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Qui connait Berkane??
t
28 janvier 2004 19:11
Salam à tous,

J'ai une amie de Berkane quelqu'un connait??
C'est dans le Nord-est du Maroc.

Merci.
i
28 janvier 2004 19:56
j'ai vécu une année et demi dans cette vilkle
La ville de la clémentine, rien d'intéressant dans la ville elle m^me mais alors R I E N
Dans les environs il ya tafouralt un coin de paradis avec des montagnes verdoyantes et des chutes d'eau
Essaidia est une station balnéaire qui est trés bien
la ville se trouve à la frontiére avec l'algérie 30 KM de la frontire en passany à Ahfir 50 km de oujde et 80 de Nador si mes souvenirs ne me trompent pas
Si elle est considérée comme riche c'est grace au fleuve melouya qui passe à côté et à la politique des barrages et de l'irrigation
Elgarrouj est natif de cette ville et d'ailleurs je n'ai jamais vu autantde salles de sport dans une petite ville (faut dire qu'il n'y a absolument rien d'autre à faire

imad
28 janvier 2004 21:03
berkane est une ville super bien située ta la mer, les montagnes à proximité.. berkane "zine el beldane" winking smiley j'y vais toute les année en été et je mennuie JAMAIS... j'adore BERKANE.
S
30 janvier 2004 16:08
Tout ce que vous souhatez savoir sur Berkane (la ville de mon coeur)...
Un minimum de recherche s'impose avant de cataloguer une belle région sur une simple impulsion:

Ville de Berkane histoire et Population Monographie de la ville de Berkane

Zone de Berkane (géographie, histoire, et société)

A) le territoire: Située au nord-est du Royaume du Maroc, la zone de Berkane est un ensemble de plaines et de montagnes. Elle s'étend du Rif oriental à la frontière algérienne et fait partie de l'étroite frange méditérannéenne limitée à l'est par l'oued Kiss (Algérie), au sud par l'oued Moulouya.
son environnement naturel, son patrimoine culturel et son contexte géographique- proche de la méditérannée- la place parmi les territtoires les plus favorables à une activité touristique de type "tourisme vert"
1) Les montagnes: Les montagnes des Béni snassen dominent une vaste région de plaines et de dûnes facilement accessible. la présence de nombreuses sources, surtout dans les massifs de l'ouest, a favorisé la sédentarisation de la population dans les montagnes et a offert les conditions nécessaires au développement d'une vie sociale et agricole intense.
Les techniques de culture en terrasse dans les vallées des montagnes de Béni snassen donne l'exemple d'une occupation humaine ancienne, datant de plusieurs siècles. Les montagnards ont été considérés, par les populations des plaines comme des modèles pour l'apprentissage des techniques agricoles grace à leur savoir-faire.
2) la plaine: La plaine était habitée par une population moins nombreuse, le plus souvent des nomades d'origine arabe. A coté de cette activité la montagne servait de vaste terrains de transhumance pendant la moitié de l'année, et le reste de l'année les plaines avaient cette fonction, surtout après les moissons. c'est bien les colons européens qui ont transformé profondément le paysage socio -agraire de la zone. d'ailleurs c'est le premier territoire qui a été soumis à l'administration Française bien avant le traité de protectorat de 1912 à partir de l'algérie(en 1907).
Jusqu'à la fin du 19° siècle la plaine des triffas demeurait un ensemble de forêts et de plantations sauvages, à l'exception des superficies proches du pied des montagnes. les populations Arabes de la plaine se contentaient d'une exploitation pastorale tès extensive, sans provoquer une transformation importante du mileu naturel. Avec l'arrivée des européens des grands travaux d'aménagement de la plaine ont été inaugurés.
Cool peuplement: (Aperçu global)
Dans la littérature spécilisée en histoire et en archéologie, le peuplement humain des montagnes des Beni-snassen remonte aux temps pré-historique. Dans un ouvrage collectif, Histoire du Maroc parue en 1967, Brignon et son équipe ont confirmé par leur recherche archéologique à propos de la grotte des pigeons, située dans les environs de Tafoughalt, qu'il y avait une présence humaine dans les montagnes des Béni-snassen de 40.000 à 100.000 ans. Mais l'histoire des premiers occupants demeure encore largement méconnue.
En effet, l'origine des béni-snassen est très difficile à reconstituer. A défault de trouver des réponces à nos questions sur les orignes dans les différents ouvrages que nous avons consulté, nous nous sommes retournés vers les traditions orales. Ces derinières restent muettes à propos de l'histoire des origines. Quand elles existent, elles sont très confuses et se référent à des origines contradictoires. Ceci est l'expression-même, à notre avis, de la diversité des groupes composant la confédération tribale des Beni Snassen.
Manifestement, les Beni Snassen n'ont jamais émigré en bloc au point de transplanter leur nom ici ou là au Maghreb. A partir de la , nous pouvons soutenir l'hypothèse que les Beni Snassen se sont formés dans les entrailles des montagnes qui portent actuellement leur nom.
La confédération des Beni Snassen se fractionne en quatre tribus qui se trouvent de l'Est à l'Ouest du massif : les Beni Khaled, les Beni Mangouch, les Beni Attigue, les Beni Ouriyemech. Chacune des quatre tribus est composée de grandes fractions et de sous-fractions. De même, ces fractions et sous-fractions comprennent des groupes d'origines diverses. Cependant, les noms désignant chaque fraction ne peuvent correspondre totalement aux groupes et sous groupes qu'ils qualifient. Ceci confirme l'évolution des structures tribales et ligagères et leurs transformations.
2) La tribu des Beni Snassen:
Les groupes sédentaires des montagnes, d'origines diverses se mêlèrent et acquiérirent une structure sociale et un language commun, même si l'unité linguistique n'est toujours pas totale. Leur intégration dans un ensemble a motivé leur revendication d'une identité commune: l'identité des Beni Snassen.
Les populations nomades arabes se sont installées dans la plaine de Triffa vers 1830. " on appelle Arabes Triffa, du nom de la plaine qu'ils habitent , les gens appartenant aux trois fractions suivantes: Ouled Sghir, Athmna et haouara. Ces fractions faisaient autrefois partie de la conféderation d'Angad , elles ne sont passées dans la plaine des Triffa que vers 1830, parce que leur soff(leff) a été battu par le soff opposé des Angad . Pour s'établir dans cette plaine, les Haoura sollicitèrent l'autorisation des Beni Khaled et les Ouled Sghir celle des Beni Attigue, cette établissement sera devenu définitif par la suite. les tribus d'Angad ont manifesté une puissance considerble durant leur histoire. Leur puissance s'est accrue grâce au soutien du Sultan Moulay Ismail qui leur a confié la mission de contenir les Beni Snassen dans les montagnes et de contrôler les circuits commerciaux avec l'Est et le Sud du Maroc.
En effet, cette division de l'espace sous forme d'une dichotonomie: plaine /montagne exprime en même temps une relative division ethnique: Les Arabes dans les plaines et les Berbères dans les montagnes.
Actuellement, les arabes et Berbères sont rentrés dans des rapports d'intégration réciproque par des différents biais d'échanges de biens, d'aillances et de liens matrimoniaux, de telle sorte, qu'il devient difficile de reconnaître la diversité des origines et des frontières, s'il y a lieu Même au niveau linguistique, bien que le Berbère prévale sur l'Arabe dans le parler quotidien, la communication se fait dans les deux langues sans grand blocage, du fait que chaque groupe maîtrise les deux parlers.
Actuellement chez les Beni Snassen, les populations revendiquent l'appartenance à la tribu plus en terme d'une revendication ethnique d'identification.
Les groupes non aotochtones représentent une minorité dans les tissu social des Béni Snassen. Ces étrangers se sont intégrés à la tribu des Béni Snassen dans des périodes historique différentes.ils ont acquis une place importante dans la société locale. ces groupes se composent de:forgerons, de musiciens, de khammassats, (métayers), d'esclaves, de bergers et de groupes sacrés de chorafa (saints) et conférés maraboutique. Actuellement, des centaines d'ouvriers agricoles migrants se sont installés à Berkane d'une façon définitive.
L'intégration sociale de ces groupes impliquent la conformité de leurs comportement avec ceux du groupe dominant. les mêmes groupes se sentent profondément unis avec la tribu des Béni-snassen quand celle ci est confrontée avec l'extérieur.cette structure segmentaire n'exclut pas la revendication de chaque groupe d'une diversité d'origine et des processus, parfois contradictoires, de fusion ou de séparation.

c) L'évolution socio-démographique dans les Béni snassen:
En 24 ans, la population des Béni-snassen s'est multiplié par deux en passant de 48.063 personnes en 1936 à 96.296 en1960. cette progression correspond à un taux de croissance annuel moyen de 3% de 1936 à 1952 et de 5,5% por la période de 1952-1960.
les trois derniers recencement dégagent un certain nombre de tendances importantes.

1) Comparaison des données de recencement de 1960-1971 et de 1982:
Années Population nombre urbaine% population nombre rurale% total nombre recencement%
1960 32.365 33,6% 63.931 66,40% 96.296 100%
1971 53.937 38% 88.660 62% 142.597 100%
1982 101.088 53% 90.198 47% 191.286 100%

le taux de croissance annuel de la population locale est le même à l'échelon national.Mais le plus frappant dans ce tableau est le taux de croissance de la population urbaine. Elle est passée de 33.6% en 1960 à 53% en 1982.Les compagnes des béni snassen se vident de leur population au profit de la ville.
2) La structure d'âges:
l'exploitation des résultats d'un échantillon de 20% de la population du territoire des Béni snassen selon le recensement de 1982 montre des tendences qui correspondent dans une large mesure à ceux publiés au niveau national (53% de la population Marocaine ne dépasse pas 20 ans).
En effet, l structure par âge est la suivante:
-51% ont moins de 20 ans.
-57% ont moins de 25ans.
-6% seulement ont plus de 60 ans.
la jeunesse de la population engendre des besoins nouveaux en matière d'infrastructure socio-culturelle et urbaine que la ville n'arrive pas a satisfaire à temps. De cette jeunesse, émergent également les candidats potentiels à l'émmigration.

les ruraux dans leur espace socio-géographique:
En 22 ans, la population a dimunié de 19%, ce qui montre l'ampleur du phénomène migratoire et de l'exode rural. ceci est le résultat de décloisonnement de la société traditionnelle et du déplacement de l'activité agricole et industrielle des campagnes vers les centres urbains. les maisons sont, en général, d'une construction soigné, en pierres et non en torchis, Mais ces regroupements ne jouissent pas d'une infrastructure urbaine adaptée.

D) Le fait urbain:
La ville en se développant, aux détriment de l'espace urbain rural, provoque son éclatement. l'évolution urbaine est considérable, la seule ville existant dans le Nord-Est du Maroc était la ville d'oujda. Celle-ci représentait le centre commercial et l e siège du pouvoir central. souvent, elle était le lieu refuge des populations détribalisées ou chassées par les tribus des alentours. cependant, la division de l'espace géographique n'était pas axé autour de la dichotomie ville/campagne mais plutôt plaine/montagne.c'estdans la complémentarité de la plaine et de la montagne que le groupe tire les moyens nécessaires à son existance. Chaque groupe occupait l'espace dans le sens de la longueur de la montagne jusqu'à la plaine.
La ville d'oujda comptait 4000 à 5000 habitants en 1844. Par contre en 1910, c'est à dire trois ans après son occupation militaire Françaises, la population a atteint 6500 habitants.Cinquante ans après (1951), la population s'est multipliée par 12,5 soit 80.546 habitants dont 12.880 Européens.Actuellement elle atteint 260.000 habitants.
1) l'urbanisation dans la société des Béni snassen.
Le développement de l'agriculture dans les Triffa et l'exode rural ont favorisé la création de centres urbains importants. Ce sont d'anciens "villages de colonisation". Les principaux sont: Berkane, Ahfir, Aklim, Saidia, et café Maure récement. Leur population a connu une croissance considérable pendant l'indépendance suite aux flux d'exode rurale et migratoires.

Croissance de la population urbaine:
villages 1926 1936 1951 1960 1971 1982 1994
Berkane 3.265 3.612 8.399 20.469 39.015 75.000 77.026
Ahfir 1.891 2.569 4.249 10.791 12.393 17.161 -
La croissance urbaine matérialise la décroissance de la campagne. le peuplement européen de la ville de Berkane pendant le protectorat a eu un effet régulateur et stabilisateur du phénomène d'exode rural. La ville, lieu de résidence des européens, reproduit aussi la division sociale du travail.
Avec l'indépendance, la pression démographique et le changement des mentalités et des représentations, la rupture du relatif équilibre antérieur devient inévitable.La mobilité sociale après l'indépendance, s'explique par le vide laissé par le départ des européens et les nouvelles restructurations du paysage socio-politique. En effet, les facteurs les plus importants, à notre avis, dans le changement de mentalités par rapport à la ville en général et la ville de Berkane en particulier, sont les suivants:
-Tout d'abord une partie de la population est devenue propriétaire des immeubles et terres autrefois sous la propriété des colons. Ceci a entrainé leur déplacement vers la plaine.
-Puis la répartition des lotissement domaniaux pour récompenser quelques membres de la résistance a eu le même effet non seulement sur leur mobilité mais aussi sur leur voisinage.
-L'intégration de plusieurs personnes dans les différents services (Administration, Police, Gendarmerie, Armée, Enseignements...etc) du jeune Etat, ces fonctions sont du domaine de la ville.
-Nomination des anciens leaders à la tête de l'administration locale.
-La crise de plus en plus profonde des campagnes est la paupérisation des paysons.
Dans les dix dernières années, la population de Berkane a presque doublée. Partagées entre la ville d'oujda au nord et la plaine des triffa au sud, les Béni-Snassen subissent le poids et l'influence de la ville. les premières migrations vers les villes étaient d'abord essentiellement masculines en quête d'un travail, pendant que le lignage subsistait dans la montagne. l'enquête de P-Azam sur l'émigration temporaire au Maroc oriental en 1951, révèle qu'en 1949, la proportion des migrants des Béni-Snassen vers l'Algérie était de 41,5% et 30,7 vers la ville d'oujda pour travailler dans les services et les mines de de houille de Jerrada et tuisint.

Les travaux de mise en valeur de la plaine des Triffa suite au Barrage Mohammed V a produit une extension des superficies irriguées et a donné un nouvel élan à l'exode rural. la concentration des fonctions d'éducation (écoles...) de confort (eau, électricité), des services administratifs et publics ainsi que le développement des industries agros-alimentaires ont subordonné l'espace rurale à l'espace urbain.

La zone de Berkane est à la fois une zone qui transfert des flux de migrants vers l'étranger mais qui attire également une main d'oeuvre considérable de l'intérieur du Maroc. Berkane est également confrontée à ces migrations saisonières ou occasionnelles dont une bonne partie deviennent définitives. la réussite sociale, motivée par un désir de promotion sociale a engendré une vaste mobilité géographique.

2) Les carctéristiques de l'urbanisation:
Dans ce vaste tissu urbain, il y a des survivances tribales ou rurales. Ainsi, tous les quartiers de la ville ne bénéficient pas des équipements urbains tel que l'éléctricité et l'eau. Certains quartiers sont reconstitués comme des douars tels q'on peut en trouver à la campagne avec des activités rurales; élevage des poules, des lapins sur les toits des maisons et parfois même des brebis et des chèvres. c'est le transfert du douar dans la ville.
Souvent dans les quartiers périphériques de la ville de Berkane (le centre de la ville est l'ancien village européen), Les populations appartiennent à la même tribu.Il se produit d'anciens regroupements dans la ville.l'annonymat n'est pas très répandu pour ne pas dire inexistant.
Le développement de la scolarisation des jeunes filles et des garçons dans des établissement mixtes et leur professionalisation décloisonnent les frontières entre les deux sexes.
Enfin, le village est, en quelque sorte, transporté vers la ville. Le déplacement des hommes et des femmes vers la ville n'implique pas une transformation totale des populations rurales. De plus, les ruraux se retrouvent dans l'obligation d'intégrer les nouveaux processus sociaux et économiques modernes, d'ou leurs nombreuses crises d'adaptation.
Pour conclure, ce dossier donne un aperçu global sur l'histoire et les faits sociaux de la société locale. Des éléments importants apparaissent:

-l'unité territoriale de la zone,
-Subordination du rural à l'urbain,
-Transposition de la commune à la tibu,
-L'unité linguistique,
-Décloisonnement de la société locale,
-Ancienneté des phénomènes migratoires et de leur intégration dans la zone,
-Aspiration des populations à la modernité.
Les potentialités agricoles de la région de Berkane

SITUATION GEOGRAPHIQUE:

La région de Berkane est située à l'extrémité nord du Royaume du Maroc et s'étend sur une superficie de 120.000 ha. La zone est limitée au nord par la méditérannée, à l'est par l'oued kiss (frontière avec l'Algérie), au sud par la chaines de montagnes des Béni-Snassen et à l'ouest par l'oued Moulouya.

-POPULATION

-Population totale: 214.000 Habitants
-Population rurale: 90.000 Habitants

Données climatiques:
Le climat de la région est de type méditéranéen, semi aride, caractérisé par une pluviométrie moyenne annuelle de 350 mm avec des variations intrannuelles.
Les températures moyennes annuelles varient entre 17,6°c et 20,5°c à Berkane
Ressources en eaux et équipement hydro-agricole
Les eaux de surfaces sont constituées essentiellement par les apports de l'oued moulouya (moyenne de 800 M de m3/année). Ces eaux sont régularisées par le barrage Mohammed V et barrage Machrâa Hammadi.
Les eaux souterraines sont constituées par la nappe phréatique des Triffa qui est exploitée à un niveau d'environ 70 millions de M3 (plus de 1000 puits équipés).
La superficie équipée en grande hydraulique à s'élève 36.060 Ha quasiment en gravitaire.

Répartition des terres:
-Superficie totale: 120.000 Ha
-Superficie irriguée: 40.000 Ha
-Bour favorable: 25.000 Ha
-Forêts: 30.000 Ha
-Parcours + Incultes: 25.000

Cultures pratiques
Le programme de culture pratiquées se caractérisent par la diversification des productions. avec prédominance des plantations fruitières, notament les agrumes dont la célèbre climentine de Berkane.
Les principales cultures en irriguées sont en Ha:
Arboricultures
-Agrumes : 11.000
-oliviers: 1.500
-Abricotiers: 1.000
-Néfilier : 200
-vigne ; 1300
-Autres: 300
Maraichage
pomme de terre: 3500
Haricot :1000
Tomate :500
Artichaut:300
Melon+pastèque: 300
Fève + petit pois 1000
Autres: 1400

Céréales : 8000 Ha
Cultures indusrtieles: 2500 Ha
En zone bour, deux orientations prédominent, d'une part l'intensification de la céréaliculture et d'aure part l'extension des plantation d'olivier.
Production animale:
Le cheptel élevé au niveau de la région est constitué par:
Bovins : 24.000 têtes
Ovins : 80.000 têtes
Caprins: 15.000
Equidés: 7.000 têtes
Volailles: 800.000 têtes
Ruches: 3.400 têtes
Structure d'encadrement des agriculteurs:
En matière d'encadrement et de vulgarisation, loffice régional de mise en valeur agricole de la Moulouya dont le siège est situé à Berkane joue un rôle important dans ce domaine. Il dispose dans la zone de Triffa de deux stations expérimentales et de neuf centres de mise en valeur groupés en deux subdivisions.
Organisation professionnelle:
10 coopératives de la réforme agraire
09 coopératives laitières
07 coopératives de conditionnement d'agrumes
06 Associations des usagers des eaux agricoles
02 coopératives avicoles
01 coopérative apicoles
01 Association des producteurs des plantes sucrières
02 délégations régionales (ASPAM et ASPEM)
Agro-industrie

La zone de Berkane dispose d'une infrastructure importante:
-17 stations de conditionnement d'agrumes d'une capacité totale de 100.000 T/an
-01 sucrerie mixte (sucrafor), située à Zaio, d'une capacité de 3.000 T/j de bettraves et 1.000 T/j de cannes à sucre.
-01 coopérative laitière (SOCOLMO), implantée à Oujda, d'une capacité de 70.000 T/j.
-01 unité de surgélation et de déshydratation (SICOR) actuellement non fonctionnelle.
-01 unité de transformation (COMAR) d'une capacité de 6.000 t/an
-01 cave vinicole d'une capacité de 390.000 HL/an
-05 entrepôts frigorifique d'une capacité de 17.000 T.
-01 minoterie d'une capacité de 25.000 T/an
-02 moulins de niora et de oléorésine d'une capacité de 10.000 T/ha de piment sec
-01 unité de production de poissons(Société aquacole de la Moulouya) d'une capacité de 260 T/an de poissons et crevettes.
TRANSPORT: l'infrastructure routière est importante.
Le chemin de fer touche Oujda à 60 km de Berkane, et les lignes aéeriennes: celle d'angad à 50 km et l'aéroport d'Elaroui à 100 km de la ville de berkane.
Le port de Nador à 80 km de Berkane auquel s'ajoute celui de cap de l'eau de melilia et de Saidia.

Banques: Le réseau banquaire et financier est bien représenté au niveau de la région. Il comprend les banques suivantes: Crédit agricole -BP- BMCI -BMCE- BCM -SGMB- CREDIT DU MAROC -CIH- wafa banque.
Les opportunités d'investissement
et de partenariat dans le domaine
agricole et agro industrie

La zone de Berkane dispose d'un potentiel de production agricole important et diversifié et jouit d'une situation géographique interessante grace à sa proximité de l'Europe et du Maghreb.
Cependant plusieurs contraintes continuent à entraver le bon développement dans notre zone .
Les agriculteurs de de la zone de Berkane espèrent recevoir un appui dans le cadre de la coopération "Migration et co-développement" afin de pouvoir surmonter certaines de ces contraintes.
Promotion de la femme rural.
Le projet migration et co-développement doit veiller à l'association de la femme rurale de Berkane au processus de développement par la création de micro projets. ceci permet d'alimenter la trésororie familiale et de diversifier les sources de revenus des ménages agricoles, et donc de contribuer à la fixation des populations dans le monde rural.
Plusieurs types de projets générateurs de revenus pevent intéresser la femme rurale de Berkane:
-Cofection
-Petites entrprises agro-industriels.
-Petit élevage de lapins, de dinde, etc..
-Apiculture.
-Artisanat
-Formation-Education
-Petits commerce
Partenariat et recherche du marché
Malgré les grandes potentialités climatiques et pédologiques de la zone de Berkane en matière de divertification de la production végétale et en dépit de l'importance de la l'infrastructure d'exportation existantes (stations de conditionnement, ports, aéroports,etc...) les agrumes constituent l'essentiel des produits exportés au niveau de la zone.
La recherhe de partenariat entre les agriculteurs Berkanais d'une part et les immigrés ou étrangers d'autres part, peut jouer un rôle important dans le développement des exportations de produits agricoles et de produits de mer, notament: l'artichaut, l'asperge, les produits surgelés (haricots vert, le choux brocoli, etc...) la niora séchée, le piment moulu, les plantes florales et médecinales, la fleur coupée, les anchois et autres produits de mer.
Le partenaire Berkanais fournira la terre, l'eau, la main d'oeuvre etc... alors que le partenaire Européen ou Marocain émigré peut contribuer au financement de la production, à l'apport de technologie et surtout à assurer les débouchés de production à l'étranger par la recherche des marchés
La Coopération "Migration et coodéveloppement" peut jouer un rôle intéressant dans l'étude de ces possibilités de partenariat et le rapprochement entre les partenaires.
Action dans le domaine des agrumes

Le périmètr des triffas soufre de plus en plus du problème de pénurie d'eau à cause d'une part, à l'envasement continue du barrage Mohammed V, et d'autre part, au rythme élevé d'extension de plantations notament d'agrumes.
L'incitation des agriculteurs à utiliser des techniques d'irrigation localisées (goutte à goutte) est de plus en plus convaincante.
Malgré les subventions de l'Etat aux matériels en irrigation localisée les superficies actuellement équipées restent minimes à cause de la chereté de ces équipements surtout pour les petites exploitations agricoles.
La création d'un fond d'appui à l'acquisition du matériel d'irrigation localisée est d'un intérêt capital pour la zone de Berkane.
Le verger agrimucole de Berkane souffre, en outre, du problème de veillissement et de non diversification. Ainssi l'aide qu'on peut apporter aux petits agriculteurs pour le rajeunissement et la reconversion de leurs vergers contribuera au développement agricole de la région.
Finalement la création d'une pépinière moderne capable de fournir des plants d'arbres diversifiés et indemne de maladie comblera un manque dans ce domaine.
Appui à la création de micro-projet
Avec l'accroissement démographique, la pression de la population sur les terres agricoles s'accentue. Ce qui fait qu'un grand nombre de jeunes ruraux son actuellement au chômage ou travaillent seulement pendant des périodes limitées. Ceci constitue une base pour l'émigration vers la ville de Berkane et vers l'Europe.
L'appui au micro projet au niveau des exploitations agricoles ou en milieu rural en général, peut ralentir énormément ce processus.
Une multitude de micro projet peut être conçue aussi bien pour les diplomés en agriculture que pour les fils d'agriculteurs.
A citer à titre d'exemple:
-Petit élevage: lapin, dinde, etc
-Elevage de bovins laitier, d'ovins
-D'apiculture
-société de service de mtériel agricole
-Petit commerce en milieu rural
-Revendeur d'intrants
-Petites sociétés de curages de caneaux d'irrigation
-Création de petites entreprises d'équipement de matériel d'irrigation localisée.
-Fromagerie...etc
-
AGRO-INDUSTRIE
L'infrastructure agro industrielle dont dispose la région de Berkane quoique importante pourra gagner à être plus diversifiée.
Une huilerie, une conserverie d'olives et une unité de transformation d'abricots font défaut au tissu agro industriel de la région.
-Création d'une unité de transformation d'agrumes (jus de confiture) .
-Création d'une unité d'aliment de bétail vue l'importance du cheptel et du secteur avicole dans la région.
-l'installation d'abattoires industriels
-renforcement de la zone entrepôt frigorifique
Actions diverses:
La zone rural de Berkane dispose d'un milieu naturel favorable au tourisme rural:grottes, forêts montagnes, mer...etc
La création d'auberge, de centre d'acceuil et l'organisation de voyages, peut animer beaucoup ce domaine.
l'appui à l'utilisation de biogaz, de l'énergie solaire et éolienne peut contribuer à l'éléctrification du milieu rural et fournir l'énergie nécessaire aux activités domestiques. ce qui peu améliorer les conditions de vie des agriculteurs et réduire les flux d'émigration.
La création d'un fond aidant les émigrés à acquérir les terres agricoles dans le cadre de la privatisation qui s'opère actuellement au Maroc surtout que la zone de Berkane dispose de beaucoup de terre appartenant à l'Etat et qui seront touchés par la privatisation.

Rachid
i
30 janvier 2004 16:25
smiling smiley on peut avoir aussi le nombre de cinémas?
Les lieux de loisirs, les parcs, les boites de nuit, les restaurants, les festivals?

imad
h
hmb
2 février 2004 22:08
salut tlm,

slider excuse moi, tu sorts de Berkane, berkane est une petite ville, une circulation tres dangereuse à cause des velos moteurs nous la traversons pour aller Nador/ oujda, bien, j'appreci le topo sur berkane. bravo monsieur.

hannou, Nador
b
3 février 2004 13:21
salut bellacoco,

moi aussi je suis de berkane.
tu parais bien connaitre la ville. tu y a vecu longtemps?
ou tu vis maintenant?

amicalement

4 février 2004 11:19
nan je ne vie pas à berkane, j'habite en france mais berkane c'est la ville de mes vacances (et ses alentours, oujda saïdia, tafourhalt) ... c'est le top !!
b
4 février 2004 12:15
il est vrai que la naturee est trop belle. le ciel de berkane est unique. j'ai jamais vu plus haut et plus beau. l'air y est specialement bon.
malheureusement la ville s'est qd-meme degradee. puis le maroc oriental reste une region marginalisee.
pourtant berkane et sa region tient bon. je ne voudrais pas la confondre avec oujda et nador. c'est vraiment different.

t
16 novembre 2014 22:55
j adore les berkanais bni snasen tahya aragada
J
17 novembre 2014 21:16
Citation
hmb a écrit:
salut tlm,

slider excuse moi, tu sorts de Berkane, berkane est une petite ville, une circulation tres dangereuse à cause des velos moteurs nous la traversons pour aller Nador/ oujda, bien, j'appreci le topo sur berkane. bravo monsieur.

hannou, Nador

Exact, un de mes proches vient de se faire renverser.
L
18 novembre 2014 11:10
Citation
impulsion a écrit:
j'ai vécu une année et demi dans cette vilkle
La ville de la clémentine, rien d'intéressant dans la ville elle m^me mais alors R I E N
Dans les environs il ya tafouralt un coin de paradis avec des montagnes verdoyantes et des chutes d'eau
Essaidia est une station balnéaire qui est trés bien
la ville se trouve à la frontiére avec l'algérie 30 KM de la frontire en passany à Ahfir 50 km de oujde et 80 de Nador si mes souvenirs ne me trompent pas
Si elle est considérée comme riche c'est grace au fleuve melouya qui passe à côté et à la politique des barrages et de l'irrigation
Elgarrouj est natif de cette ville et d'ailleurs je n'ai jamais vu autantde salles de sport dans une petite ville (faut dire qu'il n'y a absolument rien d'autre à faire

tu as bien résumé !! 20/20

je suis de la bas....
 
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