Condoleezza Rice est attendue vendredi soir à Londres où elle participera à la réunion des six pays négociateurs sur le nucléaire iranien. Jeudi soir, la secrétaire d’Etat américaine a effectué une visite surprise à Bagdad puis elle s’est rendue vendredi à Erbil, au nord de l’Irak, pour discuter pétrole.
Avant de s’envoler pour Londres où se tient la réunion des six pays négociateurs sur le programme nucléaire iranien, Condoleezza Rice a passé la matinée à Erbil. La secrétaire d’Etat américaine est restée un peu plus longtemps que prévu dans la «capitale» du Kurdistan irakien. En raison d’un problème technique sur l’avion qui devait l’emmener en Grande-Bretagne, elle a dû attendre deux heures pour s’envoler dans un autre appareil.
Washington presse le pas du fédéralisme
Si Condoleezza Rice est venue dans cette région autonome du nord de l’Irak pour y rencontrer Massoud Barzani son président, c’était pour convaincre les hommes politiques kurdes de voter la loi sur le fédéralisme. Celle-ci va prochainement être débattue au Parlement. Lorsque ce texte entrera en application, le partage de la richesse pétrolière deviendra la règle entre toutes les régions irakiennes, qu’elles aient, ou non, des puits de pétrole.
Le Kurdistan irakien a adopté une position ambigüe sur cette question. Fin septembre, le Premier ministre de la région, Nechirvan Barzani, avait indiqué que les Kurdes voulaient rester maîtres de leurs ressources pétrolières. Nechirvan Barzani avait même laissé entendre que des pressions extérieures seraient mal venues. Elles pourraient raviver les idées d’indépendance.
«Nous pensons que le pétrole doit être une ressource partagée par l’ensemble du peuple irakien», déclarait pour sa part Condoleezza Rice, en arrivant à Erbil. «Notre point de vue, que nous avons communiqué aux Irakiens, et qui je pense est partagé par la plupart des Irakiens, est que le pétrole doit être un facteur d’unification et non une ressource qui conduirait à un pays moins uni», a encore précisé la secrétaire d’Etat américaine avant ses entretiens politiques.
Après leur tête-à-tête, Condoleezza Rice et le président Massoud Barzani ont donné une conférence de presse commune. Les journalistes présents ont remarqué l’absence de drapeau irakien aux côtés des deux autres, le kurde et l’américain. Le président Massoud Barzani a, cette fois, semblé adhérer au point de vue américain. Il a déclaré que le Kurdistan irakien «est pour une distribution équitable des ressources pétrolières sur tout le territoire national, comme cela est inscrit dans la Constitution irakienne». Il a cependant ajouté : «Le Kurdistan, comme toute autre nation, a le droit à l’autodétermination».
La force du Kurdistan, c’est son pétrole
En Irak, le fédéralisme et le pétrole font partie du même enjeu. D’ailleurs les sunnites contestent cette organisation politique car ils vivent essentiellement dans la partie ouest du pays. Désertique, elle n’a pas de pétrole. Les sunnites redoutent qu’un fédéralisme poussé au maximum, donc sans pouvoir central fort, les privent des dividendes du pétrole.
La situation est bien différente pour les Kurdes. Depuis 1991, ils gèrent trois régions autonomes, trois régions riches en or noir. Les réserves y sont estimées à 3,6 milliards de barils, ce qui représente 2,9% des réserves prouvées de l’Irak. Les provinces chiites du Sud possèdent, elles aussi, beaucoup de pétrole. L’Irak, pays membre de l’Opep, produit actuellement 2,3 millions de barils par jour.
La veille de son passage à Erbil, Condoleezza Rice a fait une brève visite à Bagdad. Dans la capitale, elle a rencontré le Premier ministre Nouri al-Maliki et des représentants de la société civile. La responsable de la diplomatie américaine a une nouvelle fois prodigué des encouragements aux leaders politiques pour réussir le processus de réconciliation. «Notre rôle est de presser toutes les parties d’œuvrer à un prompt règlement». Depuis la dernière visite de Mme Rice, le 26 avril dernier, l’Irak a connu une flambée de violence, le plus souvent contre les chiites. Chaque jour ou presque, une centaine de personnes sont tuées dans des attentats.
Essayer de faire un peu de bien........ouais Mais aprés avoir fait tant de mal , tout devient du "mal" , même le "bien" . Vient un moment où il est trés difficile de sortir d'un bourbier les mains propres . Les "bonnes intentions" du départ ne résistent pas à la réalité du terrain .
biensur apres les avoir sucé jusqu'a la moelle et ensuite les vrais proprietaires, c'est à dire le peuple irakien, peuvent en beneficier......ces americains se foutent vraiment de la G.ueule du monde
c'est d'ailleurs pour hather la redistribution que les americains sont intervenus contre les syndicats iraquiens qui luttent contre la privatisation du petrole d'iraq devenus la manne de sociétés anglo saxonne. les americains vont avoir beaucoup de choses à se faire pardonner. quel regard porterons les générations futures sur toutes ces exactions?
surtout qu'on stigmate toujours le meme peuple!!! c'est bizarre que certaines personnes les en veulent....quitte à se suicider........toute chose à une cause et une consequence......
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