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Bien qu'ayant dépassé la trentaine, je me rends compte qu'en moi sommeille toujours une petite fille frêle et sans aucune foi en ses compétences et acquis. Bien que n'ayant jamais eu le courage de faire le bilan complet de ce qu'a été ma vie jusque-là, je peux que j'arrive à voir est que j'accumule les échecs et les frustrations.
Je me berce toujours de l'illusion de changer un jour et de pouvoir enfin affirmer ma présence et mes choix. Mais est-ce vraiment faisable?. Quand on n'a pas été éduqué de telle sorte à avoir confiance en soi?. Quand dans sa tendre enfance, le message clair était "Tais-toi!" et l'attitude celle d'un isolement indifférent?. Est-ce possible de "changer" quand on trimballe un lourd conditionnement?

Bien oui c'est possible. Il ne faut pas perdre espoir. Déjà que tu admettes que tu as un problème de confiance en soi, c'est un grand pas.

Pour le reste, tu pourrais avoir besoin de l'aide d'un psycho-thérapeute si les livres grand-public ne t'apportent pas d'amélioration. Si tu fais un tour en librairie dans la section psychologie, tu vas trouver des tas de livres pour se forger une confiance en soi. C'est un problème de société depuis des années, tu n'es pas la seule dans ton cas et beaucoup s'en sortent.

Pour terminer, je te laisse sur une phrase qui a été populaire ici au Québec il y a quelques années :
Je suis bonne, je suis belle, je suis fine, je suis CAPABLE

salam,
j'ai lu ton message oum_sarah et je te remercie infiniment pour ton proverbe car j'ai besoin de qlq chose comme ça pour avancer malgré les obstacles.

Salam,

Comme tu l'as dit tu n'es plus une petite fille, et aujourd'hui c'est toi même qui te met des obstacles. y'a t'il encore quelqu'un qui te dit "tais toi" dans ton entourage?
Il faut que tu te pousses, que tu ailles en avant de tes peurs, pourquoi les autres y arriverai et pas toi? Qu'à tu en moins par rapport aux autre?
Il ne faut pas avoir peur de dire se que tu penses, même si tu ne penses pas comme les autres ses ton droit. Tu as le droit d'avoir tes idées, tes gouts, tes envies, commence par te mettre ça dans la tête et essaye de t'affirmer.


Alors place t'a confiance en Allah et fonce!!!



Modifié 1 fois. Dernière modification le 02/08/08 21:57 par malika_malika.

Citation
UneAutre a écrit:
Bien qu'ayant dépassé la trentaine, je me rends compte qu'en moi sommeille toujours une petite fille frêle et sans aucune foi en ses compétences et acquis. Bien que n'ayant jamais eu le courage de faire le bilan complet de ce qu'a été ma vie jusque-là, je peux que j'arrive à voir est que j'accumule les échecs et les frustrations.
Je me berce toujours de l'illusion de changer un jour et de pouvoir enfin affirmer ma présence et mes choix. Mais est-ce vraiment faisable?. Quand on n'a pas été éduqué de telle sorte à avoir confiance en soi?. Quand dans sa tendre enfance, le message clair était "Tais-toi!" et l'attitude celle d'un isolement indifférent?. Est-ce possible de "changer" quand on trimballe un lourd conditionnement?

salam

tu as eu une education comme bcp en eu.
la loi du "tais-toi" et du "tu vaux rien" et surtout du "qu'en pensent les gens?" qui va t'asservir à jamais aux regard de la societé.
l'estime de soi se devellope et elle se base sur l'acceptation de soi, de ses defaults, de ses qualités...
il s'agit de se dire soit-même: je ne suis pas de trop, j'ai ma place ici, je sais faire des choses, j'ai des qualités.
tu as été un peu "conditionnée' par ce que tu as pu entendre sur toi. pour "changer", il faut se creer soit-même d'autres schemas de pensée où on n'est plus le "vaut-rien", l'incapable, ect ect...

comment?

un jour, tu te lève, et durant toute la journée, t'essaie de n'avoir que des pensées positives sur toi. tu abolie tout mot comme "fatigué", ou "j'en ai marre" ou "je suis nulle", ou "comment on va me regarder"....
tu te nourris de pensées positives comme "je suis belle,j'ai confiance en moi, je suis capable, je suis bien", ect ect : tu repette ces mots positifs dans ta tête et tu verras inchaAllah que tu deviendras ce que tu pense être...c'est la methode Coué qui a fait ses preuves en psychiatrie et en psychologie cognitivo-comportementale bien que le nom de "Coué" ne soit celebre...

c'est le cerveau qui commande le comportement (surout inconscient) et donc pour changer le comportement, il faut passer par la pensée qui doit être epurée.
de mon côté, la religion m'aide bcp.
-elle m'enseigne qu'il faut que Dieu aime le travail: inna al'amalou 3ibada.
-surtout le travail BIEN FAIT: ahsinou inna Allahou youhibou almouhsinnin. de ce fait, j'essais de bien accomplir mon role sans me soucier que j'en fait trop ou de ce que pensent ceux qui disent que je vis que pour le boulot.
-qu'il ne faut pas être timide et avoir peur de poser des questions: il y a un hadiths qui dit que le sot est celui qui a peur de poser des questions par peur du ridicule: il est sôt car ainsi il n'avance pas...
- qu'on a été crée pour un but: "afahassibtoum annama khala9nakoum 3abatha wa annakoum ilayna la tourja3oun". ainsi il ne faut pas perdre son temps à se regarder dans la glace et se demander si on a une place sur Terre et si on vaut autant que les autres: on a une place que Dieu nous a donné, on a une vie qui a un but, ON N'EST PAS DE TROP!
- il faut penser au bienfait de son Siegneur et le PROCLAMER (mais bon, j'ai appris que ça veut dire "se la raconter": Thoumma bi ni3mati rabouka fa haddith!
dans notre societé, certains parlent au minimum des bienfaits. tout le monde cherche à se rabaisser soit pour pas attirer el3ain, soit pour pas avoir l'air de se montrer, soit par "pudeur". comment peut-on être heureux si on se rend pas compte de tous les bienfaits qu'on a???!!!à force de faire des euphemisme, on fini par croire qu'on ne vaut "rien" et qu'on n'a "rien".
-elle m'apprend aussi à vouloir aux autres ce que je veux pour moi-même. comme j'ai besoin d'avoir confiance en moi, surtout pour prendre des decisions graves, j'ai tendance à valoriser les autres et en les valorisant, je me trouve valoriser.

je t'explique là mon parcours pour "m'accepter".je ne te dis pas de la suivre forcement...

par ailleurs, j'imagine aussi que les gens ne sont que des cerveaux ambulants avec de la viande, des nerfs, ect..bref des machines et ainsi ça leur enlève tout "importance" capitale.


j'espère ne pas avoir été longue et que mon message t'as pu aider "un peu".

salam



Modifié 1 fois. Dernière modification le 02/08/08 23:38 par noujoum-samae.

Citation
UneAutre a écrit:
Bien qu'ayant dépassé la trentaine, je me rends compte qu'en moi sommeille toujours une petite fille frêle et sans aucune foi en ses compétences et acquis. Bien que n'ayant jamais eu le courage de faire le bilan complet de ce qu'a été ma vie jusque-là, je peux que j'arrive à voir est que j'accumule les échecs et les frustrations.
Je me berce toujours de l'illusion de changer un jour et de pouvoir enfin affirmer ma présence et mes choix. Mais est-ce vraiment faisable?. Quand on n'a pas été éduqué de telle sorte à avoir confiance en soi?. Quand dans sa tendre enfance, le message clair était "Tais-toi!" et l'attitude celle d'un isolement indifférent?. Est-ce possible de "changer" quand on trimballe un lourd conditionnement?

oui, il y a plusieurs moyens, l'acquisition d'un savoir, d'une langue, d'une science... en fait parti

oua Allah oua3lem

je pense que tu n as pas encore fait le sevrage de ton enfance tu es encore sous l emprise de tes parents qui ont tout fait ta place sans jamais pensé a te regarder et te considerer comme un etre qui va grandir et qui volera se ces propres ailes tu n est resté qu une petite fille a leurs yeux il est le probleme c est qu il ne t ont pas aidez a grandir ils ne t ont pas sevré ca me fait rappeler le complexe d oeudipe la relation parents et enfants y a des parents qui ont du mal a faire grandir leurs enfants et des enfants qui ont du mal a se detacher de leurs parents c est ce cordon ombilicac qu il faut casser pour que par la suite tu pourras enfin te voir comme un adulte comme la chenille et le papillon