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fahd1253 a écrit:
Salam à tous !
Voici un autre poème de ma composition, comme d’habitude, en vers et en prose ; Je ne voulais pas le poster dans le post « Poèmes d’amour » car ce n’en est pas un dans le sens concret du terme, tout comme je n’ai pas souhaité créer un poste exprès à son attention. Aussi, j’ai préféré le poster sur ce post entamé (que Joliedounia m’en excuse d’avance ! ). Naturellement, vos réactions sont attendues avec impatience ! D’avance, merci !
"Il régnait en cet fin d’après-midi d’automne comme un irréductible reste d’été,
Dernier affront érigé contre l’hiver, retardant son inévitable et rude froideur,
C’est oûd en main, sous un ciel vierge, radieux et azurement ensoleillé
Que je pris place au bord d’un ruisseau, jouant les mélodies du cœur.
Uniques témoins vivants des tentatives musicales que mon humilité jugea vaines,
Arbres, buissons et fleurs semblaient compatir à l’entente de cette harmonie,
Dans un silence observé comme pour encourager, l’air de dire sans gêne :
« Par le Créateur, ô Humain, éveille nos âmes vivifiées en jouant tes airs interdits ».
Cordes vibrantes aux sonorités ataraxiques, propices au repos de l’âme éprouvée,
Libérées, riantes, infantiles, s’échappant de l’instrument qui les retenait depuis tout ce temps ;
Une intime quiétude bientôt perturbée par une inopportune rencontre non préparée,
L’unique occasion d’une Vie, l’approche tant désirée qu’espère chaque être dignement.
Une forme apparut par delà l’autre rive, déambulant paisiblement en ma direction,
Humaine, me suis-je laissé dire, me levant, dubitatif, pour en analyser la morphologie ;
Elle était de blanc et de lumière vêtue, une chevelure d’or bercée par une brise en action,
Une créature - pour sûr - dont je n’avais jamais vu de semblable, même en rêverie.
D’une démarche gracieuse, telle une colombe attirant les plus indomptables des curiosités,
La voici soudain qui soulève légèrement son manteau de soie, mettant pied à l’eau ;
Puis par je ne sais quel prodige ou enchantement, arcane occulte jalousement préservé,
La Belle se mit à marcher dessus, traversant pas à pas ce même ruisseau.
Elle finit ainsi par me rejoindre, recouvrant par pudeur ce qu’elle dévoila auparavant ;
Le regard pétrifié, tremblant de peur, je pris appui, reculant, dos à un arbre, désemparé :
« Je me refuge auprès du Magnanime contre tes méfaits, ô Mystérieuse du Jour Couchant ;
Crains donc le Céleste et épargne-moi, en son nom et en celui de Ses Attributs Exaltés ».
Mes yeux alors ouverts admirèrent le délectable sourire dessiné sur son délicat visage,
Effaçant de ma personne les premières appréhensions de l’Homme faible devant l’étranger :
« De l’Inconnue n’aie méfiance, ô Humain, car je ne suis en cette heure que de passage,
Et c’est répondant à ton appel que je te rends visite », me dit l’Innocente d’un ton apaisé.
« Je suis Celle qui accompagne l’Artiste passionné, par épisodes, souvent comme rarement ;
Je suis l’Essence de chacune de ses créations, la Conscience de ses œuvres, de ses accomplis,
La Noblesse des Vertueux et des Affables, Ultime Dessein et Condition des Combattants,
Celle pour qui l’on pleure, Celle qui ne s’estime pas, que l’on attend parfois jusqu’à l’agonie ».
L’Ingénue releva alors le manche couvrant sa main droite, découvrant sa pureté luminescente,
Puis se saisit de mon oûd à terre pour me le remettre, souriante, en mains respectives :
« Voici l’expression de ma Présence, ô Gardien des Traditions, les exploits que je représente ;
Garde-toi de t’en détourner, pitié, poursuis la glorieuse quête de tes lignées primitives ;
Tu me verras alors surgir bien plus souvent que quiconque ni toi-même ne l’auriez réclamé,
Réincarnée dans cet instrument et dans tes mains que je rendrai extraordinaires pour un temps ;
Puis tu apprendras à me loger dans ton cœur, du moins, jusqu’à ton retour programmé ;
Alors je t’accompagnerai à jamais, ici comme dans ton éternel repos, à t’écouter jouant ».
Remerciée, c’est sur ces mots que l’Immaculée reprit son long chemin inaccompli,
Marchant vers l’Astre Couchant, là-bas, au loin, vers lequel elle prit direction.
Je compris alors que d’autres l’attendaient encore, son message attendri ;
Seulement, de qui s’agissait-il ? Dans le pur des doutes, je l’ai nommée « Inspiration »".
Citation
fahd1253 a écrit:
Salam à tous !
Non, non, inutile de vous donner la peine de parler, je sais déjà à quoi m'attendre : " Il a drôlement tardé, cette fois-ci, il a vraiment mis bcp de temps avant de publier de nouveau qqe chose". Et je vous dirais "vous avez bien raison", car je dois dire qu'après tant de promesses, les circonstances ont fait que j'ai sans cesse dû remettre ce petit projet à ultérieuement, après quoi j'ai enfin pu le terminer, pr le plus grand plaisir des appréciateurs(trices) des écrits d'un certain genre. Comme d'habitude, il s'agit d'un poème en prose et en rimes, et j'espère de tt coeur qu'il vous plaira !
" Jusqu’à ce que les vents vespéraux viennent caresser les pierres orphelines de ma tombe délaissée,
Ce cœur meurtri qu’est mien n’aura cessé de battre pour toi, dorénavant témoin d’un repos apparent,
Epuisé par un amour phone, sourd face aux conseils réitérés de sa Sœur Raison et volontairement inapaisé
Dans le souci de préserver entière cette soif de déchirement qui l’enivrait antan.
Voici alors ma dépouille inerte à son tour ensevelie, soigneusement préparée à un réveil à l’issue indécise,
Lavée, embaumée, vêtue du plus humble des vêtements terrestres, orientée vers la Mère des Cités,
A peine l’assistance mortuaire dispersée qu’une étrange possession s’attribue mon intérieur à la quintessence insoumise,
Sont-ce les flammes de la Géhenne, ou, pire, les braises tortionnaires d’une ardeur entretenue par tant de souvenirs ravivés ?
De Toi ne me parviennent désormais plus que les versets des Saintes Paroles psalmaudiées par ton angélique voix au timbre maternel,
Réconfortantes après le malheur et si rassurantes auprès d’un apeuré par les prémices de la Résurrection,
Des récits, des faits que je prends soin de relater à mes compagnons de l’Au-Delà, Anges de l’Eternel,
Qui, à leur tour, m’envient de m’être éteint par Amour, force d’une inaltérée passion.
C’est allongé sur mon nouveau lit de terre et d’argile, bien vide et froid, matières originelles de la Création,
Que je prierai le Temps de bien vouloir alléger par le biais de mes oeuvres les souffrances solitaires d’un bien pauvre adorateur,
Dans l’attente de retrouver l’unique Amour de jeunesse qui a fait de moi un Martyr de sa condition,
Pour ensemble nous délecter des rares et éternels privilèges du Ciel, là où personne n’est seul, ni ne meurt.
Mais comment envisager déambuler paisiblement dans les plaines fleuries de l’Eden sans l’Âme qui m’y servira de guide et d’appréciateur ?
Comment continuer à admirer depuis ma tombe le Soleil se coucher sans Celle dont il envie la Lumière à mes côtés ?
Lune au firmament de mes nocturnes veillées, remède de mes afflictions, de mes états, astre incandescent au secours ravageur,
Etoile des espérances d’un fou épris, blessé, anéanti, mais toujours fidèle à ses engagements premiers.
Rassure-toi, il me sera bientôt autorisé de te revoir dans le Monde des Songes, durant ton sommeil, comme récemment,
Histoire de m’assurer de la perpétuité des sentiments à mon égard, ô Merveille des Consciences par le chagrin ravagées,
L’occasion de rééduquer, de réapprendre à mon Âme la tendre et si douce compagnie de deux êtres aimants,
Après quoi je replongerai dans mon sommeil rédempteur, pour un temps, bercé par tes douces prières emplies de piété.
« L’Amour a son instinct, Il sait trouver le chemin du Cœur », a dit un jour le poète avisant ;
Mais le chemin du Bonheur reste long et parsemé d’obstacles mécontents et jaloux de notre joie ;
Qu’importe, par le Très-Haut ! Je les braverai de nouveau, s’il le fallait, en courant, en rampant,
Pour enfin achever ma course à tes pieds, agonisant en paix après un dernier regard, et mourir d’amour, encore une fois … "
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fahd1253 a écrit:
Tu m'excuseras de nouveau, Joliedounia, d'avoir une fois de plus saboté ton post d'origine, en m'écartant VACHEMENT du thème de départ ! Heureux ttefois que ça te plaise ! Un grand merci pr tts vos compliments, et n'hésitez surtt pas à me donner vos avis, vos critiques !
Citation
fahd1253 a écrit:
Salam à tous !
Non, non, inutile de vous donner la peine de parler, je sais déjà à quoi m'attendre : " Il a drôlement tardé, cette fois-ci, il a vraiment mis bcp de temps avant de publier de nouveau qqe chose". Et je vous dirais "vous avez bien raison", car je dois dire qu'après tant de promesses, les circonstances ont fait que j'ai sans cesse dû remettre ce petit projet à ultérieuement, après quoi j'ai enfin pu le terminer, pr le plus grand plaisir des appréciateurs(trices) des écrits d'un certain genre. Comme d'habitude, il s'agit d'un poème en prose et en rimes, et j'espère de tt coeur qu'il vous plaira !
Citation
islah a écrit:Citation
fahd1253 a écrit:
Salam à tous !
Non, non, inutile de vous donner la peine de parler, je sais déjà à quoi m'attendre : " Il a drôlement tardé, cette fois-ci, il a vraiment mis bcp de temps avant de publier de nouveau qqe chose". Et je vous dirais "vous avez bien raison", car je dois dire qu'après tant de promesses, les circonstances ont fait que j'ai sans cesse dû remettre ce petit projet à ultérieuement, après quoi j'ai enfin pu le terminer, pr le plus grand plaisir des appréciateurs(trices) des écrits d'un certain genre. Comme d'habitude, il s'agit d'un poème en prose et en rimes, et j'espère de tt coeur qu'il vous plaira !
pfiiiiiiiiw....je trouve plus mes mots
Macha Allah o safi
tu sais fahd tu me donnes du travail là
je dois toujours etre munies d un dictionnaire et ou page google ouverte pour mieux saisir tes poemes
mais vraiment je trouve que tes proses sont MA GNI FI QUE
Citation
fahd1253 a écrit:
Salam à tous !
Non, non, inutile de vous donner la peine de parler, je sais déjà à quoi m'attendre : " Il a drôlement tardé, cette fois-ci, il a vraiment mis bcp de temps avant de publier de nouveau qqe chose". Et je vous dirais "vous avez bien raison", car je dois dire qu'après tant de promesses, les circonstances ont fait que j'ai sans cesse dû remettre ce petit projet à ultérieuement, après quoi j'ai enfin pu le terminer, pr le plus grand plaisir des appréciateurs(trices) des écrits d'un certain genre. Comme d'habitude, il s'agit d'un poème en prose et en rimes, et j'espère de tt coeur qu'il vous plaira !
" Jusqu’à ce que les vents vespéraux viennent caresser les pierres orphelines de ma tombe délaissée,
Ce cœur meurtri qu’est mien n’aura cessé de battre pour toi, dorénavant témoin d’un repos apparent,
Epuisé par un amour phone, sourd face aux conseils réitérés de sa Sœur Raison et volontairement inapaisé
Dans le souci de préserver entière cette soif de déchirement qui l’enivrait antan.
Voici alors ma dépouille inerte à son tour ensevelie, soigneusement préparée à un réveil à l’issue indécise,
Lavée, embaumée, vêtue du plus humble des vêtements terrestres, orientée vers la Mère des Cités,
A peine l’assistance mortuaire dispersée qu’une étrange possession s’attribue mon intérieur à la quintessence insoumise,
Sont-ce les flammes de la Géhenne, ou, pire, les braises tortionnaires d’une ardeur entretenue par tant de souvenirs ravivés ?
De Toi ne me parviennent désormais plus que les versets des Saintes Paroles psalmaudiées par ton angélique voix au timbre maternel,
Réconfortantes après le malheur et si rassurantes auprès d’un apeuré par les prémices de la Résurrection,
Des récits, des faits que je prends soin de relater à mes compagnons de l’Au-Delà, Anges de l’Eternel,
Qui, à leur tour, m’envient de m’être éteint par Amour, force d’une inaltérée passion.
C’est allongé sur mon nouveau lit de terre et d’argile, bien vide et froid, matières originelles de la Création,
Que je prierai le Temps de bien vouloir alléger par le biais de mes oeuvres les souffrances solitaires d’un bien pauvre adorateur,
Dans l’attente de retrouver l’unique Amour de jeunesse qui a fait de moi un Martyr de sa condition,
Pour ensemble nous délecter des rares et éternels privilèges du Ciel, là où personne n’est seul, ni ne meurt.
Mais comment envisager déambuler paisiblement sur les plaines fleuries de l’Eden sans l’Âme qui m’y servira de guide et d’appréciateur ?
Comment continuer à admirer depuis ma tombe le Soleil se coucher sans Celle dont il envie la Lumière à mes côtés ?
Lune au firmament de mes nocturnes veillées, remède de mes afflictions, de mes états, astre incandescent au secours ravageur,
Etoile des espérances d’un fou épris, blessé, anéanti, mais toujours fidèle à ses engagements premiers.
Rassure-toi, il me sera bientôt autorisé de te revoir dans le Monde des Songes, durant ton sommeil, comme récemment,
Histoire de m’assurer de la perpétuité des sentiments à mon égard, ô Merveille des Consciences par le chagrin ravagées,
L’occasion de rééduquer, de réapprendre à mon Âme la tendre et si douce compagnie de deux êtres aimants,
Après quoi je replongerai dans mon sommeil rédempteur, pour un temps, bercé par tes douces prières emplies de piété.
« L’Amour a son instinct, Il sait trouver le chemin du Cœur », a dit un jour le poète avisant ;
Mais le chemin du Bonheur reste long et parsemé d’obstacles mécontents et jaloux de notre joie ;
Qu’importe, par le Très-Haut ! Je les braverai de nouveau, s’il le fallait, en courant, en rampant,
Pour enfin achever ma course à tes pieds, agonisant en paix après un dernier regard, et mourir d’amour, encore une fois … "
Citation
fahd1253 a écrit:Citation
islah a écrit:Citation
fahd1253 a écrit:
Salam à tous !
Non, non, inutile de vous donner la peine de parler, je sais déjà à quoi m'attendre : " Il a drôlement tardé, cette fois-ci, il a vraiment mis bcp de temps avant de publier de nouveau qqe chose". Et je vous dirais "vous avez bien raison", car je dois dire qu'après tant de promesses, les circonstances ont fait que j'ai sans cesse dû remettre ce petit projet à ultérieuement, après quoi j'ai enfin pu le terminer, pr le plus grand plaisir des appréciateurs(trices) des écrits d'un certain genre. Comme d'habitude, il s'agit d'un poème en prose et en rimes, et j'espère de tt coeur qu'il vous plaira !
pfiiiiiiiiw....je trouve plus mes mots
Macha Allah o safi
tu sais fahd tu me donnes du travail là
je dois toujours etre munies d un dictionnaire et ou page google ouverte pour mieux saisir tes poemes
mais vraiment je trouve que tes proses sont MA GNI FI QUE
islah, c'est un compliment qui me touche au plus profond de moi-même, venant d'une si appréciée critique que tu es, et j'en sais qqe chose Ce que j'écris est pourtt loin d'être aussi prolifique que les tiens, unanimement reconnus pr leur force qui percute l'âme, et c'est tt à ton honneur ! Encore merci !
ila kan hadchi dialek o nta li katboCitation
princedurif a écrit:
Les Nuits sans toi
Aucune ne se ressemble
et pourtant je suis seule
tes bras me manquent
j'aimerais me blottir contre toi
caresser ton visage
poser ma tête sur ton épaule
souvent j'imagine que tu es là
tout contre moi
que tu dors paisiblement
que je peux te regarder
lorsque des angoisses m'envahissent
j'ai mal et je me sens
si triste
Dans ce grand lit vide
et froid
je t'appelle tout doucement
en espérant te voir apparaître
Je me rendors après un long moment
et je rêve que l'aube arrive
les premiers rayons du soleil
nous forcent à ouvrir les paupières
tu es là c'est merveilleux
je te souris
toi aussi
on est bien
nos corps sont chauds
encore ensomeillés
Nous allons nous lever
et ensemble déjeuner
une nouvelle journée
commence
je t'aime mon amour.
Citation
IwissOgadir a écrit:
Regardant aujourd'hui les ......