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a écrit:
Depuis 10 ans, la composition par sexe et par catégorie sociale des classes préparatoires n’a quasiment pas évolué. La représentation des catégories populaires y est particulièrement faible.
Les effectifs des classes préparatoires aux grandes écoles sont passés de 70 à 80 000 entre 2001 et 2011, une hausse de 14 % en dix ans, révèle une étude du ministère de l’enseignement supérieur. Cette évolution n’a quasiment rien changé dans la composition de ces filières les plus sélectives et les mieux dotées en moyens.
La proportion des filles est passée de 40 à 42 % au cours de la période, elles représentent les trois quarts des étudiants des classes préparatoires littéraires, contre 30 % en filière scientifique. Au rythme de progression actuel, filles et garçons seront à parité dans ces filières qui mènent aux écoles d’ingénieurs dans... un siècle.
Le constat est encore plus négatif en matière d’ouverture sociale. Ouvriers et employés forment environ la moitié de la population active, mais seulement 15 % des élèves de prépas, proportion stable entre 2001 et 2011. Les enfants de cadres supérieurs représentent toujours environ la moitié des élèves, alors que leurs parents constituent 16 % des actifs. La floraison de dispositifs du type "égalité des chances" visant à intégrer ici ou là une poignée d’élèves de milieux moins favorisés n’a pas eu d’impact au niveau général et sert surtout à éviter une remise en cause plus général du recrutement de ces filières.
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oleole a écrit:
Le but n'est pas d'ouvrir les classes prépas mais de faire en sorte que les gens des classes populaires soient aussi bons (ou moins mauvais) que les autres quand ils arrivent en terminale.
Les enfants de classes défavorisées, à quelques exceptions prés, sont objectivement bien plus mauvais si on fait une photographie de leur niveau en 1ère/terminale.
Je ne suis pas entièrement daccord avec cette affirmation, les bons éleves dans ces classes dites défavorisées ne sont pas des exceptions....
J'ai donné pas mal de cours de soutien/correction de TD à des gens en lycée ZEP et à des gens de grands lycée parisiens, la différence de niveau est gigantesque.
Il m'arrivait de donner un 14-16 à un type de zep juste pour pas le décourager et parce qu'il était 2ème de sa classe, alors que la même copie ne vaudrait même pas 7/20 dans un bon lycée.
Dans certaines classes de zones défavorisées, même le meilleur élève n'a pas le niveau pour suivre dans une bonne prépa...
Il faut travailler bien plus en amont, ça ne sert à rien de se lamenter une fois arrivé en terminale.
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