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Le concept « d’immigration choisie ». La France manque-t-elle...
s
25 mai 2006 23:58
La France manque-t-elle d’immigrés ? La France a-t-elle trop d’immigrés ? Nicolas Sarkozy a trouvé la formule magique : la France n’a pas les bons immigrés. Et il propose le concept « d’immigration choisie ». Pour ne pas le laisser seul sur ce terrain, et pour recouvrir la voix d’un Malek Boutih (1), auteur d’un rapport très contesté, le parti socialiste lui oppose le concept « d’immigration partagée ».
Mais revenons sur l’analyse que fait le ministre de l’Intérieur pour fonder ses propositions. Il estime que l’immigration doit correspondre au marché du travail (immigration économique), au contraire de ce qui se passe aujourd’hui alors que les immigrés entrent surtout en France au titre du regroupement familial ou du droit d’asile (immigration de droit).

La France a t-elle le droit de choisir ses immigrés?.




1) Malek Boutih, secrétaire national chargé des questions de société au parti socialiste, propose dans un rapport de mai 2005 une politique de quotas selon « les besoins et les capacités d’accueil de [la] société » française, une politique d’intégration bleu blanc rouge se situant ainsi dans une « bataille morale contre l’extrême droite ». Bref, un rapport que le PS n’a pas voulu rendre public.
s
26 mai 2006 00:34
Immigration : « choisie » ou « concertée » ?

FRANCE - 21 mai 2006 - par ELISE COLETTE

Au fil de ses discussions avec les ministres maliens et béninois, Nicolas Sarkozy, qui connaît mal le continent, a fini par renoncer au terme d’« immigration choisie », qui avait manifestement le don d’agacer ses interlocuteurs, pour lui substituer celui, plus neutre, d’« immigration concertée » avec les pays d’émigration. Dommage que cette interprétation de la nouvelle loi n’ait à aucun moment été évoquée lors des récents débats parlementaires...
Quoi qu’il en soit, le ministre de l’Intérieur a expliqué à ses hôtes que, chaque année, le gouvernement français devra établir ses priorités en matière d’immigration. Et qu’il le fera en coordination avec les pays d’origine des migrants. Par ailleurs, il a proposé une forme de défiscalisation de l’épargne des Africains de France, à condition que celle-ci soit réinvestie dans des projets de développement ou d’investissement dans leurs pays d’origine. La carte de séjour réservée aux diplômés (« compétences et talents ») comprendra, a-t-il expliqué, un volet stipulant que le migrant « est tenu d’apporter son concours à une action de coopération avec le pays dont il a la nationalité ». Il est, selon lui, indispensable de rééquilibrer la proportion d’immigrés installés en France au titre du regroupement familial (95 % actuellement) au profit de ceux venus pour travailler (5 %). Enfin, il a martelé que la nouvelle loi n’a pas pour objectif de piller les élites africaines. Au contraire, les étudiants qui viendront se perfectionner en France devront obligatoirement rentrer dans leurs pays, au moins pendant quelques années, afin de faire profiter leurs compatriotes de leurs compétences. Il a insisté, notamment au Mali, pour que les consulats délivrent davantage de laissez-passer consulaires, afin que la France puisse expulser leurs ressortissants. La loi votée le 17 mai par les députés français, doit maintenant être étudiée et amendée par le Sénat.
[www.jeuneafrique.com]
n
26 mai 2006 09:17
mais la france a toujours choisi ses immigrés.mais elle ne le disait pas.

sauf que mnt, avec le chômage qui règne et son poids sur le système social, il n'est plus possible pour la france d'accueillir toute la misère du monde.

mais il faut reconnaitre que n'étant pas français, le fonctionnement idéal du système français n'est pas ma priorité; il s'efface rapidement devant le besoin de trouver une source de revenu et surtout de fuire mon pays que tous ne cessent de dépeindre comme producteur de chômeurs et de miséreux.dommage , mais c ainsi.
m
23 janvier 2014 19:01
Je suis né en Algérie avant l’indépendance et j’y réside toujours actuellement. Avant l’indépendance, j’étais français « de statut civil de droit local ». Je suis devenu Algérien le 1er janvier 1963 par effet de l’indépendance de l’Algérie. Puis-je à présent être réintégré dans la nationalité française ?
U
24 janvier 2014 06:27
Citation
momob81 a écrit:
Je suis né en Algérie avant l’indépendance et j’y réside toujours actuellement. Avant l’indépendance, j’étais français « de statut civil de droit local ». Je suis devenu Algérien le 1er janvier 1963 par effet de l’indépendance de l’Algérie. Puis-je à présent être réintégré dans la nationalité française ?
Il me semble que la nationalité française est inaliénable. Si c'est le cas, il ne s'agirait pas de réintégrer la nationalité français, mais de recevoir une carte d'identité.

Ce qu'il faut regarder, c'est si le FLN a exigé de priver des Français comme toi de leur nationalité.

Dans les accords d'Évian, il semble que ton type de cas a presque été oublié.

Si on se réfère à la règle suivante:
"Les nationaux français exerçant les droits civiques algériens ne peuvent exercer simultanément les droits civiques français."
Ça signifie que ta nationalité dépend probablement de la manière dont tu t'es inscrit sur les listes électorales.

À première vue, ils n'ont traité que la question des "européens" qui voulaient demeurer en Algérie.
Le FLN a probablement considéré qu'aucun Musulman ne voulait rester Français.

Il semblerait que, du côté français, personne n'a mis de limite.
Il y a peut-être une loi qui a été votée plus tard.

Si tu n'as pas voté lors du référendum de sécession, tu as toutes tes chances.

Il est même possible que, puisque l'obstacle est la double-nationalité, renoncer à la nationalité algérienne suffit peut-être pour récupérer la nationalité française.

C'est un cas très intéressant.


Je sais qu'au Portugal, les Capverdiens ont très longtemps pu recevoir la nationalité portugaise. Une loi a finalement empêcher les Capverdiens qui ne l'avaient pas encore fait de demander la nationalités portugaise. Ceux qui étaient déjà Portugais n'ont cependant pas perdu leur nationalité portugaise.
Il faudrait voir si la France a fait de même.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
24 janvier 2014 15:29
Citation
Unesuggestion a écrit:
Citation
momob81 a écrit:
Je suis né en Algérie avant l’indépendance et j’y réside toujours actuellement. Avant l’indépendance, j’étais français « de statut civil de droit local ». Je suis devenu Algérien le 1er janvier 1963 par effet de l’indépendance de l’Algérie. Puis-je à présent être réintégré dans la nationalité française ?
Il me semble que la nationalité française est inaliénable. Si c'est le cas, il ne s'agirait pas de réintégrer la nationalité français, mais de recevoir une carte d'identité.

Ce qu'il faut regarder, c'est si le FLN a exigé de priver des Français comme toi de leur nationalité.

Dans les accords d'Évian, il semble que ton type de cas a presque été oublié.

Si on se réfère à la règle suivante:
"Les nationaux français exerçant les droits civiques algériens ne peuvent exercer simultanément les droits civiques français."
Ça signifie que ta nationalité dépend probablement de la manière dont tu t'es inscrit sur les listes électorales.

À première vue, ils n'ont traité que la question des "européens" qui voulaient demeurer en Algérie.
Le FLN a probablement considéré qu'aucun Musulman ne voulait rester Français.

Il semblerait que, du côté français, personne n'a mis de limite.
Il y a peut-être une loi qui a été votée plus tard.

Si tu n'as pas voté lors du référendum de sécession, tu as toutes tes chances.

Il est même possible que, puisque l'obstacle est la double-nationalité, renoncer à la nationalité algérienne suffit peut-être pour récupérer la nationalité française.

C'est un cas très intéressant.


Je sais qu'au Portugal, les Capverdiens ont très longtemps pu recevoir la nationalité portugaise. Une loi a finalement empêcher les Capverdiens qui ne l'avaient pas encore fait de demander la nationalités portugaise. Ceux qui étaient déjà Portugais n'ont cependant pas perdu leur nationalité portugaise.
Il faudrait voir si la France a fait de même.

quasiment tous les pays dits "riche" ont mis en place une immigration choisie fondé sur le niveau d'etude comme le canada par exemple ou les maghrebins sont éducqué intégré et gagnent bien leur vie , tous comme les libanais , syriens iranien qui ont le statut de refugié politique la plupart et fcht tous ses arabes sonta ssez bien intégré mais on ne peut pas comparer le canada à la france ce n'est pas le mem type d'immigration ; surtout que la france a une certaine proximité géographique avec lemaghreb et un pâssé colonialite assez lourd
25 janvier 2014 18:16
Citation
momob81 a écrit:
Je suis né en Algérie avant l’indépendance et j’y réside toujours actuellement. Avant l’indépendance, j’étais français « de statut civil de droit local ». Je suis devenu Algérien le 1er janvier 1963 par effet de l’indépendance de l’Algérie. Puis-je à présent être réintégré dans la nationalité française ?

Il faut faire une demande ré-integartion dans la nationalité française et normalement tu l'auras.

Voir ce lien: [vosdroits.service-public.fr]
 
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