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cliniques privées : Deux plaintes déposées contre Yasmina Baddou
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21 juillet 2011 14:36
Affaire des cliniques privées : Deux plaintes déposées contre Yasmina Baddou

Yasmina Baddou Deux plaintes déposées lundi dernier contre la ministre de la Santé suite à la décision de la fermeture de 13 cliniques.


La tension monte d’un cran entre le ministère de la Santé et les directeurs des cliniques privées. Ces derniers ont décidé d’aller jusqu’au bout dans cette affaire qui a fait la une de plusieurs quotidiens nationaux ces derniers jours. Suite à la décision de la ministre de la Santé de procéder à la fermeture de 13 cliniques privées, deux plaintes ont été déposées le lundi 18 juillet contre la ministre comme l’atteste le Dr Mohamed Naciri Bennani, président du Syndicat des médecins du secteur libéral. «Les plaintes ont été déposées par un avocat et ce au nom des médecins concernés. La première a été déposée auprès du tribunal administratif de Rabat contre la décision de la ministre jugée illégale et contraire à l’article 27 de la loi 10-94 régissant l’exercice de la médecine. Quant à la seconde, elle a été déposée auprès du procureur général de la Cour suprême de Rabat pour diffamation suite à la divulgation par la ministre des cliniques et des noms des médecins. La loi ne l’autorise pas à le faire avant que la justice n’ait prononcé son jugement», affirme t-il avant d’ajouter que «nous nous sommes portés partie civile dans cette affaire et nous irons jusqu’au bout pour que la ministre de la Santé respecte la loi». Pour sa part, la ministre de la Santé estime qu’«il est inadmissible qu’on critique une telle décision qui n’a pour objectif que la protection des citoyens. Les directeurs de ces établissements ne veulent pas le changement dans le pays, ils se croient au-dessus de la loi». Pour le Syndicat des médecins du secteur libéral et l’Association nationale des cliniques privées, Yasmina Baddou n’a pas l’autorité pour fermer des cliniques. «La loi est très claire à ce sujet. Les articles 27 et 64 de la loi 10-94 régissant l’exercice de la médecine ne donnent pas autorité au ministère de la Santé de fermer des cliniques en dehors des cas d’urgence mettant en jeu la santé des citoyens et ce au moyen d’une plainte au pénal», explique Dr Farouk Iraqi, président de l’Association nationale des cliniques privées. Et de poursuivre : «Dans ce cas précis et après consultation du Conseil régional de l’ordre des médecins de la juridiction concernée, l’autorité judiciaire et elle seule peut ordonner la fermeture de l’établissement incriminé». Par ailleurs, Dr Iraqi reproche à la ministre le manque de transparence. «Yasmina Baddou a annoncé cette décision en dehors de toute légalité, c’est-à-dire avant même que le SGG ne soit avisé. Les directeurs des cliniques concernées n’ont pas été avisés de cette décision et l’occasion ne leur a pas été donnée pour présenter et défendre leur dossier», indique-t-il. Un avis partagé par le Dr Mustapha Merouane, chirurgien à la clinique «Les Oliviers» à Béni Mellal qui fait partie des 13 cliniques incriminées. «Une commission a effectivement inspecté un certain nombre de cliniques à Béni Mellal, et dans d’autres villes du pays, sans préavis comme le prévoit la loi. Tout s’est bien déroulé, sauf qu’au lieu de recevoir un rapport motivé des éventuelles infractions constatées, c’est par presse interposée que les directeurs des cliniques concernées ont appris que leurs structures doivent être fermées», peut-on lire dans une lettre ouverte signée par Dr Merouane dont copie est parvenue à ALM. A l’instar de l’Association nationale des cliniques privées, le Syndicat des médecins du secteur libéral conteste la procédure d’inspection menée au sein des établissements hospitaliers. Selon les médecins concernés, aucun indice n’a montré que ces établissements constituaient un danger pour la santé des citoyens qui justifierait leur fermeture. «Il est difficile de confirmer que ces structures représentent un danger pour la santé de la population, car tout praticien et surtout dans le secteur libéral, veille d’abord à la santé et à la sécurité de ses patients. On ne peut confirmer qu’il y a danger qu’en vérifiant le taux de mortalité, de morbidité et de complications post-opératoires dans une structure. Ce sont des indices qui sont facilement vérifiables et ceci est valable pour toutes les structures hospitalières publiques et privées», souligne Dr Merouane. Affaire à suivre.
Le 20-07-2011 à 09:07
Par : Laila Zerrour


[www.aujourdhui.ma]


Si au moins ils nous expliquent de quoi il s agit réellement ?
pourquoi fermer des cliniques ?? alors qu 'on a besoin d avoir plus de cliniques pour répondre au besoins des citoyens pour se soigner .
Quel danger représentent ces cliniques ?? pourquoi ?
Prendre une décision aussi rapidement , est ce que c est raisonnable ? sans se pencher sur les vrais problèmes "s ils existent"



Modifié 1 fois. Dernière modification le 21/07/11 22:53 par quivivravera.
29 juillet 2011 23:27
MIEUX VAUT EN RIRE

DÉTENTE ET RÉFLEXIONS SUR DES CLINIQUES CLOSES

AFFAIRE DE LA FERMETURE DES CLINIQUES PRIVÉES




D'entrée, je lis dans l'Opinion que Voltaire le sarcastique, repris par les journaux et les médiateurs, avait dit et je m'en remémore : « Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrais jusqu'à la mort, pour que vous ayez le droit de le dire ». Ainsi-permit t-il, malgré son caractère canin, à JJ. Rousseau ses rêveries romantiques lacustres !
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Donc laissez parler, favorisez et offrez à l'avis opposé, son existence, pour démontrer la démocratie dans les faits et dans la culture de communication de tous les jours. Sur le journal en premier, c'est l'essence des libertés que partis et citoyens défendent, chacun à sa manière pour vivre dans la dignité.
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Disons d'abord ceci : Si Abbas El Fassi, en son début d'exercice dans la primature, avait déclaré en substance et fraîchement encore, que son Gouvernement appliquerait, le programme, les instructions et les volontés, de SM le Roi. Précisions et aveux, certitudes naturelles au Maroc, qui avaient fâché les plus intransigeants des démocrates, les nihilistes et les antimonarchistes, à en blasphémer la primature.
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Ensuite, madame Baddou n'est pas La Santé Publique. Ça on le sait ! Elle occupe un créneau, une politique, une fonction durant un temps donné, qui finiront par passer. Malgré son travail et sa sympathie, elle a fini par irriter et lasser. Que laissera-t-elle comme casseroles au Parti de son père, en dehors des sourires et des sifflets ? Une piètre partition, une symphonie de légèretés. Sifflets….
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Les Istiqlaliens dans le gouvernement actuel sont innocents de l'état avancé de détérioration dans lequel ils ont trouvé les hospices qui relèvent du Ministère de la Santé. Merci aurait dit Si Abbès ? Que Dieu lui donne la santé pour défier ses détracteurs! Par delà les fleurons des uns et des autres, il n'en demeure pas moins que la Santé présente les mêmes charges critiques, des défaillances flagrantes, pires que celles des cliniques privées que 'elle fustige et qu'elle tient mordicus à fermer de façon tyrannique.
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Seulement, elle accuse fortement le secteur libéral clinique en le chargeant de façon antinomique de tous les mots et de façons multiples et contradictoires. Le devoir de contrôle et d'assainissement, le rôle réglementariste et régulateur, l'indexation médiatique (ecchouha) sans jugement autre que celui de son Département. L'incohérence de tant de fonctions zélées et leur cumul où l'on ne perçoit point la séparation des pouvoirs. Elle fait grief, inquisitionne*, perquisitionne, pénalise dans la foulée, tout en ameutant les foules, par médias interposés, avec une hâte fébrile qui glace et désarçonne. Alors que le but est d'assainir, d'encourager et de pousser vers le progrès, ce secteur libéral, dont elle ne s'occupe, aujourd'hui, que pour le stigmatiser et pénaliser. La ‘'sécuritaire'' se serait-elle trompée de ministère ?
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Navrantes les raisons que nous lisons sur la presse ! Ou dans la presse ? Attention aux doigts ! A les retenir comme parangons, on devrait fermer tous les hôpitaux du Maroc ! Justicière ou vengeresse alors ? Va savoir, quand la Santé croule sous ses propres tares, ataviques, irréductibles et ses résiliences ! Des cryptes rebelles aux réformes qui ont vu des ministres et des ministres passer, passer le rallye des échecs et des réformes avortées, et trépasser, sans amender les failles pour autant ! Faites un tour à l'hôpital, n'importe quel hôpital, et relevez ce qui ne va pas ! Alors que la maison mère des toubibs ne nous jette pas la pierre. Elle va jeter des sorts. Lol ! Feu SM le Roi Hassan II, avait rappelé un proverbe arabe dans un de ses discours. « Si ton toit est en verre ne jette pas la pierre sur le toit du voisin ».
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Ce Département mère, n'a pas le monopole des indigences, des irrégularités et des imperfections morales ! Les cliniques non plus ! Les conseils de mise à niveau devraient se faire de façon pédagogique à l'amiable, selon un calendrier et non manu militari ! Faire retourner les chirurgiens aux primaire, pour leur mise à niveau. Sic !
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Nos tares, ignorées hypocritement sont entrées dans nos mœurs. La société doit revoir son projet social et corriger ses tendances et se rectifier pour retrouver de meilleures valeurs. Complaisance, connivence, compromissions, concussion, corruption ? C, c , c, c'est quoi ? Qui est responsable de cette déliquescence, de cet incivisme des nôtres ? Les assujettis croulent sous le rituel de la corruption, du favoritisme et de l'injustice. Le matérialisme s'est imposé au gré de nos penchants vers l'ouverture et le passé ! Mais au lieu de voir les valeurs couronner les libertés et la démocratie, c'est le relâchement et la faillite qui se généralisent et font leur essor.
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Cette question de moralité n'est pas la faiblesse de la seule Santé ! La faillite du comportement humain est pareille dans les secteurs insuffisants et vulnérables du pays. Les services administratifs et publics ont besoin de réformes capitales dans les mœurs corrompues et les conduites antisociales, souvent hostiles chez des fonctionnaires et les services. On a les lois et les hommes qu'on mérite, diriez-vous, en attendant qu'ils veuillent évoluer malgré les chapes obsolètes qui les plombent et les maintiennent colonisés dans le passé. L'homme asservi, faute de prendre conscience de ses libertés et d'en respirer les valeurs et la fierté, cherche par tous les moyens à sauver la face devant le pouvoir, pour l'amadouer, fut-ce en courbant l'échine ou en tendant la main !
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L'impair et la partialité dans cette affaire d'incursions, quasi belliqueuses, sur les cliniques du privé est le silence complaisant sur le cas effarant des hôpitaux. Ça ne veut pas dire que c'est le paradis dans les cliniques ! Sauf que là, la Santé à brille dans la pratique du système de deux poids, deux mesures. Comme ses inspecteurs n'ont pas eu le loisir d'auditer les polycliniques de la CNSS ni les hôpitaux, publiquement du moins. Si elle inspecte en audit fermé et confidentiel ses propres hôpitaux, on ne la voit nullement évacuer les services répréhensibles et publier les défections sur le journal, ni jeter le discrédit sur telle ou telle unité de soins ! Cuisine interne, opacité, impunité et protections intimistes obligent. Chkoune li ygued ygoul foum sbaë khanez ? L'esprit de transparence ne se découvre pas dans ces réseaux hermétiques ! Discrimination immonde, diriez-vous, qui démontre que la méthode est sordide et partiale ! On vulgarise les défauts d'autrui en cachant les siens, pour se valoriser. Serait-on poussés à penser !
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L'outrage commis et la perte en dignité résident dans la façon inusitée de cette campagne qui fait l'effet de tracs sionistes sur Jérusalem-Est et de rouleaux compresseurs sur un champ de mines. Avec l'usage inouï d'une violence outrancière pour mâter les impétrants. Fermez vos boîtes ! Alors que parallèlement des manquements organiques, plus terribles encore, font florès dans les hôpitaux, tout en concourant à taire leur sale réputation. Crierait le micro-trottoir. De notre part disons, que si les exceptions existent, qu'elles soient publiquement illustrées et félicitées ! L'opération sur le privé est toute autre.
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On perçoit là, un plan machiavélique qui vient sourdre ? Une conspiration semble établie ? Non, non ! Pour sauver la réputation des siens on coule les autres. Peut-être ! Le but opaque est de liquider les cliniques libérales, de les réduire pour l'exemple, non pas pour les assainir, mais pour les abattre et dompter le secteur dans son entier. Une revanche disciplinaire ! Ne sont-elles pas les leaders d'opinion ? Les plus pugnaces dans le dialogue tarifaire de l'AMO avec des blocages devant le ministère et face à l'ANAM ? C'est ce que penserait tout médecin brimé !
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Les médecins des cliniques, ne se sont-ils pas renfrognés, crispés, arcboutés en apprenant que dans le cadre de la mondialisation (invasive), le Ministère s'apprête à faire venir des étrangers et leur offrir d'investir dans le secteur médical privé ? Qu'ils soient médecins ou simples financiers (blanchisseurs) en quête d'opportunités. Ce, dans le cadre des amitiés et des concessions de bonne coopération avec l'UE et les States ! Le libéralisme, selon la loi de la libre concurrence et de la libre circulation, n'est-il pas d'abattre les frontières devant les hommes et le capital ? Le Maroc signataire des accords de l'OMC à Marrakech, ni frileux ni malade de son nationalisme, reste ouvert ! (Dans un sens univoque, certes, apte à subir sans complexes sa pénétration !). Pour se moderniser pardi ! Ouvert et hospitalier, malgré les réticences critiques, les ringardises régionales, haineuses et frileuses, que l'on observe encore chez des voisins, pusillanimes et trop fiers de leurs susceptibilités ! Pour eux nous sommes des soumis, qui vivent de connivences ! Il ne faut pas les croire….
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Côté technique. Aussi pour notre part, nous ne sommes pas sûrs des conséquences utiles ou positives d'une concurrence imposée aux Marocains, contre leur gré. Pléonasme pour dire que ça ne leur plait guère aux cliniciens marocains d'être évincés d'un dialogue, d'une décision qui les concerne et qu'on ne leur demande même pas leur avis. C'est antidémocratique, même, si c'est le gouvernement qui tient l'exécutif ! Les politiques les vendent ou les soldent en fait, comme bétails et écuries, en les mettant devant le fait accompli. A moins que ce ne soit une punition collective. Il ne faut pas penser ainsi….
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Le privé, est fautif d'avoir une opinion sur son secteur, ses droits et obligations, ses ordres, ses syndicats, son AMO et sur sa sémillante Ministre ! Les syndicalistes savent mieux le pourquoi de cette hypocrite antipathie ! Le patient marocain, sera livré seul, menotté par ses complexes, (Syndrome de Stockholm oblige !), aux investisseurs étrangers, sous couvert de professionnalisme médical. Possible !
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On va vous concurrencer et vous appauvrir, vous casser, en important des médecins ! Parce que les marocains haïssent « les assassins en blouses blanches qui continuent d'officier en toute impunité », eux et leurs méthodes de pirates et de matérialistes, corrompus et pourris. Auquel cas on est d'accord, il faut mâter le corps médical. Elle est belle la démo-crazy …punitive ! La Justice pourtant requière de traiter cas par cas les irrégularités et de corriger par l'exemple les mauvais comportements. Ne nous emportons pas !
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Ce ne seront certainement que des entrepreneurs financiers, férus de paradis fiscaux, en mal d'exploiter, comme couverture, l'immobilier, hôtelier et sanitaire, que sont les cliniques ! Pas certains du tout que ces éventuels néo-colonisateurs, puissent en délocalisant vers le Maroc, nous apporter quelque chose de plus dans le domaine humanitaire ou dans la solidarité. Pas sûrs qu'ils appliqueront des tarifs meilleurs ou plus bas que ceux pratiqués en raison des contraintes sociales aux médecins marocains, qui sont intimidés et résolus aux tarifs nationaux ! Pas plus et loin de là, que ces missionnaires du XXIème siècle, qui n'ont besoin que de leur carte d'identité pour venir, chez-eux, chez-nous, (tant nous sommes hospitaliers et proches de l'Europe)…Et, qu'ils puissent apporter un plus comme compétences et services, comme allégué ! Ne dites pas ça , on nous écoute !
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Ce ne sont que des raisons attrape-nigauds qui sont lancées par les nôtres, (des gouggous* dans notre dialecte), pour justifier une invasion planifiée, qui table sur le partage du savoir et de la technicité ! Une science ou un savoir faire qui seraient de la part de ces médecins mercenaires ou flics infiltrés, supérieurs aux nôtres, sont des prémisses suspectes et machiavéliques. Ce sont des allégations, des illusions fantaisistes, des machinations populistes, que celles d'afficher que des privés venant d'Europe puissent faire faire des progrès à nos praticiens qui sont leurs concurrents directs. C'est antinomique, car personne ne délivre ses secrets ni ses recettes aux concurrents. Ne retenez pas ce paragraphe, c'est du n'importe quoi !
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Nos cliniciens déjà installés sont détenteurs de plus de pratique et possesseurs des mêmes diplômes que leurs alter ego de l'Hexagone, obtenues haut la main, dans l'étroit quota de formation que nous permettent (ou nous opposent nos anciens colons et actuels protecteurs ! Je rappelle qu'il n'est pas facile de se former ni gratuit. Seules 5 % des places sont réservées aux étrangers de par la francophonie universelle ! Et ce, sur concours ! Pour réussir, nos lauréats doivent arracher leurs places, dans un créneau étroit, jalousement protectionniste. Ça, c'est vrai !
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Revenons à notre angélique faiseuse d'anges, notre Circée de Madone. Censuré ! La revanche d'une femme contrite se découvre ici à chaud. Censuré. A côté des réussites extraordinaires de son Ministère, il y a des ratés mémorables, comme on sait les faire, pour retourner le Ciel et les électeurs contre nous ! Notre gourou, faite belle femme, veut montrer coûte que coûte son autorité et sa virilité ! Ah bon ? .
Persévérante et tenace, sans hystérie, mais avec pugnacité et méthode, elle sait appliquer les ordres et obéir à un agenda. Fussent-ils dépassés ou dangereux pour le moment ! Il faut qu'elle allume le feu, avant de laisser couler son Titanic et partir, la tête haute, même si son Parti sombre aux élections. Est-elle à ce point contre sa famille, pour casser les Fassis ? Elle aussi ? Et vouloir impulsivement, intempestivement tempêter pour plonger le P.I. dans l'erreur et ses alliés, nouveaux ou d'occasion, dans la déconfiture ? Belle recette de marmelade politique, la veille d'un virage électoral pour une virago ? Elle sait qu'elle est une ménagère aguerrie qui ne nous ménage guère dans notre ménagerie ! Mais évitons pour elle de faire les zouaves dans son zoo ! Ça, c'et du Ninni tout réveillé..Est-ce qu'il est sorti pour dire tout ça ?
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Non point diriez-vous! Ces caricatures entendues ça et là, dans les cafés qui débordent des trottoirs, ne sont ni justes ni méritées ! Notre Ministre mérite plus d'égards, sans cynisme ni plaisanteries, sans condescendance ! Elle applique la politique du Gouvernement. Point. Quiconque mis à sa place, ferait les mêmes erreurs. ( A barrer, lire : choses !)
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Mais si ! L'administration nostalgique d'une époque noire, veut démontrer sa force, son activisme et sa pugnacité policière, sa vindicte pour cautériser les privés ! Une réponse populiste en écho au peuple dépité qui méjuge les cliniques qu'il fréquente aux dépens d'autres secteurs, où il ne trouve pas les mêmes égards ! May be ! Elle, la Ministre, est là pour représenter l'autorité. L'ombre de si Basri plane. Vous avez vu le spectre derrière vous ? Encore une fois, non pas pour assainir ni pénaliser, mais pour châtier et donner la frousse en exemple aux autres activistes sociaux. Il faut terrifier les velléitaires pour travailler en paix. Les révoltés ou ceux qui sont en voie de l'être doivent céder. On n'obéit pas à la rue, fut elle jonchée de blouses blanches, rougies ! Seulement cette rigidité non compliante est étonnante de la part d'un secteur, la Santé, somme toute malade, dont la schizophrénie donne des sueurs froides ! Quiconque vous dira qu'il faut balayer d'abord devant sa porte ! Sauf que, contrairement au puissant karcher, Basri, madame Baddou, n'est pas la ménagère du gouvernement ! Oh hou hou ! Hawel !
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L'idée de se faire une cure de santé dans le privé, une incursion, si elle est bonne, la procédure usitée ne suit pas. La colère remonte des viscères creux comme un une indigestion. Stercoreux !
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En conclusion, offrons un Conseil au futur Gouvernement, comprenez un conseil d'amis, si la rue et ses éructations, le laisse monter malgré ses vieillots criards et ses garnements, à deux pas des émeutes houliganes. Il faut revoir ses textes de droit avant de devenir parlementaire, pour ne pas être éconduits par le SGG ! Et au minimum être doté de son doctorat de médecine, avant d'occuper le fauteuil du Ministre de la Santé. Ah, hada jboud ! Nous sommes, ma belle lubie et inspiratrice, dans un monde de spécialistes et non plus de ricaneurs, de Fquih Tourabi tolérés, d'amateurs bien introduits ou de charlatans. Haouel ! Dernier avertissement avant la fermeture !
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La complaisance envers les élus a des limites. Pour un égalitarisme réel, offrons moins de complaisances au beau sexe et aux amis ! Pour ce peuple, cherchons plus de sciences et de technicité. Il faut que les Partis en lice préparent leurs gestionnaires et ne fassent plus dans le remplissage, avec ce qu'ils ont sous la main comme adeptes et gros donateurs. Ni avec ce qui provient des suggestions empathiques des Conseillers de SM ! Le parachutage, des jeunots de la rue, pour le décor psy, comme l'intrusion, l'immixtion, l'imposition des personnalités amies, porte un nom de potes, c'est le népotisme. Ah bon ! A titre d'exemple, avec des peintres, des artistes, des hommes de théâtre ou des poètes, on peut remplir une scène, une foire, un stade, mais pas un portefeuille ministériel ! C'est magique ! Les écoles de gestion, de droit et d'économie, devraient être ouvertes à tous ceux qui, dans les rangs des Partis, aspirent pour les représenter à de hautes fonctions. Ne seraient qu'en cours du soir ! Car la politique, si elle devient une profession a besoin d'enseignement et non de slogans, de tribuns tapageurs ou de halqa ! Ache had el Waêde ?,
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Toutes ces manips, ces cooptations, à l'ombre des Merlins de fortune, c'est de l'amateurisme. On paie aujourd'hui ces approximations et ces dysfonctions. Les cadres ça se prépare. Notre guide, Lui, a bien été préparé avant de devenir un chef, un Roi ! C'est un exemple à suivre ! Que les Partis politiques et les Parlements forment leurs cadres ! Et qu'on fasse confiance aux locaux, qu'on les rétribue honnêtement, avant de les critiquer, ou de casser la gueule aux jeunes et de fermer leurs boites aux aînés…Enfin un mot sensé !
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DR IDRISSI MY AHMED
KENITRA, LE 29 JUILLET 2011
E
3 août 2011 16:29
....tant mieux qu'il ai porté plainte ont auras les détails de l'affaire comme ça.
3 août 2011 16:46
Cliniques privées: Yasmina Baddou met fin à l’anarchie

Rien ne va plus entre la ministre de la santé, Yasmina Baddou, et les cliniques privées. Et pour cause. La ministre a décidé de fermer sept cliniques et d’en suspendre six autres à travers tout le territoire national. Il s’agit, entre autres, pour les premières, de la clinique les Orangers et la clinique Al Massira à Rabat; de la clinique de l’Os à Marrakech; et de la polyclinique de Fès.


À Khémisset, sont visées par la fermeture la clinique Amana et la clinique Essafae; et, à Béni Mellal, les cliniques Chifa, Les Oliviers et Atlas. La décision de suspension, elle, touchera la clinique des spécialités à Agadir; la clinique d’Ophtalmologie et celle de gynécologie à Oujda. En plus de ces treize, six autres cliniques privées sont dans le collimateur du ministère de la Santé, mais celui-ci leur laisse une nouvelle chance en leur adressant une mise en demeure.


La ministre de la Santé explique ce remue-ménage par plusieurs raisons: non respect des cahiers des charges, manquement à la déontologie médicale, vétusté du matériel et dégradation des conditions d’hospitalisation. Ces failles ont été relevées par une commission d’inspection dépêchée dans la plupart des cliniques privées du pays. Cette inspection a touché plus exactement 70 cliniques sur 330 que compte le Royaume.


Certaines ont été visitées deux à trois fois, avec des délais pour se conformer aux recommandations du ministère de la Santé. Yasmina Baddou affirme avoir adressé au Secrétariat général du gouvernement une lettre contenant les noms des cliniques visées par la procédure de fermeture et de suspension. Mais, à la grande surprise de la ministre, le Secrétaire général du gouvernement, Driss Dahak, dément avoir reçu une telle lettre. Une enquête impartiale Ce qui fait aujourd’hui le bonheur des patrons des cliniques concernées, qui ont exploité ce quiproquo gouvernemental pour déposer deux plaintes collectives contre la ministre de la Santé, lundi 18 juillet 2011.


Une première plainte a été déposée au tribunal administratif de Rabat et une deuxième devant la Cour suprême. Deux recours judiciaires qui risquent de ne pas aboutir vu la légitimité de la procédure suivie par la ministre de la Santé, bien que le président du Syndicat des Médecins privés, Mohamed Bennani Naciri, pense le contraire. Selon lui, «seule la justice a la compétence de fermer une clinique et non une décision de la ministre de la santé».


Ce médecin syndicaliste accuse la ministre d’avoir outrepassé ses pouvoirs et de vouloir créer un gros problème de santé publique en décidant de fermer des cliniques privées. Ce que récuse catégoriquement la ministre de la Santé, qui affirme avoir pris cette décision en son âme et conscience, sur la base des résultats scientifiques d’une enquête minutieuse et impartiale. «Les activités des cliniques qui sont touchées par cette sanction ne pourront être reprises que si elles subissent une nouvelle inspection pour vérifier si les anomalies relevées par le rapport d’enquête sont corrigées ou non», relève un proche de la ministre.


Une chose est certaine, en tout cas: la décision de la ministre de la Santé a prpvoqué un séisme dans le milieu médical et, selon le président de l’Association des Cliniques privées, Farouk Iraqi, «c’est la première fois qu’une telle décision a été prise et c’est la première fois aussi qu’une telle atmosphère délétère règne entre les cliniques privées et leur département de tutelle». La course au bénéfice Pour nombre de ses proches, Yasmina Baddou ira jusqu’au bout de sa décision.


Et ce malgré les circonstances politiques actuelles qui ne sont pas tout à fait favorables vu le contexte des élections législatives qui auront lieu probablement en octobre 2011. Ce qui laisse peu de temps à la ministre de faire aboutir sa décision. Mais il va sans dire que son acte est considéré par les milieux politiques et certains milieux médicaux comme courageux, voulant s’attaquer à un secteur souvent contesté, mais malheureusement intouchable.


Contesté pour la course au gain et au bénéfice au détriment de la santé des gens. Entrer aujourd’hui dans une clinique privée lorsque l’on est malade n’est pas chose facile: il faut être riche. Le commerce a pris le dessus sur la santé publique. Autre critique: des erreurs médicales nombreuses ont été commises dans les cliniques privées. Certaines ont été portées devant la justice, d’autres tout simplement étouffées. Le perdant, dans tout cela, n’est autre que le patient qui confie sa santé à des établissements, parfois incompétents, souvent cupides

Source : [www.maroc-hebdo.press.ma]
 
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