Si ce prêtre avait été Musulman (Ha Ha!), il aurait fait la Une de la presse et pourquoi pas, les titres d'une édition spéciale. Des bataillons de journalistes auraient été mobilisés, le malheureux lynché et les Musulmans victimes d'une nouvelle campagne de stigmatisation.
Les médias nous ont déjà habitués à traiter les cas de pédophilie dans l'Eglise avec une certaines bienveillance. Et le chef de ces gens-là est toujours bien reçu, ou qu'il aille, malgré les scandales multiples qu'il à couvert.
Un prêtre de 53 ans a été condamné, vendredi 18 juin, à trois mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Nancy pour avoir mis en relation une prostituée avec un réseau de prostitution établi à Talange (Moselle), en mai 2009.
L'homme d'Eglise,un notable de Metz familier des prostituées et des clubs échangistes, était à l'époque responsable de l'économat du grand séminaire de la ville. Il a, depuis, été démis de ses fonctions.
Lors de l'audience jeudi, le prêtre avait expliqué qu'il avait mis en relation Morgane, rencontrée sur Internet, avec le réseau de prostitution de "Madame Hortense", qu'il fréquentait assidûment, parce qu'il ne "voulait pas qu'elle tombe dans un réseau étranger". "Alors j'ai eu envie d'apporter un secours", avait-il précisé à la barre.
Sa version des faits s'était toutefois opposée à celle de la jeune femme, qui avait expliqué aux enquêteurs qu'elle n'avait jamais sollicité l'aide du prêtre. "C'est vous qui avez insisté pour que Morgane travaille chez Hortense !", s'était emporté le procureur de la République, Rémi Coutin, jeudi après-midi.
Le réseau de prostitution, mis au jour par la police en mai 2009, avait été monté en novembre 2008 par Hortense M., une habitante d'Ugny (Meurthe-et-Moselle) d'origine sénégalaise, âgée de 42 ans. Cette dernière avait ouvert une maison de passe à quelques kilomètres de son domicile, à Talange (Moselle), en faisant travailler une douzaine de femmes, à qui elle prélevait 30 à 50 % de leurs revenus. Elle a été condamnée à quatre ans d'emprisonnement, dont deux avec sursis. Son époux a écopé de deux ans d'emprisonnement, alors qu'un troisième homme, qui avait monté des sites Internet pour rabattre les clients, a été condamné à six mois d'emprisonnement avec sursis.
Modifié 2 fois. Dernière modification le 18/06/10 15:57 par Rastapopûlos.
Faux. Le bonhomme ne faisait que travailler à libérer les femmes. Ils en auraient parlé seulement si l'imam en question voilait cette femme et l'empêchait de faire le métier de ses rêves, péripatéticienne.
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