Les sévices, l'exploitation sexuelle et la participation à la traite de personnes auxquels se sont livrés certains soldats des Nations unies chargés de maintenir la paix en République démocratique du Congo (RDC) scandalisent les États-Unis, a dit un haut responsable du département d'État à l'occasion d'une déposition devant la sous-commission de la Chambre des représentants chargée de l'Afrique, des droits de l'homme dans le monde et des organisations internationales.
Les Nations unies, a dit M. Kim Holmes, secrétaire d'État adjoint chargé des questions liées aux organisations internationales, doivent faire davantage afin de garantir que les atteintes qui ont récemment été mises à jour, ne se reproduisent jamais.
M. Holmes avait été convoqué afin de partager avec les parlementaires les informations dont il disposait au sujet des actes dont sont accusés certains Casques bleus de l'ONU faisant partie de la MONUC (Mission de l'Organisation des Nations unies en République du Congo).
Qualifiant ces actes de « répréhensibles », M. Holmes a rappelé que la grande majorité des Casques bleus de l'ONU « accomplissent leur tâche de façon honorable dans des conditions dangereuses et difficiles. Certains, tels que les neuf Casques bleus du Bangladesh qui ont été tués au Congo le 24 février, ont fait l'ultime sacrifice, celui de leur vie. »
Les États-Unis, a-t-il souligné, appuient vigoureusement la politique énoncée par les Nations unies de tolérance zéro d'abus sexuels de la part des Casques bleus et font pression sur cette institution pour garantir que cette politique soit respectée. « Nous comptons que des comptes seront rendus en ce qui concerne les atteintes qui ont été mises à jour en ce qui concerne la MONUC et d'autres missions », a-t-il ajouté. signé : acharif moulay abdellah bouskraoui.