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Comment ont voté les banlieues populaires ? éléctions municipales
26 février 2015 21:34
Les municipalités de banlieue après le séisme du 30 mars



Ville & Banlieue, qui rassemble une centaine de maires des plus grandes agglomérations urbaines de France, revient ici sur le vote qui a radicalement bouleversé la donne politique dans les communes de plus 10 000 habitants et s’apprête à inverser la carte des agglomérations.

1. Des records d’abstention
Défiance, déception, colère froide, sentiment d’impuissance et/ou conviction partagée que cette élection ne changerait rien de décisif à leur situation ? Les quartiers et les communes populaires des périphéries urbaines ne se sont pas mobilisés en masse pour ces élections.
Des pics d’abstention avaient déjà été atteints lors du scrutin du 23 mars, y compris parmi les villes ayant élu leur maire au 1er tour : on comptait ainsi 60,2% d’abstentionnistes à Clichy-sous-Bois (93), 58,2% à Sarcelles (95) et 57,3% aux Mureaux (78) il y a huit jours.
Mais les banlieues ont encore très peu voté pour ce second tour des élections municipales. Ainsi, sur les 52 villes de l’Association à devoir rouvrir leurs bureaux de vote le 30 mars :
- 1 seule (La Seyne-sur-Mer, soit 2% du total) a connu une participation supérieure à la moyenne nationale (36,3% d’abstentions, déjà un record historique sous la Vème République).
- Une ville sur deux (53% exactement) a connu une abstention de 36 à 45% : parmi lesquelles des villes comme Bron (69) ou Mérignac (33) qui ont gardé leur confiance à la gauche, mais aussi des communes comme Argenteuil (95) ou Aulnay-sous-Bois (93), ayant basculé à droite.
- Une ville sur trois (34,6%) s’est située entre 45 et 55% d’abstentions : comme Melun (77) ou Saint-Herblain (44).
- Et une sur dix (9,6%) au-dessus de 55% d’abstentions : à l’instar de Vaulx-en-Velin (69) ou de Villiers-le-Bel (95).


D’où un constat clair qui confirme la tendance de ces 20 dernières années : un nombre croissant d’électeurs issus des classes populaires urbaines s’expriment désormais plus par l’abstention que par le vote, parce qu’elles ne se retrouvent guère dans les politiques conduites en leur nom. « L’habitus de l’abstention » traduisant une rupture importante, persistante et inquiétante, avec le système électoral représentatif.
Enfin, comme il a pu être observé à l’échelle nationale, cette abstention manifeste sans doute une déception à l’égard du gouvernement de la gauche ; la droite ayant plutôt mieux mobilisé ses électeurs dans les villes populaires des agglomérations, et le léger surplus de mobilisation ayant plutôt joué en faveur de l’alternance.


le suite .....
27 février 2015 10:32
je constate que ceux qui votent FN ne ratent jamais les élections Qu'il vente, qu'il pleuve ou qu'il neige , quoi qu'il arrive. sont les premiers à voter
 
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