Un disciple alla, un jour, trouver son maître et lui dit : " Maître, je veux trouver Dieu ". Le maître regarda le jeune homme sans rien dire et lui sourit. Le jeune homme revint chaque jour répétant qu'il voulait la religion. Mais le maître savait mieux que lui à quoi s'en tenir. Un jour qu'il faisait très chaud, il demanda au jeune homme de l'accompagner jusqu'au fleuve pour nager. Le jeune homme plongea dans l'eau. Le maître le suivit et le maintint sous l'eau, de force. Lorsque le jeune homme se fut débattu un moment, le maître le lâcha et lui demanda de quoi il avait eu le plus envie quand il était dans l'eau. " De l'air ", répondit le disciple.
" Désires-tu Dieu de la même manière? dit le maître. Si tu le désires ainsi, tu le trouveras instantanément. Si tu n'as pas ce désir et cette soif, tu auras beau lutter avec ton intellect, tes lèvres et tes forces, tu ne pourras pas trouver la religion. Tant que cette soif n'est pas éveillée en toi, tu ne vaux pas mieux qu'un athée. Même encore souvent l'athée est sincère, et toi tu ne l'es pas.
Ce conte dit à sa façon que, pour vivre l'expérience religieuse, c'est-à-dire entrer en relation avec Dieu, il faut d'abord le désirer de tout son cœur. Comment peut-on identifier ce désir d'interrogations radicales ou fondamentales sur le monde, la vie, la destinée? Il peut se traduire par une sorte d'inquiétude permanente à calmer ou d'un grand désir à assouvir. Il peut également se manifester à l'occasion de moments forts, de contemplations devant un paysage, etc. Une chose est certaine, cette recherche religieuse passe par l'expérience humaine, elle s'incarne dans la vie quotidienne.
La vie est comme un arc-en-ciel: il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs.
Tu ne peut pas nous amener des Hadiths de notre prophète paix et salut sur lui ou des versets du Coran, plutot que ces histoires soufis sans aucunes fondations!
Celui qui adore Allah avec ignorance fait plus de mal que de bien! (Omar Ibn 'Abdoul-'Aziz)
C'est clair que si y a pas de hadiths ou verset, le texte ne repose plus que sur l'imagination et parfois la passion...C'est normal qu'on soit sur ces garde. c'est un beau recit, mais sans grande valeur puisque les enseignements qui y sont dit sont loin d'etre correcte...
Il existe une loi connue : le mouvement ne peut être observer que de l'extérieur.
Tu ne peut percevoir le mouvement si tu es prit toi même dans la sphère de ce mouvement... Pour ce faire, tu as besoin de t'arrêter à un seuil extérieur prit comme point d'observation... lorsque tu te trouve dans un ascenseur en marche, il est un moment où tu ne sais si l'ascenceur est arrêté ou s'il est en mouvement, car tu ne fait qu'un avec lui dans son mouvement. Pour le savoir, il te faut regarder, par la porte de l'ascenseur, le palier qui demeure immobile à l'extérieur.
De même, tu ne pourras observer le soleil si tu te trouvais à sa surface; mais tu le peux à partir de la lune ou de la terre... Tout comme tu ne peut observer la terre alors que tu y habites; mais cela est possible à partir de la lune.
Il en est toujours ainsi.... On ne peut saisir une situation que si, de l'extérieur, on l'examine comme un objet.
Puisque tu perçois le cours du temps, il faut donc que ton Moi percepteur soit en dehors du temps. Conclusion stupéfiante s'il en est ! Elle nous prouve l'existence de l'esprit, du Moi connaissant , comme un être non lié au temps : il le transcende et lui est extérieur.
Nous voici devant une réalité humaine dont une partie est immergée dans le temps : elle passe comme le temps ; avec lui, elle croit, veillit et tombe en décrépitude (c'est le corps). Une autre partie est en dehors du temps : du seuil d'où elle l'observe, impassible, elle le perçoit sans être emportée par lui. Point de croissance ni de viellesse ! Point de décrépitude ni d'anéantissement !...
Le jour où le corps retombera en poussière, elle demeura telle qu'elle est, vivant de la vie qui lui est propre, intemporelle... nous ne trouvons à cette partie d'autre nom que celui que lui ont attribué les religions : L'esprit.
Tu peut aller encore plus loin si tu veut. La perception du "Moi en action" par un autre "Moi", prouverai l'existence d'un surmoi qui observe et apprécie les agissement du "Moi en action", ce surmoi est ce qu'appellerai Kant la "conscience transcendental". Ainsi, quand je me pense en train de refléchir, c'est en fait ma conscience transcendentale qui prend conscience de ma conscience empirique...Y a deux niveau de l'esprit, le premiers niveau est le "moi" ( conscience empirique ), il agit, pense, concoit se souvient, comprend, rejette, aime, deteste,... le second niveau est la prise de concience de se moi, c'est une reflexion sur ce moi ( imagine-toi en train de pensé ce que tu tape...), c'est un retour sur soi...
L'esprit se dedouble et se mulitplie en d'innombrable instances...ha la philo...
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