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Le coeur de Salima
h
16 août 2011 16:07
J'étais enragée, au bord de l'explosion, je ne contrôlais plus. J'ai saisi le plateau sur la table et je lui ai balancé à la figure en lui criant : mai fermes ta gueule!
Elle a évité le plateau mais elle était choquée par mon geste, tout comme l'était les garçons et mon père.
Aicha : wili wili wili, maintenant tu m'insultes et tu me frappes, tu vas voir!
Je me suis approchée d'elle, en colère et je lui ai dis : quoi, quoi? Qu'est-ce que tu vas me faire? Tu vas me frapper? Tu vas m'enfermer dans le balcon par -4°C en pleine neige? Tu vas me brûler avec un mégot de cigarette? Tu vas me cogner la tête contre une table, hein? Qu'est-ce que tu peux me faire de pire que ce que tu m'as déjà fait?
Elle s'est mise à pleurer tout en se tapant les joues, puis d'un coup, elle s'est mise à se cogner la tête. Tout le monde était très choqués de son comportement, sauf moi.
Moi : et voilà c'est reparti pour le cinéma! A non pardon, c'est ton soit-disant djin qui te demande de faire ça, n'est-pas? Un djin que bizarrement, une bonne dizaine d'imam n'ont pas réussi à éliminer pour la simple et bonne raison qu'il n'existe pas!
Et là mon père m'a gilflé, c'était la première fois de ma vie que mon père levait la main sur moi, j'étais choquée. Je me suis réfugiée dans ma chambre, en larmes.
Je reconnais que là j'avais vraiment dépassé les bornes avec Aicha, mais je n'en pouvais, c'est toute la souffrance accumulée depuis des années que j'ai extériorisé d'un seul coup. J'en pouvais plus, j'étais dégoûtée, j'en avais marre de cette sorcière, je ne la supportais plus, je pensais à ma mère, elle me manquait. Les garçons avaient téléphoné à Mohamed pour lui raconter ce qu'il s'était passé et il était aussitôt venu à la maison. Il est venu dans ma chambre, m'a prise dans ses bras et me consolais. La seule chose qui me réconfortait dans ma vie de merde, c'était l'amour et la solidarité qui nous liaient mes frères et moi, j'étais sûre que eux ne m'abandonneraient jamais quoi qu'il arrive.
Le soir, j'ai fini par sortir de ma chambre, il était environ 2h du matin. Je mourrais de faim puisque je n'avais rien manger depuis le repas de midi, et j'avais tellement pleuré que j'en avais mal à la tête. Je m'apprêtais à aller dans la cuisine, lorsque mon père, installé dans le salon m'a interpellé.
Mon père : Salima?
Moi : oui?
Mon père : viens ici
Je l'ai alors rejoint, il est seul. Rien qu'en levant, j'ai repensé à la scène de la gifle l'après-midi et les larmes me sont montées au yeux. Je me suis installée près de lui et il m'a serré dans ses bras et là, j'ai pleuré. Il m'a serré si fort et sans dire un seul mot, puis il m'a embrassé le front.
Mon père : écoutes, il faut qu'on parle
Je ne disais rien.
Mon père : ce qu'il s'est passé aujourd'hui, je ne veux plus jamais revoir ça, tu m'entends? Je ne veux jamais t'entendre parler de cette façon à cette Aicha
Moi : ok baba, je suis allée loin mais elle non plus elle est pas correcte avec moi! Et puis tu te rends qu'à cause d'elle Sonia est à l'hôpital? Je suis désolée baba, mais elle n'a pas à écouter aux portes quand Sonia est là et encore moins à aller répéter à tata Zohra ce qu'elle m'a raconté! C'était des confidences entres soeurs qui devaient restées entre Sonia et moi, et maintenant elle se retrouve à l'hôpital parce que ta femme l'as balancé, c'est grave!
Mon père : je sais, et t'as raison, je suis d'accord avec toi. D'ailleurs Aicha je l'ai bien recadré par ça, c'était pas ses affaires, elles n'avaient pas à se mêler de tout ça!
Moi : je suis contente que tu comprennes
Mon père: mais c'est pas ça qui m'intéresse, je veux te parler d'autre chose?
Moi : oui, de quoi?
Mon père : tout à l'heure tu as dis pleins de choses qui m'ont surpris
Moi : quelles choses?
Mon père : quand tu disais que Aicha te frappait et t'avais brûlé avec un mégot de cigarette, c'est quoi ça?
Moi : euh, je..
Mon père : attention, mèt kedbich, je veux la vérité!
Moi : ok, en fait quand j'étais petite et que je faisais des bêtises, Aicha me frappait
Mon père : je vois, et l'histoire de la brûlure?
Moi : un jour j'ai croisé 3ami Moussa, on a discutait et il a fumé. Quand je suis rentrée à la maison, je sentais la cigarette, Aicha a cru que c'était moi qui fumais et elle m'a brûlé l'épaule avec un mégot de cigarette
Mon père, choqué : et pourquoi tu me l'as pas dit?
Moi : parce que baba je voulais pas faire des histoires, t'as suffisamment souffert dans ta vie et je voulais pas en rajouter avec tout ça
Mon père : écoutes bien ce que je vais te dire, le père c'est moi, c'est à moi de te protéger, et pas l'inverse!
Moi : oui mais tu nous a protégé toute ta vie, c'est à notre tour maintenant de prendre soin de toi
Il m'a embrassé sur la joue et m'a dit : il est tard, vas te coucher, on en reparlera demain inchallah

Le lendemain, je suis passée voir Sonia. Elle était dans un piteux état..
h
16 août 2011 16:40
Le lendemain, je suis passée voir Sonia. Elle était dans un piteux état. Quand je l'ai vu, j'avais mal au coeur, elle avait le visage tout rouge et ses yeux étaient très violacés. Je l'ai serré dans mes bras si fort, qu'elle en a eu mal.
Sonia : aiiie, tu me fais mal!
Moi : excuses-moi, alors comment tu te sens?
Sonia : ça pourrait aller mieux, je sors ce soir et je suis dégoûtée!
Moi : pourquoi?
Sonia : j'ai pas envie de retourné à la maison et de revoir ce connard de Khaled!
Moi : ouais je te comprends. Au fait, je suis vraiment vraiment vraiment désolée pour ma sorcière de belle-mère, je suis désolée, je..
Sonia : ça va, arrêtes, c'est pas de ta faute. C'est pas la première que je me fais défoncer par mon frère!
Moi : oui mais bon, là c'était intense d'après ce que m'as dit Ahmed
Sonia : laisses tomber! Je te jures il m'a frappé comme si j'étais un punchin-ball! Les bras, les pieds, la tête, les poings, il utilisait tout son corps, même lui il était essoufflé à force!
Moi : purééé mais c'est abusé!
Sonia : Khaled c'est un dingue, c'est pas nouveau!
Moi : tu m'étonnes!
Puis on a continué à discuter de tout et de rien jusqu'à la fin des visites. Quand je marchais en direction de la maison, je repensais à tout ça et je ne cessais de me sentir coupable de l'état de Sonia car même si j'y étais pour rien, c'était quand même à cause de ma belle-mère qu'elle en était là.

Quand je suis rentrée à la maison, Iyed était en train de passer la serpillière tout en marmonnant.
Iyed : pff, tfou, tfou
J'ai souri et je lui ai dis : hey, qu'est-ce qu'il t'arrives?
Iyed : vas-y j'en ai marre, j'ai l'impression d'être monsieur propre!
J'ai ri et je lui ai répondu : mais pourquoi tu passes la serpillière? Je l'ai faite ce matin
Iyed : c'est parce que l'autre là (Aicha), elle a vomi par terre!
Moi : ah bon? Qu'est-ce qu'elle a, elle est malade?
Iyed : j'en sais rien, apparemment c'est son cheytane ou je sais pas quoi
Moi : hein?
Iyed : tout à l'heure elle s'est embrouillée avec papa, il lui a dit de prendre ses affaires et de partir de la maison mais elle a prit un couteau et elle a dit que si papa l'a quitté, elle se planterai le couteau dans le coeur
Moi : t'es sérieux?
Iyed : je te jures, elle a fait une vraie crise d'hystérie cette folle! Après elle s'est mise à pleurer et on sait pas pourquoi, elle a vomi par terre
Moi : ya Rabi, c'est quoi ce délire? Elle est où là?
Iyed : elle est dans sa chambre
Je me suis dirigée vers sa chambre lorsque Iyed m'a dit : éh stp Salima, viens finir stp
Moi : continues monsieur propre, tu t'en sors bien
Iyed : pfff
Quand je suis arrivée dans la chambre d'Aicha, elle était allongée sur son lit, avec un voile sur la tête sous lequel elle avait mis des rondelles de citron et elle soupirait.
Je me suis approchée d'elle et je lui ai dit : mama Aicha, ça va?
Aicha : ya rabi, ya rabi, ghadi nmout
Moi : mais non tu vas pas mourir ça va aller
Aicha : ya rabi; ya rabi..
Je ne croyais pas à son cinéma, mais je faisais comme si alors j'ai pris soin d'elle, les quelques jours où elle était "malade".
Finalement, papa avait renoncé à la quitter de peur qu'elle ne mette fin à ses jours (elle en est bien capable). Donc elle est restée vivre mais elle s'était bien calmée, en même temps il faut dire que depuis l'histoire avec Sonia, je ne lui adressais quasiment plus la paroles.

Les semaines passèrent et nous avions retrouvé un rythme de vie normale. Aicha ne faisait plus de crises (son soit-disant djin était devenu très calme), je travaillais, Amine et Ouissem étaient toujours aussi studieux (il passait leur master), Iyed profitait de sa jeunesse et Mohamed avait ouvert son propre cabinet. Hamdoullah, les choses se passaient bien à cette période.
Quand l'amour est intervenu dans ma vie..
n
16 août 2011 17:57
ouii l'amour!!!jsui sure ke c avc ouissem kel va finir!hihi!
c cool davoir mis une bonne partie!yawning smiley
16 août 2011 18:21
Encore une fois merci Hayla pour tes chroniques !!!!!!!!!!! c'est juste un plaisir de te lire !!!!!!!
m
16 août 2011 18:35
ça y est lhistoire damour commence smiling smiley
b
16 août 2011 18:43
cme jaurai aimais kelle se casse cette idiote elle merite que lenfer
h
16 août 2011 18:53
Citation
nidose a écrit:
ouii l'amour!!!jsui sure ke c avc ouissem kel va finir!hihi!
c cool davoir mis une bonne partie!yawning smiley

Une bonne partie? Ce qui veut dire que d'habitude c'est nul, c'est ça? lol
n
16 août 2011 19:11
mdr!mais nan jai di bonne ds le sens longue partie!pas ds le sens ou les autres etai nulles!mais courtes!tu ns laiss sur notre faim a chak foi c dc ke c bien ecrit tkt!lool winking smiley
▬▬▬▬▬ஜ۩۞۩ஜ L'attente est en proportion du bonheur qu'elle prépare ஜ۩۞۩ஜ▬▬▬▬▬
k
16 août 2011 20:16
Hayla

j attends la suite avec impatience je suis accro a tes histoires je me connecte a chaque fois pr voir ce qu il en ait..

Sahaftorkoum
28 ans Cycle long et irrégulier en moyenne 45 jours DDDR : 11 mai 2011
h
17 août 2011 00:59
Hamdoullah les choses se passaient bien à cette période.
Quand l'amour est intervenu dans ma vie. Ma vie étant très compliquée, je n'ai jamais voulu avoir de mecs, pour ne pas la compliquer davantage, et je n'avais pas de temps a consacrer a un mec. Pour moi, les mecs c'était des amis, rien de plus. Un jour, pendant le ramadan, nous étions en train de discuter avec tous mes collègues musulmans (c'était l'heure du déjeuner et les autres étaient à la cantine). J'ai de très bonnes relations avec mes collègues, on est un peu comme une grande famille. Enfin bref, nous discutions et riions tous ensemble dans la grande salle de réunion, lorsqu'un homme que personne ne connaissait est venu nous saluer et nous demander pourquoi nous ne déjeunions pas, on lui a alors répondu que nous sommes musulmans et que nous faisions tous le ramadan. Puis il est parti et nous avons continué notre conversation.
La pause étant terminée, nous avons repris le travail. Ce mec s'était installé à un bureau et il se baladait partout avec un stylo et un bloc notes en y notant je ne sais quoi. Intriguée, j'ai alors interpellé un de mes collègues.
Moi : psssttt, Tony, viens voir
Tony s'est approchée et m'a dit : qu'est-ce qu'il y'a?
Moi : le mec là, c'est qui?
Tony : j'en sais rien du tout
Moi : oh lala mais tu sers a rien!
Tony m'a frappé affectueusement a l'épaule et il a rejoins son bureau. J'ai continué mon travail sans me soucier de ce type, puis mon patron m'a appellé.
Mon boss : Salima!! J'ai besoin de toi stp
Moi : j'arrive
Mon boss étant jeune (34 ans) on s'entend tous très bien avec lui, quant à moi, il me considère comme son bras droit. Je l'ai rejoins a son bureau.
Moi : qu'est-ce qu'il se passe?
Mon boss : ce soir je dois diner avec les gens de l'entreprise X, rends moi service stp, appelles-les pour confirmation, j'ai pas le temps de le faire j'ai une réunion
Moi : ok pas de problème
Mon boss : je te remercies
Moi : mais de rien
Je m'apprêtais a partir mais je me suis tourné et je lui ai dis : au fait je voulais te demander
Mon boss : mmh?
Moi : c'est qui le mec qui se balade partout avec son bloc notes?
Mon boss a sourit et a répondu : t'occupes pas de lui, fais comme si il était pas là
Moi : oui mais il est là, sérieusement c'est qui?
Mon boss : je peux pas t'en parler
Moi : et pourquoi?
Mon boss : il va resté un mois avec nous, ensuite il s'en ira
Moi : on peut quand même savoir qui-est?
Mon boss : je vous le dirai quand il aura fini son job
Moi : ok
Mon boss : au fait, c'est le début du ramadan aujourd'hui?
Moi : oui
Mon boss : bon ramadan
Moi : merci
Puis j'ai regagné mon bureau.
Ce mec était là pour un mois mais on ne savait pas c'était qui et ce qu'il faisait là.

Enfin bref, les jours passaient et ce mec rodait toujours là tout en prenant un tas de notes.
Tout les jours pendant le ramadan, avec tous mes collègues musulmans, nous nous retrouvions en salle de réunion pendant l'heure du déjeuner et on discutait de tout et de rien, on était une bonne vingtaine.
Ce jour-là, le thème abordé était l'amour..
k
17 août 2011 01:11
J espere que tu ne vas pas t arrêter la ...

On veut la suite....
28 ans Cycle long et irrégulier en moyenne 45 jours DDDR : 11 mai 2011
*
17 août 2011 01:26
Mechante qui veux pas metre la suite
j'aime beaucoup l'histoiresmiling smiley
C
17 août 2011 12:35
on veux la suite stp smiling smiley
j'ai beaucoup aimée l'histoire smiling smiley
u
17 août 2011 19:11
la suiiiiiite stp hayla
17 août 2011 20:37
salam smiling smiley oui hayla la suite s'il te plait smiling smiley
La vie est un CDD. lorsque tu seras DCD, l'au delà sera ton CDI ,améliores ton CV en attendant ton Entretien.Allah punit les injustes tot ou tard !
h
18 août 2011 01:22
Salam les hbibates, saha ftorkoum smiling smiley

Ce jour-là, le thème abordé était l'amour. On discutait et les avis divergaient.
Malik : moi perso quand je voudrais me marier, j'irais chercher une femme pieuse, sérieuse et vierge
Karima : pff mais vas-y arraches toi d'ici!
Malik : bah quoi?
Moi : est-ce que toi-même t'es pieux, sérieux et vierge?
Malik : bah..
Et on s'est mis à rire, lorsque l'inconnu nous a donné son avis.
Lui : de toute façon, l'amour c'est que de la connerie!
On s'est tous tû et on s'est tourné vers lui.
Il a continué : l'amour, c'est un mensonge, i vent, une illusion
Moi : ah oui?
Lui : oui. Aujourd'hui, les femmes elles ont le cerveau retourné par les love story des frères Scott et de grey's anatomy et les mecs, ils s'amusent tout au long de leur jeunesse en couchant a droite a gauche mais quand ils veulent se caser ils cherchent des filles "bien et de bonnes familles"
On s'est tous regardés, mon regard a croisé celui de mon collègue Nasredine et nous sommes partis dans un fou rire, car nous avons pensé la même chose.
L'inconnu nous a alors demandé : mais pourquoi vous riez?
Moi : les frères Scott, grey's anatomy? Ok j'admets que nous les filles on aimerait bien vivre une histoire d'amour a la Peyton et Lucas
Nora : euh perso je préférerais vivre une histoire à la Alex et Izzie lol
Lui : ah, vous voyez! J'avais raison, les films et les séries ça vous a retourné le cerveau!
Moi : et alors? Ou est le mal si on a envie de vivre de belle histoire d'amour?
Lui : y'a aucun mal, c'est juste que vous êtes naïves, pour ne pas dire stupide
On était choqués.
Moi : je vous demandes pardon?
Lui : croire a ce genre d'illusions, surtout pour des femmes comme vous, c'est stupide
Nora : des femmes comme nous?
Inès : on peut savoir ce que ça veut dire?
Lui : eh bien vous savez
Moi : non non justement on ne sait pas, allez-y. Ça fait quelques jours que vous nous connaissez et vous émettez déjà un jugement sur nous?
Nasredine, souriant : bon ça va les filles, lâchez l'affaire et reprenons nos conversations dans la joie et la bonne humeur lol
Moi : nan Nas, je veux d'abord savoir ce que Monsieur pensent de nous
L'inconnu s'est levé et s'est approché de moi puis en me disant : ok, vous voulez savoir! Alors prenons vous par exemple
Moi : pas de problème, qu'avez-vous à dire à mon sujet?
Lui : je vous ai observé, vous êtes dans cette entreprise la bonne petite copine qui aime et vient en aide a tout le monde. Vous passez votre temps à rendre service aux autres et afficher en permanence une sourire hypocrite. Vous cherchez au travail l'affection que vous ne trouvez pas chez vous, vous transformez vos collègues de travail en amis, en frères ou en sœurs. Vous essayez de créer au travail une atmosphère familiale et chaleureuse, cette atmosphère que vous ne retrouvez pas chez vous. Pourquoi vouloir a tout prix être aussi proches des gens, après tout ce ne sont que vos collègues? Parce que vous souffrez d'un manque d'amour. Expliquez-nous, est-ce votre père qui ne vous aime pas? Vos frères et sœurs qui vous traitent mal? Ou votre mère avec qui vous n'avez jamais eu de véritables échanges mère/fille? Vous rêvez du grand amour et vous bercez d'illusions tout simplement parce que vous n'avez pas l'amour dont vous avez besoin dans votre vie. Voilà, ce que j'entendais par les "filles comme vous", les filles qui souffrent d'un manque d'attention et d'affection, qui rêvent qu'un prince charmant vienne les délivrer de leur tristesse et de leur solitude. Vous triste de par votre vie, et vous êtes seule, c'est pourquoi vous ressentez ce besoin presque maladif d'être gentille et à l'écoute des autres. Voilà ce que je pense de vous.
Tout le monde me regardait, d'un air gêné. Lui-même me regardait droit dans les yeux, et attendait une réponse de ma part. Je l'ai regardé, les larmes aux yeux. J'ai esquissé un très léger petit sourire et je suis partie..
n
18 août 2011 01:28
SALAM

Super cette suite comme d'hab. J'ai lu "à la vie à la mort" je t'enverrai un MP pour t'en parler inchAllah yawning smiley
*
18 août 2011 01:39
la suite,la suite,la suite.....
h
18 août 2011 02:03
J'ai esquissé un très léger petit sourire et je suis partie. Mon collègue Nasredine (avec qui j'ai une relation quasi fraternel), m'a immédiatement couru après dans le couloir.
Nasredine : Salima, attends
Je me suis arrêtée, et il a continué : hey, qu'est-ce qui se passe? C'est pas ton genre de réagir comme ça
J'ai versé quelques larmes et je lui ai dis : c'est rien t'inquiètes pas
Nasredine : arrêtes petite sœur, tu vas quand même écouter ses conneries? C'est un bouffon ce mec, il se prend pour un bonhomme mais ne l'écoute pas il raconte que des conneries!
Moi : n'empêche qu'il a raison sur un point, l'amour et l'affection de ma mère me manque tout les jours
Puis il m'a prise dans ses bras. Nasredine, et tout mes collègues d'ailleurs, étaient au courant pour la mort de ma mère. C'est pour ça que j'aimais énormément mon boulot, avec mes collègues on avait d'excellents rapports.
Enfin bref, pendant que Nasredine me consolait, les autres, continuait de discuter avec l'inconnu.

Lui : j'ai dis quelque chose de mal?
Nora : oui, vous n'êtes qu'un enfoiré
Lui : merci
Nora : vous vous prenez pour qui pour juger les gens de la sorte?
Lui : je ne l'ai pas jugé, je n'ai dis que la vérité
Malik : la vérité? Vous ne connaissez rien de Salima, d'accord? Absolument rien!
Inès : et vous balancez toutes ces horreurs sans rien connaitre de sa vie, vous êtes pathétique!
Lui : ok merci pour tes ces compliments, mais quelqu'un pourrait m'expliquer ce que j'ai bien pû dire de mal pour déclencher cette tornade?
Omar : vous avez parler de sa mère sans même la connaitre
Lui : et alors?
Omar : sa mère est morte quand elle avait seulement que 8 ans
Il était choqué.
Lui : oh, merde..
Inès : c'est ça, merde! La mère de Salima était une femme très bien, tout comme Salima elle-même est devenue une personne très bien. Alors oui, elle rend service a tout le monde, oui elle nous traite tous comme ses frères et sœurs, mais ce n'est pas parce qu'elle seule et malheureuse, c'est juste parce que c'est quelqu'un de bien au grand cœur
Malik : et d'ailleurs si elle n'avait été là pour nous écouter et nous aider quand ça allait mal dans nos vies, je sais pas ou on serait aujourd'hui
Plus mes collègues me défendait et plus il se sentait mal.

Plutard dans l'après-midi, il avait essayé de me parler à plusieurs reprises, mais je l'ignorais, je ne voulais pas lui parler. Le fait qu'il ait osé parler de ma vie sans même me connaitre, et surtout de ma mère, ça m'a dégouté, énervé et attristé.
Vers 17h, alors que je rengeais mes affaires pour rentrer à la maison, mon patron m'a appellé a mon poste. J'ai décroché.
Moi : oui?
Mon patron : ah t'es encore là, super
Moi : oui mais je m'apprête a partir là
Mon patron : pas de soucis, tu peux juste passer à mon bureau et me donner le planning de demain matin stp?
Moi : ok, je finis de ranger mes affaires et j'arrives
Mon patron : ça marche
Dix minutes plutard, je suis arrivée dans son bureau, il était assis et l'inconnu est assis face à lui.
Mon patron : Salima, assieds-toi stp
Moi : qu'est-ce qu'il y'a?
Mon patron : écoutes, j'ai appris votre petite altercation au déjeuner et je souhaiterai qu'on règle ça
J'ai fixé mon boss dans les yeux sans rien dire. Je me suis approchée de son bureau et j'y ai déposé une feuille.
Moi : demain matin, t'as rendez-vous avec Monsieur X a 9h pour la verification des questionnaires, a 11h t'as un debrifing avec l'équipe de communication, et a 12h30, tu déjeunes avec Madame X et son assistant. Voilà pour le planning de demain matin.
Je me suis dirigée vers la porte.
Mon patron : Salima, écoutes..
Moi : bonne soirée patron, a demain.
Et je suis rentrée a la maison.
Je ne voulais pas parler avec ce mec, je l'avais fait une fois et je l'avais sincèrement regretté.

Les jours passaient et se ressemblaient. Je continuais à mener ma petite vie tranquille à la maison et ma petite vie tranquille au boulot, en prenant toujours soin d'éviter ce mec et de pas lui parler. Lui, continuait toujours à déambuler dans les couloirs avec son bloc notes à la main, en y notant je ne sais quoi.
Jusqu'au jour ou..
l
18 août 2011 02:04
Encore hayla stp!!!
Emission spécial MRE
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