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concubines ?
m
10 juin 2005 14:54
J'ai vu dans un site sur l'islam que le prophète Mohamed (saw) avait des concubines en plus de ses femmes. Est-ce vrai ou pas .

en tout cas si c'est vrai c'est très étonnant.
S
10 juin 2005 15:32
Le Prophète a eu deux concubines citées par la tradition Raïhana qui était juive convertie à l’Islam, et Maria, d’origine copte qui lui donna un fils nommé Ibrahim lequel mourut en bas âge.

+ ses 9 femmes (quelle santé!):

1 - Aïsha, fille d’Abu Bakr. Elle fut promise au Prophète quand elle avait à peine 6 ans. Elle fut sa préférée. Nous lui devons l’énoncé d’un grand nombre de Hadith. Elle est la seule dont le Coran parle à la suite de ce qui est appelé l’affaire du collier. Elle rendit l’âme en 57 de l’Hégire.

2 - Hafsa, fille d’Omar. Elle fut veuve à l’âge de vingt-deux ans de Khumaï ibn Hudhafa qui mourut à la bataille d’Uhud. Contrairement à la grande majorité des femmes de son époque, elle savait lire et écrire.

3 - Umm Habiba, fille d’Abu Sufyan. Elle était précédemment marié à ’Ubaidallah ibn Jahch et l’accompagna en Abyssinie lors de la première émigration. Elle quitta son époux qui avait embrassé le christianisme. Au moment de son mariage, son père était encore un farouche adversaire de l’Islam.

4 - Sawda, fille de Zama’. Elle était d’abord mariée à as-Sukran ibn ’Am. Elle émigra en Abyssinie pour échapper aux persécutions des païens qoraïshites. Elle avait cinquante ans lors de son mariage avec le Prophète. Elle mourut sous le règne d’Omar.

5 - Umm Salama, fille d’Abu Umayya et proche parente de Khalid ibn Walid surnommé par le Prophète " l’épée de Dieu ". C’était une femme cultivée pour l’époque et écrivait des poèmes. Elle s’expatria en Abyssinie avec son premier mari nommé Abu Salama qui trouva la mort à la bataille d’Uhud. Elle fut rappelée à Dieu en l’an 61 de l’Hégire.

6 - Zaïnab, fille de Jahch, cousine du Prophète, précédemment marié à Zaïd ibn Haritha, esclave affranchi et fils adoptif de l’Envoyé de Dieu. Les circonstances du mariage, qui eut lieu en l’an trois de l’Hégire, sont décrites dans le chapitre relatif à l’adoption. Sa mort remonte à l’an 20 de l’Hégire.

7 - Juwaïriyya, fille d’al Harith, chef païen de la tribu des Banu Mustaliq qui, à la tête de sa tribu, fut battu par les troupes musulmanes. Juwaïriyya figurait parmi les captifs. Elle se convertit à l’Islam et demanda au Prophète de l’aider à payer sa rançon en échange de sa libération. Le Messager de Dieu lui proposa de devenir son épouse, demande qu’elle accepta. Elle décéda en l’an 57 de l’Hégire.

8 - Safiya, juive de Khaïbar, convertie à l’Islam. Le Prophète l’épousa en l’an 7 de l’Hégire après la reddition de sa tribu.

9 - Maymuma, fille d’al-Harith, autre que celui précédemment cité. Ell était veuve et âgée de trente-six ans au moment de son mariage qui eu lieu en l’an 7 de l’Hégire, une année après la trêve de Hudalbiya.
v
10 juin 2005 15:38
oui c'est vrai ,il avait d'autres femmes à part ces 4epouses ,mais il faut se mettre dans le contexte de l'époque ; l'esclavage n'etait pas encore abolit ( l'islam ne pouvait pas le faire tellement c'etait repandus )et l'islam comme tu peut t'en rendre compte dans le coran , a permis à l'homme d'avoir des relations sexuelles qu'avec sa (ou ses ) femmes ,et aussi avec les esclaves qu'il possedait .
je suis d'accord avec toi que de nos jours ça parrait bizarre ,mais c'etait normal à l'époque .
n'hesite pas à poser des questions si ce n'est pas encore clair pour toi.
m
10 juin 2005 16:48
en fait pour moi avoir une concubine en plus d'avoir des femmes je le considérai comme de l'adultère chose interdite et punite par l'islam

voila pourquoi j'étais étonnée.

en tout cas merci.
S
10 juin 2005 16:50
C'est effectivement de l'adultère. Il n'y a pas d'autre mot...
S
10 juin 2005 16:53
D'ailleurs dans l'Islam, il y a eu la notion, à l'époque des combats de premiers musulmans, d'union temporaire. En gros les guerriers, loin de leurs femmes, contractaient, avec la bénédiction du prophète, des unions temporaires pour satisfaire leur libido.
e
10 juin 2005 17:09
salam,pour le mariage ,il est permis de quatre femmes, non pas par le plaisir de s'envoyer en l'air mais si la femme a déjà un enfant ,en fait c'est pour l'orphelin et non pour se faire plaisir.
S
10 juin 2005 17:36
Ah oui!! Tu peux citer les versets du Coran qui le confirme (femme divorcé + 1 enfant)?
B
10 juin 2005 17:44
Sergent Balak a écrit:
-------------------------------------------------------
> D'ailleurs dans l'Islam, il y a eu la notion, à
> l'époque des combats de premiers musulmans,
> d'union temporaire. En gros les guerriers, loin de
> leurs femmes, contractaient, avec la bénédiction
> du prophète, des unions temporaires pour
> satisfaire leur libido.


tu oublie le plus impt

le prophete (Saw) a ensuite interdit cela, il y a a ma connaissance que les Chiite qui le font encore

oua Allah oua3rlem
[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
S
10 juin 2005 17:59
Il faut arrêter de dire n'importe quoi. La polygamie existait chez les arabes avant la révélation de l'Islam. Cette religion, tout comme le judaïsme, ou le christianisme, est issue d'une culture machiste, où tout est en place pour le seul plaisir de l'homme. L'Islam a hérité de ce machisme. Les 4 femmes, ce n'est pas une question de veuve et d'orphelin, c'est pour la pleine statisfaction de la sexualité de l'homme, qui elle serait active, alors que celle de la femme serait passive. Pas de barratin, voilà l'explication.
v
10 juin 2005 19:15
salam ou3alikoum
je ne comprend pas pourquoi ce "sergent balak" intervient sur ce genre de sujets.
d'accord, il a le droit de s'exprimer comme tout le monde , mais je trouve ça anormal que quelqu'un comme lui vienne repondre à une question (trés pertinente d'ailleurs) concernant le prophete (ssalla lah 3alayhi wa ssalla ).
j'ai lu presque toutes tes interventions , j'approuve sa decision de vouloir parler de son choix d'etre athé ( malgré le fait que je ne suis pas d'accord avec lui car je suis croyant à 100%) , mais je trouve inacceptable qu'il essaye de ralier quelqu'un à son athéisme.
qu'est ce qu'il insinue ? que le prophéte s'est livré à l'adultere ? que la religion musulmane est injuste? et qu'elle satisfait seulement les besoins libidiques de l'homme ?si c'est cela , je ne croit pas que cela repond à la question posée par minouchka.
wa sallam ou3alikoum wa rahmatolah wa barrakatouh.
B
10 juin 2005 19:37
Sergent Balak a écrit:
-------------------------------------------------------
> Il faut arrêter de dire n'importe quoi. La
> polygamie existait chez les arabes avant la
> révélation de l'Islam. Cette religion, tout comme
> le judaïsme, ou le christianisme, est issue d'une
> culture machiste, où tout est en place pour le
> seul plaisir de l'homme. L'Islam a hérité de ce
> machisme. Les 4 femmes, ce n'est pas une question
> de veuve et d'orphelin, c'est pour la pleine
> statisfaction de la sexualité de l'homme, qui elle
> serait active, alors que celle de la femme serait
> passive. Pas de barratin, voilà l'explication.


arrete de t'enflamer mon freresmiling smiley

je parlais du "mariage temporaire"
[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
h
11 juin 2005 00:14
vesale écrit:
" oui c'est vrai ,il avait d'autres femmes à part ces 4epouses ,mais il faut se mettre dans le contexte de l'époque ; l'esclavage n'etait pas encore abolit ( l'islam ne pouvait pas le faire tellement c'etait repandus )et l'islam comme tu peut t'en rendre compte dans le coran , a permis à l'homme d'avoir des relations sexuelles qu'avec sa (ou ses ) femmes ,et aussi avec les esclaves qu'il possedait .
je suis d'accord avec toi que de nos jours ça parrait bizarre ,mais c'etait normal à l'époque .
n'hesite pas à poser des questions si ce n'est pas encore clair pour "

Vesale relis toi ! Tu dis des choses terribles " c'était normal à l'époque " !!!
Mais alors il y a un verset ou un hadith qui dit " maintenant cela suffit, pas de sex avec les esclaves ( oui malheureusement çà existe encore ) pas de concubine pas plus d'une femme pour fonder une famille. La loi divine ne dvrait-elle pas être eternelle ?

S
11 juin 2005 17:01
Polygamie = machisme

Voile = machisme

Héritage inéquitable pour une femme = machisme

Femme infréquantable pour cause d'ovulation = machisme

La parole de deux femmes équivaut à celle d'un seul homme = machisme

...

Rien ne sert d'essayer de défendre ces positions en prétextant qu'il y aurait quelque chose de logique voulu par un Dieu. Ce ne sont que des décisions d'hommes (ça sent trop le mâle dominant) indéfendables aujourd'hui.

Bien sûr avant l'avènement de l'Islam, la situation était encore plus dégradée pour la femme. Mais l'esprit de libération de la femme qui était présent dans l'esprit de l'Islam au départ, a disparu au fil des siècles pour ne laisser que dogmatisme et triomphe de l'inégalité entre les sexes.
Z
11 juin 2005 20:00
alors Sergent Balak toujours en Croisade contre l'Islam smiling smiley

Tes arguments sont caduques: ils te suffit de faire une simple recherche sur le forum de Yabiladi et tu aurais une contradiction valable smiling smiley

On utilise decidement toujours les memes arguments contre l'Islam smiling smiley:
Les femmes et les juifs...

Si tu étais logique avec toi meme tu omettrai pas le fait que la femme est l'egale de l'homme dans l'Islam winking smiley

So pitiful and intelectually dishonest winking smiley
$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ Le texte que je viens de taper a porté plainte :S $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$
11 juin 2005 20:01
Sergent Balak a écrit:
-------------------------------------------------------
> Polygamie = machisme
>
> Voile = machisme
>
> Héritage inéquitable pour une femme = machisme
>
> Femme infréquantable pour cause d'ovulation =
> machisme
>
> La parole de deux femmes équivaut à celle d'un
> seul homme = machisme
>
> ...
>
> Rien ne sert d'essayer de défendre ces positions
> en prétextant qu'il y aurait quelque chose de
> logique voulu par un Dieu. Ce ne sont que des
> décisions d'hommes (ça sent trop le mâle dominant)
> indéfendables aujourd'hui.
>
> Bien sûr avant l'avènement de l'Islam, la
> situation était encore plus dégradée pour la
> femme. Mais l'esprit de libération de la femme qui
> était présent dans l'esprit de l'Islam au départ,
> a disparu au fil des siècles pour ne laisser que
> dogmatisme et triomphe de l'inégalité entre les
> sexes.


Mon pauvre petit face a de tel propos pareil je ne cherche même pas a te comprendre.
C'est triste de voir autant d'ignorance en un seul humain!!!
" j'ai pris le train des rêves, et c'est un ange qui m'y conduit..."
m
11 juin 2005 21:39
Salaam minouchka,

>>>>>>>>>>J'ai vu dans un site sur l'islam que le prophète Mohamed (saw) avait des concubines en plus de ses femmes. Est-ce vrai ou pas .



En fait on sait historiquement que le prophet SAAWS avait plusieurs femmes. Mais a ma connaissance, on sait pas par contre si parmi ces femmes il y avait des concubines. Mais supposons que c'est vrai. Tu dis:

>>>>>>>>>>en tout cas si c'est vrai c'est très étonnant.

Pourquoi c'est etonnant? car c'est contraire a l'esprit de l'Islam me dira tu peut etre... Mais dans ce cas et pour que tu sois encore plus etonnee, le prophet SAAWS avait un esclave aussi qui s'appelait Zayd... Etonnant non? lorsque l'on sait que l'esclavage est interdit par l'Islam.

La reponse a ces contradictions c'est que l'Islam n'a jamais preche la maniere forte pour changer les choses. L'Islam est un champion du changement par l'education. Il est apparu dans une societe dont la culture ne voyait absolument aucun mal dans le concubinage ni dans l'esclavage ni dant boire de l'alcool. Deux choix s'imposait a l'Islam, soit interdir tout d'un seul coup, soit choisir la maniere douce. Allah SWT, dans Sa sagesse a enseigne a Son messager la deuxieme maniere.

Car l'Islam enseigne non pas seulement des grandes valeurs mais aussi la methode commen arriver a ces grandes valeurs.

C'est pour ces raisons que le vin par example n'a pas ete interdit d'un seul coup mais en premiere etape ce qui a ete interdit c'est de faire la priere apres avoir bu:

4.43. ô les croyants ! N'approchez pas de la Salat alors que vous êtes ivres, jusqu'à ce que vous compreniez ce que vous dites

Une fois les musulmans habitues, l'alcool a ete interdit definitivement.

De meme, l'esclavage n'a pas ete interdit d'un seul coup mais etape par etape, car dire a un notable de Qoraiche qui possede 100 esclaves, l'esclavage est interdit en Islam c'etait tuer l'Islam dans l'oeuf. Bien evidement Allah SWT aurait pu choisir la premiere maniere, mais l'Islam se veut aussi une enseigment pedagogique. Comment on peut s'attaquer a des problems et les fixer avec un minimum des degats...

La meme chose pour le concubinage, etape par etape jusqu'a l'interdiction :

4.25 (épousez-les) étant vertueuses et non pas livrées à la débauche ni ayant des amants clandestins.

De meme pour la polygamie, alors que ca ete une pratique "normale" avant l'Islam, l'Islam vient la canoniser dans un cadre bien precis:

An-Nisaa - 4.3. Et si vous craignez de n'être pas justes envers les orphelins, Il est permis d'épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n'être pas justes avec celles-ci, alors une seule.

L'Islam, au contraire des abolitionistes, reconnait qu'il ya des cas speciaux ou la polygamie est necessaire comme prendre soin des orphelins.
Z
11 juin 2005 22:42
Quand je serai grand inch Allah, je veux etre mdlazreg smiling smiley
$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ Le texte que je viens de taper a porté plainte :S $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$
h
12 juin 2005 00:23
c'est inquiètant ce refus de l'évidence, et c'est dommage ce refermement aveugle sur soi sans se poser de questions et remettre en question tout ce qui nuit à la sagesse et à l'évolution positive de l'être. Sergent Balak vous parle de choses sérieuses et essaie de vous éclairer, mais vous niez tout, comme vous blâmez toute personne qui essaie d'apporter des reflexions sensées et utiles pour avancer.
S
12 juin 2005 09:37
Ma 'croisade' n'est en rien orientée contre l'Islam, mais plutôt contre toutes les religions. Dans ce qui suit, tout le monde en prend pour son grade.

Bonne lecture.


Les religions contre les femmes


S'il est un domaine où semble crédible l'œcuménisme tant prôné, hypocritement, par le pape, c'est bien celui du mépris de la femme et de la restriction de sa personnalité à la seule fonction procréatrice. Monothéismes comme polythéismes n'ont jamais accepté que la femme occupe un rang égal au mâle dans leurs sociétés, l'accuser sournoisement des perversions masculines est un meilleur rempart contre l'aspiration à ses droits légitimes. Mais les démocraties ont été bien lentes elles aussi à reconnaître l'importance qui leur était due.



Le christianisme et le Nouveau Testament

Le Nouveau Testament est composé des quatre évangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean et d'une collection de textes relatant les premiers pas de l'évangélisation du pourtour de la mer méditerranée par Paul principalement mais aussi Jacques, Pierre, Jean et Jude. Confondre les épîtres de Paul avec des lettres effectivement écrites par Paul serait une grande naïveté étant donné les nombreuses réécritures et retouches apportées aux textes dans les premiers siècles de la chrétienté. Les quatre évangiles ne doivent leur célébrité qu'à la sélection, effectuée progressivement par les évêques des premiers siècles, des quatre versions les moins contradictoires de la vie de JC parmi une soixantaine de textes. Ces derniers, malchanceux, reçurent le nom d'apocryphes. Les actes des apôtres, diverses épîtres et l'apocalypse sont analysés en détachant le mépris pour les femmes intrinsèque aux textes et pas seulement à leur interprétation par les croyants.

La femme chrétienne n'est qu'un ventre. Destinée à procréer, elle reste soumise à son mari comme son mari est le sujet du Christ, lui-même fils de Dieu. Le christianisme est très fervent de ce genre de classement rapide des personnes et des valeurs. L'ordre est donné en (1 Cor 11, 3) : "Le Christ est le chef de tout homme, l'homme est le chef de la femme, et Dieu le chef du Christ" (traduction de Pierre de Beaumont, Fayard Mame, 1973). Afin que le message soit bien entendu, le Nouveau Testament réaffirme ces vues scandaleuses en (Ephé 6, 21-24) : "Dans la crainte du Christ, soyez tout dévouement les uns aux autres, les femmes pour leur mari comme au Seigneur, car leur mari est la tête de la femme comme le christ est la tête de l'église, son corps, dont il est le sauveur. L'église est tout dévouement au Christ, qu'il en soit toujours de même pour les femmes vis à vis de leur mari." La femme est au service de l'homme (Colo 3, 18) : "Femmes, soyez tout dévouement pour vos maris comme il convient à des personnes unies au Seigneur".


La relégation de la femme au rang de servante prend des accents musulmans en (1 Cor 11, 5-6) lorsque le port du voile s'impose comme unique solution à la perversité féminine : "Toute femme qui prie ou parle sous l'inspiration de Dieu sans voile sur la tête, commet une faute identique, comme si elle avait la tête rasée. Si donc une femme ne porte pas de voile, qu'elle se tonde; ou plutôt, qu'elle mette un voile puisque c'est une faute pour une femme d'avoir les cheveux tondus ou rasés." Et plus loin, en (1 Cor 11, 10) : "C'est pourquoi la femme doit avoir la tête couverte, signe de sa dépendance par respect des messagers de Dieu". C'est donc au nom du respect que les femmes chrétiennes, comme les musulmanes, se voient imposer le port d'un torchon infamant, signe du machisme intrinsèque à toute religion. La masculinité des mythes, en dehors de l'oppression des femmes, trouve aussi sa pleine expression dans la violence requise à l'imposition des dogmes. La pudeur vestimentaire ne se limite pas au voile mais est définie en (1 Pier 3, 3) : "Votre parure ne sera pas extérieure: ondulations des cheveux, bijoux d'or, élégance des toilettes; elle sera toute intérieure: une âme douce et paisible en son secret. Voila ce qui est précieux au regard de Dieu.". Toutes au couvent! L'adultère féminin est condamné en (Rom 7, 3 ) mais rien n'est dit sur un comportement similaire de la part du mari. Même situation pour le veuvage où aucune exigence n'est assénée au veuf alors que la veuve est destinée à l'adoration de son dieu (1 Tim 5, 5-7).

Le mépris de la femme ne se limite pas au rapport hiérarchique qui l'attache à son mari mais s'étend à ses capacités intellectuelles (1 Cor 14, 34-35) : "Que les femmes se taisent pendant les assemblées; il ne leur est pas permis d'y parler, elle doivent obtempérer comme le veut la loi. Si elles souhaitent une explication sur quelque point particulier, qu'elles interrogent leur mari chez elles, car il n'est pas convenable à une femme de parler dans une assemblée". Une fois encore, la Bible fait preuve d'une remarquable clarté.

Et pour couper court à toute critique, l'énervement prend le rédacteur de (1 Tim 2, 12-14) : "Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de faire la loi à l'homme, qu'elle se tienne tranquille. C'est Adam en effet qui fut formé le premier, Eve ensuite. Et ce n'est pas Adam qui se laissa séduire, mais la femme qui séduite, a désobéi.". La misogynie chrétienne n'est que l'expression de la faute originelle, un artifice pratique pour désigner le bouc émissaire. Mais le salut existe (1 Tim 2, 15) : "Néanmoins, elle sera sauvée par la maternité". Un ventre, tel est l'unique rôle de la femme dans une société chrétienne.

Le mépris de la femme assure à la religion chrétienne un pouvoir renforcé dans la mesure où la moitié de la population est privée du droit de parole et maintenue dans une position subalterne. Mais, paradoxalement, les penchants mystiques sont plus fréquents chez les femmes que chez les hommes. Il s'agit donc d'une situation absurde où la population féminine alimente une foi qui l'opprime et cherche son salut dans sa soumission. Plus que jamais, la Bible reste la meilleure lecture pour se libérer d'une religion méconnue par ses adeptes.



L'islam et le Coran

La condition féminine fait partie des plus grands scandales générés par le Coran. La hiérarchie entre femmes et hommes doit obéir à la règle machiste fort répandue (II, 228) : "Les maris sont supérieurs à leurs femmes". La femme idéale est plus proche de l'esclave soumis que d'une personne apte à décider de sa vie (IV, 38) : "Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités par lesquelles Dieu a élevé ceux-là au dessus de celles-ci, et parce que les hommes emploient leurs biens pour doter les femmes. Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises." Ou encore, sur la servitude à laquelle la femme est assignée (VII, 188) : "C'est lui qui vous a créés tous d'un seul homme, qui en a produit son épouse afin qu'il habitât avec elle, elle porta d'abord un fardeau léger et marchait sans peine.".

La femme est une possession du mâle dont il peut disposer comme bon lui semble, tant en ce qui concerne l'épouse (II, 223) : "Les femmes sont votre champ. Cultivez-le de la manière que vous l'entendrez, ayant fait auparavant quelque acte de piété.", que les filles (II, 220) : "Ne donnez point vos filles aux idolâtres tant qu'ils n'auront pas cru.". Et comme tout bien de consommation est jeté lorsqu'il n'a plus les faveurs de l'utilisateur, la femme peut être répudiée avec facilité et la procédure est précisée en (II, 229 à 233) et (LXV, 1 à 4). Le mépris dans lequel sont tenues les femmes éclate dans l'équivalence "1 homme = 2 femmes" lors de la recherche de témoins dans le règlement d'un litige (II, 282) : "Appelez deux témoins choisis parmi vous; si vous ne trouvez pas deux hommes, appelez-en un seul et deux femmes parmi les personnes habiles à témoigner; afin que, si l'une oublie, l'autre puisse rappeler le fait.". Cette même inégalité de traitement prévaut aussi dans les droits de succession (IV, 12) : "Dieu vous commande, dans le partage de vos biens entre vos enfants, de donner au fils mâle la portion de deux filles; s'il n'y a que des filles, et qu'elles soient plus de deux, elles auront les deux tiers de la succession; s'il n'y en a qu'une seule, elle recevra la moitié." ; voir aussi (IV, 175). La primauté de l'homme provient de son apparition première (III, 193) : "Les femmes sont issues des hommes.", et (IV, 1) : "O hommes! craignez votre seigneur qui vous a créés tous d'un seul homme; de l'homme il forma sa compagne.". La polygamie est officiellement acceptée en (IV, 3) : "Si vous craignez d'être injustes envers les orphelins, n'épousez que peu de femmes, deux, trois ou quatre parmi celles qui vous auront plu.", et Mahomet montre l'exemple (XXXIII, 6) : "Le prophète aime les croyants plus qu'ils ne s'aiment eux-mêmes; ses femmes sont leurs mères." et (XXXIII, 27) ainsi que (XXXIII, 47) : "O prophète! il t'est permis d'épouser les femmes que tu auras dotées, les captives que Dieu a fait tomber entre tes mains, les filles de tes oncles et de tes tantes maternels et paternels qui ont pris la fuite avec toi, et toute femme fidèle qui livrera son coeur au Prophète, si le Prophète veut l'épouser.".

Le machisme musulman ne se limite pas à établir une supériorité homme - femme mais prévoit aussi la réprimande violente et l'exprime avec la plus grande clarté (IV, 38) : "Vous [les hommes] réprimanderez celles dont vous avez à craindre l'inobéissance; vous les relèguerez dans des lits à part, vous les battrez; mais aussitôt qu'elles vous obéissent, ne leur cherchez point querelle. Dieu est élevé et grand.". Le Coran montre ici son vrai visage de religion rétrograde et agressive, qui ne survit que par la terreur qu'il inspire aux unes et par l'attribution d'une supériorité factice à des hommes dépourvus de raison. De même en (IV, 19) : "Si vos femmes commettent l'action infâme (l'adultère), appelez quatre témoins. Si leurs témoignages se réunissent contre elles, enfermez-les dans des maisons jusqu'à ce que la mort les visite ou que Dieu leur procure un moyen de salut.". La mort pour les femmes adultères, seul remède pour un islam brutal qui, par contre, n'envisage pas le cas de l'homme adultère. Autre exemple d'infidélité conjugale à la charge des épouses en (LXVI, 10), avec toujours la mort comme issue pour une religion de la domination masculine. Appeler à la mort de l'autre, de celui qui est différent, n'est pas la marque d'une réflexion particulièrement élaborée comme voudraient nous en persuader les théologiens.

La psychose musulmane sur la nocivité de toute forme de coquetterie féminine trouve son origine en (XXIV, 31) et a, depuis, donné lieu à une généralisation délirante. Le point culminant en est le port du voile, prescrit dans le cas d'une conversation avec les femmes de Mahomet (XXXIII, 51) : "Si vous avez quelque demande à faire à ses femmes, faites-la à travers un voile; c'est ainsi que vos coeurs et les leurs se conserveront en pureté." De même en (XXXIII, 57) : "O prophète! prescris à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants, d'abaisser un voile sur leur visage. Il sera la marque de leur vertu et un frein contre les propos des hommes.". Remarquer que le port du voile par les hommes aurait le même effet "protecteur", mais cette suggestion n'est probablement que blasphème. La femme soumise et devant fuir les regards masculins n'a pas à espérer d'émancipation au paradis (XXXVII, 52) : "Auprès d'eux [les justes au paradis] seront des femmes au regard modeste, et leurs égales en âge.". Enfin, les femmes ne sont qu'une marchandise dont la valeur dépend de leur soumission à l'islam (LX, 10).

Le Coran réduit donc la femme au rang de spectatrice et domestique de l'homme. Elle peut être échangée ou rejetée comme pour tout produit de consommation courante; elle est à la charge du mari au même titre que le bétail. Le maître peut disposer d'elle comme il l'entend et user de la force à son encontre. L'adultère semble être une exclusivité féminine, le mâle n'étant pas redevable envers son sujet. Parler ici de misogynie est trop faible pour exprimer le mépris et la soumission dont les femmes sont l'objet. On ne peut que constater que le monde musulman actuel est resté fidèle à ces préceptes préhistoriques. L'Iran l'a rappelé en 1995 à la conférence de Pékin sur la condition féminine (même attitude inacceptable de la part du Vatican). Le port du voile, commandé par le Coran, est adopté à des degrés divers: foulard qui se limite à la couverture de la chevelure, tissu qui ne laisse que les yeux comme unique appel au secours, grilles infligées par les Talibans, ou encore couverture complète du visage. Officiellement un rempart contre les regards masculins déplacés, ce voile protège plus efficacement les sociétés musulmanes contre leur propre barbarie en soumettant au silence la moitié de leur population.

Le judaïsme et la Genèse

"Sois béni, Seigneur notre Dieu, Roi de l'Univers, qui ne m'as pas fait femme", une des prières que tout bon juif doit prononcer chaque matin.

Pure invention de quelques mâles qui auraient détourné le message biblique ? Pas vraiment car dans la Bible, qui s'ouvre par le livre de la Genèse, il ne faut pas attendre longtemps pour apprendre que l'homme n'a effectivement fauté que parce que la femme l'y a entraîné. La pomme dégustée dans le Jardin d'Eden par la gourmandise féminine propulse l'humanité dans le Mal. Ce dieu, qui paraît-il n'est qu'amour, condamne alors la femme a enfanter dans la souffrance et l'assigne à l'obéissance perpétuelle à son mari (Genèse 3, 16) : "Le Seigneur dit ensuite à la femme: « Je rendrai tes grossesses pénibles, tu souffriras pour mettre au monde tes enfants. Tu te sentiras attirée par ton mari, mais il dominera sur toi »". La version biblique de "Qui aime bien châtie bien"...

Après l'épisode de Caïn et Abel, fils d'Adam et Eve dans cette fable multimillénaire, suit la longue énumération de la descendance d'Adam jusqu'à Noé où seuls les enfants mâles se voient nommés; une dynastie n'a que faire des filles dans sa transmission. Idem pour la liste de la filiation de Sem, fils de Noé, jusqu'à Abraham. Avec ce dernier patriarche, les femmes commencent à faire parler d'elles, ou plus exactement c'est leur ventre qui entre en scène. Mais toutes n'ont pas un rôle de premier plan. Sara, épouse d'Abraham, est stérile. La cause n'est pas précisée mais aucun croyant n'osera exiger de son dieu qu'il lui en donne une justification. Abraham en serait-il alors réduit à un amour uniquement charnel avec son épouse légitime? La perpétuation d'une race soumise à son dieu oppresseur exige au contraire son tribut de nouveaux nés afin de mieux le célébrer et le servir. Il est donc permis à Abraham de s'acoquiner avec Agar, l'esclave de Sara, et Ismaël viendra au monde peu de temps après. Abraham, père d'un enfant hors mariage... Sara, retrouvant sa fécondité, put alors accoucher d'un fils, Isaac. Enfin, après le décès de Sara et parce qu'il ne sert à rien de se morfondre dans le veuvage, Abraham prit une troisième femme qui porta à huit le nombre de ses enfants, tous des garçons naturellement. Aurait-on idée d'assurer une lignée par le sexe fautif?

Si Abraham a montré une réelle virtuosité dans la reproduction divinement assistée, Jacob, son petit fils, en suivit les préceptes avec encore plus de succès. Jacob sut exploiter toutes les ressources de la polygamie que son grand père n'aurait certainement pas dénigrées. Et le bilan est éloquent: un père, Jacob, quatre femme dont deux légitimes, treize enfants. Les esprits mauvais imagineront immédiatement que ces treize rejetons furent exclusivement des fils mais la mansuétude divine prendra en défaut ces blasphémateurs: le treizième enfant est une fille, résidu inutile d'une procréation abondante dont la finalité était uniquement la création d'Israël. Les douze garçons seront les chefs des douze tribus d'Israël. Objets de consommation épisodique, les quatre femmes de Jacob ne sont que des utérus dont les souhaits, les angoisses, les personnalités n'intéressent pas les rédacteurs multiples de la Genèse. Il est à noter qu'une femme est mentionnée d'autant plus longtemps qu'elle est fertile; le sort des épouses stériles étant expédié en quelques lignes (jamais il n'est question de stérilité masculine ce qui participe précisément de la culpabilisation systématique de la femme).

Pourtant, certaines d'entre elles ont droit à quelque apparition sans rôle reproductif. La condamnation n'en est que plus ferme où les seuls traits féminins se résument au commerce de leur sexualité (Genèse 19, 6) et à la séduction perfide comme compagne du mensonge (Genèse 39, 7-20).

Mais la perversité féminine éclate aussi dans la seule fonction reproductrice que lui reconnaît la Bible, preuve que la nocivité intrinsèque de la femme s'insinue même dans ce qui devrait la grandir. Loth, neveu d'Abraham, a deux filles célibataires. Soucieuses de procréer, elles enivrent leur père et, par l'inceste, parviennent à leurs fins.

La Bible n'est donc qu'un ouvrage abject et répugnant, incarnation d'un machisme religieux pour lequel une femme ne reçoit de statut que dans la maternité.


L'hindouisme

Si une femme ne vaut pas grand chose, une veuve en vaut encore moins. Sachant qu'une femme ne voit son existence acceptée que pour la survie de la race ou l'assistance du mari, le décès de ce dernier rend alors son existence superflue. L'hindouisme propose une solution dont l'horreur le dispute à l'animalité : le bûcher! Dénommée le sati, la crémation d'une veuve, vivante, sur le bûcher de son mari défunt signifie à l'épouse son inutilité.

Il serait naïf de supposer cette tradition barbare enterrée dans les profondeurs de l'histoire, un cas a été observé en août 2002 près de Bhopal en Inde. Une femme est morte dans les flammes du bûcher funéraire de son mari âgé de 70 ans, mais bien qu'il y ait eu plus d'un millier de témoins oculaires, les conditions exactes semblent assez difficiles à déterminer. Que la veuve se soit précipitée dans le feu d'elle-même enjointe par une foule extatique ou qu'elle y ait été poussée par des parents pressés de récupérer ses terres, il s'agit bien d'une mort commise au nom de sa future divinisation.

Des cérémonies de recueillement ont eu lieu peu de temps après dans les temples voisins pour célébrer la déesse Sati Devi qu'elle était devenue et pas pour s'apitoyer sur cette fin barbare et insensée. Les hindous ont plus soif de nouveaux sacrifices et d'idoles supplémentaires que de justice sociale. Il faut que noter que ce village, situé dans une région pauvre de l'Inde, a connu cinq sati en 150 ans.

La société hindoue réserve un traitement extrêmement cruel aux veuves. Elles sont souvent victimes de crimes sociaux, violées et punies par le rejet social. Le sati peut être demandé par la belle famille qui tire profit de l'élimination de l'héritière des biens du mari. Des lois existent comme celle sur le remariage des veuves afin de garantir les acquis des jeunes veuves, mais l'hostilité sociale contre les veuves demeure encore actuellement bien réelle.

En 1987, le sati d'une femme âgée de 27 ans était devenu une affaire nationale. Bien que morte elle aussi devant des milliers de témoins, il n'a pas été possible d'établir si elle avait sauté dans le feu ou si elle y avait été jetée par ses gendres. Et là encore, des célébrations religieuses perpétuent toujours le "sacrifice".



Le bouddhisme

Bien qu'il aime à se parer d'oripeaux exotiques, le bouddhisme n'a pas plus de considération pour les femmes que ses collègues mono ou polythéistes. Seule sa distance des sociétés européennes semble lui conférer une aura de respectabilité, la lecture des textes ne la justifiant pas.

Raoul Vaneigem rappelle dans son livre De l'inhumanité de la religion (page 113) :

"Enfin à ceux qui verraient dans le bouddhisme une religion moins brutale et plus ouverte au sentiment d'émancipation, il n'est pas inutile de rappeler quelques préceptes de la Précieuse Guirlande des avis au roi, que le Dalaï Lama ne dédaigne pas de citer et d'approuver dans son ouvrage, Comme la lumière avec la flamme:

L'attirance pour une femme vient surtout
De la pensée que son corps est pur
Mais il n'y a rien de pur
Dans le corps d'une femme

De même qu'un vase décoré rempli d'ordures
Peut plaire aux idiots
De même l'ignorant, l'insensé
Et le mondain désirent les femmes

La cité abjecte du corps
Avec ses trous excrétant les éléments,
Est appelée par les stupides
Un objet de plaisir".


Un des textes fondamentaux du bouddhisme, le canon pali, exprime lui aussi sans ambiguïté cette misogynie (cité dans Le bouddha, Henri Arvon, PUF, 1972) :


"Aussi le bouddha ne cesse-t-il de mettre ses disciples en garde contre la séduction insidieuse exercée par la femme: «Il faut se méfier des femmes, leur recommande-t-il. Pour une qui est sage, il en est plus de mille qui sont folles et méchantes. La femme est plus secrète que le chemin où, dans l'eau, passe le poisson. Elle est féroce comme le brigand et rusée comme lui. Il est rare qu'elle dise la vérité : pour elle, la vérité est pareille au mensonge, le mensonge pareil à la vérité. Souvent j'ai conseillé aux disciples d'éviter les femmes.»"


Ce n'est qu'à contrecoeur que le bouddha accepta des nonnes dans sa communauté, en leur imposant toutefois huit règles très contraignantes pour les maintenir dans un état d'infériorité.




Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/06/05 09:38 par Sergent Balak.
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