parler de "machisme patriarcal sans fondement" ??

oui une femme peut travailler avec une autorisation écrite d'un tuteur (frere, père..)
Comme les gens sous tutelle .

Citation
Emma peel a écrit:
oui une femme peut travailler avec une autorisation écrite d'un tuteur (frere, père..)
Comme les gens sous tutelle .

Salam Emma,

Je comprend ce que tu veux dire.

Mais regarde: il y a des femmes qui travaillent comme chirurgien, avec l'autorisation écrite de leur tuteur qui est un oncle à moitié analphabete.

Soyons réaliste: à qui la société reconnait elle le plus de valeur? A la personne à qui elle confie les vies, comme chirurgien? Ou bien au tuteur vieux et à l'ouest qui a écrit l'autorisation?

Une femme qui exerce comme chirurgien, elle est vraiment "sous tutelle" ??

Quelqu'un qui est sous tutelle, c'est quelqu'un qu'on considère pas comme ayant toute sa tete. Une femme chirurgien, si elle exerce comme chirurgien, c'est bien que la société considère qu'elle a toute sa tete, et meme encore plus qu'un homme "moyen" non?

levraipersonne,tu n'as pas honte de traiter les saoudiens de :porc,degenerés...,TOUT CELA PARCE QUE LE MEC ET SA FAMILLE VEULENT QUE LEURS ENFANTS GRANDISSENT DANS LA VILLE SAINTE DE MEDINE,AU CONTRAIRE C4EST UN PRIVILEGE QUE DE VIVRE OU LE PROPHETE SWS EST ENTERRER,C'EST UNE CHANCE,POUR LES ENFANTS AUSSI CAR LA BAS ILS POURRONT QUE BIEN PRATIQUER ET ESPERER LE PARADIS CONTRAIREMENT A ICI OU LES TENTATIONS SONT BIEN GRANDES!!!!!
PERSONNELLEMENT SI CA M'ETAIT ARRIVER JE N'AURAI JAMAIS QUITTER AL MADINA POUR VENIR VIVRE EN FRANCE