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Conflit du Sahara: A l’origine, une concession
V
15 novembre 2005 16:36
Cinquantenaire de l’Indépendance

Sahara: A l’origine, une concession

· Nous avons accepté de récupérer le territoire de l’Espagne par morceaux

· Autodétermination, peuple sahraoui… des expressions nées aux années 60!

DANS le Sahara aussi, le Maroc récolte les dégâts engendrés par les premières décisions de l’après-indépendance. C’est parce qu’il a accepté le principe d’une récupération par étapes qu’il peine maintenant à libérer la dernière et la plus grosse tranche (266.000 m2). L’Espagne nous a rétrocédé Terfaya en 1958 et puis Sidi Ifni en 1972. A l’époque, Madrid appelait toute la zone saharienne «l’Afrique occidentale espagnole». Le Maroc a accepté de négocier le dossier par étapes, visiblement pour ne pas trop froisser Franco, qui a refusé de reconnaître Ben Arafa comme Roi du Maroc à la place de Mohammed V. «A cela, il faut ajouter des susceptibilités personnelles entre le général espagnol, dénigré par les dirigeants européens, et un Hassan II très apprécié des cercles diplomatiques», souligne Larbi Messari.
L’intervention de l’ONU en 1964 et son rejet de la souveraineté espagnole sur les territoires ne régleront pas la question. C’est à cette époque que sont nées ces fameuses expressions onusiennes qui donnent maintenant des cauchemars aux officiels marocains: le peuple sahraoui, les parties concernées, l’autodétermination... Faut-il le rappeler, ce dernier mot a été introduit par le Maroc. A cette époque politiquement mouvementée, le Royaume ne savait pas qu’il s’était fabriqué la corde qui allait le ligoter.
L’Algérie, fraîchement libérée, s’en mêle. Et c’est parti pour une longue bataille politico-économique. L’Espagne ne voulait pas lâcher un territoire riche en minéraux et hydrocarbures.
En toute logique, le Maroc pouvait tirer profit de cette période qui a connu des mouvements d’indépendance en masse. Ce n’était pas le cas. Le dossier traîne encore à l’ONU. Toujours dans son volet décolonisation certes, mais vis-à-vis du Maroc au lieu de l’Espagne.
Dans son livre «Au Nom de l’Algérie»(3), Mohamed Lebjaoui, un des fondateurs du Conseil de la Révolution algérienne, soutient que Boumediane s’attachait au principe de l’autodétermination dans le but caché mais réel de parvenir à la création d’un Etat sahraoui indépendant dont il aurait été le protecteur avant de l’annexer. «Le phosphate et l’accès à l’Atlantique lui donneraient alors l’aura internationale dont il ne cesse de rêver».
Ce défenseur de la lutte antifranquiste, comme il se définit, décrit Boumediane sous ses pires attributs tout en prenant la défense du Maroc. Pour lui, «le Sahara occidental ayant été restitué à la mère patrie, le motif même de la discorde cesse d’exister. C’est du moins l’exigence du bon sens, de la raison, de la logique et du sentiment tout à la fois». «Il existe en effet de très nombreux documents qui prouvent la souveraineté marocaine sur le Sahara avant 1904», dit-il citant des traités avec les rois de France Louis XIII, Louis XIV et Louis XV et aussi des rois d’Espagne Don Carlos III et Don Carlos IV, dit ce politicien connu pour ses écrits sur la révolution algérienne. La Marche verte qui fut, il faut l’admettre, une idée ingénieuse de Hassan II, allait mettre le Maroc dans une position de force. Franco, malade et affaibli, décide de se retirer entre 1975 et 1976. Ce qui ouvre la voie au partage entre la Mauritanie et le Maroc: deux tiers/un tiers.
Mais le mal était déjà fait. Le Polisario se proclame République en 1976. Ce qui était à l’origine un simple mouvement estudiantin nationaliste (Mustapha El Ouali, Omar El Hadrami, Mokhtar Oul Daddah…) allait se transformer, faute d’écoute marocaine, en un groupe de mutins à la solde de la Libye et puis de l’Algérie. La guerre éclate. L’ONU se saisit du problème, décrète le cessez-le-feu et appelle à un règlement pacifique. Depuis, c’est l’avalanche des résolutions. Au départ attaché à un référendum consacrant sa souveraineté, le Maroc en est maintenant à galérer pour faire accepter son idée d’autonomie élargie. Le dossier a traîné sur les bureaux de 4 secrétaires généraux de l’ONU: Kurt Waldheim (1972-1981), Javier Perez de Cuellar (1982-1991), Boutros Boutros-Ghali (1992-1996), et actuellement Kofi Annan. On en est maintenant à discuter d’une cinquième voie, toutes celles qui ont précédé ayant échoué. Sous Basri, le caractère de sacralité a été tellement amplifié qu’il a abouti à des dérapages dans la gestion sécuritaire, au grand bonheur du Polisario et de l’Algérie.


source : [www.leconomiste.com]

V
15 novembre 2005 16:37
je me suis permis de changer un peu le titre de 'sahara : à l'origine ......' à 'conflit du sahara : à l'origi......'
b
15 novembre 2005 16:58
Si le maroc n'avait pas fait de concession on aurai pas eu ce prob actuallement



Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/11/05 21:35 par webmaster.
a
15 novembre 2005 17:59
et encore, c est pas demain la veille pour une solution de ce probleme.
V
15 novembre 2005 18:55
belamdini a écrit:
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> Si le maroc n'avait pas fait de concession on
> aurai pas eu ce prob actuallement
>
mais est ce que le maroc avait les moyens de refuser de faire cette concession en ce temps????

moi j'en doute , il a pris ce qu'on lui a donné , et il a attendu .....






Modifié 1 fois. Dernière modification le 15/11/05 18:55 par Vador.
b
15 novembre 2005 20:37
les elation internationnal ça change!
i
15 novembre 2005 21:31
Vador,
Et vous allez rentrer chez vous, comme l'Espagne l'avait fait avant vous. C'est juste une question de qque mois...
V
15 novembre 2005 21:43
ighoffar a écrit:
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> Vador,
> Et vous allez rentrer chez vous, comme l'Espagne
> l'avait fait avant vous. C'est juste une question
> de qque mois...

ca va t'a balancé ta phrase , maintenant va jouer ailleurs .........[img]http://img418.imageshack.us/img418/6726/fingerfing064if.gif[/img]


 
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